par cmoi » jeu. 30 juil. 2020, 6:02
Ce fil a un début surréaliste....
D'abord il ne s'agit pas d'un soldat mais de toute évidence, d'un policier.
Il est vrai que "notre temps" nous a habitué en France à ce que le soldat devienne un policier (vigipirate, casque bleu pour l'ONU) mais un policier handicapé. Car en vigipirate il n'a pas le droit de tirer (sauf légitime défense) ni d'arrêter !
Ils repèrent très vite par exemple les vendeurs de drogue, mais ne peuvent rien faire contre : que fait la police ? Est la question qui en résulte...
Cela donne des scènes surréalistes, ou des dealeurs se trouvent entourés par des soldats et attendent +/- patiemment ou indifférents que cette intimidation passe...
Bon: concernant le soldat, on a droit au rappel habituel du catéchisme traditionnel : grand classique Altorien non dépourvu d'intérêt pour ceux qui ne sauraient pas y aller tout seuls sur internet quand ils se posent une question...
Enfin, rappelons qu'un soldat son métier c'est de faire la guerre ! Que l'objection de conscience est possible avant, mais pas pendant (ce serait mettre ses camarades en danger). Que l'Eglise n'a jamais (pas encore : qui sait dans un avenir lointain?) obligé à être objecteur de conscience, ce qui donne la réponse actuelle qui est la sienne à la question !
(Avant de partir en "opération", un soldat français musulman a le droit de faire jouer la clause d'objection et de rester en France si l'adversaire le sera du fait de sa foi...
prétendue musulmane...)
Sinon, voir la réponse faite par Jean-Baptiste il y a plus de 2000 ans...
Car à la guerre (dans le respect des principes et règles de la convention de Genève, notamment concernant les civils, les blessés, les prisonniers, les personnels médicaux, etc. qui ressemblent comme 2 gouttes d'eau à des lois qu'auraient posées l'Eglise) on se fait des bisous, bien entendu !
Soyons sérieux 1 minute (car de par le monde, il y a beaucoup de vraies guerres) : un soldat tire ou ne tire pas selon les ordres reçus. Il ne se pose pas la question de si il est en légitime défense : il arrive qu'il le soit et ne doive/puisse pas tirer l Un soldat obéit, c'est la condition du succès d'une armée...
Si chacun attendait d'être en légitime défense, il n'y aurait pas de guerre !
Ensuite, qu'est-ce qu'une guerre juste ? Est-ce quand notre pays (car sinon, on est un mercenaire, plus un soldat...) n'a pas déclaré la guerre ? Réponse : pas obligatoirement...
Une guerre est-elle toujours injuste ? Non, mais une bêtise, oui !
Mais les terroristes ne font pas la guerre : c'est ce qui fait que les soldats qui les combattent dans leurs pays d'origine sont considérés non comme des prisonniers de guerre (plus de protection de Genève) mais comme des terroristes , haha !
Restons encore sérieux, je cite : " Reprenons votre exemple, celui d'un fieffé salaud qui vient de tuer et de violer. Son exécution sommaire est un crime de guerre".
Pour moi, le fieffé salaud en question a encore son arme à la main et je n'attends pas qu'il s'en serve pour le tuer, désolé ! Et si son arme s'enraye, c'est tout bénef ! Ce n'est pas une situation de guerre, sinon civile (larvée) !
Cela évitera le coût du procès, de sa nourriture et de son entretien en prison sécurisée pendant x années, le danger futur, sans parler des blablas perte de temps et peurs garanties, du coût du psy de service qui s'intéressera au "cas"... Ni du risque de me faire tuer même s'il ne m'a pas encore vu et veut s'en aller voir ailleurs si Allah ou un autre idéal tronqué de m... ou de luxure le remercie... En attendant de recommencer.
Car il y a dans le concept de légitime défense une idée civile qui oblige à ce que l'attaque soit en cours et qui n'a rien de religieuse... C'est souvent ce qui permet que l'attaque réussisse ! La "proportionnalité" part perdante quand elle perd le bénéfice de la surprise... A méditer dans pour vos prochaines nuits d'insomnie...
Je pourrai continuer le blabla : mais si ses ordres sont flous dans tel et tel cas, autrement dit s'il a lui-même (avec des grades sur l'épaule ou la manche) des ordres à donner dans l'interprétation de ceux reçus par son chef, que doit-il..? : évidemment, il va leur dire : faites en sorte à rentrer chez vous vivant pour vous faire plein de vrais bisous...! Et il agira (commandera) en conséquence, selon son intelligence et "son "métier" tout en s'efforçant aussi de rentrer "la conscience pure", en considération et à proportion de ce que sa foi lui permettra de dominer de sa peur. !
Il y aurait tant d'autres choses à dire, notamment sur la convention de Genève (les règles peuvent-elles être les mêmes pour un fantassins "du front", un commando infiltré en territoire ennemi, un aviateur abattu,etc.) mais je préfère garder mes réflexions pour des spécialistes...
En fait, pour reprendre la question de départ, le cas de conscience est plus grand pour un policier que pour un soldat, et plus grand encore (nombreux abus sans mort d'homme !) pour un garde du corps (notamment de célébrités civiles et médiatiques dont le seul rôle est de distraire ou de fasciner les foules par leur boulot...)
Ce fil a un début surréaliste....
D'abord il ne s'agit pas d'un soldat mais de toute évidence, d'un policier.
Il est vrai que "notre temps" nous a habitué en France à ce que le soldat devienne un policier (vigipirate, casque bleu pour l'ONU) mais un policier handicapé. Car en vigipirate il n'a pas le droit de tirer (sauf légitime défense) ni d'arrêter !
Ils repèrent très vite par exemple les vendeurs de drogue, mais ne peuvent rien faire contre : que fait la police ? Est la question qui en résulte...
Cela donne des scènes surréalistes, ou des dealeurs se trouvent entourés par des soldats et attendent +/- patiemment ou indifférents que cette intimidation passe...
Bon: concernant le soldat, on a droit au rappel habituel du catéchisme traditionnel : grand classique Altorien non dépourvu d'intérêt pour ceux qui ne sauraient pas y aller tout seuls sur internet quand ils se posent une question...
Enfin, rappelons qu'un soldat son métier c'est de faire la guerre ! Que l'objection de conscience est possible avant, mais pas pendant (ce serait mettre ses camarades en danger). Que l'Eglise n'a jamais (pas encore : qui sait dans un avenir lointain?) obligé à être objecteur de conscience, ce qui donne la réponse actuelle qui est la sienne à la question !
(Avant de partir en "opération", un soldat français musulman a le droit de faire jouer la clause d'objection et de rester en France si l'adversaire le sera du fait de sa foi...
prétendue musulmane...)
Sinon, voir la réponse faite par Jean-Baptiste il y a plus de 2000 ans...
Car à la guerre (dans le respect des principes et règles de la convention de Genève, notamment concernant les civils, les blessés, les prisonniers, les personnels médicaux, etc. qui ressemblent comme 2 gouttes d'eau à des lois qu'auraient posées l'Eglise) on se fait des bisous, bien entendu !
Soyons sérieux 1 minute (car de par le monde, il y a beaucoup de vraies guerres) : un soldat tire ou ne tire pas selon les ordres reçus. Il ne se pose pas la question de si il est en légitime défense : il arrive qu'il le soit et ne doive/puisse pas tirer l Un soldat obéit, c'est la condition du succès d'une armée...
Si chacun attendait d'être en légitime défense, il n'y aurait pas de guerre !
Ensuite, qu'est-ce qu'une guerre juste ? Est-ce quand notre pays (car sinon, on est un mercenaire, plus un soldat...) n'a pas déclaré la guerre ? Réponse : pas obligatoirement...
Une guerre est-elle toujours injuste ? Non, mais une bêtise, oui !
Mais les terroristes ne font pas la guerre : c'est ce qui fait que les soldats qui les combattent dans leurs pays d'origine sont considérés non comme des prisonniers de guerre (plus de protection de Genève) mais comme des terroristes , haha !
Restons encore sérieux, je cite : " Reprenons votre exemple, celui d'un fieffé salaud qui vient de tuer et de violer. Son exécution sommaire est un crime de guerre".
Pour moi, le fieffé salaud en question a encore son arme à la main et je n'attends pas qu'il s'en serve pour le tuer, désolé ! Et si son arme s'enraye, c'est tout bénef ! Ce n'est pas une situation de guerre, sinon civile (larvée) !
Cela évitera le coût du procès, de sa nourriture et de son entretien en prison sécurisée pendant x années, le danger futur, sans parler des blablas perte de temps et peurs garanties, du coût du psy de service qui s'intéressera au "cas"... Ni du risque de me faire tuer même s'il ne m'a pas encore vu et veut s'en aller voir ailleurs si Allah ou un autre idéal tronqué de m... ou de luxure le remercie... En attendant de recommencer.
Car il y a dans le concept de légitime défense une idée civile qui oblige à ce que l'attaque soit en cours et qui n'a rien de religieuse... C'est souvent ce qui permet que l'attaque réussisse ! La "proportionnalité" part perdante quand elle perd le bénéfice de la surprise... A méditer dans pour vos prochaines nuits d'insomnie...
Je pourrai continuer le blabla : mais si ses ordres sont flous dans tel et tel cas, autrement dit s'il a lui-même (avec des grades sur l'épaule ou la manche) des ordres à donner dans l'interprétation de ceux reçus par son chef, que doit-il..? : évidemment, il va leur dire : faites en sorte à rentrer chez vous vivant pour vous faire plein de vrais bisous...! Et il agira (commandera) en conséquence, selon son intelligence et "son "métier" tout en s'efforçant aussi de rentrer "la conscience pure", en considération et à proportion de ce que sa foi lui permettra de dominer de sa peur. !
Il y aurait tant d'autres choses à dire, notamment sur la convention de Genève (les règles peuvent-elles être les mêmes pour un fantassins "du front", un commando infiltré en territoire ennemi, un aviateur abattu,etc.) mais je préfère garder mes réflexions pour des spécialistes...
En fait, pour reprendre la question de départ, le cas de conscience est plus grand pour un policier que pour un soldat, et plus grand encore (nombreux abus sans mort d'homme !) pour un garde du corps (notamment de célébrités civiles et médiatiques dont le seul rôle est de distraire ou de fasciner les foules par leur boulot...)