@SergeA
Bonjour Gaston
j'ai été touchée, vraiment, par votre délicatesse à mon égard mais je vous en prie, ne soyez pas désolé, vous n'avez pas gaffé du tout.
Cet accident qui a eu lieu il y a déjà longtemps fait partie des risques inhérents à la vie dont j'ai parlé dans ma première intervention, risques que l'on accepte quand on accepte de vivre et qu'on aime la vie comme je l'aime.
Quand se produit une chose semblable, on fait avec et on avance. Tout cela a été vécu, assumé, accepté et digéré.
Ce serait d'ailleurs invivable pour mon conjoint et moi-même, et pour les autres aussi, si personne de notre entourage ne pouvait discuter d'un accident ou d'un trauma sans qu'on en soit bouleversé.
Les humains que nous sommes sont doués, on s'en rend compte quand on le vit, d'une capacité d'adaptation étonnante.
Cet accident et ses conséquences ont été difficiles à vivre, c'est vrai, et ont changé beaucoup de choses dans notre vie.
Cependant on s'y est adapté sans trop s'en rendre compte, au fil du temps, et maintenant on vit très bien avec cela.
Il n'y a donc ni amertume ni apitoiement, d'autant plus qu'à travers ces expériences toute pénibles soient-elles on apprend beaucoup de choses, sur soi-même, sur les autres, sur la vie.
Je crois très fort (c'est étrangement plus viscéral et instinctif qu'intellectuel) qu'il y a toujours quelque chose de positif à tirer d'un événement, quel qu'il soit, et que la prépondérance du positif ou du négatif dans notre vie dépend beaucoup de l'opinion qu'on se fait des choses et de la façon dont on décide de réagir.
Je suppose que retenir le meilleur de chaque chose fait partie de la foi et de l'amour de la vie.
Merci pour votre intervention sur ce fil. Je comprends aussi votre point de vue.
@ Mac
Mac a écrit :
Oui, la conduite sûre consiste justement à prévoir l'imprévisible, et dans le cas que mentionnait papillon, les conducteurs qui la suivaient ont l'obligation de maintenir une distance de sécurité. Voyez son mari aurait pu avoir la même réaction juste parce qu'il avait été ébloui par le soleil.
Fraternellement.
Bonjour Mac,
je suis d'accord avec vous sur ce point, mais avec quelques précisions.
C'est vrai que la conduite sûre consiste 'aussi' à prévoir l'imprévisible. Mais aucun conducteur n'est parfait et on ne peut s'attendre à ce que tous les conducteurs prévoient tous les imprévisibles. Cela est impossible. Alors il faut faire sa part et faire aussi en sorte que les autres conducteurs n'aient pas à prévoir 'trop' de nos imprévisibles.
Nous partageons tous une responsabilité commune, les uns envers les autres, dans le ballet synchronisé qu'est la circulation automobile.
Il arrive bien sûr qu'un conducteur soit seul responsable d'un accident, mais il arrive aussi que la responsabilité soit partagée. La responsabilité de l'un n'efface pas en soi celle d l'autre.
Dans l'exemple que j'ai donné, pour qu'il y ait un accident, il faut bien sûr que le second conducteur suive de trop près le premier et/ou soit distrait et/ou ne porte pas suffisamment attention à ce qui se passe devant lui et finalement n'arrive pas à freiner assez vite pour éviter la collision. Il a sa part de responsabilité. Mais il faut 'également' que le premier conducteur ait freiné brusquement. Et s'il a freiné sans raison valable, il est aussi en partie responsable de l'accident.
On est en droit de s'attendre à ce qu'un conducteur qui a un permis de conduire valide, sans être un conducteur parfait, ait une conduite raisonnablement confiante et 'coulante'.
Je ne sais si vous avez déjà suivi sur la route un angoissé qui conduit de façon craintive et hésitante.
Mieux vaut en effet se tenir loin. C'est pas reposant...
Tout aussi fraternellement