par Boris » ven. 08 août 2008, 21:04
L'Abbé Berg ne dit exactement que chaque prêtre doit s'en tenir aux rubriques de son missel. En fait il dit que tous doivent s'en tenir aux rubriques et aux normes Liturgiques, dans un authentique esprit d'obéissance et ce quelque soit le Missel.
Pour répondre à Adoramus Te :
- oui cela a un sens, il suffit de lire le Motu Proprio pour le comprendre.
Le but est d'obliger les prêtres de la forme ordinaire à revenir à une célébration de la Liturgie digne et sacrée, conforme à l'authentique esprit de la Liturgie, tel que le Pape le dit aussi à la suite des Evêques réunis en synode dans "Sacramentum Caritatis" en parlant de ars celebrandi.
La question du calendrier peut très vite se résoudre : de toute manière, il faut bien que les 2 formes du rite célèbrent les mêmes saints, en particuliers les derniers arrivés comme la Bienheureuse Mère Thérésa ou le Bienheureux Charles de Foucaud.
De plus, je pense que cette question ne pose aucun souci ni théologique, ni Liturgique.
Prendre le meilleur des 2 ?
Normalement, la forme ordinaire n'est qu'une évolution de la forme extraordinaire, évolution rendue possible par les découverte de manuscrits inconnus du temps de St Pie V et de la réforme effectuée en ce temps là de la Liturgie.
Non.
Il faut bien comprendre comment les 2 formes sont définies :
- une qui est en dehors de l'ordre des choses, extraordinaire, qui s'appuie sur une définition d'une rigidité extrême et d'une précision du même, car la volonté été de contrer les inventions protestantes
- une qui est dans l'ordre de la nature, ordinaire, qui s'appuie sur la Tradition d'une part, et sur une définition moins précise du fait de la Tradition
Or la problème est que la Tradition fut jetée aux orties ces 40 dernières années. Cette Tradition couvre par exemple la définition d'une messe chantée versus une messe lue, ou encore la manière de tenir le pouce et l'index joint, ou le fait de se mettre à genou pendant la messe (qui finalement a retrouvé sa place dans les normes tellement le lavage de cerveau fut profond sur ce sujet, allant ainsi contre l'Ecriture Sainte elle-même).
La célébration de la forme ordinaire ne peut se comprendre qu'avec les éléments suivants :
- connaissance l'esprit Liturgique, autrement dit de la manière de célébrer avant le Concile
- formation approfondie sur l'ars celebrandi mais aussi sur le sens des actions Liturgiques, formation demandée par Vatican II mais encore plus absente dans les séminaires diocésains actuellement que avant le Concile
- connaissance des normes actuelles
Il est évident d'une des formes va disparaitre : la forme extraordinaire. Par définition, elle ne peut que disparaitre. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la forme ordinaire sera telle que nous la connaissons de nos jours. La forme ordinaire est la forme courante ou actuelle, utilisée par le Pape, quelque soit l'époque.
De tout temps la forme ordinaire a évoluée. Le Missel de 1962 fut la forme ordinaire de 1962 à 1965 par exemple.
On peut s'attendre à ce que la forme ordinaire telle que nous la connaissons évolue vers un rapprochement et de la forme extraordinaire et du texte du Concile.
Par exemple (ceci n'engage que moi) : obligation du latin pour la Prière Eucharistique, réduction de la concélébration afin qu'il y ait plus de messes dans plus de lieux, obligation de la position à genoux pour la consécration ou même pour la prière eucharistique complète, réduction du nombre de prières eucharistiques aux 4 principales, ...
L'Abbé Berg ne dit exactement que chaque prêtre doit s'en tenir aux rubriques de son missel. En fait il dit que tous doivent s'en tenir aux rubriques et aux normes Liturgiques, dans un authentique esprit d'obéissance et ce quelque soit le Missel.
Pour répondre à Adoramus Te :
- oui cela a un sens, il suffit de lire le Motu Proprio pour le comprendre.
Le but est d'obliger les prêtres de la forme ordinaire à revenir à une célébration de la Liturgie digne et sacrée, conforme à l'authentique esprit de la Liturgie, tel que le Pape le dit aussi à la suite des Evêques réunis en synode dans "Sacramentum Caritatis" en parlant de [i]ars celebrandi[/i].
La question du calendrier peut très vite se résoudre : de toute manière, il faut bien que les 2 formes du rite célèbrent les mêmes saints, en particuliers les derniers arrivés comme la Bienheureuse Mère Thérésa ou le Bienheureux Charles de Foucaud.
De plus, je pense que cette question ne pose aucun souci ni théologique, ni Liturgique.
Prendre le meilleur des 2 ?
Normalement, la forme ordinaire n'est qu'une évolution de la forme extraordinaire, évolution rendue possible par les découverte de manuscrits inconnus du temps de St Pie V et de la réforme effectuée en ce temps là de la Liturgie.
Non.
Il faut bien comprendre comment les 2 formes sont définies :
- une qui est en dehors de l'ordre des choses, extraordinaire, qui s'appuie sur une définition d'une rigidité extrême et d'une précision du même, car la volonté été de contrer les inventions protestantes
- une qui est dans l'ordre de la nature, ordinaire, qui s'appuie sur la Tradition d'une part, et sur une définition moins précise du fait de la Tradition
Or la problème est que la Tradition fut jetée aux orties ces 40 dernières années. Cette Tradition couvre par exemple la définition d'une messe chantée versus une messe lue, ou encore la manière de tenir le pouce et l'index joint, ou le fait de se mettre à genou pendant la messe (qui finalement a retrouvé sa place dans les normes tellement le lavage de cerveau fut profond sur ce sujet, allant ainsi contre l'Ecriture Sainte elle-même).
La célébration de la forme ordinaire ne peut se comprendre qu'avec les éléments suivants :
- connaissance l'esprit Liturgique, autrement dit de la manière de célébrer avant le Concile
- formation approfondie sur l'[i]ars celebrandi[/i] mais aussi sur le sens des actions Liturgiques, formation demandée par Vatican II mais encore plus absente dans les séminaires diocésains actuellement que avant le Concile
- connaissance des normes actuelles
Il est évident d'une des formes va disparaitre : la forme extraordinaire. Par définition, elle ne peut que disparaitre. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la forme ordinaire sera telle que nous la connaissons de nos jours. La forme ordinaire est la forme courante ou actuelle, utilisée par le Pape, quelque soit l'époque.
De tout temps la forme ordinaire a évoluée. Le Missel de 1962 fut la forme ordinaire de 1962 à 1965 par exemple.
On peut s'attendre à ce que la forme ordinaire telle que nous la connaissons évolue vers un rapprochement et de la forme extraordinaire et du texte du Concile.
Par exemple (ceci n'engage que moi) : obligation du latin pour la Prière Eucharistique, réduction de la concélébration afin qu'il y ait plus de messes dans plus de lieux, obligation de la position à genoux pour la consécration ou même pour la prière eucharistique complète, réduction du nombre de prières eucharistiques aux 4 principales, ...