Alors la Sainte Messe en latin ou en français ?
- Bartalin le fou
- Ædilis
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pour étudier ce "problème" qui n'en n'est pas un, de la messe en latin, un site très bien fourni, pour ceux qui ont le temps :
http://www.salve-regina.com/
voir à la section Liturgie.
In X
Bartalin
http://www.salve-regina.com/
voir à la section Liturgie.
In X
Bartalin
"Il est vieux comme le diable, le monde qu'ils disent nouveau et qu'ils veulent fonder dans l'absence de Dieu... "
http://filsdechretiente.blogspot.com/
http://blogpourlavie.blogspot.com/
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[align=justify]Ma préférence va pour la messe en français - à condition que le liturgie demeure correcte mais c'est un autre problème - pour la simple et bonne raison que je n'ai jamais eu l'occasion d'assister à une messe latine. Toutefois je serais particulièrement curieux de participer à une messe en latin célébrée selon le rite de Paul VI, malheureusement il y en a très peu en France, y compris à Paris où il me semble que nous devons nous contenter de la chapelle polonaise. Il est également probable que j'assiste un jour à une messe célébrée selon le rite de Saint Pie V bien que sa pompe prétendue me laisse plus réservé.
Je souhaite par la même occasion la bienvenue à Bartalin! ;-)[/align]
Je souhaite par la même occasion la bienvenue à Bartalin! ;-)[/align]
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- Pater civitatis
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- Inscription : ven. 03 sept. 2004, 16:49
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J'avais bien compris ce que tu voulais dire, je te taquinais un peu. ;-)wanderer, je veux dire: c'est rassurant que nous soyons si nombreux à le penser! c'est ce qui peut faire changer les choses...
C'est un grave devoir que de faire comprendre aux autres la grandeur du saint sacrifice de la messe. Grandeur que nous ne pouvons vraiment saisir en plus. Peut-être serait-ce plus facile si on chantait autre chose dans les paroisses...
Wanderer
Je m'abstiens de voter car, comme Franck, je n'ai pas eu l'occasion d'assister à une messe en latin. Mais il est probable que je me rende un jour à une messe donnée à Saint Clément ou Saint Stanislas par la Franternité Saint Pierre. Il est vrai que j'ai toujours eu une certaine fascination pour le latin... même si je suis absolument nul dans mes versions :blink: . Ceci explique peut-être cela !
NISI Dóminus ædificáverit domum, in vanum laboravérunt qui ædíficant eam.
(Liber Psalmorum, 126)
(Liber Psalmorum, 126)
Euh... si l'on ne comprend pas le latin, la question de la langue est la même, dans ce cas, que si l'on assiste à une messe dans une langue étrangère non ?
De toute façon nous connaissons le texte de la liturgie ; donc, dans une langue étrangère, nous ne sommes jamais tout à fait largués. On peut aussi en apprendre quelques-unes ! Pour les lectures, c'est autre chose : cela dit, c'est à nous de connaître le texte par nous-mêmes ! De même pour l'homélie, mais entre nous, j'ai souvent été déçu même quand je les comprenais... ceci est une autre histoire.
De toute façon nous connaissons le texte de la liturgie ; donc, dans une langue étrangère, nous ne sommes jamais tout à fait largués. On peut aussi en apprendre quelques-unes ! Pour les lectures, c'est autre chose : cela dit, c'est à nous de connaître le texte par nous-mêmes ! De même pour l'homélie, mais entre nous, j'ai souvent été déçu même quand je les comprenais... ceci est une autre histoire.
ce qui est triste wanderer c'est que tu as raison: hier je déjeunais avec une amie catho qui ne va plus à la messe depuis longtemps, car elle se dit incapable d'entrer dans aucune ferveur, à cause des chants justement.
*sola*
"le grain pourrit quand on l'entasse et fructifie quand on le sème." st dominique
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- Pater civitatis
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il y a quand même des communautés dans lesquelles les choses ne vont pas si mal. Tu pourrais peut-être l'inciter à aller à la messe une seule fois avec toi à un endroit où tu es sûre que le sacrifice de la messe va être offert avec dignité. Tu préviens le prêtre avant de ton initiative pour qu'il bosse à fond son homélie et je suis sûr que ça peut jouer. Essaie, ça ne coûte rien et je suis sûr que tout le monde ici sera d'accord pour porter cette intention dans sa prière.
Wanderer
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- monachorum
- Quæstor
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Bonjour,
Pour ceux qui n'ont jamais eu l'occasion d'assiter à une Messe en latin (que ce soit le rite de Paul VI ou l'ordo de St Pie V), je vous invite à aller dans une Abbaye Bénédictine de la Congrégation de Solesmes (il y en a un peu partout en France, en Suisse, en Belgique et même au Québec) pour vous rendre compte de ce que cela peut donner.
En Christ,
"Monachorum"
Pour ceux qui n'ont jamais eu l'occasion d'assiter à une Messe en latin (que ce soit le rite de Paul VI ou l'ordo de St Pie V), je vous invite à aller dans une Abbaye Bénédictine de la Congrégation de Solesmes (il y en a un peu partout en France, en Suisse, en Belgique et même au Québec) pour vous rendre compte de ce que cela peut donner.
En Christ,
"Monachorum"
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- Quæstor
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[align=justify]Parmi les propositions faites par les évêques à benoît XVI lors du dernier synode, on trouve celle-ci (la n° 36) :
Afin d'exprimer au mieux l'unité et l'universalité de l'Eglise lors des célébrations eucharistiques, pendant les rencontres internationales toujours plus fréquentes aujourd'hui, nous proposons que la (con)célébration de la messe se fasse en latin (sauf pour les lectures, l'homélie et la prière des fidèles); que les prières de la tradition de l'Église soient récitées en latin éventuellement accompagnées de chants grégoriens; que les prêtres se préparent dès le séminaire, à comprendre et valoriser la messe en latin par l'utilisation de prières latines et du chant grégorien; et à ne pas abandonner la possibilité d'éduquer les fidèles dans ce sens.
Source : http://perso.wanadoo.fr/proliturgia/Informations.htm
- VR -[/align]
Afin d'exprimer au mieux l'unité et l'universalité de l'Eglise lors des célébrations eucharistiques, pendant les rencontres internationales toujours plus fréquentes aujourd'hui, nous proposons que la (con)célébration de la messe se fasse en latin (sauf pour les lectures, l'homélie et la prière des fidèles); que les prières de la tradition de l'Église soient récitées en latin éventuellement accompagnées de chants grégoriens; que les prêtres se préparent dès le séminaire, à comprendre et valoriser la messe en latin par l'utilisation de prières latines et du chant grégorien; et à ne pas abandonner la possibilité d'éduquer les fidèles dans ce sens.
Source : http://perso.wanadoo.fr/proliturgia/Informations.htm
- VR -[/align]
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- Ædilis
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- Inscription : jeu. 22 sept. 2005, 11:26
- Localisation : Provence
Je suis tout à fait d'accord avec vous : la messe célébrée en latin, en pleine communion avec notre Saint Père le Pape, est la forme la plus naturelle de la célébration de ce grand mystère.
En France, on a effectivement beaucoup de mal à trouver une messe en latin, et c'est bien dommage : le clergé continue à s'y opposer massivement, alors que les fidèles sont de plus en plus nombreux à le demander.
Cela dit, la messe en français est plus accessible, et il me semble que, si elle est célébrée avec toute la dignité, et dans le respect des normes liturgiques traditionnelles, elle est tout à fait louable. Du moins, je suis tout à fait comblé de prendre part à une messe en français.
Je pense en revanche que les chants de l'ordinaire tels le Gloria, le Sanctus ou l'Agnus Dei doivent être en latin, et que le grégorien est le chant de l'Eglise en priorité, sans aucun compromis. C'est d'ailleurs ce qu'on rappellé les évêques lors de leur synode il y a peu, et que le clergé local refuse d'admettre trop souvent.
Toutefois, dans le cas d'une messe regroupant des fidèles de plusieurs nationalités, une mess en latin s'impose tout naturellement.
En France, on a effectivement beaucoup de mal à trouver une messe en latin, et c'est bien dommage : le clergé continue à s'y opposer massivement, alors que les fidèles sont de plus en plus nombreux à le demander.
Cela dit, la messe en français est plus accessible, et il me semble que, si elle est célébrée avec toute la dignité, et dans le respect des normes liturgiques traditionnelles, elle est tout à fait louable. Du moins, je suis tout à fait comblé de prendre part à une messe en français.
Je pense en revanche que les chants de l'ordinaire tels le Gloria, le Sanctus ou l'Agnus Dei doivent être en latin, et que le grégorien est le chant de l'Eglise en priorité, sans aucun compromis. C'est d'ailleurs ce qu'on rappellé les évêques lors de leur synode il y a peu, et que le clergé local refuse d'admettre trop souvent.
Toutefois, dans le cas d'une messe regroupant des fidèles de plusieurs nationalités, une mess en latin s'impose tout naturellement.
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- Ædilis
- Messages : 41
- Inscription : mer. 18 mai 2005, 20:32
Bonsoir mes frères,
Je suis personnellement très attaché à recevoir la messe dans une langue que je comprenne, ce qui exclut d'emblée le latin, qui d'ailleurs est ce qu'on appelle une langue morte, faut-il, encore, le rappeler. Je n'irai pas jusqu'à qualifier les dissidents FSSPX d'hérétiques, certes, mais j'estime qu'une foi exprimée dans une langue morte est une foi morte, sinon pourquoi l'Eglise aurait-elle décidé de passer du latin aux langues vernaculaires ? L'Eglise d'orient n'a elle-même jamais employé le latin, vous ne verrez jamais une messe en latin au Liban...
Pour que le message perdure, il est important de l'adapter à son époque. Le latin est une langue morte, l'Eglise, elle, doit exister au moins jusqu'à la fin des temps. Le Christ lui-même s'est-il jamais exprimé en latin ? Pas que je sache !
Que Dieu vous garde.
Je suis personnellement très attaché à recevoir la messe dans une langue que je comprenne, ce qui exclut d'emblée le latin, qui d'ailleurs est ce qu'on appelle une langue morte, faut-il, encore, le rappeler. Je n'irai pas jusqu'à qualifier les dissidents FSSPX d'hérétiques, certes, mais j'estime qu'une foi exprimée dans une langue morte est une foi morte, sinon pourquoi l'Eglise aurait-elle décidé de passer du latin aux langues vernaculaires ? L'Eglise d'orient n'a elle-même jamais employé le latin, vous ne verrez jamais une messe en latin au Liban...
Pour que le message perdure, il est important de l'adapter à son époque. Le latin est une langue morte, l'Eglise, elle, doit exister au moins jusqu'à la fin des temps. Le Christ lui-même s'est-il jamais exprimé en latin ? Pas que je sache !
Que Dieu vous garde.
Bonsoir Khalil Gibran,
Je ne suis pas sûr que le problème de la langue se situe réellement à ce niveau. Le latin a été choisi comme langue de l'Eglise parce que celle-ci a été très impreigné de son exitence dans l'Empire romain où elle a pu s'étendre. Qu'elle soit morte aujourd'hui n'est pas nécessairement un problème, tout d'abord parce que conclure, comme vous le faîtes, que, la langue étant morte, la Foi l'est aussi, plus que d'insulter la Foi de nos ancêtres ante-conciliaires, est un propos qui manque de rigueur. Le latin n'est pas pleinement une langue morte. Le terme est excessif. Peu le parle (mais cela, depuis le Moyen-Age), mais ce "peu" n'est pas insignifiant. D'autre part, c'est une langue qui présente l'avantage d'être universelle, c'est à dire unifiante : nous sommes tous égaux face au latin car il n'est la langue maternelle de personne. Dans un jugement plus personnel, je dirais que c'est une langue belle et riche qui mérite d'être défendue, même si je ne suis certainement pas son meilleur défenseur !
Je pense pour ma part qu'il ne faut ni diaboliser la langue ni la déifier puisque - comme vous le dîtes d'ailleurs mais sans porter le raisonnement à ses conclusions, les rites étaient déjà en diverses langues avant Vatican II. Ce que rappellait Mgr Ratzinger en son temps.
La suppression de la messe tridentine - et d'autres - serait une grande perte, de même que l'abrogation de la messe de Paul VI. Nous n'avons pas tous les mêmes sensibilités face à l'Eucharistie, il est important que chacun puisse assister au rite qui le rapproche le plus de la Sainte Présence, loin de toute idéologie égalitariste ou pseudo-traditionnaliste. Ce qui compte seul, c'est de vivre pleinement l'Eucharistie.
L'Amour du Seigneur soit avec vous
Eremos
Je ne suis pas sûr que le problème de la langue se situe réellement à ce niveau. Le latin a été choisi comme langue de l'Eglise parce que celle-ci a été très impreigné de son exitence dans l'Empire romain où elle a pu s'étendre. Qu'elle soit morte aujourd'hui n'est pas nécessairement un problème, tout d'abord parce que conclure, comme vous le faîtes, que, la langue étant morte, la Foi l'est aussi, plus que d'insulter la Foi de nos ancêtres ante-conciliaires, est un propos qui manque de rigueur. Le latin n'est pas pleinement une langue morte. Le terme est excessif. Peu le parle (mais cela, depuis le Moyen-Age), mais ce "peu" n'est pas insignifiant. D'autre part, c'est une langue qui présente l'avantage d'être universelle, c'est à dire unifiante : nous sommes tous égaux face au latin car il n'est la langue maternelle de personne. Dans un jugement plus personnel, je dirais que c'est une langue belle et riche qui mérite d'être défendue, même si je ne suis certainement pas son meilleur défenseur !
Je pense pour ma part qu'il ne faut ni diaboliser la langue ni la déifier puisque - comme vous le dîtes d'ailleurs mais sans porter le raisonnement à ses conclusions, les rites étaient déjà en diverses langues avant Vatican II. Ce que rappellait Mgr Ratzinger en son temps.
La suppression de la messe tridentine - et d'autres - serait une grande perte, de même que l'abrogation de la messe de Paul VI. Nous n'avons pas tous les mêmes sensibilités face à l'Eucharistie, il est important que chacun puisse assister au rite qui le rapproche le plus de la Sainte Présence, loin de toute idéologie égalitariste ou pseudo-traditionnaliste. Ce qui compte seul, c'est de vivre pleinement l'Eucharistie.
L'Amour du Seigneur soit avec vous
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NISI Dóminus ædificáverit domum, in vanum laboravérunt qui ædíficant eam.
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