par Jean-Mic » mar. 21 juin 2022, 15:23
C'est exactement ça !
Chacun des deux sacrements a une dimension publique et communautaire, c'est à dire qu'ils sont une annonce à tous, une bonne nouvelle, non pas une réjouissance individuelle, mais une Bonne Nouvelle du Christ. Toutefois, le public et la communauté visés ne sont pas exactement les mêmes.
Le mariage est annonce de la Bonne Nouvelle de l'Alliance, du mystère de l'union indissoluble du Christ et de l'Eglise. Le "public" visé est ici le monde, représenté par la famille et les amis des époux, où les époux seront appelés à vivre et proclamer, leur vie durant, ce mystère.
Le baptême est annonce de la Bonne Nouvelle du don de Dieu, du mystère de la filiation divine donnée aux hommes et vécue en Eglise. Le "public" visé est ici l'Eglise, représentée par la communauté paroissiale, au sein duquel le baptisé a grandi et continuera à grandir dans la foi.
Certes, célébrer un sacrement "dans l'intimité" se conçoit et n'altère pas sa validité, notamment dans tous les cas requis par l'urgence. Pourtant, ce ne peut se faire à la légère, par désintérêt des mondanités par exemple. Ce serait l'amputer de son inégalable dimension publique et communautaire.
C'est exactement ça !
Chacun des deux sacrements a une dimension publique et communautaire, c'est à dire qu'ils sont une annonce à tous, une bonne nouvelle, non pas une réjouissance individuelle, mais une Bonne Nouvelle du Christ. Toutefois, le public et la communauté visés ne sont pas exactement les mêmes.
Le mariage est annonce de la Bonne Nouvelle de l'Alliance, du mystère de l'union indissoluble du Christ et de l'Eglise. Le "public" visé est ici [i]le monde[/i], représenté par la famille et les amis des époux, où les époux seront appelés à vivre et proclamer, leur vie durant, ce mystère.
Le baptême est annonce de la Bonne Nouvelle du don de Dieu, du mystère de la filiation divine donnée aux hommes et vécue en Eglise. Le "public" visé est ici l'Eglise, représentée par la communauté paroissiale, au sein duquel le baptisé a grandi et continuera à grandir dans la foi.
Certes, célébrer un sacrement "dans l'intimité" se conçoit et n'altère pas sa validité, notamment dans tous les cas requis par l'urgence. Pourtant, ce ne peut se faire à la légère, par [i]désintérêt des mondanités[/i] par exemple. Ce serait l'amputer de son inégalable dimension publique et communautaire.