par cmoi » mer. 27 mai 2020, 5:23
Juste quelques mots ici juste pour vous rassurer, Pierrot2 :
quelles que soient mes "humeurs" (qui n'en sont pas) sombres ou négatives (tristesses, désespoirs, sentiments légitimes d'abandon, de trahison, d'injustice, etc.) je n'en suis plus affecté en profondeur et la paix du Christ gagne tout en moi, vous pouvez être rassuré sur ce point, je suis même devenu d'une incroyable solidité face à toutes les adversités et quelles que soient leurs intensités ou gravités.
C'est d'ailleurs l'enseignement des béatitudes, qui représente pour moi un sommet et surtout, une réponse au sommet à bien des blessures.
Cela n'a pas été toujours le cas et j'ai dû beaucoup lutter pour y parvenir.
J'ai eu des envies suicidaires depuis ma toute petite enfance et qui ont débordé sur l'âge adulte (mais aussi, une très forte "résilience").
Et connu encore ensuite des situations de danger extrême pas seulement spirituels et ne mettant en jeu pas que ma vie.
Dans un domaine où j'étais extrêmement fragile, je suis devenu absolument blindé à un point qui m'étonne moi-même et qui met à l'honneur le vieil adage "aide-toi, le ciel t'aidera".
Et si je crois profondément aux miracles, c'est qu'il en a bien fallu pour que je sois (et parce que j'y ai cru) encore en vie... J'ai plusieurs fois su comme je sais qu'on est aujourd'hui mercredi, qu'elle allait sans quoi s'arrêter ici-bas, et dû vivre avec plus que de simples instants.
Aujourd'hui, j'ai du mal à croire qu'une vie contemporaine de chrétien n'ait pas connu des situations qui obligent à cette prise de conscience - or il s'agit bien d'une prise, comme d'une place forte, car nos ennemis existent et sans cela (avec lequel ils composent en pariant sur son absence et notre manque de foi) triomphent...
Aujourd'hui, je considère que ces situations périlleuses furent des grâces par lesquelles j'au pu comprendre et sentir l'amour du Christ pour moi.
Vous qui aimez la sainte écriture, je vous invite à relire la vie de David, Lui aussi a connu cela, et je crois que c'est à relier avec l'incroyable capacité d'indulgence et de pardon dont il fait preuve - grâce qui m'a toujours aussi guidé comme un phare.
Il n'y aurait pas eu son histoire avec Hurie (plus que l'adultère lui-même) ce serait à mes yeux une des plus belles figures de sainteté des 2 testaments (la sainte famille excepté). Il porte en lui la foi du centurion, celle de tous ceux à propos de qui Jésus l'a louée.
Quant à ses nombreuses épouses, outre les moeurs de l'époque, la façon dont il les a eues plaide pour que ce soit de sa part une expression d'indulgence ou de magnificence plus que de "luxure" - une excepté, dont je ne suis pas sûr que son charme n'ait pas été dû et n'ait pas contenu une grande part de spiritualité en guise de tentation suprême.
J'ai malheureusement moi aussi eu "mes histoires" : cela aide pour rester humble...
Juste quelques mots ici juste pour vous rassurer, Pierrot2 :
quelles que soient mes "humeurs" (qui n'en sont pas) sombres ou négatives (tristesses, désespoirs, sentiments légitimes d'abandon, de trahison, d'injustice, etc.) je n'en suis plus affecté en profondeur et la paix du Christ gagne tout en moi, vous pouvez être rassuré sur ce point, je suis même devenu d'une incroyable solidité face à toutes les adversités et quelles que soient leurs intensités ou gravités.
C'est d'ailleurs l'enseignement des béatitudes, qui représente pour moi un sommet et surtout, une réponse au sommet à bien des blessures.
Cela n'a pas été toujours le cas et j'ai dû beaucoup lutter pour y parvenir.
J'ai eu des envies suicidaires depuis ma toute petite enfance et qui ont débordé sur l'âge adulte (mais aussi, une très forte "résilience").
Et connu encore ensuite des situations de danger extrême pas seulement spirituels et ne mettant en jeu pas que ma vie.
Dans un domaine où j'étais extrêmement fragile, je suis devenu absolument blindé à un point qui m'étonne moi-même et qui met à l'honneur le vieil adage "aide-toi, le ciel t'aidera".
Et si je crois profondément aux miracles, c'est qu'il en a bien fallu pour que je sois (et parce que j'y ai cru) encore en vie... J'ai plusieurs fois su comme je sais qu'on est aujourd'hui mercredi, qu'elle allait sans quoi s'arrêter ici-bas, et dû vivre avec plus que de simples instants.
Aujourd'hui, j'ai du mal à croire qu'une vie contemporaine de chrétien n'ait pas connu des situations qui obligent à cette prise de conscience - or il s'agit bien d'une prise, comme d'une place forte, car nos ennemis existent et sans cela (avec lequel ils composent en pariant sur son absence et notre manque de foi) triomphent...
Aujourd'hui, je considère que ces situations périlleuses furent des grâces par lesquelles j'au pu comprendre et sentir l'amour du Christ pour moi.
Vous qui aimez la sainte écriture, je vous invite à relire la vie de David, Lui aussi a connu cela, et je crois que c'est à relier avec l'incroyable capacité d'indulgence et de pardon dont il fait preuve - grâce qui m'a toujours aussi guidé comme un phare.
Il n'y aurait pas eu son histoire avec Hurie (plus que l'adultère lui-même) ce serait à mes yeux une des plus belles figures de sainteté des 2 testaments (la sainte famille excepté). Il porte en lui la foi du centurion, celle de tous ceux à propos de qui Jésus l'a louée.
Quant à ses nombreuses épouses, outre les moeurs de l'époque, la façon dont il les a eues plaide pour que ce soit de sa part une expression d'indulgence ou de magnificence plus que de "luxure" - une excepté, dont je ne suis pas sûr que son charme n'ait pas été dû et n'ait pas contenu une grande part de spiritualité en guise de tentation suprême.
J'ai malheureusement moi aussi eu "mes histoires" : cela aide pour rester humble...