par Peccator » mar. 27 mai 2014, 14:45
L'athée a écrit :Je pense (...) que pour les chrétiens, il n'est plus question de corps après la mort.
Bien sûr que si, il est question de corps après la mort ! C'est même au Crédo : "Je crois à la résurrection des corps et à la vie éternelle".
Plutôt que d'imaginer notre âme venant se "glisser" dans notre corps, comme une lettre se glisse dans une enveloppe, il faut plutôt imaginer que notre corps sera une création nouvelle. D'où le fait qu'en français, on dit que nous sommes "re-suscité", et non pas "ré-animé".
En attendant le jour de la résurrection des corps, notre âme est "en attente", après le jugement particulier qui l'envoie au paradis pour les saints, en enfer pour les damnés, et au purgatoire pour la majorité d'entre nous, qui sont alors déjà promis au paradis mais on encore besoin d'un temps de pénitence pour les péchés commis durant notre vie.
Le temporel a bien lieu d'être : nous sommes des créatures temporelles. Mais c'est une autre temporalité que celle que nous connaissons aujourd'hui. St Thomas d'Aquin parlait d'un "temps des anges", qu'il appelait aussi "aevus", ou "sempiternité" (l'adjectif "sempiternel" est resté dans le vocabulaire pour désigner une quasi-éternité).
[quote="L'athée"]Je pense (...) que pour les chrétiens, il n'est plus question de corps après la mort.[/quote]
Bien sûr que si, il est question de corps après la mort ! C'est même au Crédo : "Je crois à la résurrection des corps et à la vie éternelle".
Plutôt que d'imaginer notre âme venant se "glisser" dans notre corps, comme une lettre se glisse dans une enveloppe, il faut plutôt imaginer que notre corps sera une création nouvelle. D'où le fait qu'en français, on dit que nous sommes "re-suscité", et non pas "ré-animé".
En attendant le jour de la résurrection des corps, notre âme est "en attente", après le jugement particulier qui l'envoie au paradis pour les saints, en enfer pour les damnés, et au purgatoire pour la majorité d'entre nous, qui sont alors déjà promis au paradis mais on encore besoin d'un temps de pénitence pour les péchés commis durant notre vie.
Le temporel a bien lieu d'être : nous sommes des créatures temporelles. Mais c'est une autre temporalité que celle que nous connaissons aujourd'hui. St Thomas d'Aquin parlait d'un "temps des anges", qu'il appelait aussi "aevus", ou "sempiternité" (l'adjectif "sempiternel" est resté dans le vocabulaire pour désigner une quasi-éternité).