Trinité a écrit :La haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de mœurs, de religion ou de nationalité , ne doivent pas faire obstacle à la liberté d'expression...
On va vite arriver à la guerre civile , dans ce cadre là...
Bonjour Trinité,
Parlez vous de toute expression en général, ou bien de cas similaires à celui cité dans le fil?
Bien évidemment l'incitation à la haine est répréhensible, et d'ailleurs punie par la loi. La définition est assez facile à comprendre, sinon il y a des tribunaux pour trancher.
Il ne faut pas tout confondre, et se poser les bonnes questions : qui parle, où, et pour dire quoi.
Ici:
- un chercheur du CNRS, donc ayant manifestement autorité pour parler de certains sujets
- dans une université, où un chercheur est censé pouvoir présenter ses travaux à ses pairs et à des étudiants
- d'un de ses travaux, donc de résultats de recherche et d'analyses
Donc sur cette proposition de conférence, où voit-on et où voyez vous une incitation à la haine? J'avoue que je serais curieux de connaitre les mécanismes de pensée conduisant à cette conclusion? A moins que vous ne disposiez d'informations supplémentaires qui vont dans ce sens, alors autant les exposer?
Et de toute façon, le délit d'incitation à la haine se fait sur constatation des faits, et non à priori sur un jugement de valeur sur des faits futurs supposés? A moins qu'il y ait eu condamnation et récidives, auquel cas effectivement on peut raisonnablement craindre une répétition. Mais là également il y a des décisions de justice pour ce faire.
La guerre civile arrivera au contraire parce qu'on est incapable de voir les faits, de pouvoir en débattre, d'en tirer des enseignements, et si besoin se prémunir et même se défendre si nécessaire.
En l'occurrence les haineux me semblent ici être les censeurs et non la censurée? Encore une fois quelle est cette logique de renversement de réalité?
Mais à mon tour de vous faire aller jusqu'au bout de votre raisonnement: qui va décider de la censure universitaire à priori? Sur quels critères? Quelle sera l'autorité de vérification? Quelle sera la procédure pour faire appel ou simplement se défendre?
Et plus globalement dans une démocratie, la censure est l'outil à manier avec le plus de parcimonie, quand aucune alternative n'est possible : personne ou groupuscule enragé et promouvant la violence. Et selon des procédures faisant intervenir des contre pouvoirs et la possibilité de recours.
Ne voyez vous pas le danger de la censure surtout dans une enclave de réflexion et de partage de travaux, et encore plus si elle est sous la pression ou la menace d'une minorité agissante et militante (ou pire agressive)?
Sommes nous devenus si indifférents à la recherche de la vérité? Et pour motif de juste pouvoir vaquer tranquillement à nos petites activités sans faire de vagues un peu plus longtemps et jouer l'autruche? De toute façon jusqu'au jour où cela explosera.
[quote=Trinité]La haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de mœurs, de religion ou de nationalité , ne doivent pas faire obstacle à la liberté d'expression...
On va vite arriver à la guerre civile , dans ce cadre là...[/quote]
Bonjour Trinité,
Parlez vous de toute expression en général, ou bien de cas similaires à celui cité dans le fil?
Bien évidemment l'incitation à la haine est répréhensible, et d'ailleurs punie par la loi. La définition est assez facile à comprendre, sinon il y a des tribunaux pour trancher.
Il ne faut pas tout confondre, et se poser les bonnes questions : qui parle, où, et pour dire quoi.
Ici:
- un chercheur du CNRS, donc ayant manifestement autorité pour parler de certains sujets
- dans une université, où un chercheur est censé pouvoir présenter ses travaux à ses pairs et à des étudiants
- d'un de ses travaux, donc de résultats de recherche et d'analyses
Donc sur cette proposition de conférence, où voit-on et où voyez vous une incitation à la haine? J'avoue que je serais curieux de connaitre les mécanismes de pensée conduisant à cette conclusion? A moins que vous ne disposiez d'informations supplémentaires qui vont dans ce sens, alors autant les exposer?
Et de toute façon, le délit d'incitation à la haine se fait sur constatation des faits, et non à priori sur un jugement de valeur sur des faits futurs supposés? A moins qu'il y ait eu condamnation et récidives, auquel cas effectivement on peut raisonnablement craindre une répétition. Mais là également il y a des décisions de justice pour ce faire.
La guerre civile arrivera au contraire parce qu'on est incapable de voir les faits, de pouvoir en débattre, d'en tirer des enseignements, et si besoin se prémunir et même se défendre si nécessaire.
En l'occurrence les haineux me semblent ici être les censeurs et non la censurée? Encore une fois quelle est cette logique de renversement de réalité?
Mais à mon tour de vous faire aller jusqu'au bout de votre raisonnement: qui va décider de la censure universitaire à priori? Sur quels critères? Quelle sera l'autorité de vérification? Quelle sera la procédure pour faire appel ou simplement se défendre?
Et plus globalement dans une démocratie, la censure est l'outil à manier avec le plus de parcimonie, quand aucune alternative n'est possible : personne ou groupuscule enragé et promouvant la violence. Et selon des procédures faisant intervenir des contre pouvoirs et la possibilité de recours.
Ne voyez vous pas le danger de la censure surtout dans une enclave de réflexion et de partage de travaux, et encore plus si elle est sous la pression ou la menace d'une minorité agissante et militante (ou pire agressive)?
Sommes nous devenus si indifférents à la recherche de la vérité? Et pour motif de juste pouvoir vaquer tranquillement à nos petites activités sans faire de vagues un peu plus longtemps et jouer l'autruche? De toute façon jusqu'au jour où cela explosera.