par cmoi » lun. 29 mai 2023, 8:49
Il me semble que les définitions théologiques étant passées en revue, et une fois cités les articles du droit canon, le mieux est d’en revenir à la parole vivante.
Et principalement celle-ci, car tout se tient
1 Pierre 3, 15 Au contraire, sanctifiez dans vos coeurs le Seigneur Christ, toujours prêts à la défense contre
quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous.
1 Pierre 3, 16 Mais que ce soit avec douceur et respect, en possession d'une bonne conscience, afin que, sur le
point même où l'on vous calomnie, soient confondus ceux qui décrient votre bonne conduite dans le Christ.
1 Pierre 3, 17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si telle était la volonté de Dieu, qu'en faisant le mal.
1 Pierre 3, 18 Le Christ lui-même est mort une fois pour les péchés, juste pour des injustes, afin de nous mener à
Dieu. Mis à mort selon la chair, il a été vivifié selon l'esprit.
1 Pierre 3, 19 C'est en lui qu'il s'en alla même prêcher aux esprits en prison,
1 Pierre 3, 20 à ceux qui jadis avaient refusé de croire lorsque temporisait la longanimité de Dieu, aux jours où
Noé construisait l'Arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l'eau.
1 Pierre 3, 21 Ce qui y correspond, c'est le baptême qui vous sauve à présent et qui n'est pas l'enlèvement d'une
souillure charnelle, mais l'engagement à Dieu d'une bonne conscience par la résurrection de Jésus Christ,
1 Pierre 3, 22 lui qui, passé au ciel, est à la droite de Dieu, après s'être soumis les Anges, les Dominations et les
Puissances.
Ainsi, deux choses sont affirmées :
- Le baptême n’est pas l’enlèvement d’une souillure charnelle, autrement dit la souillure qu’il enlève est spirituelle et si elle se propage par l’acte de génération elle ne le met pas en cause (or il y a souvent eu confusion).
Dans le baptême, la foi reçue est une grâce, celle d’avoir une bonne conscience, ou une conscience pure, et l’engagement qui représente cette foi est celui de conserver cette belle conscience et de la faire grandir. Il ne s’agit pas de discernement, même la confirmation n’en donne pas nécessairement plus, ni d’intelligence au sens humain. Il s’agit d’un état dans lequel le péché est absent et que nous ne pouvons atteindre par nous-mêmes, d’un état par conséquent de béatitude. Or les chemins de Dieu n’étant pas les nôtres, et notre esprit étant obscurci, souvent nous nous trompons sur ce qu’il est, cet état.
Accroître la conscience que nous en avons et la faire fructifier, tel est le but d’une vie chrétienne. Et de l’ascèse qui n’est rien d’autre et qui dépasse le sensible.
A partir de là, il n’y a plus besoin de trouver des raisons qui feraient que dans telle situation, le baptême serait ou non valide. Elles s’imposent d’elles-mêmes et qui donnent sa valeur à ce sacrement. Il aurait même beau être techniquement ou selon sa définition valide, il ne mènerait à rien et pas au ciel, à moins de mourir juste après. La grâce elle-même demande notre contribution, même si les fruits sont invisibles.
"La nature intellectuelle et morale de l’homme est à l’image de Dieu. Elle lui devient ressemblante lorsque par la charité Dieu vient habiter dans l’âme humaine, l’élevant ainsi au-dessus de toute création. Libéré des passions par la pratique de la vertu, l’esprit contemple les raisons des choses créées et dans l’amour reçoit l’union avec Dieu. Cette union peut s’accomplir dans la lumière ou « la ténèbre ». Elle peut prendre une forme plus intellectuelle ou affective. Elle demeure toujours un mystère, puisqu’elle unit l’âme créée au Dieu incréé et transcendant. La théologie mystique se situe hors de la gnose, du panthéisme ou du naturalisme."
Il me semble que les définitions théologiques étant passées en revue, et une fois cités les articles du droit canon, le mieux est d’en revenir à la parole vivante.
Et principalement celle-ci, car tout se tient
[quote] 1 Pierre 3, 15 Au contraire[b], sanctifiez dans vos coeurs le Seigneur Christ, toujours prêts à la défense contre
quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous.[/b]
1 Pierre 3, 16 Mais que ce soit avec douceur et respect, en possession d'une bonne conscience, afin que, sur le
point même où l'on vous calomnie, soient confondus ceux qui décrient votre bonne conduite dans le Christ.
1 Pierre 3, 17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si telle était la volonté de Dieu, qu'en faisant le mal.
1 Pierre 3, 18 [b]Le Christ lui-même est mort une fois pour les péchés, juste pour des injustes, afin de nous mener à
Dieu. Mis à mort selon la chair, il a été vivifié selon l'esprit.[/b]
1 Pierre 3, 19 C'est en lui qu'il s'en alla même prêcher aux esprits en prison,
1 Pierre 3, 20 à ceux qui jadis avaient refusé de croire lorsque temporisait la longanimité de Dieu, aux jours où
Noé construisait l'Arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l'eau.
1 Pierre 3, 21 [b]Ce qui y correspond, c'est le baptême qui vous sauve à présent et qui n'est pas l'enlèvement d'une
souillure charnelle, mais l'engagement à Dieu d'une bonne conscience par la résurrection de Jésus Christ,[/b]
1 Pierre 3, 22 lui qui, passé au ciel, est à la droite de Dieu, après s'être soumis les Anges, les Dominations et les
Puissances.[/quote]
Ainsi, deux choses sont affirmées :
[list]Le baptême n’est pas l’enlèvement d’une souillure charnelle, autrement dit la souillure qu’il enlève est spirituelle et si elle se propage par l’acte de génération elle ne le met pas en cause (or il y a souvent eu confusion).
Dans le baptême, la foi reçue est une grâce, celle d’avoir une bonne conscience, ou une conscience pure, et l’engagement qui représente cette foi est celui de conserver cette belle conscience et de la faire grandir. Il ne s’agit pas de discernement, même la confirmation n’en donne pas nécessairement plus, ni d’intelligence au sens humain. Il s’agit d’un état dans lequel le péché est absent et que nous ne pouvons atteindre par nous-mêmes, d’un état par conséquent de béatitude. Or les chemins de Dieu n’étant pas les nôtres, et notre esprit étant obscurci, souvent nous nous trompons sur ce qu’il est, cet état.[/list]
Accroître la conscience que nous en avons et la faire fructifier, tel est le but d’une vie chrétienne. Et de l’ascèse qui n’est rien d’autre et qui dépasse le sensible.
A partir de là, il n’y a plus besoin de trouver des raisons qui feraient que dans telle situation, le baptême serait ou non valide. Elles s’imposent d’elles-mêmes et qui donnent sa valeur à ce sacrement. Il aurait même beau être techniquement ou selon sa définition valide, il ne mènerait à rien et pas au ciel, à moins de mourir juste après. La grâce elle-même demande notre contribution, même si les fruits sont invisibles.
"La nature intellectuelle et morale de l’homme est à l’image de Dieu. Elle lui devient ressemblante lorsque par la charité Dieu vient habiter dans l’âme humaine, l’élevant ainsi au-dessus de toute création. Libéré des passions par la pratique de la vertu, l’esprit contemple les raisons des choses créées et dans l’amour reçoit l’union avec Dieu. Cette union peut s’accomplir dans la lumière ou « la ténèbre ». Elle peut prendre une forme plus intellectuelle ou affective. Elle demeure toujours un mystère, puisqu’elle unit l’âme créée au Dieu incréé et transcendant. La théologie mystique se situe hors de la gnose, du panthéisme ou du naturalisme."