par Serge BS » ven. 12 août 2011, 12:29
C'est plus subtil et plus pervers. Essayons de faire simple...
Le pays X rachète au pays Y une partie de sa dette en lui donnant 0,9 au lieu de 1.
Le pays Y aura donc moins à rembourser puisqu'il aura vendu une partie de sa dette. Il gagne 0,9. Y est content.
Le pays X va pouvoir inscrire comme actif pendant la durée de la dette ces achats. X est content.
Le pays X paye à Z, l'émetteur de sa dette, ses 1. Z est content.
Le pays X dévalue, Z a donc de l'argent qui peut valoir plus ou valoir moins. S'il a été payé en monnaie dévaluée, il perd la valeur de la dévaluation, mais la gagne en potentiel de prêt. Mettant que l'on dévalue de 10 %, Z gagne en fait 0,1 en potentiel, d'autant plus s'il a transformé entretemps cet argent en une autre monnaie.
Le pays X est content car il a gagné 0,1 !
On a donc fictivement 1 qui donne 0,9 + 0,9 - 0,1 + 0,1, soit 1,8 ! On a créé de la valeur qui n'existe pas ! Ce différentiel sera soit reprêté, soit utilisé pour payer de la dette.
Notons que si Z a acheté à découvert et réussi à vendre avant le terme, c'est bingo pour lui avec un gain pour 0 d'investissement réel !
Et c'est comme cela qu'aujourd'hui la sphère financière représente 50 fois la sphère économique réelle ! Avec un serpent qui se mord la queue, un système qui s'auto-alimente, s'auto-crée, mais sans aucune réalité! Uniquement sur du papier, uniquement dans des circuits électroniques ! La moindre rumeur, la moindre panique peut donc ébranler tout le circuit, d'où le rêve d'une régulation et d'une "justice financière" échappant aux Etats ! Or, la dévaluation a comme inconvénient d'ugmenter les prix... La solution est de redistribuer une partie de cet argent par le biais des Etats, soit sous la forme d'aides aux entreprises, soit aux plus démunis, mais les classes intermédiaires sont condamnées, car il serait immoral de leur redistribuer de l'argent ! Les valeurs travail et "valeur réelle" n'ont plus rien à voir dans le circuit ! D'où la tentation qu'ont eu certains de faire de la dette, puis de se l'échanger, puis de faire de la crise, la crise faisant dégonfler le volume de l'argent fictif, donc permettant de payer la dette à moindre coût, vus les besoins de liquidités !
Voilà le système ! Tout ce qui est contraire à la morale et au réel ! Je ne suis pas rentré dans les problèmes de dette nationale et de dette non nationale, des capitaux flottants, des fonds souverains, de l'argent du crime, du jeu des taux de change, etc... pour simplifier... Et c'est comme cela que l'on fait de la dette depuis une trentaine d'années, car cela donne l'illusion de l'argent facile !
Il faut donc réguler, éviter la dette anormale, taxer ces échanges, et éviter de dévaluer, car, outre les inconvénients cités, il y a à moyen terme remise en cause de la confiance que l'on peut donner... Il faut aussi faire rentrer la patrimonialité dans le calcul économique, et donc revoir tant les plans comptables publics que la définition du PIB, la croissance, qui est aujourd'hui le moyen de limiter le circuit de la dette, n'étant pas extensible, et étant toujours plus faible dans un pays développé que dans un pays émergeant !
Tout ceci a été amplifié par la décision de Nixon se supprimer la convertibilité du dollar US en or, rendant donc la monnaie de réserve et du commerce flottante, ce qui leur a permis de faire payer leur dette par leurs partenaires, ... jusqu'à l'émergence de l'euro comme monnaie forte, voire de réserve pour certains, d'où leur crise financière, d'où leur volonté de voir disparaître l'euro pour reprendre le cours d'un jeu à leur seul profit !
Et quant, en plus, ce sont des circuits informatiques qui se sont vu confier par le biais de modèles mathématiques la décision, l'humain a disparu ! On est dans le culte de Maamon, et on comprend pourquoi les responsables de Google le voient remplacer Dieu en 2100 !
Nota ! Un simple citoyen qui ferait tout cela serait poursuit pour cavalerie et pour escroquerie, ceci étant dit en passant !
Où est l'aspirine ? Où est le bain de pied de moutarde ?
C'est plus subtil et plus pervers. Essayons de faire simple...
Le pays X rachète au pays Y une partie de sa dette en lui donnant 0,9 au lieu de 1.
Le pays Y aura donc moins à rembourser puisqu'il aura vendu une partie de sa dette. Il gagne 0,9. Y est content.
Le pays X va pouvoir inscrire comme actif pendant la durée de la dette ces achats. X est content.
Le pays X paye à Z, l'émetteur de sa dette, ses 1. Z est content.
Le pays X dévalue, Z a donc de l'argent qui peut valoir plus ou valoir moins. S'il a été payé en monnaie dévaluée, il perd la valeur de la dévaluation, mais la gagne en potentiel de prêt. Mettant que l'on dévalue de 10 %, Z gagne en fait 0,1 en potentiel, d'autant plus s'il a transformé entretemps cet argent en une autre monnaie.
Le pays X est content car il a gagné 0,1 !
On a donc fictivement 1 qui donne 0,9 + 0,9 - 0,1 + 0,1, soit 1,8 ! On a créé de la valeur qui n'existe pas ! Ce différentiel sera soit reprêté, soit utilisé pour payer de la dette.
Notons que si Z a acheté à découvert et réussi à vendre avant le terme, c'est bingo pour lui avec un gain pour 0 d'investissement réel !
Et c'est comme cela qu'aujourd'hui la sphère financière représente 50 fois la sphère économique réelle ! Avec un serpent qui se mord la queue, un système qui s'auto-alimente, s'auto-crée, mais sans aucune réalité! Uniquement sur du papier, uniquement dans des circuits électroniques ! La moindre rumeur, la moindre panique peut donc ébranler tout le circuit, d'où le rêve d'une régulation et d'une "justice financière" échappant aux Etats ! Or, la dévaluation a comme inconvénient d'ugmenter les prix... La solution est de redistribuer une partie de cet argent par le biais des Etats, soit sous la forme d'aides aux entreprises, soit aux plus démunis, mais les classes intermédiaires sont condamnées, car il serait immoral de leur redistribuer de l'argent ! Les valeurs travail et "valeur réelle" n'ont plus rien à voir dans le circuit ! D'où la tentation qu'ont eu certains de faire de la dette, puis de se l'échanger, puis de faire de la crise, la crise faisant dégonfler le volume de l'argent fictif, donc permettant de payer la dette à moindre coût, vus les besoins de liquidités !
Voilà le système ! Tout ce qui est contraire à la morale et au réel ! Je ne suis pas rentré dans les problèmes de dette nationale et de dette non nationale, des capitaux flottants, des fonds souverains, de l'argent du crime, du jeu des taux de change, etc... pour simplifier... Et c'est comme cela que l'on fait de la dette depuis une trentaine d'années, car cela donne l'illusion de l'argent facile !
Il faut donc réguler, éviter la dette anormale, taxer ces échanges, et éviter de dévaluer, car, outre les inconvénients cités, il y a à moyen terme remise en cause de la confiance que l'on peut donner... Il faut aussi faire rentrer la patrimonialité dans le calcul économique, et donc revoir tant les plans comptables publics que la définition du PIB, la croissance, qui est aujourd'hui le moyen de limiter le circuit de la dette, n'étant pas extensible, et étant toujours plus faible dans un pays développé que dans un pays émergeant !
Tout ceci a été amplifié par la décision de Nixon se supprimer la convertibilité du dollar US en or, rendant donc la monnaie de réserve et du commerce flottante, ce qui leur a permis de faire payer leur dette par leurs partenaires, ... jusqu'à l'émergence de l'euro comme monnaie forte, voire de réserve pour certains, d'où leur crise financière, d'où leur volonté de voir disparaître l'euro pour reprendre le cours d'un jeu à leur seul profit !
Et quant, en plus, ce sont des circuits informatiques qui se sont vu confier par le biais de modèles mathématiques la décision, l'humain a disparu ! On est dans le culte de Maamon, et on comprend pourquoi les responsables de Google le voient remplacer Dieu en 2100 !
Nota ! Un simple citoyen qui ferait tout cela serait poursuit pour cavalerie et pour escroquerie, ceci étant dit en passant !
Où est l'aspirine ? Où est le bain de pied de moutarde ?