par Jean-Mic » lun. 04 nov. 2013, 20:14
Foxy a écrit :faire 2 colonnes, une avec les revenus, l'autre les dépenses obligatoires = vous verrez combien il vous reste.
Variante un peu plus évoluée lorsque le budget est très serré,
le tableau prévisionnel de trésorerie à quatre colonnes :
(en vous inspirant de l'historique de vos comptes sur deux ou trois mois et en faisant des moyennes)
- - la première pour le jour du mois,
- la deuxième pour les rentrées (elles tombent de manière régulière à un ou deux jours près),
- le troisième pour les dépenses :
- - les dépenses contraintes (loyer, assurance, téléphone, électricité, etc.), elles aussi, tombent à date (presque) régulières,
- pour les dépenses courantes (essence, nourriture, retraits en liquide, etc.), divisez votre budget mensuel par quatre, portez-le tous les sept ou huit jours régulièrement (sans vous soucier de la demi-semaine qui reste),
- à une même date ou à une date très voisine, comptez toujours les dépenses avant les recettes ; exemple : si les allocations familiales tombent le 6, portez les courses de la semaine le 5, ou au moins à la ligne précédente sur votre tableur
- la quatrième pour le solde de trésorerie.
Dans un premier temps, vous disposez d'un calendrier
théorique de vos dépenses et surtout vous repérez immédiatement les moments critiques du mois (pas forcément la fin de mois lorsque vous mélangez des salaires et des revenus de substitution comme les indemnités journalières ...). Cela vous permet de prévoir et de programmer les dépenses exceptionnelles.
Il ne vous reste qu'à comparer chaque semaine avec les dépenses courantes (=courses) et les dépenses exceptionnelles. Si nécessaire, vous réajustez les dépenses théoriques pour les mois suivants. En deux ou trois mois de cet exercice, vous aurez obtenu une vision assez claire de votre trésorerie (la seule valeur qui compte pour vous ... et pour votre banquier qui, lui, ne vous loupera pas).
Après un accident de la vie qui s'est traduit par une sévère diminution des ressources de la famille, j'ai adopté cette manière de faire. Maintenant que c'est rôdé, je ne contrôle plus aussi souvent le tableau théorique mais j'ai acquis une sérénité réelle parce que les points critiques sont connus et anticipés d'un mois sur l'autre.
Bon courage.
Fraternellement
Jean-MIc
[quote="Foxy"]faire 2 colonnes, une avec les revenus, l'autre les dépenses obligatoires = vous verrez combien il vous reste.[/quote]Variante un peu plus évoluée lorsque le budget est très serré, [b]le tableau prévisionnel de trésorerie à quatre colonnes[/b] :
(en vous inspirant de l'historique de vos comptes sur deux ou trois mois et en faisant des moyennes)
[list]- la première pour le jour du mois,
- la deuxième pour les rentrées (elles tombent de manière régulière à un ou deux jours près),
- le troisième pour les dépenses :
[list] - les dépenses contraintes (loyer, assurance, téléphone, électricité, etc.), elles aussi, tombent à date (presque) régulières,
- pour les dépenses courantes (essence, nourriture, retraits en liquide, etc.), divisez votre budget mensuel par quatre, portez-le tous les sept ou huit jours régulièrement (sans vous soucier de la demi-semaine qui reste),
- à une même date ou à une date très voisine, comptez toujours les dépenses avant les recettes ; exemple : si les allocations familiales tombent le 6, portez les courses de la semaine le 5, ou au moins à la ligne précédente sur votre tableur[/list]
- la quatrième pour le solde de trésorerie. [/list]
Dans un premier temps, vous disposez d'un calendrier [u]théorique[/u] de vos dépenses et surtout vous repérez immédiatement les moments critiques du mois (pas forcément la fin de mois lorsque vous mélangez des salaires et des revenus de substitution comme les indemnités journalières ...). Cela vous permet de prévoir et de programmer les dépenses exceptionnelles.
Il ne vous reste qu'à comparer chaque semaine avec les dépenses courantes (=courses) et les dépenses exceptionnelles. Si nécessaire, vous réajustez les dépenses théoriques pour les mois suivants. En deux ou trois mois de cet exercice, vous aurez obtenu une vision assez claire de votre trésorerie (la seule valeur qui compte pour vous ... et pour votre banquier qui, lui, ne vous loupera pas).
Après un accident de la vie qui s'est traduit par une sévère diminution des ressources de la famille, j'ai adopté cette manière de faire. Maintenant que c'est rôdé, je ne contrôle plus aussi souvent le tableau théorique mais j'ai acquis une sérénité réelle parce que les points critiques sont connus et anticipés d'un mois sur l'autre.
Bon courage.
Fraternellement
Jean-MIc