par archi » jeu. 09 oct. 2008, 12:08
AdoramusTe a écrit :Bonjour,
Nous pouvons voir fleurir ça et là des paroisses personnelles dédiées à la FERM.
Je n'arrive pas à comprendre l'intérêt de ces paroisses personnelles pour
l'Eglise.
J'entends bien les arguments des supporteurs de cette solution qui peuvent
avoir des messes FERM à des horaires convenables, bénéficier des sacrements et
rituels de la FERM etc. Tant mieux pour eux.
Cependant, n'est-on pas en train de créer des guettos ?
Comment appliquer cet enrichissement mutuel entre les deux formes si elles
sont reléguées chacunes de leur côté ?
N'a-t-on pas intérêt à ce que les fidèles des deux formes puissent se croiser
afin de favoriser l'unité, la réconciliation après des années de tension ?
Merci de m'éclairer.
Dans quel pays les paroisses personnelles "fleurissent-elles"? En France, elles restent en quantité fort réduite (à ma connaissance, il y en a à: Toulon, Strasbourg/Colmar, et maintenant peut-être à Versailles et Lyon suite à la "défection" plus ou moins élégante de prêtres de la FSSP...)
Après, on peut effectivement se demander ce qu'il vaut mieux, regrouper les tradis dans une forteresse dans chaque diocèse avec l'assurance d'avoir des prêtres tradis, des sacrements tradis, un enseignement tradi, et c'est important. Ou bien faire cohabiter les 2 formes, avec des prêtres diocésains célébrant indifféremment, une possibilité d'enrichissement mutuel, et la possibilité pour les paroissiens ordinaires de découvrir la FERM.
Mais il n'est pas nécessaire que les 2 options s'excluent l'une l'autre, je note d'ailleurs que le Motu Proprio propose explicitement les 2. Pas la peine d'être plus papiste que le pape!
Ca dépend aussi du "standard" des prêtres du diocèse: à Paris par exemple, on peut escompter recevoir de leur part un enseignement vraiment catholique, le Motu Proprio garantissant également (sur le plan juridique du moins) l'accès à tous les sacrements sous l'ancienne forme, si on le souhaite. Dans d'autres endroits, je m'en remettrais plutôt à un clergé formé dans les fraternités traditionnelles.
Peut-être qu'une des solutions est d'avoir une paroisse personnelle dans chaque diocèse, dédiée à la FERM, plus des paroisses mixtes dans le reste du diocèse? Il y en a certainement d'autres, et sans doute pas une solution unique.
Enfin ce n'est que mon idée sur la question, sachant que ce n'est pas moi qui agis (je n'ai même pas de "groupe stable" à constituer pour le moment puisque j'ai déjà la chance d'avoir une des paroisses personnelles susmentionnées à proximité immédiate de mon domicile).
In Xto,
archi.
[quote="AdoramusTe"]Bonjour,
Nous pouvons voir fleurir ça et là des paroisses personnelles dédiées à la FERM.
Je n'arrive pas à comprendre l'intérêt de ces paroisses personnelles pour
l'Eglise.
J'entends bien les arguments des supporteurs de cette solution qui peuvent
avoir des messes FERM à des horaires convenables, bénéficier des sacrements et
rituels de la FERM etc. Tant mieux pour eux.
Cependant, n'est-on pas en train de créer des guettos ?
Comment appliquer cet enrichissement mutuel entre les deux formes si elles
sont reléguées chacunes de leur côté ?
N'a-t-on pas intérêt à ce que les fidèles des deux formes puissent se croiser
afin de favoriser l'unité, la réconciliation après des années de tension ?
Merci de m'éclairer.[/quote]
Dans quel pays les paroisses personnelles "fleurissent-elles"? En France, elles restent en quantité fort réduite (à ma connaissance, il y en a à: Toulon, Strasbourg/Colmar, et maintenant peut-être à Versailles et Lyon suite à la "défection" plus ou moins élégante de prêtres de la FSSP...) ;)
Après, on peut effectivement se demander ce qu'il vaut mieux, regrouper les tradis dans une forteresse dans chaque diocèse avec l'assurance d'avoir des prêtres tradis, des sacrements tradis, un enseignement tradi, et c'est important. Ou bien faire cohabiter les 2 formes, avec des prêtres diocésains célébrant indifféremment, une possibilité d'enrichissement mutuel, et la possibilité pour les paroissiens ordinaires de découvrir la FERM.
Mais il n'est pas nécessaire que les 2 options s'excluent l'une l'autre, je note d'ailleurs que le Motu Proprio propose explicitement les 2. Pas la peine d'être plus papiste que le pape! :oui:
Ca dépend aussi du "standard" des prêtres du diocèse: à Paris par exemple, on peut escompter recevoir de leur part un enseignement vraiment catholique, le Motu Proprio garantissant également (sur le plan juridique du moins) l'accès à tous les sacrements sous l'ancienne forme, si on le souhaite. Dans d'autres endroits, je m'en remettrais plutôt à un clergé formé dans les fraternités traditionnelles.
Peut-être qu'une des solutions est d'avoir une paroisse personnelle dans chaque diocèse, dédiée à la FERM, plus des paroisses mixtes dans le reste du diocèse? Il y en a certainement d'autres, et sans doute pas une solution unique.
Enfin ce n'est que mon idée sur la question, sachant que ce n'est pas moi qui agis (je n'ai même pas de "groupe stable" à constituer pour le moment puisque j'ai déjà la chance d'avoir une des paroisses personnelles susmentionnées à proximité immédiate de mon domicile). :cool:
In Xto,
archi.