par Renaud » mar. 29 nov. 2005, 13:41
Bonjour, à qui voudra jeter un coup d'oeil,
Je viens de lire, je l'espère attentivement, les remarques de Seth sur Christian et celles de MB sur Seth. Mmm'ouai, ces remarques sont toutes bien vues et touchent du réel d'où qu'elles viennent. Aussi ce qui motive chacun(e) c'est comment il voit et ressent le sens de la vie. Son sens de la vie. Mais chaque fois, "son" sens de la vie, c'est "le" sens de la vie. Nous avons un corps physique qui correspond exactement à un "même" shéma, mais différent autant qu'il y a d'être humains sur cette Terre, soit quelques 6 milliards et quelques. Il faut savoir qu'il en est exactement de même avec notre "corps" psychique (presque inconnu encore, mais oh combien omniprésent!) et ce corps psychique obéit, est calqué lui aussi, sur le shéma corporel. C'est ce que nous enseigne un peu plus d'un siècle (environ 120 ans) de sciences Psy. Il y a, est-il besoin de le préciser, autant de "corps" psychiques que de corps physiques, soit plus de 6 miliards. Ceci étant, "je" ne pourrai jamais faire valoir complètement ma façon de voir aux autres. Cependant, tout débat étant en principe utile et enrichissant, s'il n'est pas une lutte entre égos pour dominer et se gratifier ainsi (écrasante majorité des rapports inter-humains ordinairement)
Une chose paraît particulièrement claire: il faut toujours et toujours articuler l'individuel et le collectif pour la meilleure créativité possible, individuelle et collective.
Les sciences psy constatent que l'individu peut dire - je - parce qu'il a été formé en société. Je peut dire: je suis, parce que j'ai été formé en société. Sinon les animaux seraient sans doute des êtres mieux "accomplis" que nous.
Tout ceci n'élimine nullement le: comment vivre le mieux possible ensemble? Mission théorique du politique. Les groupes ou groupements de toute nature, de l'extrême gauche, libertaires, anarchistes et libéraux de tout poil, soixantehuitards et post-soixantehuitards et leur phalanstères, etc, centristes et branches de toutes les droites possibles, tous, dans leurs laboratoires d'idées on refait, sans y prendre garde, un type d'Etat d'une manière ou d'une autre (je crois que je l'ai déjà écrit ici). Je suis bien d'accord, ainsi que je l'ai lu dans ce forum, qu'il faut gouverner le moins possible. Sous-entendu le mieux possible? La structure monarchique pourrait, sans doute, y participer? Attendons un peu....
Il faut (déjà!) respecter la famille, lieu de formation des enfants, préserver le rôle des femmes, elles sont formatrices d'hommes, cultiver le Nom, celui du Père. Ce Nom du Père peut être (traditionnellement) véhiculé par le non-du-père selon le fameux calembour lacanien. Le non (le contraire du oui) du père, qui est, supérieurement, le Nom du Père, n'a pas, et ne peut d'ailleurs, se justifier. Aujourd'hui, totalement, plutôt totalitairement imbibés de cette gélatine mollasse et larmoyante, complètement insipide et nauséeuse de rousseauisme, etc, l' "on" demande à ce "non" du père, détecté par Freud comme le refus de l'inceste, de se "justifier". Ce dont il est aujourd'hui humainement parfaitement incapable et est mis ainsi en plein échec. Beau résultat! Il n'est pas du tout étonnant que depuis environ vingt à vingt-cinq ans l'on s'appelle uniquement par son prénom et, pour ainsi dire plus du tout par son nom. Cela n'empêche nullement, au contraire dirait-on, les rapports entre les hommes (et les femmes) d'être excrécrables. Les pères (de famille?) aujourd'hui sont, le plus souvent, des espèces de lavettes fantômatiques apeurées d'être au chomage, etc , et j'en passe! Les "résultats" familiaux, on en voit la partie visibles au nombre de voitures (généralement de gens plutôt fauchés) brûlées dans des banlieues exécrables autour d'une "ville-lumière" de plus en plus hors du réel (j'habite loin de ces endroits et ne le regrette pas, tout en étant soumis aux mêmes aléas possibles).
Je voudrais citer ce passage relevé par Cornélius Castoriadis, passage qui aurait été l'intuition de Georges Orwell.
"Le capitalisme et son prétendu opposé le socialo-communisme n'ont pu fonctionner que parce qu'ils ont hérité d'une série de types anthropologiques qu'ils n'ont pas créés et qu'ils n'auraient pas pu créer eux-même: des juges incorruptibles, des fonctionnaires intègres et wébériens, des éducateurs qui se consacrent à leur vocation, des ouvriers qui ont le minimum de conscience professionnelle, etc. Ces types ne surgissent pas et ne peuvent pas surgir d'eux-mêmes, ils ont été créé dans des périodes historiques antérieures, par référence à des valeurs alors consacrées et incontestables: l'honnêteté, le service de l'Etat, la transmission du savoir, la belle ouvrage, etc"
Le progrès matériel, la "raison" machinique, doivent cultiver cet héritage et non pas le dissoudre, car, encore un peu, et l'on risque une barbarie, même sans bruit, une barbarie délétère et plus mortifère que l'ancienne barbarie historique qui, on ne peut guère le lui reprocher, se débrouillait comme elle pouvait, et c'était avant la venue de Jésus-Christ, les péchés n'avaient pas le même "poids" qu'il ont à présent avec tous les moyens que nous avons et que nous devrions avoir.
Or, je suis obligé d'en parler, mais, hélas sûrement, le capitalisme strictement financier a remplacé le capitalisme industriel (formule courte, mais on ne peut plus exacte). L'argent est devenu (erreur fatale!!) le critère absolu des possibilités ou des impossibilités. L'argent est "autonome" et "dirige". Il y a là une véritable usurpation de pouvoir, du pouvoir et de la liberté qui va avec. L'argent, quoiqu'on en dise, se hisse progresivement au dessus des lois. La dictature non dite n'est pas loin. En résumé, plus nous nous efforcerons de passer par les interstices des lois fiscales (les lois fiscales servent l'argent et non les contribuables), et plus nous ferons en sorte de nous passer des banques confiscatrices de NOTRE monnaie sensée représenter notre accession assurée à nos productions, plus nous couperons l'herbe sous les pieds de ces deux monstres, l'Etat et les banques. Ils sont, à la base, comme deux énormes meules coaxiales contrarotatives qui nous broient et qu'on nomme: Etat fiscal et l'usure bancaire. plus nous les combattrons, à défaut les contournerons, plus nous aurons les conditions créatives ici-bas et spirituelles pour nos âmes.
Ce modèle est en train de nous achever. Il s'est répendu à travers le monde par le modèle bancaire des Lombards, puis entièrement repris et déployé dans le monde entier en le modèle de la banque d'Angleterre (voir: Brève histoire de la banque, que j'ai mis sur le forum le 6 octobre dernier). Ce n'est pas pour rien qu'il existe une stratégie, (disons stratégie secrète pour faire court), anglo-nord-américaine, donc essentiellement de souche anglo-saxone qui s'approprie progressivement le monde. Actuellement, seule, semble-t-il, l'Asie orientale semble être à même de se polariser contre cette mainmise anglo-nord-américaine et qui explique l' "insipidité" de l' "Europe". L'Amérique Latine en générale, noyée sous des montagnes de difficultés, pourrait peut-être, avec maints réserves à faire, devenir un autre pôle.
Il faut (un - il faut - de plus, je m'en excuse) connaître un minimum le fonctionnement contemporain de la création monétaire si l'on veut un minimum connaître le monde contemporain. Sans quoi l'on peut rester "à côté de la plaque". Tous les débats sont parfaitement légitimes et intéressants. Ils doivent seulement une part décisive de leur résolution créatrice à l'étude de l'argent (l'argent est oeuvre humaine et non oeuvre de Dieu, ne l'oublions jamais!) et sa prise en main par les forces productives des biens et des services.
Lorsque vous en arriverez à vous exclamer: "Mais c'est..?... Bien sûr!!!" Alors-là, vous n'aurez de cesse de faire aboutir la vérité et la justice dans l'argent et, croyez-moi, j'en connais, certains devenus beaucoup plus actifs et pugnaces que moi.
Avec mes compliments
Renaud
Bonjour, à qui voudra jeter un coup d'oeil,
Je viens de lire, je l'espère attentivement, les remarques de Seth sur Christian et celles de MB sur Seth. Mmm'ouai, ces remarques sont toutes bien vues et touchent du réel d'où qu'elles viennent. Aussi ce qui motive chacun(e) c'est comment il voit et ressent le sens de la vie. Son sens de la vie. Mais chaque fois, "son" sens de la vie, c'est "le" sens de la vie. Nous avons un corps physique qui correspond exactement à un "même" shéma, mais différent autant qu'il y a d'être humains sur cette Terre, soit quelques 6 milliards et quelques. Il faut savoir qu'il en est exactement de même avec notre "corps" psychique (presque inconnu encore, mais oh combien omniprésent!) et ce corps psychique obéit, est calqué lui aussi, sur le shéma corporel. C'est ce que nous enseigne un peu plus d'un siècle (environ 120 ans) de sciences Psy. Il y a, est-il besoin de le préciser, autant de "corps" psychiques que de corps physiques, soit plus de 6 miliards. Ceci étant, "je" ne pourrai jamais faire valoir complètement ma façon de voir aux autres. Cependant, tout débat étant en principe utile et enrichissant, s'il n'est pas une lutte entre égos pour dominer et se gratifier ainsi (écrasante majorité des rapports inter-humains ordinairement)
Une chose paraît particulièrement claire: il faut toujours et toujours articuler l'individuel et le collectif pour la meilleure créativité possible, individuelle et collective.
Les sciences psy constatent que l'individu peut dire - je - parce qu'il a été formé en société. Je peut dire: je suis, parce que j'ai été formé en société. Sinon les animaux seraient sans doute des êtres mieux "accomplis" que nous.
Tout ceci n'élimine nullement le: comment vivre le mieux possible ensemble? Mission théorique du politique. Les groupes ou groupements de toute nature, de l'extrême gauche, libertaires, anarchistes et libéraux de tout poil, soixantehuitards et post-soixantehuitards et leur phalanstères, etc, centristes et branches de toutes les droites possibles, tous, dans leurs laboratoires d'idées on refait, sans y prendre garde, un type d'Etat d'une manière ou d'une autre (je crois que je l'ai déjà écrit ici). Je suis bien d'accord, ainsi que je l'ai lu dans ce forum, qu'il faut gouverner le moins possible. Sous-entendu le mieux possible? La structure monarchique pourrait, sans doute, y participer? Attendons un peu....
Il faut (déjà!) respecter la famille, lieu de formation des enfants, préserver le rôle des femmes, elles sont formatrices d'hommes, cultiver le Nom, celui du Père. Ce Nom du Père peut être (traditionnellement) véhiculé par le non-du-père selon le fameux calembour lacanien. Le non (le contraire du oui) du père, qui est, supérieurement, le Nom du Père, n'a pas, et ne peut d'ailleurs, se justifier. Aujourd'hui, totalement, plutôt totalitairement imbibés de cette gélatine mollasse et larmoyante, complètement insipide et nauséeuse de rousseauisme, etc, l' "on" demande à ce "non" du père, détecté par Freud comme le refus de l'inceste, de se "justifier". Ce dont il est aujourd'hui humainement parfaitement incapable et est mis ainsi en plein échec. Beau résultat! Il n'est pas du tout étonnant que depuis environ vingt à vingt-cinq ans l'on s'appelle uniquement par son prénom et, pour ainsi dire plus du tout par son nom. Cela n'empêche nullement, au contraire dirait-on, les rapports entre les hommes (et les femmes) d'être excrécrables. Les pères (de famille?) aujourd'hui sont, le plus souvent, des espèces de lavettes fantômatiques apeurées d'être au chomage, etc , et j'en passe! Les "résultats" familiaux, on en voit la partie visibles au nombre de voitures (généralement de gens plutôt fauchés) brûlées dans des banlieues exécrables autour d'une "ville-lumière" de plus en plus hors du réel (j'habite loin de ces endroits et ne le regrette pas, tout en étant soumis aux mêmes aléas possibles).
Je voudrais citer ce passage relevé par Cornélius Castoriadis, passage qui aurait été l'intuition de Georges Orwell.
"Le capitalisme et son prétendu opposé le socialo-communisme n'ont pu fonctionner que parce qu'ils ont hérité d'une série de types anthropologiques qu'ils n'ont pas créés et qu'ils n'auraient pas pu créer eux-même: des juges incorruptibles, des fonctionnaires intègres et wébériens, des éducateurs qui se consacrent à leur vocation, des ouvriers qui ont le minimum de conscience professionnelle, etc. Ces types ne surgissent pas et ne peuvent pas surgir d'eux-mêmes, ils ont été créé dans des périodes historiques antérieures, par référence à des valeurs alors consacrées et incontestables: l'honnêteté, le service de l'Etat, la transmission du savoir, la belle ouvrage, etc"
Le progrès matériel, la "raison" machinique, doivent cultiver cet héritage et non pas le dissoudre, car, encore un peu, et l'on risque une barbarie, même sans bruit, une barbarie délétère et plus mortifère que l'ancienne barbarie historique qui, on ne peut guère le lui reprocher, se débrouillait comme elle pouvait, et c'était avant la venue de Jésus-Christ, les péchés n'avaient pas le même "poids" qu'il ont à présent avec tous les moyens que nous avons et que nous devrions avoir.
Or, je suis obligé d'en parler, mais, hélas sûrement, le capitalisme strictement financier a remplacé le capitalisme industriel (formule courte, mais on ne peut plus exacte). L'argent est devenu (erreur fatale!!) le critère absolu des possibilités ou des impossibilités. L'argent est "autonome" et "dirige". Il y a là une véritable usurpation de pouvoir, du pouvoir et de la liberté qui va avec. L'argent, quoiqu'on en dise, se hisse progresivement au dessus des lois. La dictature non dite n'est pas loin. En résumé, plus nous nous efforcerons de passer par les interstices des lois fiscales (les lois fiscales servent l'argent et non les contribuables), et plus nous ferons en sorte de nous passer des banques confiscatrices de NOTRE monnaie sensée représenter notre accession assurée à nos productions, plus nous couperons l'herbe sous les pieds de ces deux monstres, l'Etat et les banques. Ils sont, à la base, comme deux énormes meules coaxiales contrarotatives qui nous broient et qu'on nomme: Etat fiscal et l'usure bancaire. plus nous les combattrons, à défaut les contournerons, plus nous aurons les conditions créatives ici-bas et spirituelles pour nos âmes.
Ce modèle est en train de nous achever. Il s'est répendu à travers le monde par le modèle bancaire des Lombards, puis entièrement repris et déployé dans le monde entier en le modèle de la banque d'Angleterre (voir: Brève histoire de la banque, que j'ai mis sur le forum le 6 octobre dernier). Ce n'est pas pour rien qu'il existe une stratégie, (disons stratégie secrète pour faire court), anglo-nord-américaine, donc essentiellement de souche anglo-saxone qui s'approprie progressivement le monde. Actuellement, seule, semble-t-il, l'Asie orientale semble être à même de se polariser contre cette mainmise anglo-nord-américaine et qui explique l' "insipidité" de l' "Europe". L'Amérique Latine en générale, noyée sous des montagnes de difficultés, pourrait peut-être, avec maints réserves à faire, devenir un autre pôle.
Il faut (un - il faut - de plus, je m'en excuse) connaître un minimum le fonctionnement contemporain de la création monétaire si l'on veut un minimum connaître le monde contemporain. Sans quoi l'on peut rester "à côté de la plaque". Tous les débats sont parfaitement légitimes et intéressants. Ils doivent seulement une part décisive de leur résolution créatrice à l'étude de l'argent (l'argent est oeuvre humaine et non oeuvre de Dieu, ne l'oublions jamais!) et sa prise en main par les forces productives des biens et des services.
Lorsque vous en arriverez à vous exclamer: "Mais c'est..?... Bien sûr!!!" Alors-là, vous n'aurez de cesse de faire aboutir la vérité et la justice dans l'argent et, croyez-moi, j'en connais, certains devenus beaucoup plus actifs et pugnaces que moi.
Avec mes compliments
Renaud