par Cinci » ven. 12 févr. 2021, 14:55
A-t-on besoin d'un rédempteur ? Réponse : oui.
La critique prophétique a eu le mérite de pointer les risques de déviations du culte sacrificiel et de rappeler qu'il est d'abord
relation.
"Dans une fort belle introduction au culte, Ina Wili-PLein, professeur d'Ancien Testament à Hambourg, a comparé avec humour la critique prophétique du sacrifice à la critique théâtrale. Pas plus, dit-elle, que la critique théâtrale ne vise l'abolition du théâtre et son remplacement par une autre forme d'expression artistique, la critique prophétique ne vise la suppression du sacrifice au profit d'une autre forme de piété. Ce qui est critiqué, dans l'un et l'autre cas, ce sont les acteurs !"
Cahiers Évangile, Les sacrifices de l'Ancien Testament, no 111
Enfin ...
Pour faire justice de cette impiété larvée à l'égard de Dieu dans l'Ancien Testament, à toujours vouloir prendre Dieu pour Hannibal le cannibal (Je ne me retenais pas, je pense que briserais l'ordi à force de lire le genre de mauvaise réputation que l'on continue de vouloir charrier sur Dieu) - Et, pour bien faire, à ce sujet, il faudrait que Trinité lise ça, lui aussi, une fois rentré de vacance (sourire).
Dans l'Ancien Testament
Dieu guérit. Après avoir délivré les Israélites de leur esclavage en Egypte, le Seigneur leur indiqua son identité : "Je suis l'Éternel qui te guérit" (Exode 15,26). En hébreu, on lit : Yhwh rapha, qui se traduit littéralement par "Je suis l'Éternel, ton médecin."
Lui qui pardonne toutes tes fautes, lui qui guéris toutes tes maladies, lui qui rachète ta vie de la fosse, lui qui te couronne de fidélité et de miséricorde, lui qui rassasie de biens tes années, pour que ta jeunesse se renouvelle comme l'aigle (
Ps 103, 3-5)
Dans leur détresse ils crièrent vers le Seigneur : de leur angoisse il les sauva, il les délivra de leur fosse (
Ps 107, 19-20)
Sarah guérit de son infertilité dans sa vieillesse (
Gn 21), Naaman guérit de sa lèpre (
2 R 5), le roi Ezékias guéri d'une maladie mortelle (
2 R 20), Tobit est guéri de sa cécité, etc.
La signature du Messie
Il parcourait toute la Galilée ... guérissant toute maladie et toute langueur parmi le peuple ... et on lui présenta tous les malades atteints de divers maux et tourments.
Et il les guérit (Mt 4,23-24)
Le soir venu, on lui présenta beaucoup de démoniaques : il chassa les esprits d'un mot et
guérit tous les malades (Mt 8, 16)
Les gens de l'endroit (Génésareth) lui présentèrent tous les malades : on le priait de les laisser simplement toucher la frange de son manteau , et
tous ceux qui touchèrent furent sauvés (Mt 14, 35-36)
Jésus vint au bord de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et il s'assit. Et des foules nombreuses s'approchèrent de lui, ayant avec elles des boiteux, des estropiés, des aveugles, des muets et bien d'autres encore qu'ils déposèrent à ses pieds;
et il les guérit. Et les foules de s'émerveiller en voyant ces muets qui parlaient, ces estropiés qui redevenaient valides et ces aveugles qui recouvraient la vue (Mt 15, 29-31)
Après que jésus eut chassé les vendeurs du Temple, "il y eut aussi des aveugles et des boiteux qui s'approchèrent de lui dans le Temple, et
il les guérit. Voyant les prodiges qu'il venait d'accomplir et ces enfants qui criaient dans le Temple "Hosanna au fils de David ! ..." Mt 21, 14
Jésus en débarquant vit une foule nombreuse et il en eut pitié, et
il guérit leurs infirmes (Mt 14)
Après la mission des Douze, ou ils avaient opéré partout des guérisons, les foules trouvèrent Jésus à l'écart avec ses Apôtres, Jésus leur fit bon accueil, leur parla du royaume de Dieu, et
rendit la santé à ceux qui avaient besoin de guérison (Lc 9, 11)
Après un conflit avec les Pharisiens au sujet de la guérison d'un homme à la main sèche le jour du sabbat, "Jésus se retira de là, beaucoup le suivirent et il les guérit
tous"
Puis Matthieu, citant le prophète Isaïe, explique : "Voici mon serviteur que j'ai choisi ... Je placerai sur lui mon Esprit ... le roseau froissé, il ne le brisera pas, et la mèche fumante, il ne l'éteindra pas ... en son nom les nations mettront leur confiance" (Mt 12, 20)
________
Prière de l'Église, Dimanche des Rameaux :
"Bien qu'il fut exempt de péchés, Il a accepté librement de souffrir pour les pécheurs. Bien qu'il fût innocent, il a accepté la mort pour sauver les coupables. Par sa mort, Il a détruit nos péchés. En ressuscitant, Il nous a ressuscités à une vie sainte" (Préface eucharistique de Pâque 1)
Dieu est venu Lui-même nous sauver en nous donnant sa propre vie divine. Saint Grégoire de Nysse l'explique ainsi :
"Malade, notre nature demandait à être guérie; déchue, à être relevée; morte, à être ressuscitée. Nous avions perdu la possession du bien, il fallait nous la rendre. Enfermés dans les ténèbres, il fallait nous porter la lumière; captifs, nous attendions un sauveur; prisonniers, un secours; esclaves, un libérateur. Ces raisons-là étaient-elles sans importance ? Ne méritaient-elles pas d'émouvoir Dieu au point de le faire descendre jusqu'à notre nature humaine pour la visiter, puisque l'humanité se trouvait dans un état si misérable et si malheureux." (
saint Grégoire de Nysse, cité dans le Catéchisme de l'Église, numéro 457)
A-t-on besoin d'un rédempteur ? Réponse : oui.
La critique prophétique a eu le mérite de pointer les risques de déviations du culte sacrificiel et de rappeler qu'il est d'abord [size=150]relation[/size].
[quote]"Dans une fort belle introduction au culte, Ina Wili-PLein, professeur d'Ancien Testament à Hambourg, a comparé avec humour la critique prophétique du sacrifice à la critique théâtrale. Pas plus, dit-elle, que la critique théâtrale ne vise l'abolition du théâtre et son remplacement par une autre forme d'expression artistique, la critique prophétique ne vise la suppression du sacrifice au profit d'une autre forme de piété. Ce qui est critiqué, dans l'un et l'autre cas, ce sont les acteurs !"
Cahiers Évangile, [i]Les sacrifices de l'Ancien Testament[/i], no 111
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Enfin ...
Pour faire justice de cette impiété larvée à l'égard de Dieu dans l'Ancien Testament, à toujours vouloir prendre Dieu pour Hannibal le cannibal (Je ne me retenais pas, je pense que briserais l'ordi à force de lire le genre de mauvaise réputation que l'on continue de vouloir charrier sur Dieu) - Et, pour bien faire, à ce sujet, il faudrait que Trinité lise ça, lui aussi, une fois rentré de vacance (sourire).
[b]Dans l'Ancien Testament
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[quote][size=200]Dieu guérit[/size]. Après avoir délivré les Israélites de leur esclavage en Egypte, le Seigneur leur indiqua son identité : "Je suis l'Éternel qui te guérit" (Exode 15,26). En hébreu, on lit : Yhwh [i]rapha[/i], qui se traduit littéralement par "Je suis l'Éternel, ton médecin."
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Lui qui pardonne toutes tes fautes, lui qui guéris toutes tes maladies, lui qui rachète ta vie de la fosse, lui qui te couronne de fidélité et de miséricorde, lui qui rassasie de biens tes années, pour que ta jeunesse se renouvelle comme l'aigle ([b]Ps 103, 3-5[/b])
Dans leur détresse ils crièrent vers le Seigneur : de leur angoisse il les sauva, il les délivra de leur fosse ([b]Ps 107, 19-20[/b])
Sarah guérit de son infertilité dans sa vieillesse ([b]Gn 21[/b]), Naaman guérit de sa lèpre ([b]2 R 5[/b]), le roi Ezékias guéri d'une maladie mortelle ([b]2 R 20[/b]), Tobit est guéri de sa cécité, etc.
[size=150]La signature du Messie
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Il parcourait toute la Galilée ... guérissant toute maladie et toute langueur parmi le peuple ... et on lui présenta tous les malades atteints de divers maux et tourments. [i]Et il les guérit[/i] (Mt 4,23-24)
Le soir venu, on lui présenta beaucoup de démoniaques : il chassa les esprits d'un mot et [i]guérit tous les malades[/i] (Mt 8, 16)
Les gens de l'endroit (Génésareth) lui présentèrent tous les malades : on le priait de les laisser simplement toucher la frange de son manteau , et [i]tous ceux qui touchèrent furent sauvés[/i] (Mt 14, 35-36)
Jésus vint au bord de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et il s'assit. Et des foules nombreuses s'approchèrent de lui, ayant avec elles des boiteux, des estropiés, des aveugles, des muets et bien d'autres encore qu'ils déposèrent à ses pieds; [i]et il les guérit[/i]. Et les foules de s'émerveiller en voyant ces muets qui parlaient, ces estropiés qui redevenaient valides et ces aveugles qui recouvraient la vue (Mt 15, 29-31)
Après que jésus eut chassé les vendeurs du Temple, "il y eut aussi des aveugles et des boiteux qui s'approchèrent de lui dans le Temple, et [b]il les guérit[/b]. Voyant les prodiges qu'il venait d'accomplir et ces enfants qui criaient dans le Temple "Hosanna au fils de David ! ..." Mt 21, 14
Jésus en débarquant vit une foule nombreuse et il en eut pitié, et [i]il guérit leurs infirmes[/i] (Mt 14)
Après la mission des Douze, ou ils avaient opéré partout des guérisons, les foules trouvèrent Jésus à l'écart avec ses Apôtres, Jésus leur fit bon accueil, leur parla du royaume de Dieu, et [i]rendit la santé à ceux qui avaient besoin de guérison[/i] (Lc 9, 11)
Après un conflit avec les Pharisiens au sujet de la guérison d'un homme à la main sèche le jour du sabbat, "Jésus se retira de là, beaucoup le suivirent et il les guérit [u]tous[/u]"
Puis Matthieu, citant le prophète Isaïe, explique : "Voici mon serviteur que j'ai choisi ... Je placerai sur lui mon Esprit ... le roseau froissé, il ne le brisera pas, et la mèche fumante, il ne l'éteindra pas ... en son nom les nations mettront leur confiance" (Mt 12, 20)
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Prière de l'Église, Dimanche des Rameaux :
"Bien qu'il fut exempt de péchés, Il a accepté librement de souffrir pour les pécheurs. Bien qu'il fût innocent, il a accepté la mort pour sauver les coupables. Par sa mort, Il a détruit nos péchés. En ressuscitant, Il nous a ressuscités à une vie sainte" (Préface eucharistique de Pâque 1)
Dieu est venu Lui-même nous sauver en nous donnant sa propre vie divine. Saint Grégoire de Nysse l'explique ainsi :
"Malade, notre nature demandait à être guérie; déchue, à être relevée; morte, à être ressuscitée. Nous avions perdu la possession du bien, il fallait nous la rendre. Enfermés dans les ténèbres, il fallait nous porter la lumière; captifs, nous attendions un sauveur; prisonniers, un secours; esclaves, un libérateur. Ces raisons-là étaient-elles sans importance ? Ne méritaient-elles pas d'émouvoir Dieu au point de le faire descendre jusqu'à notre nature humaine pour la visiter, puisque l'humanité se trouvait dans un état si misérable et si malheureux." ([b]saint Grégoire de Nysse[/b], cité dans le Catéchisme de l'Église, numéro 457)