par Alexandre-Invité » mer. 06 févr. 2019, 16:41
Bonjour Cinci,
Je vous remercie beaucoup pour votre intervention aussi pertinente qu'honnête. En me plongeant à nouveau dans la lecture des Évangiles synoptiques, je viens de déceler plusieurs indices possibles de la préexistence du Fils que je souhaite vous faire partager.
Premier indice :
Lc 5,32 : « Je ne suis pas venu appeler les justes à la pénitence, mais les pécheurs. » (Lc 5,32)
Cela peut sembler tout à fait anecdotique mais le verbe ἐλήλυθα (elēlytha) n'est employé que 6 autres fois dans les Évangiles et se réfère systématiquement à la préexistence du Fils (chez Jean) :
« Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, vous le recevrez. » (Jn 5,43)
« Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis : et je ne suis pas venu de moi-même ; mais celui qui m’a envoyé est véritable, et vous ne le connaissez point. » (Jn 7,28)
« Jésus leur dit : " Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; et je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé. » (Jn 8,42)
« Je suis venu dans le monde comme une lumière, afin que celui qui croit en moi, ne demeure pas dans les ténèbres. » (Jn 12,46)
« Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père. » (Jn 16,28)
« Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité : quiconque est de la vérité écoute ma voix. » (Jn 18,37)
Deuxième indice :
Mt 19,34-35 : "Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère".
Il ne me semble pas que ce soit simplement Jésus qui s'exprime mais bien le Fils de toute éternité et qui s'est incarné. De même, le verset suivant me donne strictement la même impression :
Mt 11,27 : "Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler."
Idem pour les nombreux autres du même type : "Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir" (Mt 5,17), "En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs" (Mt 9,13), "Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude" (Mt 20,28), etc.
Il ne me semble pas convaicant de les rattacher simplement à sa mission. Pour moi, c'est bien le Fils qui est venu d'en haut qui s'exprime, pas simplement Jésus.
Troisième indice :
Mt 22,41-45 : "Comme les pharisiens se trouvaient réunis, Jésus les interrogea : « Quel est votre avis au sujet du Christ ? de qui est-il le fils ? » Ils lui répondent : « De David. » Jésus leur réplique : « Comment donc David, inspiré par l’Esprit, peut-il l’appeler “Seigneur”, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : “Siège à ma droite jusqu’à ce que j’aie placé tes ennemis sous tes pieds” ? Si donc David l’appelle Seigneur, comment peut-il être son fils ? »"
David reconnaît l'existence du Fils auprès de Dieu.
Qu'en pensez-vous ?
Il me semble maintenant nécessaire de poursuivre ma lecture des Évangiles synoptiques et des Actes des Apôtres car à ce stade
[Propos hétérodoxes supprimés] : c'est le Père qu'il convient de prier (Mt), le Fils intercède auprès de son Père pour les hommes (Mt 10,32), le Père est le Seigneur du ciel et de la terre (Mt 11,25), le Fils demande à ce que nous fassions la volonté de son Père (Mt 12,50), le Père est Celui qui exauce nos prières (Mt 18,19), seul le Père décidera de qui siégera à côté du Fils (Mt 20,23), seul le Père connaît quand viendra la fin (Mt 24,36), etc.
Bonjour Cinci,
Je vous remercie beaucoup pour votre intervention aussi pertinente qu'honnête. En me plongeant à nouveau dans la lecture des Évangiles synoptiques, je viens de déceler plusieurs indices possibles de la préexistence du Fils que je souhaite vous faire partager.
[u]Premier indice[/u] :
Lc 5,32 : « Je ne suis pas [b][u]venu[/u][/b] appeler les justes à la pénitence, mais les pécheurs. » (Lc 5,32)
Cela peut sembler tout à fait anecdotique mais le verbe ἐλήλυθα (elēlytha) n'est employé que 6 autres fois dans les Évangiles et se réfère systématiquement à la préexistence du Fils (chez Jean) :
« Je suis [b]venu[/b] au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, vous le recevrez. » (Jn 5,43)
« Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis : et je ne suis pas [b]venu[/b] de moi-même ; mais celui qui m’a envoyé est véritable, et vous ne le connaissez point. » (Jn 7,28)
« Jésus leur dit : " Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; et je ne suis pas [b]venu[/b] de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé. » (Jn 8,42)
« Je suis [b]venu[/b] dans le monde comme une lumière, afin que celui qui croit en moi, ne demeure pas dans les ténèbres. » (Jn 12,46)
« Je suis sorti du Père, et je suis [b]venu[/b] dans le monde ; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père. » (Jn 16,28)
« Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis [b]venu[/b] dans le monde pour rendre témoignage à la vérité : quiconque est de la vérité écoute ma voix. » (Jn 18,37)
[u]Deuxième indice[/u] :
Mt 19,34-35 : "Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère".
Il ne me semble pas que ce soit simplement Jésus qui s'exprime mais bien le Fils de toute éternité et qui s'est incarné. De même, le verset suivant me donne strictement la même impression :
Mt 11,27 : "Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler."
Idem pour les nombreux autres du même type : "Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir" (Mt 5,17), "En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs" (Mt 9,13), "Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude" (Mt 20,28), etc.
Il ne me semble pas convaicant de les rattacher simplement à sa mission. Pour moi, c'est bien le Fils qui est venu d'en haut qui s'exprime, pas simplement Jésus.
[u]Troisième indice[/u] :
Mt 22,41-45 : "Comme les pharisiens se trouvaient réunis, Jésus les interrogea : « Quel est votre avis au sujet du Christ ? de qui est-il le fils ? » Ils lui répondent : « De David. » Jésus leur réplique : « Comment donc David, inspiré par l’Esprit, peut-il l’appeler “Seigneur”, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : “Siège à ma droite jusqu’à ce que j’aie placé tes ennemis sous tes pieds” ? Si donc David l’appelle Seigneur, comment peut-il être son fils ? »"
David reconnaît l'existence du Fils auprès de Dieu.
Qu'en pensez-vous ?
Il me semble maintenant nécessaire de poursuivre ma lecture des Évangiles synoptiques et des Actes des Apôtres car à ce stade
[b][color=#008000][Propos hétérodoxes supprimés][/color][/b] : c'est le Père qu'il convient de prier (Mt), le Fils intercède auprès de son Père pour les hommes (Mt 10,32), le Père est le Seigneur du ciel et de la terre (Mt 11,25), le Fils demande à ce que nous fassions la volonté de son Père (Mt 12,50), le Père est Celui qui exauce nos prières (Mt 18,19), seul le Père décidera de qui siégera à côté du Fils (Mt 20,23), seul le Père connaît quand viendra la fin (Mt 24,36), etc.