par françois67 » dim. 20 janv. 2013, 18:16
JustineF a écrit :Cela le met dores et déjà en dehors a priori du cadre familial sain et normal, meilleurs à son développement.
A part dans les publicités Kinder, vous en connaissez beaucoup de cadres familiaux
sains et normaux? Je suis curieuse de connaître votre définition.
Bonjour,
mademoiselle, connaissez-vous s'il vous plaît les raisons de l'interdiction de l'adoption par les personnes trop mouvantes ou sans cadre familial stable? Ce principe n'est remis en cause par personne, et ledit point fait l'objet de longues investigations de la part de l'agence d'adoption. En effet, à moins d'être dénuée de tout bon sens, ce zeste de bon sens qu'en la matière même les plus fanatiquement libéraux possèdent, vous ne pouvez pas remettre en cause le fait qu'
a priori entre être élevé par un couple stable, uni et par uen personne qui ramène une inconnu chaque soir ou qui change de concubin tous les deux mois, il n'y a pas photo, l'un est préférable à l'autre. Biensûr, si par la suite cette situation ne se maintient pas, on ne peut rien y faire, c'est un accident de la vie. Cependant, comment dès le début, alors que cette situation est évitable, défavoriser sur ce point déjà si tôt un enfant. S'il n'y a rien de mieux, je suis d'accord, c'est préférable à être confiné dans un orphelinat. Mais actuellement, un tel cas a tous les moyens même plus de ne pas avoir lieu, car, comme je le disait à Epsilon, si aujourd'hui tous les enfants orphelins ou sans représentants légaux étaient adoptés ne serait-ce que par tous les couples hétérosexuels de la Terre ayant fait toutes les compliquées démarches juridiques pour être sur le listes d'attentes, il y aurait encore un nombre significatif de couples devant continuer à prendre leur mal en patience. Le fait, que tous ne soient à l'heure adoptés résulte des blocages, lenteurs de la bureaucratie des agences d'adoption.
Le jour où à cause d'une guerre ou que sais-je, il faudra loger des enfants et qu'il y aura une pénurie de foyers classiques et "optimaux", on assouplira les règles: on en confiera à qui le veut bien, tant qu'il n'est pas criminel ou alcoolique notoire. Ainsi, cela ne me choquerait plus de voir des gays ou des polygames recueillir des enfants.
Depuis le début de la psychologie, on ne compte plus les processus reposant sur la pierre angulaire de la distinction et de la double influence intrenséquemment différente et étant à l'origine de nombreuses influences déterminantes, des rôles respectifs d'un père et d'une mère. Même le très hostile à la religion et morale Freud avait ce principe comme pierre angulaire de nombreuses théories.
Voici un excellent commentaire que j'avais trouvé suite à un article de... Libération (eh oui, comme quoi...):
Texte malheuresement supprimé, car copié d'un commentaire, sans autorisation, et je ne retrouve plus le commentaire en ligne, désolé.
Le domaine que vous semblez ignorer est celui antropologique.
Encore une fois: parfois, même un couple homo ou un parent célibataire serait meilleur que certains couples hétéros, c'est sûr... mais pourquoi y-aurait-il proportionnellement plus de couples hétérosexuels "mauvais" que leurs équivalents homosexuels? De plus on peut ressortir cette rhétorique avec les couples polygames: après tout, allez jusqu'au bout de votre logique: "s'ils s'aiment, cela vaut toujours mieux qu'un mauvais couple hétéro etc.". Donc si vous apliquez un raisonnement aux homosexuels, appliquez-le aux autres dans la même situation (un couple de polyamour peut être très tendre et aimant), assumez et allez jusqu'au bout. Car rien ne justifie l'acceptation de l'un et le rejet de l'autre. Quoi que peut-être... ce bon vieux serpent de mer d'argument moral, tient donc, celui en lequel vous ne voyez aucun fondement... après tout, ces groupes polyamours ne font de mal à personne... mais allez-y, développez donc votre raisonnement, je vous en prie, et pas que sur du sentimentalisme, nous n'avons plus 9 ans...
Pour résumer, il n'y a pas de raison de pénaliser par rapport à leurs congénaires des enfants ayant besoin de repères sûrs et stables antropologiquement, et ce dès le départ, alors que la conjoncture rend les choses très évitables.
Bien à vous.
[quote="JustineF"][quote]Cela le met dores et déjà en dehors a priori du cadre familial sain et normal, meilleurs à son développement. [/quote]
A part dans les publicités Kinder, vous en connaissez beaucoup de cadres familiaux[i] sains et normaux[/i]? Je suis curieuse de connaître votre définition.[/quote]
Bonjour,
mademoiselle, connaissez-vous s'il vous plaît les raisons de l'interdiction de l'adoption par les personnes trop mouvantes ou sans cadre familial stable? Ce principe n'est remis en cause par personne, et ledit point fait l'objet de longues investigations de la part de l'agence d'adoption. En effet, à moins d'être dénuée de tout bon sens, ce zeste de bon sens qu'en la matière même les plus fanatiquement libéraux possèdent, vous ne pouvez pas remettre en cause le fait qu'[i]a priori[/i] entre être élevé par un couple stable, uni et par uen personne qui ramène une inconnu chaque soir ou qui change de concubin tous les deux mois, il n'y a pas photo, l'un est préférable à l'autre. Biensûr, si par la suite cette situation ne se maintient pas, on ne peut rien y faire, c'est un accident de la vie. Cependant, comment dès le début, alors que cette situation est évitable, défavoriser sur ce point déjà si tôt un enfant. S'il n'y a rien de mieux, je suis d'accord, c'est préférable à être confiné dans un orphelinat. Mais actuellement, un tel cas a tous les moyens même plus de ne pas avoir lieu, car, comme je le disait à Epsilon, si aujourd'hui tous les enfants orphelins ou sans représentants légaux étaient adoptés ne serait-ce que par tous les couples hétérosexuels de la Terre ayant fait toutes les compliquées démarches juridiques pour être sur le listes d'attentes, il y aurait encore un nombre significatif de couples devant continuer à prendre leur mal en patience. Le fait, que tous ne soient à l'heure adoptés résulte des blocages, lenteurs de la bureaucratie des agences d'adoption.
Le jour où à cause d'une guerre ou que sais-je, il faudra loger des enfants et qu'il y aura une pénurie de foyers classiques et "optimaux", on assouplira les règles: on en confiera à qui le veut bien, tant qu'il n'est pas criminel ou alcoolique notoire. Ainsi, cela ne me choquerait plus de voir des gays ou des polygames recueillir des enfants.
Depuis le début de la psychologie, on ne compte plus les processus reposant sur la pierre angulaire de la distinction et de la double influence intrenséquemment différente et étant à l'origine de nombreuses influences déterminantes, des rôles respectifs d'un père et d'une mère. Même le très hostile à la religion et morale Freud avait ce principe comme pierre angulaire de nombreuses théories.
Voici un excellent commentaire que j'avais trouvé suite à un article de... Libération (eh oui, comme quoi...):
[b]Texte malheuresement supprimé, car copié d'un commentaire, sans autorisation, et je ne retrouve plus le commentaire en ligne, désolé.[/b]
Le domaine que vous semblez ignorer est celui antropologique.
Encore une fois: parfois, même un couple homo ou un parent célibataire serait meilleur que certains couples hétéros, c'est sûr... mais pourquoi y-aurait-il proportionnellement plus de couples hétérosexuels "mauvais" que leurs équivalents homosexuels? De plus on peut ressortir cette rhétorique avec les couples polygames: après tout, allez jusqu'au bout de votre logique: "s'ils s'aiment, cela vaut toujours mieux qu'un mauvais couple hétéro etc.". Donc si vous apliquez un raisonnement aux homosexuels, appliquez-le aux autres dans la même situation (un couple de polyamour peut être très tendre et aimant), assumez et allez jusqu'au bout. Car rien ne justifie l'acceptation de l'un et le rejet de l'autre. Quoi que peut-être... ce bon vieux serpent de mer d'argument moral, tient donc, celui en lequel vous ne voyez aucun fondement... après tout, ces groupes polyamours ne font de mal à personne... mais allez-y, développez donc votre raisonnement, je vous en prie, et pas que sur du sentimentalisme, nous n'avons plus 9 ans...
Pour résumer, il n'y a pas de raison de pénaliser par rapport à leurs congénaires des enfants ayant besoin de repères sûrs et stables antropologiquement, et ce dès le départ, alors que la conjoncture rend les choses très évitables.
Bien à vous.