par L. Lawliet » mer. 25 avr. 2007, 14:04
Au contraire, les choses changent, la France s'anarchise.
Le "pouvoir de faire changer les choses" ne semble même plus appartenir aux présidents, comme s'il était volatilisé ou bien était descendu en chacun de vous - français.
Depuis que Dieu est mort, les idéologies et les institutions se multiplient, les repères éclatent, on ne sait plus ni ou donner de la tête ni même ce que nous sommes, ni ce que nous croyons.
Le XXème siècle a bien eu l'humanisme pour tenter de rattraper le coup, histoire de trouver un terreau commun, un socle commun aux Hommes pour les unifier (contre l'éclatement) mais, bien vite, les nouvelles technologies ont pulvérisés les efforts des humanistes : je veux dire que, aussi violent que l'imprimerie auparavant, le XXème siècle a bénéficié d'Internet. Chacun sa "page virtuelle", chacun son blog.
Chacun bénéficie peut-être d'une parcelle du pouvoir qu'il s'attendrait à voir en la personne du président mais il ne s'en rend même pas compte.
Après avoir passé par toutes les idéologies, toutes les pensées, tous les courants, après avoir vu ce panorama, on en vient même à dire, au détour d'une conversation lassante, d'un air désabusé "oh et puis, de toute façon... à chacun sa vérité". C'est le retour du sophisme, c'est-à-dire "nous n'avons que des opinions ; c'est à qui sera le plus fort pour se défendre par le discours (démagogie, rhétorique, éloquence)". Il n'y a rien de plus anarchisant que cela. C'est l'ère post-humaniste, peut-être même sommes nous post-humains ou tout simplement inhumains, chacun singulier. Humain, c'est une généralité qui ne peut plus rien signifier.
Je caricature... mais en gros, c'est un peu ça, je crois. Il est triste que je soi le seul à aimer cette situation - les "anarchistes" eux-même, ce drôle d'essaim paradoxal, ne savourent même pas.
Personnellement, je voterais pour celui des candidats le moins charismatique et le moins "homme/femme de pouvoir", en espérant que le pouvoir passe d'autant plus facilement entre les mains de chacun.
Au contraire, les choses changent, la France s'anarchise.
Le "pouvoir de faire changer les choses" ne semble même plus appartenir aux présidents, comme s'il était volatilisé ou bien était descendu en chacun de vous - français.
Depuis que Dieu est mort, les idéologies et les institutions se multiplient, les repères éclatent, on ne sait plus ni ou donner de la tête ni même ce que nous sommes, ni ce que nous croyons.
Le XXème siècle a bien eu l'humanisme pour tenter de rattraper le coup, histoire de trouver un terreau commun, un socle commun aux Hommes pour les unifier (contre l'éclatement) mais, bien vite, les nouvelles technologies ont pulvérisés les efforts des humanistes : je veux dire que, aussi violent que l'imprimerie auparavant, le XXème siècle a bénéficié d'Internet. Chacun sa "page virtuelle", chacun son blog.
Chacun bénéficie peut-être d'une parcelle du pouvoir qu'il s'attendrait à voir en la personne du président mais il ne s'en rend même pas compte.
Après avoir passé par toutes les idéologies, toutes les pensées, tous les courants, après avoir vu ce panorama, on en vient même à dire, au détour d'une conversation lassante, d'un air désabusé "oh et puis, de toute façon... à chacun sa vérité". C'est le retour du sophisme, c'est-à-dire "nous n'avons que des opinions ; c'est à qui sera le plus fort pour se défendre par le discours (démagogie, rhétorique, éloquence)". Il n'y a rien de plus anarchisant que cela. C'est l'ère post-humaniste, peut-être même sommes nous post-humains ou tout simplement inhumains, chacun singulier. Humain, c'est une généralité qui ne peut plus rien signifier.
Je caricature... mais en gros, c'est un peu ça, je crois. Il est triste que je soi le seul à aimer cette situation - les "anarchistes" eux-même, ce drôle d'essaim paradoxal, ne savourent même pas.
Personnellement, je voterais pour celui des candidats le moins charismatique et le moins "homme/femme de pouvoir", en espérant que le pouvoir passe d'autant plus facilement entre les mains de chacun.