par cmoi » sam. 09 oct. 2021, 10:40
Je maintiens ma réponse. Car vous répondre comme cela :
Altior a écrit : ↑sam. 09 oct. 2021, 7:09
Désird'humilité a écrit : ↑ven. 08 oct. 2021, 10:46
Bonjour à tous et à toutes.
Ma question est simple : peut-on sécher la messe si on a une maladie d'hiver (rien de grave mais c'est fatiguant) ?
Affirmatif.
Une prière hautement répétitive dans le rite byzantin (
ektenia) mentionne expressement: "pour ceux qui sont malades, pour ceux qui voyagent, pour ceux qui sont prisonniers et pour ceux qui, pour des raisons bénites, ne sont pas parmi nous, prions à Dieu !".
Maintenant, concernant la gravité, si une maladie est un empêchement d'aller faire les emplettes dans la superette du coin, alors il est raisonable de considérer que vous êtes en impossibilité matérielle de remplir votre obligation de Dimanche. Sinon...non.
C’est en gros vous dire, dans quel cas oui, dans tel cas non etc. Et si des cas se contredisent mystère et boule de gomme. Et oublier tout simplement (alors que selon ses dires Altior est médecin) ici par exemple le risque de contagion – et sans doute d’autres données qui vous sont personnelles.
De fait c’est bon d’écrire ainsi dans des livres, mais pas en direction de conscience. On oublie toujours quelque chose, et même si on n’oublie rien on oublie la liberté de conscience, car d’une façon ou d’une autre ce qu’on dit revient à dicter à l’autre son comportement, le priver de sa liberté parce qu’on sait ce qu’il devrait faire, lui imposer insidieusement et parfois sans s’en donner l’air ni le vouloir (on ne sait jamais tout) sa propre façon de voir sous prétexte de l’éclairer.
La vie spirituelle ce n’est pas un catalogue d’instructions auxquelles il faut obéir, et à la fin on tire un trait, on fait une addition, et on va en enfer, au purgatoire ou au ciel selon le résultat, la « note » obtenue.
C’est une amitié à entretenir, et elle demande à se faire selon et en respectant nos initiatives, nos idées, nos sentiments, etc.. La liberté est le bien, l’obéissance a ses limites (un tradi devrait le savoir !) le bien est toujours ce qui nous rendra le plus libre, car sans esclavage au péché ni au doute ni aux élucubrations et ratiocinations les plus altruistes ou doctrinales seraient-elles.
La liberté d’aimer bien sûr !
Je maintiens ma réponse. Car vous répondre comme cela :
[quote=Altior post_id=441036 time=1633756173 user_id=1720]
[quote="Désird'humilité" post_id=441004 time=1633682814 user_id=17340]
Bonjour à tous et à toutes.
Ma question est simple : peut-on sécher la messe si on a une maladie d'hiver (rien de grave mais c'est fatiguant) ? [/quote]
Affirmatif.
Une prière hautement répétitive dans le rite byzantin ([i]ektenia[/i]) mentionne expressement: "pour ceux qui sont malades, pour ceux qui voyagent, pour ceux qui sont prisonniers et pour ceux qui, pour des raisons bénites, ne sont pas parmi nous, prions à Dieu !".
Maintenant, concernant la gravité, si une maladie est un empêchement d'aller faire les emplettes dans la superette du coin, alors il est raisonable de considérer que vous êtes en impossibilité matérielle de remplir votre obligation de Dimanche. Sinon...non.
[/quote]
C’est en gros vous dire, dans quel cas oui, dans tel cas non etc. Et si des cas se contredisent mystère et boule de gomme. Et oublier tout simplement (alors que selon ses dires Altior est médecin) ici par exemple le risque de contagion – et sans doute d’autres données qui vous sont personnelles.
De fait c’est bon d’écrire ainsi dans des livres, mais pas en direction de conscience. On oublie toujours quelque chose, et même si on n’oublie rien on oublie la liberté de conscience, car d’une façon ou d’une autre ce qu’on dit revient à dicter à l’autre son comportement, le priver de sa liberté parce qu’on sait ce qu’il devrait faire, lui imposer insidieusement et parfois sans s’en donner l’air ni le vouloir (on ne sait jamais tout) sa propre façon de voir sous prétexte de l’éclairer.
La vie spirituelle ce n’est pas un catalogue d’instructions auxquelles il faut obéir, et à la fin on tire un trait, on fait une addition, et on va en enfer, au purgatoire ou au ciel selon le résultat, la « note » obtenue.
C’est une amitié à entretenir, et elle demande à se faire selon et en respectant nos initiatives, nos idées, nos sentiments, etc.. La liberté est le bien, l’obéissance a ses limites (un tradi devrait le savoir !) le bien est toujours ce qui nous rendra le plus libre, car sans esclavage au péché ni au doute ni aux élucubrations et ratiocinations les plus altruistes ou doctrinales seraient-elles.
La liberté d’aimer bien sûr !