Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par zelie » mar. 29 déc. 2020, 11:48

Cahiers de 1945 à 1950, Maria Valtorta :

Jésus lui répond sur un point, la tentation :

Qu’est-ce que la tentation ? Le Catéchisme (1) répond : "C’est une incitation au péché qui nous vient du démon, ou des personnes mauvaises, ou de nos passions.″ C’est une incitation. Si donc cela incite au péché, c’est le signe que ce n’est pas un péché en tant que tel.

Non, ce n’est pas un péché. C’est au contraire un moyen de croître en justice et d’augmenter nos mérites en restant fidèles à la Loi du Seigneur. Cela commence à devenir péché quand l’homme se met volontairement en condition de pécher, en s’approchant de choses ou de personnes qui peuvent l’y induire.

De qui vient la tentation ? Du démon, des personnes mauvaises, des passions. Elle est donc causée par des facteurs externes ou internes. Mais je vous assure, en vérité, que les plus dangereux sont les facteurs internes, autrement dit les inclinations désordonnées et les instincts ou incitations demeurés en l’homme avec les autres misères qui sont la conséquence du péché d’Adam. Ces facteurs internes, Satan les excite — ou tente de les exciter — par tous les moyens, et pour ce faire il est très bien servi par les hommes qui vous entourent et par votre moi humain: ce dernier est en effet un domaine de tentations toujours ravivées, car il possède de fortes tendances à l’égoïsme de la matière et à la sensualité de l’esprit, le premier poussant la chair à se rebeller contre Dieu et contre l’âme, la seconde portant l’esprit à cet orgueil stupide qui se croit tout permis, jusqu’à critiquer les œuvres de Dieu et ses justices.

En vérité je vous dis que vous êtes vous-mêmes le meilleur soutien de Satan quand vous accueillez et cultivez en vous "la concupiscence de la chair, la concupiscence des yeux, l’orgueil de la vie"(1Jean 2,16), toutes choses qui ne proviennent pas du Père mais du monde. Car si vous ne consentiez pas à préparer un terrain propice à l’invasion des facteurs internes, ils ne pourraient pas pénétrer en vous, troubler votre être profond et exaspérer les facteurs internes. Les seules incitations du péché seraient incapables de mener l’homme à la damnation s’il ne les entretenait, comme cela se produit chez la plupart des gens. Il les cultive comme des fleurs du mal, qui satisfont le sentiment désordonné de l’homme pour leur aspect voyant et engageant, et ne tardent pas à se changer en fruits de péché.

Si votre bonne volonté, saintement impitoyable, terrassait ces incitations, elles demeureraient stériles, comme des plantes nuisibles desséchées, ou du moins étiolées au point de ne plus pouvoir pousser; mais au contraire sujettes à s’affaiblir peu à peu, jusqu’à leur destruction totale.

L’homme, au contraire, les laisse exister en lui, et elles poussent, toutes ragaillardies par les bouchées appétissantes que l’homme imprudent lui accorde, sans réaliser que chaque compromis avec ce qui est illicite — même s’il est petit et apparemment insignifiant, sans conséquence — prépare des compromis plus graves. Car l’appétit pour les concupiscences se renforce au fur et à mesure que leur saveur perd de son piquant. Une fois satisfaite la violence toujours renaissante et croissante des appétits, la force des instincts désordonnés s’accroît ; ces derniers grandissent alors jusqu’à envahir l’homme tout entier et finissent par faire tomber les barrières de la conscience.

(...)

En vérité, je vous le dis: ce n’est pas d’être tenté qui doit faire peur. Et la force de la tentation, la répétition de ses violentes attaques ne doivent pas induire l’âme à s’avilir à penser que, si cela se produit, c’est qu’elle n’est plus dans la grâce du Seigneur et qu’elle est destinée à la mort éternelle. Réjouissez-vous au contraire, vous qui êtes si fortement tourmentés par Satan : c’est signe que vous êtes ses ennemis et qu’il pressent que vous êtes des proies qui lui ont échappé pour toujours. La colère satanique se déchaîne toujours contre les proies qui échappent à sa faim et contre les conquêtes de Dieu.

Il est logique qu’il en soit ainsi. Dans les batailles que se livrent deux armées ennemies, où l’adversaire portera-t-il ses assauts les plus violents ? Sur les positions les plus faibles ou les moins importantes ? Non, sur les points essentiels, les mieux fortifiés. Les autres ne sont que conquêtes faciles qu’on laisse pour la fin, quand les troupes sont déjà fatiguées, juste pour les encourager à la victoire, afin que cela les stimule pour mener les combats plus durs. Il serait bien sot, le chef d’armée qui épuiserait les hommes et gâcherait des moyens pour faire d’imposants déploiements de forces et qui gaspillerait des munitions contre une ville aux remparts déjà écroulés à cause de l’incurie de ses défenseurs, ou bien prête à se rendre sans combattre.

Satan n’est jamais un conquérant stupide. Il sait très bien organiser ses assauts. Et s’il voit de la faiblesse spirituelle et morale, s’il se rend compte que les remparts de la conscience sont grandement fragilisés — les mauvaises inclinations de l’homme ont servi de bélier contre eux —, et, pire, là où il discerne un plein consentement à l’accueillir en ami, il ne se lance pas dans de violents assauts mais se contente d’user de séduction. Mais pour peu qu’il sente de la résistance et prévoie une défaite, il s’avance avec force en mettant en œuvre tous ses moyens, de la flatterie à la terreur, et il ne se lasse pas de s’y reprendre des centaines, des milliers de fois, directement ou en ayant recours au monde et aux circonstances, autrement dit à tous les moyens externes pour conquérir sa proie ou tourmenter les enfants de Dieu — ce que recherche au moins cet éternel ennemi des bons.

En vérité, je vous dis que lorsqu’une créature est parvenue à l’héroïcité de la vertu,(Ephésiens 6, 10-12) ou que, comme le dit Paul, lorsque la créature "s’est armée de force dans le Seigneur, de sa force toute puissante", c’est alors qu’il convient de se revêtir "de l’armure de Dieu pour être en état de tenir face aux manœuvres du diable″, car c’est alors que, toujours selon l’Apôtre, la personne "ne combat plus par la chair et le sang, mais contre les autorités et les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes", en d’autres termes contre la force de l’enfer, lequel déchaîne directement les grandes rafales des fortes tentations en un ultime effort pour essayer d’abattre l’âme de géant qui lui résiste.

La tentation est-elle, dans ce cas, un péché ou une gloire ? Un bien ou un mal ? Elle n’est pas péché. Et bien qu’il s’agisse d’un élément du mal, elle peut se changer en moyen de bien et de gloire grâce à la libre volonté avec laquelle l’homme lui résiste. Le libre arbitre de personne, pas même du Christ, n’a été contraint à céder ou non aux tentations. Tentation repoussée, mérite acquis. C’est pour cette raison que Dieu a laissé à l’homme sa splendide liberté de volonté, pour qu’il parvienne, grâce à elle et par son mérite personnel, à une gloire méritée.

Gardez-le toujours en mémoire. Rappelez-vous également que la vie de l’homme lui sert à expier le mal qu’il commet. Dans le meilleur des cas — c’est-à-dire quand on ne commet pas la moindre faute consciemment —, elle sert toujours d’expiation ou si vous préférez, de souffrance consécutive au péché originel, bien que mon Sacrifice et la réintégration dans la grâce que je vous ai ainsi obtenue l’ait réduite avec surabondance; dès lors, chacun est tenu de souffrir pour retrouver ce degré de justice, donné gratuitement, que possédèrent vos premiers parents avec la vie. Oh, la sainte et immaculée innocence des premières créatures, que les actuelles doivent rétablir par leur souffrance, en plus des dons gratuits que je vous ai obtenus par mon Sacrifice !





(1) il s'agit du Catéchisme de Saint Pie X


1 Jean 2, 16 : première épitre de Saint Jean, chapitre 2, verset 16 :
"Car tout ce qui est dans le monde, la concupiscence de la chair, la concupiscence des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde".
C'est cette phrase qui a servi pour rédiger le paragraphe 2514 du CEC :
"Saint Jean distingue trois espèces de convoitise ou de concupiscence : la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie(1). Suivant la tradition catéchétique catholique, le neuvième commandement proscrit la concupiscence charnelle ; le dixième interdit la convoitise du bien d’autrui. " (1) cf. 1 Jean 2,16 [Vulg.].


Éphésiens 6,10-12 :
"Pour finir, armez-vous de force dans le Seigneur, de sa force toute-puissante. Revêtez l’armure de Dieu pour être en état de tenir face aux manœuvres du diable. Ce n’est pas à l’homme que nous sommes affrontés, mais aux Autorités, aux Pouvoirs, aux Dominateurs de ce monde de ténèbres, aux esprits du mal qui sont dans les cieux".



En parallèle, toujours le trésor de la Saint Bible pour aider toute méditation :

Ne nous trompons pas d'armure et de force :

Philippiens 4:8 :
"Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées."

1 Corinthiens 16:13
Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous.

2 Timothée 2:1
Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ.

Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par zelie » ven. 21 août 2020, 19:47

Merci Louise pour le petit coeur!

Je voudrais aujourd'hui partager une vidéo pleine de cette douceur particulière qui fait la Paix qui descend de Dieu, comme un miracle dans le miracle raconté :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=GBqZH7735ME&t=2s[/youtube]

C'est l'histoire de Soeur Marie-Simon-Pierre, atteinte par la maladie de Parkinson, et qui attribue son miracle à l'intercession de Saint Jean-Paul II. En peu de mots et peu de temps, elle bouleverse quelque chose dans le coeur de chacun par l'empreinte de sa simplicité.

Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par zelie » mer. 29 juil. 2020, 10:12

je reprends ici un extrait de révélation que j'ai publié ailleurs sur le site, non pas pour le plaisir de me répéter, mais surtout pour que les personnes intéressées par les textes que je publie trouvent l'intégralité des interventions sur un seul et même fil, dans un but de faciliter l'accès à leur lecture.

La conversion du peuple musulman :

de Monique-Marie, tome 6 des Cahiers d'Amour, pages 93 à 95 :
(je rappelle que cette dame vit en Belgique, et soumets la totalité de ce qui lui arrive à son directeur spirituel, souhaite être en conformité complète avec l'Eglise Catholique, et ce qui est publié ne l'est qu'avec l'aval de l'évêque du lieu).

Comme d'habitude, rien n'est de moi, est en majuscules et en gras ce qui l'est dans le livre.

« Enfin ! Ils sont là !
Ma fille bien-aimée,
Je t’ai donné au cours de la messe à la Chapelle miraculeuse de la Rue du Bac à Paris, cette parole jaillie de Mon Cœur brûlant, pour que tu l’écrives et la transmettes. Oui, ils sont là, ceux que Mon Cœur cherche ! Oui, ils sont là vos frères musulmans, qui ne Me reconnaissent encore aujourd’hui que comme un prophète ! Oui, ils sont là, ceux que Je veux amener à Mon Corps Glorieux.
En effet, aujourd’hui, Je ne peux plus envoyer Mes missionnaires dans leurs pays car ils ne les recevront pas, mais ici, dans Mon pays de France, dans Mon pays livré à tous les péchés, dans Mon doux pays défiguré par son péché, ils M’écouteront.
Pour cela, écoutez-Moi aussi et comprenez.
Qui aujourd’hui est en train de purifier votre pays, la Fille aînée de Mon Eglise, sans même que vous vous en rendiez compte ?
Qui ?
Ce ne sont pas les hommes ordinaires livrés au monde, aux drogues, aux mass media, aux péchés et aux sectes ;
Ce ne sont pas les catholiques timides et timorés ;
Ce ne sont pas les évangéliques qui rassemblent les foules en n’aimant ni Mon Eglise, ni Mes Sacrements, ni Ma sainte Maman ;
Ce ne sont pas tous les autres protestants qui ne sont pas encore revenus à Ma seule Eglise.
Qui donc alors purifie aujourd’hui Mon pays de France ?

Les catholiques fervents et les musulmans.
Oui, les musulmans. Pourquoi ?

Les musulmans prient, adorent Dieu, honorent Ma sainte Mère et transmettent à leurs familles les devoirs d’obéissance, de pudeur et de crainte de Dieu. Bien qu’ils e Me connaissent pas, Moi Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme, ils honorent Dieu. Ils croient fermement qu’Il existe et dirige toute vie. Ils prient et essaient de fuir le péché. Dans les rues, regardez Mes filles françaises impudiques, indécentes, orgueilleuses et malades et voyez les femmes musulmanes pudiques et mères aimantes. Regardez, ouvrez vos yeux. Ce sont eux (avec les catholiques fervents) qui purifient Ma Fille Aînée.
Et c’est pourquoi leurs prières montent jusqu’à Mon Père qui les écoute et les exaucera en leur révélant Celui qu’ils ignorent : le Fils. Comment ? Par Ma Mère, Ma très sainte Mère, Vierge qu’ils honorent et défendent ! Car tout homme qui honore Ma Mère vient au Fils et par le Fils au Père. Tout homme qui honore Ma Mère est inspiré par l’Esprit-Saint qui éclaire sur le vrai Dieu. Tout homme qui aime Marie vient à Jésus.
C’est pourquoi en ces temps où ils sont parmi vous, Je vais enfin pouvoir Me révéler à leurs âmes. Je vais enfin pouvoir briser les portes de l’ignorance dans laquelle on les tient. Je vais enfin pouvoir Me manifester à eux. Pour cela, dîtes souvent le chapelet pour les musulmans que J’ai donné dans le « 4ème cahier d’amour » (il s’agit d’un autre livre). Répandez-le autour de vous, n’ayez pas peur de le faire connaître, car c’est de votre supplication que dépend leur conversion. Et aimez, aimez toujours davantage Mon Eglise, la sainte Eglise Catholique ! Fréquentez-la, défendez-la ! Que l’on vous y trouve à genoux devant Ma Présence réelle et tout se fera.

Votre Jésus qui peut tout, avec vous.
Amen ».


« Pour eux encore, pour vos frères musulmans nés dans des familles musulmanes, dans une culture dont ils dépendent, comme vous en dépendriez vous-mêmes, si vous étiez nés musulmans ou musulmanes, pour eux implorez les défunts.
En effet, tous les défunts de tradition musulmane sont soit au Ciel, soit au Purgatoire, soit en enfer et tous savent maintenant qui est le Fils. Cependant ceux du Ciel et du Purgatoire peuvent encore transmettre à leurs familles cette magnifique découverte du Fils de l’Homme, Verbe de Dieu, Jésus-Christ Rédempteur ! Mais qui le leur demande puisque tout musulman croit que les Chrétiens se trompent ? Il faut donc que ce soit vous, mes fils et Mes filles, qui implorent les âmes défuntes, afin qu’elles murmurent à leurs familles terrestres, l’inimaginable, l’inouï, la folie d’amour de votre Dieu.
Chaque fois donc que vous verrez un cimetière, pensez aussi aux âmes musulmanes, implorez-les, priez pour celles qui sont encore au Purgatoire et ces âmes répondront très vite à votre demande.
Vite, vite, les temps sont proches où Je veux Me faire connaître à tous.

Amen. Amen.
Jésus, le Sauveur de tous »



tome 4, pages 45-49 :

En effet, comment faire, en dehors de ce que vous faites déjà, pour sauver votre pays qui est aujourd'hui véritablement envahi par aussi bien par l'athéisme, que pas de nombreuses sectes et par d'autres pensées religieuses mais surtout par la religion musulmane? Comment se servir de cette présence musulmane pour hâter le relèvement de votre pays? En effet, Mon pays de prédilection ne se relèverait-il pas beaucoup plus vite si beaucoup de Musulmans se convertissaient à la foi catholique? Or, comment amener les âmes sincères à Me reconnaître comme l'Incarnation de DIEU, le verbe de DIEU? Comment les amener à m'aimer? Comment les faire entrer dans Ma Seule et Unique Eglise catholique ?

En priant pour eux quotidiennement et de plus en plus.

Et c'est pourquoi, en ces jours où vous M'honorez avec tant d'amour dans la Très Sainte Trinité, en ces jours où vous suppliez Ma Sainte Mère, en ces jours où vous êtes venus demander l'intercession de Sainte Jeanne d'Arc et de tous les saints de la France, JE vous donne une prière très simple qui se dira sur le Chapelet et qui s'adresse à Mon Père. Elle aura une grande puissance et permettra la conversion de beaucoup de Musulmans.
La voici :

Sur les gros grains, vous direz :
Par les plaies de Jésus et les larmes de Sa Sainte Mère.

Et sur les petits grains, vous direz :
Doux Père, faites leur connaître Votre Fils!

Oui, Mon Père est DOUX(1), et cette appellation qu'enfin les hommes lui attribueront et particulièrement les Français bouleversera Ses Entrailles !
Oui, Mon Père est DOUX et cette affirmation guérira les coeurs blessés de ceux qui la prononceront !
Oui, Mon Père est DOUX, et cette proclamation répétée, chantée, psalmodiée, partout en France et bientôt dans le monde produira dans le coeur des hommes, des femmes et des enfants musulmans qui honorent Mon Père avec droiture, Son Fruit qui est Moi-Même, Fils Unique de la Miséricordieuse Bonté, de la Douceur extrême !

Oui, Mon Père vous exaucera. Il donnera la lumière aux Musulmans sincères. Ils comprendront peu à peu que Je suis beaucoup plus qu'un prophète, que Je suis leur Sauveur et leur DIEU. Ils sauront, ils pleureront. Ils chercheront à rentrer dans les églises pour M'approcher. Ils sentiront leurs âmes exulter de joie, leurs corps même s'alléger par qu'ils M'auront trouvé, eux qui me cherchent depuis si longtemps!

Et c'est alors qu'ils auront un besoin extrême de vous voir à genoux dans Mes églises car ayant l'habitude depuis longtemps de se prosterner pour prier un Dieu lointain, ils ne pourront rencontrer le Saint des Saints présent dans tous les Tabernacles du monde sans se prosterner encore davantage ! Oh, prenez donc garde de ne pas éloigner de Mes Saints Autels ceux qui, bravant leurs maîtres, leurs instructeurs, se cacheront pour M'y trouver! Oh soyez vigilants ! Mon Père veut sauver leurs âmes de l'aveuglement dans lequel on les tient ! Mon Père veut se révéler à ceux qui prient !

Dites, récitez ce Chapelet, chaque jour, et même plusieurs fois par jour. Répandez-le autour de vous ! Qu'il se dise en France, en Europe et dans tout le monde catholique, afin que les Musulmans osent enfin enfreindre les interdictions qui les empêchent de pénétrer dans Mes églises. Priez, intercédez par ces mots si simples. Vos coeurs s'empliront de compassion pour eux qui ne connaissent ni Mes Consolations, ni celles de Ma Sainte Mère ni celles de Mon Père plus Aimant qu'aimant, plus Miséricordieux que la Miséricorde elle-même, plus Doux que toute douceur, plus Beau que toute beauté, plus Souffrant de leur éloignement que toute l'humanité souffrante!

Oh, que cette compassion soit plus grande que vos peurs ou vos jugements !

Récitez, récitez ce saint Chapelet.
Commencez tout de suite.


Certes il ne supprimera pas toutes les souffrances par lesquelles Mon cher pays devra passer et par lesquelles Mes enfants bien-aimés prouveront leur amour, mais il en diminuera énormément le nombre car beaucoup de ceux qui auraient eu le devoir de vous persécuter seront à vos cotés pour vous protéger et vous aider. Ils seront les nouveaux Saint Paul qui en route pour vous emprisonner, seront terrassés par Mon Amour. Oh ayez confiance en cette prière, une très grande confiance !

Je vous aime, vous qui M'écoutez,
Je vous aime, vous qui entendez le Coeur de votre Dieu frémir et souffrir,
Je vous aime, vous qui entendez Mon Coeur gémir !

JESUS, VRAI DIEU ET VRAI HOMME
LE SAUVEUR DE TOUS
VENEZ, VENEZ A MON COEUR !


La première fois que j'ai lu ces messages, j'ai senti mon coeur se serrer, c'est un texte très difficile sur la fin. Cela m'avait même beaucoup heurtée, j'avais assez mal réagi. Il m'a fallu du temps pour accepter un tel message, y retrouver un peu de paix. Je m'étais aussi promis de ne jamais le publier, du moins le dernier paragraphe, pour ne pas occasionner de la souffrance à mes frères en Christ... Mais les choses ont évolué autrement, avec les années et surtout parce que la nécessité de le faire passer s'est faite sentir.

En note de bas de page, dans le livre, il est précisé que suite à ce message, l'épître du jour de la messe relatait la conversion de Saint Paul; ce peut être un point intéressant pour ceux qui souhaitent une piste de méditation suite à cette lecture.


(1) l'appellation "doux", comme "doux coeur de Jésus", etc, traverse assez souvent les écrits des saints, et relate à chaque fois combien Jésus souhaite qu'on utilise cet adjectif en parlant de lui : "doux Jésus", etc.

Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par zelie » sam. 27 juin 2020, 9:54

In sinu Jesu, (Jésus enseigne un moine bénédictin inconnu)

page 157 :
Mardi 12 mai 2000


Ta faiblesse est le don que Je te fais. Au lieu de m’offrir ce que tu as accompli, offre-Moi plutôt ta pauvreté, ta faiblesse, ton incapacité même à réaliser de grandes choses. Moi, en retour, J’accepterai ton offrande et, l’unissant à Ma Passion, Je la rendrai féconde pour mes prêtres et pour toute mon Eglise. Tant que tu viendras à Moi humilié par ta faiblesse et animé par le saint désir d’être à Moi seul, Je ne tiendrai pas compte des autres fautes qui t’affectent. Dans ma miséricorde, Je les ôterai et de donnerai à la place des trésors de grâce et de bonté que J’ai choisi pour toi et que Je te destine, à toi seul et à nul autre, de toute éternité.

Mon plan pour toi n’est pas celui que tu as conçu et qui occupe tes pensées. Mon plan pour toi est celui qui se révèle jour après jour, dans toutes les humiliations et les incapacités apparentes d’accomplir de grandes choses qui font ta vie actuelle. Accepte tes faiblesses, puis offre-les Moi ; offre-les Moi par l’entremise de ma Mère. Place-les dans ses mains et confie-les à son Cœur très pur. Chaque faiblesse confiée à ma Mère devient une occasion de grâce et une effusion de mon amour miséricordieux dans l’âme qui en souffre.

Ne mets pas ta confiance dans ce que tu fais pour Moi mais plutôt dans ce que Je vais faire pour toi, car Je suis tout amour et tout-puissant, et tu as gagné l’amour de mon Cœur, et Je ne te retirerai jamais ce qu’il M’appartient de te donner. Comment as-tu gagné l’amour de mon Cœur, demandes-tu ? En apprenant à dire sincèrement et en toute confiance :

« Ô Jésus, Roi d’Amour, j’ai confiance en ta miséricordieuse bonté. »

Cette petite invocation exprime tout ce qu’une âme doit dire pour gagner la tendresse et la faveur de mon Cœur.




J’ai mis en majuscule ce qui était écrit en majuscules, ce qui explique que certains « m » y soient et d’autres pas.

Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par zelie » ven. 24 avr. 2020, 8:44

Extrait de Sainte Catherine de Sienne, Dialogues.

Ce chapitre s’appelle « De la mort des pécheurs et de leurs peines en ce dernier instant ».
Mais je trouve qu’il aurait pu aussi s’appeler : « l’inimaginable Miséricorde du Christ, plus grande que nos péchés. »

Dans ce chapitre, Jésus parle à Sainte Catherine de prêtres particuliers, « pauvres infortunés », qui ne prient qu’en apparence, ont une famille et la nourrissent avec les deniers de l’église, courent après les honneurs et ainsi de suite…


Chapitre 132


[122] Le bonheur de mes prêtres fidèles n'est pas si grand, ma fille très chère, qu'il ne soit encore dépassé par la misère des pauvres infortunés dont je t'ai parlé. Que leur mort est affreuse et qu'elle est enveloppée de ténèbres !

A ce dernier instant, comme je te l'ai dit, les démons, par leurs accusations, les épouvantent et jettent le trouble dans leur esprit. Ils se montrent à eux sous une figure si horrible qu'il n'est point de peine en cette vie, tu le sais, qu'une créature aimerait mieux endurer, plutôt que de subir cette vue. Le remords de la conscience se réveille alors avec une telle vivacité, qu'il ronge cruellement le pécheur au plus intime de lui-même.

Tous les plaisirs déréglés, la sensualité propre qui s'était rendue souveraine et tenait en esclavage la raison, l'accusent sans merci parce qu'il reconnaît à cette heure, la vérité de ce qu'il méconnaissait auparavant. Le sentiment de son erreur le jette dans une grande confusion. Il découvre que, toute sa vie, il a vécu comme un infidèle et non en croyant, parce que l'amour-propre avait obnubilé chez lui [123] la pupille de la très sainte foi : le démon est là, qui l'assiège de la pensée de son infidélité, pour le pousser au désespoir. Oh ! Que dire de cette lutte qui le trouve désarmé, privé qu'il est de ce glaive de la charité, qu'il a complètement perdu en devenant membre du démon!

Il n'a point la lumière surnaturelle, non plus que celle de la science, qu'il ne saurait comprendre d'ailleurs, puisque son orgueil ne lui permet pas d'en pénétrer le sens et d'en savourer la moelle. Aussi, l'heure venue de cette suprême bataille, il ne sait plus que faire.

Il n'a point été nourri de l'espérance, puisqu'il n'a point espéré en Moi ni dans le Sang, dont je l'avais constitué le ministre : tout son espoir il l'avait placé en lui-même, dans les honneurs et les plaisirs du monde. Il ne voyait pas, ce malheureux esclave du démon, que tout ce qu'il possédait lui avait été prêté en viager, qu'il en était débiteur, et qu'il lui en faudrait rendre compte devant moi ! Voilà que maintenant il se trouve seul, dans sa nudité, sans aucune vertu, et, de quelque côté qu'il se tourne, il n'entend que plaintes contre lui, il ne voit que sujets de confusion.
L'injustice, dont il s'est rendu coupable durant sa vie, l'accuse devant sa conscience, et lui ôte tout courage, pour demander autre chose que la justice. Si grande est sa honte, si troublante sa confusion, qu'il s'abandonnerait au désespoir, s'il ne s'était fait, pendant sa vie, une certaine habitude d'espérer en ma Miséricorde, bien qu’à raison de ses péchés, [124] cette espérance ne fût qu'une grande présomption. Car celui qui m'offense en s'appuyant sur ma miséricorde, celui-là ne peut dire en vérité, qu'il espère en ma miséricorde. Mais ce présomptueux n'en a pas moins sucé le lait de la miséricorde. A l'heure de la mort, s'il reconnaît son péché, s'il décharge sa conscience par la sainte confession, il est purifié de la présomption, qui ne m'offense plus, et la miséricorde lui reste.
Par cette miséricorde il peut, s'il le veut, se rattacher à l'espérance. Sans cela, aucun de ces pécheurs n'échapperait au désespoir, et par la désespérance il encourrait avec les démons l'éternelle damnation.


C'est ma miséricorde qui, pendant leur vie, leur fait espérer mon pardon, bien que je ne leur accorde point cette grâce pour qu'ils m'offensent en comptant sur lui, mais pour dilater leur âme dans la charité et dans la considération de ma Bonté. C'est eux qui en usent à contre-sens, quand ils s'autorisent de l'espérance qu'ils ont en ma miséricorde, pour m'offenser. Je ne les en conserve pas moins dans l'espérance de la miséricorde, pour qu'au dernier moment ils aient à quoi se rattacher, qui les empêche de succomber sous le remords, en s'abandonnant au désespoir.
Car le péché de la désespérance m'offense davantage et leur est plus mortel, que tous les autres péchés qu'ils ont commis dans le cours de leur existence.
Les autres péchés, en effet, ils les commettent par un entraînement de la sensualité propre; parfois [125] même ils en éprouvent du regret, et ils pensent en concevoir un repentir qui leur obtienne le pardon. Mais au péché de désespoir, comment trouver une excuse dans la fragilité! Là aucun plaisir qui les y attire; au contraire, rien qu'une peine intolérable. Dans le désespoir aussi, il y a le mépris de ma Miséricorde, par lequel le pécheur estime son crime plus grand que ma Miséricorde et que ma Bonté. Une fois tombé dans ce péché, il ne se repent plus, il ne s'afflige plus vraiment, comme il doit s'affliger. Il n'a de pleur que pour son propre malheur, il n'en a point pour mon offense. C'est ainsi qu'il tombe dans l'éternelle damnation.

C'est ce crime seul, tu le vois bien, qui le conduit en enfer, où il est châtié tout à la fois pour ce péché et pour les autres qu'il a commis. S'il eut conçu de la douleur et du repentir de l'offense qu'il m'avait faite à Moi, et s'il eut espéré dans ma miséricorde, il eut obtenu le pardon. Car, je te l'ai dit, ma miséricorde est incomparablement plus grande que tous les péchés que peuvent commettre toutes les créatures ensemble : aussi est-ce le plus cruel affront que l'on me puisse faire, que d'estimer que le crime de la créature est plus grand que ma Bonté.
C'est là le péché qui n'est pardonné, ni en cette vie ni dans l'autre. Au moment de la mort, après toute une existence passée dans le désordre et dans le crime, je voudrais donc que les pécheurs prissent confiance en ma miséricorde, tant j'ai horreur du désespoir. Voilà pourquoi, pendant leur [126] vie, j'use avec eux de ce doux stratagème, de les faire espérer largement dans ma miséricorde. Après avoir été nourris intérieurement dans cette espérance, ils sont moins enclins à s'en laisser détacher, quand vient la mort, par les durs reproches qu'ils entendent.

Cette grâce est pur don de mon ardente et insondable Charité. Mais cette grâce, ils en ont usé sous l'inspiration ténébreuse de l'amour-propre de là tout le mal. Ils ne l'ont pas connue en vérité; il y avait une grande présomption, dans le sentiment qu'ils éprouvaient de la douceur de ma miséricorde.

C'est là un autre reproche que leur fait leur conscience, en présence des démons. Ils comptaient sur le temps, ils se confiaient à la libéralité de la miséricorde! Oui, mais cette espérance leur était donnée pour dilater leur âme dans la charité et dans l'amour des vertus, pour employer en bonnes oeuvres, le temps que je leur accordais par amour. Eux, ils ont passé ce temps, ils se sont servis de cette large espérance en ma miséricorde, pour m'outrager misérablement.



D'où il faut savoir comprendre le sens profond de chacune de nos vies, quelles que soient leurs couleurs et leurs chemins : apprendre à se vaincre pour observer de plus en plus fidèlement les ordonnances de notre Seigneur. "Marcher" en présence de Dieu.
Et se relever de tout, en espérant tout de Sa Miséricorde!

1 Rois 9: 4-5 : Et toi, si tu marches en ma présence comme a marché David, ton père, avec sincérité de coeur et avec droiture, faisant tout ce que je t'ai commandé, si tu observes mes lois et mes ordonnances, 5j'établirai pour toujours le trône de ton royaume en Israël,

Matthieu 25: 1-13 : la parabole des dix vierges
Matthieu 25 : 14-46 : la parabole des talents

1 corinthiens 11 :1-2 : 1Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. 2Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données.

Luc 1: 5-6 : 5Du temps d'Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d'Abia; sa femme était d'entre les filles d'Aaron, et s'appelait Elisabeth. 6Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d'une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur.

et etc.!


Merci infiniment, Seigneur Jésus, mon doux Sauveur, de tes enseignements!

Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par zelie » mer. 15 avr. 2020, 11:56

Extrait de « La Passion de Jésus, visions de Catalina Rivas », page 71 :

(Tous les écrits de Catalina Rivas ont non seulement obtenu l’imprimatur de l’archevêque bolivien Mgr Apaza, mais en plus il les recommande fortement « comme supports de méditation ». )

Pilate a prononcé la sentence. Mes petits enfants, regardez combien souffrit Mon Cœur… Dès qu’on M’arrêta au jardin des oliviers, Judas marcha errant et fugitif sans pouvoir faire taire les cris de sa conscience(1), qui l’accusait du plus terrible sacrilège. Quand arriva à ses oreilles la sentence de mort prononcée contre Moi, il s’abandonna au désespoir le plus terrible et se pendit(2). Qui pourra comprendre la douleur intense de Mon Cœur quand Je vis se jeter dans la perdition éternelle cette âme qui avait passé trois ans à l’école de Mon Amour, apprenant Ma doctrine, recevant Mes enseignements, entendant si souvent comment Mes lèvres pardonnaient aux plus grands pécheurs ? Judas! Pourquoi ne viens-tu pas te jeter à Mes pieds pour que Je te pardonne (3) ? Si tu n’oses pas t’approcher de Moi par crainte de ceux qui m’encerclent, Me maltraitant avec tant de fureur, regarde-Moi au moins : tu verras avec quelle rapidité Mes yeux se fixent en toi.

Âmes qui êtes prises dans les filets des plus grands péchés… Si, pour plus ou moins de temps, vous avez vécu errantes et fugitives à cause de vos délits, si les péchés dont vous êtes coupables vous ont aveuglées et on endurci votre cœur, si pour suivre quelque passion vous êtes tombés dans les pires désordres, ne vous laissez pas emparer par le désespoir quand les complices de votre péché vous abandonnent et quand votre âme se rend compte de votre faute… Cependant, si l’homme dispose d’un instant de vie, il a encore le temps de recourir à la Miséricorde et d’implorer le pardon.

Si vous êtes jeunes et que les scandales de votre vie passée vous ont laissé dans un état de dégradation devant les hommes, ne craignez pas ! Bien que le monde vous méprise, vous traite de scélérats, vous insulte, vous abandonne, soyez sûrs que votre Dieu ne veut pas que votre âme soit la proie des flammes de l’enfer. Il désire que vous osiez Lui parler, Lui envoyer des regards et des soupirs du cœur, et rapidement vous verrez que Sa Main douce et paternelle vous conduira à la fontaine du pardon et de la vie. Si par malice tu as passé une grande partie de ta vie dans le désordre et l’indifférence, et déjà près de l’éternité, le désespoir veut te mettre un bandeau devant les yeux, ne te laisse pas tromper, le temps du pardon est encore là. Ecoutez-bien : s’il vous reste une seconde de vie, profitez-en, parce qu’avec cette seconde de vie vous pouvez gagner la vie éternelle.

Si vous avez traversé votre existence dans l’ignorance et dans l’erreur, si vous avez été cause de grands préjudices pour les hommes, pour la société même et pour la Religion, et que par une circonstance quelconque vous connaissiez votre erreur, ne vous laissez pas abattre par le poids des fautes ni par le dommage dont elles ont été l’instrument mais au contraire, laissez votre âme se remplie du regret le plus vif, s’abîmant dans la confiance et recourrez à Celui qui est toujours en train de vous attendre pour vous pardonner.

Il arrive la même chose si on parle d’une âme qui a passé les premières années de sa vie dans l’observance fidèle de Mes Commandements, mais qui a perdu peu à peu la ferveur, passant à une vie tiède et confortable… Ne cache rien de ce que Je te dis, car tout est pour le bienfait de l’humanité entière. Répète-le à la lumière du soleil, prêche-le à celui qui veut véritablement l’écouter.

L’âme qui reçoit un jour une forte secousse qui la réveille, voit de suite sa vie inutile, vide, sans mérite pour l’éternité. Le malin, avec une jalousie infernale, l’attaque de mille façons, exagérant ses fautes ; il lui inspire tristesse et découragement, finissant par l’amener à la crainte, le désespoir.

Âme qui m’appartient, ne fais pas cas de ce cruel ennemi, et quand tu sens le mouvement de la grâce au début de la lutte, accours à Mon Cœur(4) ; assieds-toi, contemple une goutte de Mon Sang qui coule sur ton âme et viens à Moi (5). Déjà tu sais où Je suis : sous le voile de la foi… Relève-le et dis-Moi avec entière confiance tes peines, tes misères, tes chutes… Ecoute avec respect Mes paroles et ne crains pas pour le passé. Mon Cœur t’a plongé dans l’abîme de Ma Miséricorde et de Mon Amour. Ta vie passée te donnera l’humilité qui te comblera. Et si tu veux Me donner la meilleure preuve d’amour, aie confiance et compte sur Mon Pardon. Crois que jamais tes péchés n’arriveront à être plus grands que Ma Miséricorde, car elle est infinie.



(1) et (2) : voir Matthieu 27 et Actes des Apôtres 1 .
Il est intéressant aussi de noter que dans "L'évangile tel qu'il m' a été révélé" de Maria Valtorta, tome 9, exactement le même épisode est décrit, avec des détails assez parlants, comme la rencontre de Judas avec un chien errant qui le mord à l'endroit exact où il a embrassé Jésus par exemple.



(3) : dans Maria Valtorta, tome 9, la Très Sainte Marie, en prière au Cénacle pendant la première partie de la Passion puis sur le chemin du calvaire, puis de retour au Cénacle après l'embaumement de Jésus, a eu exactement la même préoccupation : qu'on retrouve Judas et qu'on lui amène, pour qu'elle puisse l'amener à Jésus aux pieds de la Croix. Soulignant aussi auprès de saint Pierre (revenu à Marie après son errance) l'infinie valeur d'une âme, à plus forte raison d'une âme en danger de se perdre.

tome 9 page 250:
(Jésus explique après l'épisode où Judas croise furtivement Marie juste après la Passion, et où Elle l'appelle "avec une voix qui aurait dû convertir un démon" pages 246-247)
Ma Mère, et c'était la Grâce qui parlait et la Trésorière qui donnait le pardon en Mon Nom, lui dit : "repens-toi Judas, Il pardonne" ... Oh! Si Je lui aurais pardonné! S'il s'était jeté aux pieds de la Mère en disant "pitié!" elle, la Mère de Pitié, l'aurait recueilli comme un blessé et sur ses blessures sataniques, par lesquelles l'Ennemi lui avait inoculé le Crime, aurait répandu ses larmes qui sauvent et Me l'aurait amené, au pied de la Croix, en le tenant par la main pour que Satan ne put le saisir et les disciples le frapper, amené pour que Mon Sang tombât d'abord sur lui, le plus grand des pécheurs. Et Elle aurait été Elle, la Prêtresse admirable sur son autel, entre la Pureté et la Faute, parce qu'Elle est la mère des vierges et des saints, mais aussi la Mère des pécheurs.

Et tome 9 toujours page 362, Marie parle avec une suavité extraordinaire à Pierre qui est à genoux, sa tête dans les mains de la Mère :
« Maintenant, tu es un homme. Demain, tu seras un saint. Mais même si tu n’avais pas été ce que tu es (c'est-à-dire un esprit droit qui a eu un moment de panique, note), je t’aurais cependant quand même pardonné. J’aurais pardonné à Judas, pour sauver son esprit. Car la valeur d’un esprit, même d’un seul, mérite tous les efforts pour surmonter les répugnances et les ressentiments, jusqu’à en être brisé. Souviens-toi en, Pierre. Je te le répète : « la valeur d’une âme est telle, même si on doit en mourir par l’effort de subir son voisinage, il faut la tenir ainsi dans ses bras comme je tiens ta tête chenue, si on comprend qu’en la tenant ainsi on peut la sauver ». Ainsi, comme une mère qui après le châtiment paternel prend sur son cœur la tête du fils coupable, et davantage par les paroles de son cœur déchiré qui bat, qui bat d’amour et de douleur, que par les coups paternels, ravise et obtient (le repentir du fils coupable, note). Pierre de Mon Fils, pauvre Pierre qui a été, comme tous, entre les mains de Satan dans cette heure de ténèbres, et ne t’en es pas aperçu, et qui crois avoir agi par toi-même, viens, viens ici sur le Cœur de la Mère des fils de Mon Fils. Ici, Satan ne peut plus te faire de mal. Ici se calment les tempêtes et en attendant le soleil, Mon Jésus, qui ressuscitera pour te dire : « Paix, mon Pierre », se lève l’étoile du matin, pure, belle, et qui rend pur et beau tout ce qu’elle baise, comme il arrive sur les claires eaux de notre mer les frais matins du printemps. C’est pour cela que je t’ai tant désiré. Au pied de la Croix, j’étais martyrisée par Lui et par vous et –comment ne l’as-tu pas senti ?- j’ai appelé vos esprits si fort que je crois qu’ils sont venus réellement à moi. »




(4) : accours à Mon Cœur : peut se comprendre de deux façons : on peut accourir mentalement, dans le silence et un sain isolement propices à la prière mentale, ou accourir dans une église, en allant à une messe ou près du tabernacle de l’église, où Jésus Vivant repose et écoute toutes les prières, pour un moment d’adoration, de dialogue et de méditation.



(5) : il s’agit d’une invitation à la contemplation. La contemplation est une forme de prière, avec la prière dite et l’adoration ; elle consiste à se laisser pénétrer par Jésus, à l’aide d’une lecture comme celle ci-dessus par exemple, pour se laisser envahir par l’Amour de Jésus et se laisser toucher. C’est aussi une invitation à découvrir l’infinie richesse de la personne de Jésus, et mieux, de Jésus comme Dieu et deuxième personne de la Très Sainte Trinité. Cette découverte est un merveilleux voyage, si je peux donner un humble avis.

Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par cmoi » mar. 14 avr. 2020, 21:06

Merci Gaudens. Bonne semaine à vous aussi... vers le dimanche de la Divine miséricorde

Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par Gaudens » mar. 14 avr. 2020, 20:46

J'accepte vos précisions et rectifications,cher Cmoi.Surtout si cela vous est arrivé personnellement et n'est pas un simple cas d'école, ,je vous plains sincèrement et comprends votre jubiation ,bien humaine à défaut d'être chrétienne (une petite confession étant sans doute en effet à conseiller à cause de cette jubilation !).
Bonne semaine de Pâques dans tous les cas .

Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par cmoi » mar. 14 avr. 2020, 13:03

Gaudens a écrit :
mar. 14 avr. 2020, 12:46
Bonjour Cmoi:
je ne sais dans quel chapitre d'Isaie se trouve votre citation mais si elle dit bien "malheur à celui qui ne rougira pas son épée' cela voudrait dire "malheur à qui plonge son épée dans le sang"(rougir au sens propre) et non "ne pas rougir de...au sens figuré (sous-entendu : "quand Dieu le lui demanderait ,comme vous dites.

Mais je ne peux être d'accord avec votre phrase suivante :
"Et quand il nous demande de tuer (cela peut arriver, à travers les circonstances de la vie) il faut le faire avec joie...".
D'abord bien fort celui qui ,sans se risquer se tromper,pourrait affirmer que Dieu lui demanderait de tuer;à travers l'histoire nous avons eu bien trop de "Gott mit uns" justifiant cela de tous les côtés - la légitime défense ,voire dans des cas rarissimes et extrêmes,la "guerre juste", c'est autre chose - et quant à tuer avec joie, non vraiment pas chez un chrétien ! ...
Bonjour Gaudens,

j'ai consulté mes notes, il ne s'agit pas d'Isaïe mais de Jérémie, par compte je n'avais pas noté le passage (je chercherai).
De mémoire, il s'agissait d'un combat demandé par le Seigneur et pour lequel il semblerait que le peuple d'Israël rechignait.
En revanche, la tournure était bien telle qu'elle invitait au combat...
Ceci dit, c'est dans le contexte de l'ancien testament, bien sûr.

Vous dites sinon : bien malin celui qui peut affirmer que Dieu lui demanderait de tuer, dans quel contexte.
Alors je vais vous en donner un, un seul pour ne pas sembler en faire l'apologie : un certain nombre de tueurs avec armes blanches payés par une triade vous entourent et veulent vous tuer sur ordre d'un chef mafieux qui a contraint votre ancienne fiancée à l'épouser.
Prouvez-moi que non seulement vous n'ayez pas le droit de les tuer, mais que vous ne puissiez le faire avec joie au regard de tout le harcèlement dont jusque là vous avez fait l'objet pour le même motif, et... après le confinement il faudra que j'aille me confesser.

Ajouté après recherche : c'est dans Jérémie 48-10 D'ailleurs, en survolant pour retrouver cette citation, elle est loin d'être la plus violente de ce prophète ! La bible parle bien du monde réel, sans faux fuyant...
Je vous accorde néanmoins que le mot de "joie" était inapproprié. Il conviendrait mieux de dire exaltation et enthousiasme, c'est plus proche et cela n'empêche pas d'être en même temps porteur d'un sentiment de désolation

Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par Gaudens » mar. 14 avr. 2020, 12:46

Bonjour Cmoi:
je ne sais dans quel chapitre d'Isaie se trouve votre citation mais si elle dit bien "malheur à celui qui ne rougira pas son épée' cela voudrait dire "malheur à qui plonge son épée dans le sang"(rougir au sens propre) et non "ne pas rougir de...au sens figuré (sous-entendu : "quand Dieu le lui demanderait ,comme vous dites.

Mais je ne peux être d'accord avec votre phrase suivante :
"Et quand il nous demande de tuer (cela peut arriver, à travers les circonstances de la vie) il faut le faire avec joie...".
D'abord bien fort celui qui ,sans se risquer se tromper,pourrait affirmer que Dieu lui demanderait de tuer;à travers l'histoire nous avons eu bien trop de "Gott mit uns" justifiant cela de tous les côtés - la légitime défense ,voire dans des cas rarissimes et extrêmes,la "guerre juste", c'est autre chose - et quant à tuer avec joie, non vraiment pas chez un chrétien ! ...

Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par cmoi » mar. 14 avr. 2020, 4:57

Voulez-vous dire Zenith que vous et Jésus êtes contre la légitime défense ?

Je me permets de vous faire observer qu'en ce qui Le concerne, il a fait passer sa mission et la volonté de Dieu en premier (d'où son comportement à Gethsemani à l'égard du serviteur du grand prêtre et de Pierre à qui il demande de rengainer son épée).
Il convient de considérer le sujet dans son ensemble...
Lors de l'épisode des vendeurs du temple, il a usé de violence et pourtant, il n'était même pas en légitime défens (sauf qu'étant Dieu il défendait l'honneur de Sa maison : j'ai toujours vu cet épisode comme une des meilleures preuves car humaine, de sa Divinité) .
Dans Isaï il est écrit : "malheur à celui qui ne rougira pas son épée' (sous-entendu : quand Dieu le lui demande).

Ce n'est pas la culpabilité qu'il nous enlève, mais beaucoup mieux : la faute !

Et quand il nous demande de tuer (cela peut arriver, à travers les circonstances de la vie) il faut le faire avec joie...

La volonté de Dieu passe avant tout.
Prions pour qu'il nous la donne et que nous ne nous trompions pas !

Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par Zenith » lun. 13 avr. 2020, 17:47

J'ai édité car pour moi, un chrétien ne tue pas. Il m'est traversé l'esprit que Jésus était mort pour éviter que le meurtre d'une autre personne imputable aux chrétiens soit repris par Jésus.

Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par Zenith » lun. 13 avr. 2020, 17:16

C'est une analyse originale de la passion du Christ et de sa raison : enlever la culpabilité aux chrétiens. Mais est-ce pour autant qu'il faut être coupable de meurtre par exemple et que ce sera pardonné ? Enfin, ce n'est certainement pas l'oeuvre de chrétiens car parmi les commandements de Dieu, il y a : "tu ne tueras pas."

Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

par zelie » lun. 13 avr. 2020, 17:01

"La Passion selon Jésus-Christ", page 41 :

Sorti du Gethsémani, les mains liées et faisant l’objet de moqueries, je fus conduit chez Anne, qui était la terreur du monde hébraïque d’alors, parce que ce vieux pontife commandait avec arrogance, voulant ainsi démontrer qu’il ne se sentait pas lié, sa destitution ayant eu lieu. Il m’attendait avec des sentiments de grande hostilité et, tandis qu’il aurait dû être le premier à me reconnaître, dans son cœur, il avait déjà décidé de me tuer. Mais ainsi voulait mon Père céleste, certes pour des motifs opposés, et ainsi je le voulais moi-même.

Qui peut imaginer la peine de mon Cœur en ressentant de l’acrimonie dans les paroles que m’adressait ce misérable et orgueilleux ministre de l’Ancienne Alliance ? Il me haïssait tellement depuis le jour où on lui avait rapporté mes paroles qui marquaient d’un sceau ce groupe d’indignes qui jouaient les patrons dans la Maison de mon Père. Je l’incluais, en fait, parmi ceux que je désignais comme une « race de vipères ». Mais maintenant que je me présentais à lui, à sa férocité, j’étais en train de tomber, parce que je le voulais, sous ses sales griffes. Comme Dieu, j’aurais voulu encore le sauver, comme Homme j’aurais voulu assumer toute sa boueuse hérédité spirituelle et matérielle et devenir, aussi pour lui, le Sauveur, l’Emmanuel. Mais le misérable ne me le permit pas et cela me fit énormément de peine.

Anne et ses dignes « compères », en fait, me fermèrent leur âme pour de bas motifs de rationalisme, ainsi qu’à cause de leur perversité personnelle et de la majeure partie d’entre eux : il est vrai qu’ils étaient peu nombreux, ceux qui étaient bien disposés à mon égard. A moi, il m’importait de faire la volonté de mon Père ; aussi, peu m’importait les intentions de mes bourreaux. Aussi je laissais Anne me dire ce qu’il voulait. Pourtant, après quelques-unes de ses paroles, mon silence l’irrita fortement.

Voyez à qui je me consignais, à qui j’abandonnais mon Humanité ? Réfléchissez-y, parce que cela est très utile pour vos âmes. Utile pour les hésitations, les aversions, les obstinations que vous éprouvez quand quelqu’un veut vous clouer sur cette croix dégradante. J’ai dit et je le répète : apprenez de Moi que je suis doux et humble de cœur.


Maintenant, réfléchissez encore à une autre chose. Je me suis consigné à Anne comme ennemi déclaré, mais je me suis aussi consigné à vous comme amis tellement aimés. N’est-ce pas vrai ? Et vous, faites-vous quelque chose qui me dédommage des grossièretés, de la haine de champion de l’enfer ? J’eus tant d’amertume durant ma passion que Je souhaiterais maintenant ressentir la tendresse de vos cœurs, l’acceptation enthousiaste de ma Personne, pour réparer l’accueil humiliant que me firent Anne, et ensuite, son digne gendre Caïphe quand je fus conduit à lui.

Souvenez-vous de Moi ainsi, les mains liées, conduit chez deux représentants de la religion hébraïque. Revoyez-moi, humble et calme, à la complète disposition de tous, grands et petits, tandis qu’ils étaient en train de déterminer le jour de mon immolation.
Pensez : J’étais le Juge des siècles, de tous les siècles et de toutes les personnes passées présentes et à venir, et J’étais humblement dans l’attente de ma condamnation. C’était ma condamnation que J’attendais, et Je l’attendais pour vous l’enlever à vous…

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