par Ombiace » jeu. 24 déc. 2020, 19:20
Bonsoir Mr le Juge.
Ce que je retiens est interprétatif et subjectif.
Cela se fonde en même temps sur cette humilité et douceur du cœur que revendique Jésus, et aussi sur mon sentiment de ce dont rêve l'homme: La gloire des hommes. La gloire de Dieu, elle, leur parait sans doute sans goût.
Voyez la chanson de Berger: "On est comme des loups, on aime la vie qui a du goût, même celui du sang on s'en fout.."
Je crois que Jésus invite à se défaire de ce goût du sang, plus vieux que le goût romains pour les arènes.
Les autorités juives, elles aussi rêvaient de consistance. elles étaient humiliées par l'occupation, et cherchaient à se donner de la contenance.
Or, celui qui faisait tant parler de lui n'était pas de ces royaumes, qui arborent une arrogante suffisance, en guise de contenance.
Les juifs se sentaient pris en tenaille, entre l'humiliation volontaire, de la force de l'occupation, et l'humiliation involontaire par la douceur, plus cuisante encore, car elle ruine complètement toute "utilité" que pourrait avoir la force, qui perd ainsi toute justification, toute prétention à se rendre utile, dès lors qu'il s'agit d'éteindre la mèche qui faiblit, d'écraser le roseau froissé, etc..
Le mauvais larron surpasse le talent des meilleurs caricaturistes, avec ses propos ridicules, vu sa situation. Il "singe" en effet les aspirations des autorités du haut de sa croix. Qu'espère-t-il donc emporter de si précieux dans la mort?
Ainsi, ce qui pour moi rend Jésus à ce point outsider, pierre angulaire, c'est sa douceur et son humilité.
Bonsoir Mr le Juge.
Ce que je retiens est interprétatif et subjectif.
Cela se fonde en même temps sur cette humilité et douceur du cœur que revendique Jésus, et aussi sur mon sentiment de ce dont rêve l'homme: La gloire des hommes. La gloire de Dieu, elle, leur parait sans doute sans goût.
Voyez la chanson de Berger: "On est comme des loups, on aime la vie qui a du goût, même celui du sang on s'en fout.."
Je crois que Jésus invite à se défaire de ce goût du sang, plus vieux que le goût romains pour les arènes.
Les autorités juives, elles aussi rêvaient de consistance. elles étaient humiliées par l'occupation, et cherchaient à se donner de la contenance.
Or, celui qui faisait tant parler de lui n'était pas de ces royaumes, qui arborent une arrogante suffisance, en guise de contenance.
Les juifs se sentaient pris en tenaille, entre l'humiliation volontaire, de la force de l'occupation, et l'humiliation involontaire par la douceur, plus cuisante encore, car elle ruine complètement toute "utilité" que pourrait avoir la force, qui perd ainsi toute justification, toute prétention à se rendre utile, dès lors qu'il s'agit d'éteindre la mèche qui faiblit, d'écraser le roseau froissé, etc..
Le mauvais larron surpasse le talent des meilleurs caricaturistes, avec ses propos ridicules, vu sa situation. Il "singe" en effet les aspirations des autorités du haut de sa croix. Qu'espère-t-il donc emporter de si précieux dans la mort?
Ainsi, ce qui pour moi rend Jésus à ce point outsider, pierre angulaire, c'est sa douceur et son humilité.