par Kerniou » lun. 03 mai 2021, 18:20
Nous avons fait ce choix en 1995, il y a déjà 27 ans ...au début j'ai conservé mon poste à Paris et j'ai fait la navette avec le train chaque semaine. ..Je passais la semaine dans "ma chambre d'étudiante" comme disaient mes enfants et je répondais aux annonces professionnelles ...Et puis un jour, ça a marché ... au bout de presque 2 ans, j'ai trouvé un poste et rejoint la famille en Bretagne !... mon mari lui ,aussi, devait changer d'orientation professionnelle ...Les enfants qui avaient 13 et 16 ans ont beaucoup, beaucoup râlé ... puis, dès qu'ils ont commencé à se faire de nouveaux amis, à être invités et à pouvoir sortir, ils on été ravis ! Nous n'avons jamais regretté la vie parisienne! ... Mais l'intégration à la vie rurale n'est pas toujours simple pour mon mari et moi: les gens y sont "chez eux " depuis des générations" et nous resterons toujours des "hors venus" voire des étrangers. Il faut savoir que nous ne ferons jamais partie des leurs ...
C'est au niveau de la paroisse que l'intégration s'est le mieux passée pour moi: on avait besoin d'aide ... et j'ai proposé la mienne ...
Lors de la mort de notre fille, nous avons reçu beaucoup de messages et de marques de sympathie; en ville, la mort passe par la trappe ...
A la sortie des messes des gens que je ne connaissais pas mais qui me connaissaient de vue sont venus me parler pour nous assurer, mon mari et moi, de leur soutien: c'est TRES réconfortant. Quelques temps après notre arrivée dans le village, nous avons, à tour de rôle invité les familles à venir boire le café à la maison ... A notre grande surprise, deux d'entre elles nous ont rendu l'invitation ... Puis, pour nous "intégrer" à la vie locale, nous nous sommes impliqués dans les associations du village: ce qui a été mal perçu. Certains ont eu l'impression que nous faisions du forcing pour nous approprier leur village ! Les gens s'invitent entre eux et nous ne sommes invités que dans 2 familles ...
Il faut trouver l'équilibre qui convient aux habitants: notre bonne volonté n'a pas été bien perçue par certains, au contraire ...
Mais nous n'avons aucun regret d'avoir quitté Paris ...
Nous avons fait ce choix en 1995, il y a déjà 27 ans ...au début j'ai conservé mon poste à Paris et j'ai fait la navette avec le train chaque semaine. ..Je passais la semaine dans "ma chambre d'étudiante" comme disaient mes enfants et je répondais aux annonces professionnelles ...Et puis un jour, ça a marché ... au bout de presque 2 ans, j'ai trouvé un poste et rejoint la famille en Bretagne !... mon mari lui ,aussi, devait changer d'orientation professionnelle ...Les enfants qui avaient 13 et 16 ans ont beaucoup, beaucoup râlé ... puis, dès qu'ils ont commencé à se faire de nouveaux amis, à être invités et à pouvoir sortir, ils on été ravis ! Nous n'avons jamais regretté la vie parisienne! ... Mais l'intégration à la vie rurale n'est pas toujours simple pour mon mari et moi: les gens y sont "chez eux " depuis des générations" et nous resterons toujours des "hors venus" voire des étrangers. Il faut savoir que nous ne ferons jamais partie des leurs ...
C'est au niveau de la paroisse que l'intégration s'est le mieux passée pour moi: on avait besoin d'aide ... et j'ai proposé la mienne ...
Lors de la mort de notre fille, nous avons reçu beaucoup de messages et de marques de sympathie; en ville, la mort passe par la trappe ...
A la sortie des messes des gens que je ne connaissais pas mais qui me connaissaient de vue sont venus me parler pour nous assurer, mon mari et moi, de leur soutien: c'est TRES réconfortant. Quelques temps après notre arrivée dans le village, nous avons, à tour de rôle invité les familles à venir boire le café à la maison ... A notre grande surprise, deux d'entre elles nous ont rendu l'invitation ... Puis, pour nous "intégrer" à la vie locale, nous nous sommes impliqués dans les associations du village: ce qui a été mal perçu. Certains ont eu l'impression que nous faisions du forcing pour nous approprier leur village ! Les gens s'invitent entre eux et nous ne sommes invités que dans 2 familles ...
Il faut trouver l'équilibre qui convient aux habitants: notre bonne volonté n'a pas été bien perçue par certains, au contraire ...
Mais nous n'avons aucun regret d'avoir quitté Paris ...