par Maxime62 » dim. 10 févr. 2013, 2:10
Il est vrai que l'analyse historique apporte une certaine froideur, et annihile toute réaction émotionnelle. J'ai connu un prof de fac qui, pourtant très convaincu et impliqué dans l'Église, semblait douter des miracles du Christ.
Votre message me fait penser à la parole du Christ à propos de saint Thomas : "Parce que tu me vois tu crois, heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru" (Jn, XX, 29). Qu'il est difficile de croire aujourd'hui sans questionner les évênements, réfléchir, chercher des preuves...
Néanmoins, je ne pense pas que la connaissance soit un frein à la foi, bien au contraire. C'est une lumière qui nous est donnée afin de pouvoir trier le vrai du faux. La Légende dorée n'est pas un texte sacré, il est normal d'y émettre une critique. Imaginez-vous écrire une vie d'un saint ayant vécu en l'an 700, avec des dialogues et autres choses très précises. Vous croyez que personne ne remettrait en doute vos propos ? Certes Jacques de Voragine n'était pas "n'importe qui", il était sûrement imprégné de l'Esprit de Dieu, mais tout de même...
Enfin, le fait d'émettre un doute (car finalement il ne s'agit que de cela) sur la véracité des évênements décrits ne lui retire en rien sa valeur spirituelle. Comme l'a très justement résumé Jean Baptiste :
jeanbaptiste a écrit :La légende dorée n'est ni un livre d'histoire, ni la Bible, mais un regroupement d'histoires qui racontent des vies de saints plus ou moins "historiques" illustrant ce qu'est une vie dans la foi.
Quelle importance de savoir que tel saint a guéri untel, qu'un autre a eu la tête tranchée plutôt qu'être pendu par les pieds ? (parce qu'il est pas mal question de tout çà aussi..). La sainteté de leur vie, la conviction profonde et inébranlable qu'ils ont de Dieu, l'exemplarité de leur martyre : voilà des choses qui peuvent nourrir nos méditations. Mais faut-il croire à la lettre les textes pour faire preuve de Foi, lorsque l'on sait raisonnablement les évênements douteux ?
Nous vivons des miracles quotidiens, au premier rang desquels se trouvent le fait de respirer, admirer la nature, aimer et prendre soin de nos proches, en un mot : vivre ! N'est-ce pas suffisant pour prendre conscience de la puissance de Dieu ?
Il est vrai que l'analyse historique apporte une certaine froideur, et annihile toute réaction émotionnelle. J'ai connu un prof de fac qui, pourtant très convaincu et impliqué dans l'Église, semblait douter des miracles du Christ.
Votre message me fait penser à la parole du Christ à propos de saint Thomas : "Parce que tu me vois tu crois, heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru" (Jn, XX, 29). Qu'il est difficile de croire aujourd'hui sans questionner les évênements, réfléchir, chercher des preuves...
Néanmoins, je ne pense pas que la connaissance soit un frein à la foi, bien au contraire. C'est une lumière qui nous est donnée afin de pouvoir trier le vrai du faux. La Légende dorée n'est pas un texte sacré, il est normal d'y émettre une critique. Imaginez-vous écrire une vie d'un saint ayant vécu en l'an 700, avec des dialogues et autres choses très précises. Vous croyez que personne ne remettrait en doute vos propos ? Certes Jacques de Voragine n'était pas "n'importe qui", il était sûrement imprégné de l'Esprit de Dieu, mais tout de même...
Enfin, le fait d'émettre un doute (car finalement il ne s'agit que de cela) sur la véracité des évênements décrits ne lui retire en rien sa valeur spirituelle. Comme l'a très justement résumé Jean Baptiste :
[quote="jeanbaptiste"]La légende dorée n'est ni un livre d'histoire, ni la Bible, mais un regroupement d'histoires qui racontent des vies de saints plus ou moins "historiques" illustrant ce qu'est une vie dans la foi.[/quote]
Quelle importance de savoir que tel saint a guéri untel, qu'un autre a eu la tête tranchée plutôt qu'être pendu par les pieds ? (parce qu'il est pas mal question de tout çà aussi..). La sainteté de leur vie, la conviction profonde et inébranlable qu'ils ont de Dieu, l'exemplarité de leur martyre : voilà des choses qui peuvent nourrir nos méditations. Mais faut-il croire à la lettre les textes pour faire preuve de Foi, lorsque l'on sait raisonnablement les évênements douteux ?
Nous vivons des miracles quotidiens, au premier rang desquels se trouvent le fait de respirer, admirer la nature, aimer et prendre soin de nos proches, en un mot : vivre ! N'est-ce pas suffisant pour prendre conscience de la puissance de Dieu ?