par Repentie75 » dim. 04 avr. 2021, 15:09
Merci à tous pour vos messages d'encouragement, une fois de plus !
Je garde malgré tout confiance, l'avocat n'a pas été recontacté par mon mari (nous avions déjà une procédure de divorce, qu'il a mise en stand-by en février) et je continue à prier intensément pour lui.
A ces problèmes conjugaux s'ajoutent le fait qu'il ait fait douter mes parents, ainsi que les siens, de ma santé mentale (il m'a crue schizophrène et je pense qu'il le croit toujours), j'ai même pris RDV chez un psychiatre qui m'a diagnostiqué une dépression sévère - et comment ! - mais apparemment pas d'autre trouble psychique, si j'en juge par sa réaction lorsque je lui ai parlé de "l'auto-diagnostic" de mon époux et ses parents. Plus je parle de Dieu / de la religion, plus mon mari doute de mon intégrité psychique, de sorte que j'apprends maintenant à me taire à ce sujet, comme sur bien d'autres. Même mes parents me trouvent "extrémiste" et ont cru, à la suite de mon mari, schizophrène ! J'ai dû batailler, ce week-end encore, pour leur faire comprendre que je ne souffre d'aucune maladie mentale autre qu'une dépression majeure, leur rappeler que je vois déjà un psychiatre depuis fin janvier et qu'il est donc inutile d'être hospitalisée en psychiatrie. J'ai l'impression que tout le monde, dans mon entourage (même mon père, catholique !), associe ma foi à une sorte de délire mystique ou en tout cas, quelque chose de pathologique. Uniquement parce que j'ai changé sur de nombreux points (mais qui dit conversion, dit bouleversement radical et réforme intérieure profonde...)
De plus (car vraiment, tout me tombe dessus en même temps, actuellement...), ma soeur m'a tourné le dos mercredi, elle non plus ne supporte plus ma foi et s'est même rapprochée de mon mari pour me critiquer et se moquer de moi (je les ai déjà entendu rire du Rosaire et de ce que je disais à son sujet). Elle affirmait dans son dernier SMS sa volonté de ne plus me voir. Je trouve cela particulièrement injuste, car j'ai toujours respecté son propre couple ainsi que son athéisme.
Pour finir sur une note plus joyeuse : j'ai tout de même des amis et collègues (dont un, en particulier) qui me soutiennent beaucoup, heureusement qu'ils sont là ! et bien sûr, Dieu ne lâche la main de personne ; le chapelet reste mon compagnon quotidien et mon fils m'aide beaucoup à tenir dans cette période où j'ai vraiment le sentiment de tout perdre.
Concernant la vérification de la validité du mariage, faut-il attendre d'être divorcés pour ça ? J'imagine que oui ; en tout cas, c'est sans doute un chemin que j'emprunterai également.
Effectivement, Pâques est aussi la promesse d'une nouvelle vie et du renouveau de l'espérance
Ce message est encore très long, mais ces confidences virtuelles font beaucoup de bien ! je compte d'ailleurs poster dans la rubrique "soutien dans l'épreuve" quand j'en aurai le courage.
A bientôt et encore merci.
Merci à tous pour vos messages d'encouragement, une fois de plus !
Je garde malgré tout confiance, l'avocat n'a pas été recontacté par mon mari (nous avions déjà une procédure de divorce, qu'il a mise en stand-by en février) et je continue à prier intensément pour lui.
A ces problèmes conjugaux s'ajoutent le fait qu'il ait fait douter mes parents, ainsi que les siens, de ma santé mentale (il m'a crue schizophrène et je pense qu'il le croit toujours), j'ai même pris RDV chez un psychiatre qui m'a diagnostiqué une dépression sévère - et comment ! - mais apparemment pas d'autre trouble psychique, si j'en juge par sa réaction lorsque je lui ai parlé de "l'auto-diagnostic" de mon époux et ses parents. Plus je parle de Dieu / de la religion, plus mon mari doute de mon intégrité psychique, de sorte que j'apprends maintenant à me taire à ce sujet, comme sur bien d'autres. Même mes parents me trouvent "extrémiste" et ont cru, à la suite de mon mari, schizophrène ! J'ai dû batailler, ce week-end encore, pour leur faire comprendre que je ne souffre d'aucune maladie mentale autre qu'une dépression majeure, leur rappeler que je vois déjà un psychiatre depuis fin janvier et qu'il est donc inutile d'être hospitalisée en psychiatrie. J'ai l'impression que tout le monde, dans mon entourage (même mon père, catholique !), associe ma foi à une sorte de délire mystique ou en tout cas, quelque chose de pathologique. Uniquement parce que j'ai changé sur de nombreux points (mais qui dit conversion, dit bouleversement radical et réforme intérieure profonde...)
De plus (car vraiment, tout me tombe dessus en même temps, actuellement...), ma soeur m'a tourné le dos mercredi, elle non plus ne supporte plus ma foi et s'est même rapprochée de mon mari pour me critiquer et se moquer de moi (je les ai déjà entendu rire du Rosaire et de ce que je disais à son sujet). Elle affirmait dans son dernier SMS sa volonté de ne plus me voir. Je trouve cela particulièrement injuste, car j'ai toujours respecté son propre couple ainsi que son athéisme.
Pour finir sur une note plus joyeuse : j'ai tout de même des amis et collègues (dont un, en particulier) qui me soutiennent beaucoup, heureusement qu'ils sont là ! et bien sûr, Dieu ne lâche la main de personne ; le chapelet reste mon compagnon quotidien et mon fils m'aide beaucoup à tenir dans cette période où j'ai vraiment le sentiment de tout perdre.
Concernant la vérification de la validité du mariage, faut-il attendre d'être divorcés pour ça ? J'imagine que oui ; en tout cas, c'est sans doute un chemin que j'emprunterai également.
Effectivement, Pâques est aussi la promesse d'une nouvelle vie et du renouveau de l'espérance :)
Ce message est encore très long, mais ces confidences virtuelles font beaucoup de bien ! je compte d'ailleurs poster dans la rubrique "soutien dans l'épreuve" quand j'en aurai le courage.
A bientôt et encore merci.