par Mat » sam. 08 oct. 2022, 12:36
MissIam a écrit : ↑ven. 07 oct. 2022, 14:40
Bonjour et merci pour vos réponses.
Mat a écrit : ↑sam. 01 oct. 2022, 16:25
Bonjour, je peux vous recommander le livre "L'art d'utiliser des fautes d'après Saint François de Sales" du Rvnd Père Joseph Tissot.
Je vous remercie pour m'avoir conseillé cet ouvrage, que j'ai d'ailleurs commencé à lire.
Je pense que c'est juste de penser que je voulais me sauver par moi-même et non grâce à Jésus et son œuvre salvatrice... J'ai du mal à lâcher les rênes de ma vie, par crainte ou par orgueil ou même des 2...
Le fait est que j'ai du mal à me rapprocher de Jésus désormais. Or, bien entendu, je lui parle comme de vous à moi, je prie, je lis la Parole et malgré cela il y a, par moments, comme un blocage et ça me frustre car autrefois je n'avais pas ça. J'avais, comme qui dirait, une foi aveugle. Mais en grandissant, je me suis mise à ruminer sans me rendre compte probablement que je commençais à penser par moi-même et donc à délaisser Dieu. Pourtant c'était le contraire que je voulais. Je voulais me rapprocher, mais quel sotte ! C'est Dieu qui s'approche; c'est pas nous...
J'ai l'impression que Dieu a changé alors que c'est moi qui ait changé...
Je me reconnais en vous
J'ai été converti car j'avais un vide existentiel et je savais au fond de moi que Dieu était le principe de toute chose, mais malheureusement j'ai vite eu une vision d'un Dieu colérique, dur au pardon, et que si l'on chute dans le péché, il s'éloigne très loin et demande beaucoup d'efforts (humains) pour que l'on revienne vers lui, ce qui est faux et qui cachait en moi une vraie malice introduite par l'Ennemi de Dieu.
Cela cachait tout simplement en moi un orgueil très malicieux (fausse humilité venant du Diable) qui lors d'une grande chute me rendait très triste mais pas de la faute commise contre le grand amour de Dieu pour moi, mais d'avoir vu le "château de cartes" s'écrouler ; c'est-à-dire voir mes propres forces ne pas suffire à me tenir dans la pratique des vertus. Cela montre qu'au final, je n'acceptais pas ma misère, je ne voulais pas vraiment la voir et l'accepter devant Dieu. Je ne voulais pas de son aide, je n'avais pas confiance en sa main pour me porter dans ma misère. Mais les choses changent, je sors peu à peu de cette vision de notre Seigneur.
Je vous partage ceci sur la contrition parfaite :
http://salve-regina.com/index.php?title ... n_parfaite
"La dernière raison est que beaucoup confondent la contrition parfaite véhémente, ou à un haut degré d’intensité, avec la contrition parfaite elle-même. La sensibilité et l’intensité de la contrition ne sont pas requises. On peut les désirer et y tendre mais elles ne sont pas nécessaires. Dieu n’exige pas de nous la contrition véhémente et intense de certains saints. Tout ce qu’il demande, c’est que la volonté regrette ses fautes, parce qu’elles ont offensé un Dieu infiniment bon et aimable, c’est à dire qu’on se repente pour un motif d’amour.
Comme l’amour appelle l’amour et qu’il est naturel au cœur de l’homme d’aimer, il est donc facile pour l’homme d’aimer Dieu, car, en Lui, il trouve manifesté à son égard, le plus grand, pur, infini et sans retour amour que le cœur de l’homme, en quête d’amour, puisse concevoir ; or, quand il est facile d’aimer, il est aussi facile de se repentir par amour.
La contrition, de par la bonté de Dieu, est facile d’accès, car elle ne requiert aucun sentiment, mais un acte de la volonté. Pour dire vrai, il est plus facile à une âme, vivant de façon habituelle dans la grâce de Dieu, de faire un acte de contrition parfaite qu’imparfaite, car il est plus facile d’aimer Dieu que de le craindre."
On croit que la contrition parfaite est quelque chose de très dure à avoir, ce qui est totalement faux. C'est encore un mensonge que le Diable veut nous faire avaler. On ne l'appelle pas le "Malin" pour rien.
[quote=MissIam post_id=453613 time=1665146458]
Bonjour et merci pour vos réponses. [quote=Mat post_id=453509 time=1664634308 user_id=18378]
Bonjour, je peux vous recommander le livre "L'art d'utiliser des fautes d'après Saint François de Sales" du Rvnd Père Joseph Tissot.
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Je vous remercie pour m'avoir conseillé cet ouvrage, que j'ai d'ailleurs commencé à lire.
Je pense que c'est juste de penser que je voulais me sauver par moi-même et non grâce à Jésus et son œuvre salvatrice... J'ai du mal à lâcher les rênes de ma vie, par crainte ou par orgueil ou même des 2...
Le fait est que j'ai du mal à me rapprocher de Jésus désormais. Or, bien entendu, je lui parle comme de vous à moi, je prie, je lis la Parole et malgré cela il y a, par moments, comme un blocage et ça me frustre car autrefois je n'avais pas ça. J'avais, comme qui dirait, une foi aveugle. Mais en grandissant, je me suis mise à ruminer sans me rendre compte probablement que je commençais à penser par moi-même et donc à délaisser Dieu. Pourtant c'était le contraire que je voulais. Je voulais me rapprocher, mais quel sotte ! C'est Dieu qui s'approche; c'est pas nous...
J'ai l'impression que Dieu a changé alors que c'est moi qui ait changé...
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Je me reconnais en vous :)
J'ai été converti car j'avais un vide existentiel et je savais au fond de moi que Dieu était le principe de toute chose, mais malheureusement j'ai vite eu une vision d'un Dieu colérique, dur au pardon, et que si l'on chute dans le péché, il s'éloigne très loin et demande beaucoup d'efforts (humains) pour que l'on revienne vers lui, ce qui est faux et qui cachait en moi une vraie malice introduite par l'Ennemi de Dieu.
Cela cachait tout simplement en moi un orgueil très malicieux (fausse humilité venant du Diable) qui lors d'une grande chute me rendait très triste mais pas de la faute commise contre le grand amour de Dieu pour moi, mais d'avoir vu le "château de cartes" s'écrouler ; c'est-à-dire voir mes propres forces ne pas suffire à me tenir dans la pratique des vertus. Cela montre qu'au final, je n'acceptais pas ma misère, je ne voulais pas vraiment la voir et l'accepter devant Dieu. Je ne voulais pas de son aide, je n'avais pas confiance en sa main pour me porter dans ma misère. Mais les choses changent, je sors peu à peu de cette vision de notre Seigneur. :>
Je vous partage ceci sur la contrition parfaite : http://salve-regina.com/index.php?title=La_contrition_parfaite
[i]"La dernière raison est que beaucoup confondent la contrition parfaite véhémente, ou à un haut degré d’intensité, avec la contrition parfaite elle-même. La sensibilité et l’intensité de la contrition ne sont pas requises. On peut les désirer et y tendre mais elles ne sont pas nécessaires. Dieu n’exige pas de nous la contrition véhémente et intense de certains saints. Tout ce qu’il demande, c’est que la volonté regrette ses fautes, parce qu’elles ont offensé un Dieu infiniment bon et aimable, c’est à dire qu’on se repente pour un motif d’amour.
Comme l’amour appelle l’amour et qu’il est naturel au cœur de l’homme d’aimer, il est donc facile pour l’homme d’aimer Dieu, car, en Lui, il trouve manifesté à son égard, le plus grand, pur, infini et sans retour amour que le cœur de l’homme, en quête d’amour, puisse concevoir ; or, quand il est facile d’aimer, il est aussi facile de se repentir par amour.
La contrition, de par la bonté de Dieu, est facile d’accès, car elle ne requiert aucun sentiment, mais un acte de la volonté. Pour dire vrai, il est plus facile à une âme, vivant de façon habituelle dans la grâce de Dieu, de faire un acte de contrition parfaite qu’imparfaite, car il est plus facile d’aimer Dieu que de le craindre."[/i]
On croit que la contrition parfaite est quelque chose de très dure à avoir, ce qui est totalement faux. C'est encore un mensonge que le Diable veut nous faire avaler. On ne l'appelle pas le "Malin" pour rien. :/