À propos du pseudo-mariage homosexuel

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FMD
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Mariage et adoption

Message non lu par FMD » lun. 20 juin 2005, 12:57

[align=justify]Bonjour Blagadec,
blagadec a écrit :Pouvez vous m'expliquer pourquoi le mariage homosexuel est dangereu ?
Tout simplement parce que le mariage est un sacrement proclamant la communion des époux. Cette communion est impossible pour deux personnes du même sexe car il n'y a alors pas d'altérité, la communion étant toujours un rapport à un autre. Dans le cadre du mariage, la communion charnelle et spirituelle des époux transfigure leurs propres personnes et permet ainsi d'engendrer la vie, en passant du « je » au « nous ». Cela est tout bonnement impossible pour les personnes homosexuelles.
et pourquoi l'adoption des enfants par un couple homo est dangereuse

Parce qu'un enfant ne doit être adopté que par un couple marié afin de lui assurer une éducation équilibrée et complémentaire que seuls un père et une mère peuvent lui prodiguer.

PaX
Franck[/align]

blagadec
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Message non lu par blagadec » lun. 20 juin 2005, 13:34

Dans ce cas le mariage civil peut être envisagé ?
Est ce mieux pour enfant :
1 d'être élevé a la l'orphelinat ?
2 D'être dans une famille a problème ( alcool, violence physique)
3 être élevé par un couple d'homosexuels équilibrés ?

Personne ne peut nier, la famille avec un papa et une maman, est le meilleur environnement pour un enfant, mais le couple homosexuel si il n'est pas l'idéal est mieux que le cas 1 et 2. il y’a des enfants malheureux sans parents, des couples hetero et homo malheureux sans enfants, pourquoi ne pas donner la préférence aux heteros et laisser une chance aux homos ?

il y a des exemples de couples homos avec des enfants, le problème que cela pose est le problème du regard des autres, ceci mis a part l'enfant n'est pas détraqué ou plus malheureux qu'un autre...
l'enfant a avant tout (comme l'adulte en fait) de vivre dans l'amour.

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Hélène
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Offensive idéologique et politique du mariage gay

Message non lu par Hélène » ven. 01 juil. 2005, 4:43

Eh bien, frères et soeurs, c'est fait ! Le Canada, tout fier d'être le troisième pays au monde "évolué" se félicite aujourd'hui d'avoir adopté hier la Loi sur le mariage entre personnes homosexuelles. La Loi est passée, comme on dit chez nous : comme du beurre dans la poêle ! Une poigné de politiciens en manque de votes pour les prochaines élections fédérales (la cote de popularité en baisse du gouvernement Martin :sick: avait besoin de cette bonne publicité) avec l'aide d'un puissant lobby ont réussi a déconstruire, en l'espace de quelques années de pressions, l'oeuvre du Créateur, la loi naturelle et sacrée du mariage donnée à l'humanité depuis la nuit des temps...faut le faire ! On n'arrête pas le progrès. :wacko:

Je vous livre un résumé du dernier essaie de Thibaud Collin, philosophe, qui étudie la question...avec beaucoup de lucidité.
L'avis de Philippe Verdin op sur Le Mariage gay
© Libertepolitique.com

DU MARIAGE AU BORDEL :
l'offensive idéologique et politique du "mariage" gay

Thibaud Collin, philosophe soucieux de mettre en regard les aspirations contemporaines avec leurs fondements idéologiques, a choisi pour objet d'étude la revendication du mariage par le lobby gay en France. Ce combat des militants homosexuels est caractéristique du débat d'idées dans une société pluraliste au début du XXIe siècle : l'usage des slogans comme résumé d'une pensée, le souci d'utiliser la culpabilisation comme moteur efficace pour le triomphe de la cause, l'oblitération des références et de la dialectique philosophique, le détournement de l'exercice démocratique, la violence comme principal outil militant sont le cocktail que les enfants de 68 reconvertis en habiles utilisateurs des canaux de la société de spectacle agitent pour faire exploser le fragile équilibre de l'art de vivre ensemble et révolutionner la culture commune du bon sens.

Thibaud Collin, agrégé de philosophie, coauteur du livre d'entretiens avec Nicolas Sarkozy La République, les Religions, l'Espérance (Cerf, 2004), se penche avec l'acuité et l'objectivité du philosophe sur le phénomène social sur-médiatisé du mariage gay. Sujet à la mode donc, mais dont il n'est pas aisé de parler avec raison, et un brin de malice. La surveillance idéologique et sourcilleuse des bien-pensants de la sexualité libérée est telle qu'une importante maison d'édition religieuse, engagée pour la publication de cet essai, s'est finalement récusée par crainte des représailles d'Act up et des groupes de pression homosexuels. On peut discuter de la conquête spatiale, des réformes de l'enseignement, de la déforestation en Guinée, mais malheur à celui qui tente d'ouvrir un débat franc sur une question qui intéresse la législation française et la communauté nationale dans son modèle de structure sociale. Il est heureux que les Éditions Eyrolles, pour inaugurer une collection d'essais philosophiques et politiques, aient choisi ce court ouvrage qui démasque sereinement les objectifs du lobby gay.

Culpabiliser le sens commun

Thibaud Collin rappelle comment la pression fut soudain mise sur l'opinion publique et le monde politique en mars 2004 par un sinistre fait divers : un homosexuel brûlé vif par des voyous. Aussitôt un collectif de sociologues, hommes politiques, leaders des groupes de pressions et philosophes signa un " Manifeste pour l'égalité des droits " qui revendiquaient les droits des hétérosexuels pour les homosexuels. Deux mois plus tard, Noël Mamère, responsable du parti écologiste, célébrait le mariage de deux hommes dans sa mairie de Bègles. Cette stratégie du lobby gay visait à culpabiliser le sens commun et à changer le sens même du mot " mariage ". Le mariage civil ne renverrait plus implicitement au sexe des contractants, et serait ouvert aux individus du même sexe. Le manifeste s'habillait habilement de la bonne conscience d'une lutte égalitaire et d'un combat démocratique. Les opposants au mariage gay y sont qualifiés d'homophobes et l'homophobie décrite comme une forme de racisme.

Thibaud Collin s'interroge : le débat sur le mariage gay est-il possible, puisque les adversaires sont obscurantistes et racistes, donc disqualifiés, avant même d'avoir avancés leurs arguments ? Un débat peut-il avoir lieu s'il n'y a pas consensus sur des critères communs ? Y a-t-il entre les différents avis un patrimoine commun de conviction, un accord sur les règles du jeu antérieures au débat ? Si ce n'est pas le cas, le débat verse dans le bras de fer où seul compte le rapport de force et l'intimidation. Les partisans du mariage gay veulent persuader que leur combat revêt la forme d'une lutte contre le racisme. Dialogue-t-on avec un raciste ?

La référence constante des philosophes et sociologues enrôlés dans cette croisade démocratique apparaît aussitôt : Michel Foucault, qui écrivait : " La politique est la guerre, poursuivie avec d'autres moyens. " Elle renvoie également à la stratégie de Marx qui suggérait de détruire les cadres de pensée et d'action qui orientent les individus dans leur attitude et leur vision. Elle s'empresse de quitter le domaine de la philosophie pour celui de la sociologie, et s'appuie sur les théories de Pierre Bourdieu déroulées dans son livre la Domination masculine (Seuil, 1998).

Thibaud Collin fait remarquer avec ingénuité qu'il convient de parler de " lobby catholique " à propos des manifestations contre le Pacs, mais que l'expression " lobby gay " provoque l'allergie des instigateurs du " Manifeste pour l'égalité des droits " qui voient dans son usage le révélateur d'une mentalité de complot. Les homosexuels et les hétérosexuels qui se battent pour obtenir la légalisation du mariage gay ne sont bien sûr que des citoyens réunis pour défendre la démocratie, la liberté et la justice.


Réformer les conditions du politique

La stratégie des homophiles vise à la culpabilisation des " citoyens privilégiés ", les hétérosexuels qui peuvent se marier, et à la dénonciation du sens commun comme d'un préjugé. En dernier lieu, elle est une action radicale pour réformer les conditions du politique telles qu'on les connaît et les pratique en France, “une rupture totale avec les principes sociaux qui demeuraient en deçà de ces évolutions, puisqu'elle tend à détruire la manière immémoriale dont les êtres ont compris et vécu leur sexualité”.

Comment cette revendication incongrue du mariage gay a-t-elle pu recevoir un tel écho ? Le " Manifeste pour l'égalité des droits " prétend qu'il est homophobe et discriminatoire de refuser l'accès des gays et lesbiennes au droit au mariage et à l'adoption. Il s'appuie efficacement sur le souci contemporain des victimes, sur la lutte positive contre le racisme et les préjugés, sur le sens progressiste de l'histoire humaine ainsi que sur la volonté moderne de l'autonomie et de l'idéal critique. Le philosophe Pierre-André Terguieff a bien analysé ce mouvement : la posture des contemporains éclairés est que "tant qu'il y a différence entre des groupes, il y a matière à préjugés. Il faut détruire tout principe de différence intermédiaire entre le niveau individuel et le niveau générique" (La Force du préjugé, Éd. Galilée, 1087, p. 191). Thibaud Collin a beau jeu de relever une première et grossière contradiction dans le corpus idéologique des penseurs du lobby gay. Les mêmes revendiquent une égalité indifférenciée et sont saisis du réflexe identitaire caractéristique de la communauté gay, qui réclame des droits spécifiques pour les minorités.

L'enjeu, nous l'avons dit, n'est pas là : il ne s'agit pas de justice, mais de transformation radicale de la société. On a pu en effet s'étonner que les gays, volontiers émancipés, rallient soudain la vieille institution matrimoniale. Didier Eribon, l'un des penseurs de la gay-attitude, l'avoue carrément : "La revendication du mariage, souvent présentée comme réactionnaire, est en fait plus subversive que le discours de la subversion. Elle a un effet de déstabilisation de l'ordre familial, sexuel, du genre, beaucoup plus fort que la subversion incantatoire" (Regards n° 5, mai 2004).


Mettre à bas l'ordre symbolique

Thibaud Collin prend le temps d'analyser le néologisme " hétérosexisme " inventé pour disqualifier les opposants au mariage gay. Cette expression a le mérite de fondre dans un même rejet le racisme et le sexisme, en culpabilisant les hétérosexuels. L'hétérosexisme ? " Principe de vision et de division du monde social, qui articule la promotion exclusive de l'hétérosexualité à l'exclusion quasi promue de l'homosexualité" nous apprend le Dictionnaire de l'homophobie (PUF, 2003). Les hétérosexuels ne sont pas vraiment coupables : dans la théorie marxiste, ils sont les jouets de l'idéologie dominante, hétérosexiste, toujours " déjà là " et ne pouvant donc être objectivée, même par les individus de bonne volonté.

Pour subvertir l'ordre familial et sexuel, l'argumentation du lobby gay doit affronter un redoutable adversaire : l'ordre symbolique. Irène Théry définit ainsi l'ordre symbolique fondamental à toute vie en société, à l'intersection des domaines du droit et de la psychanalyse : "Ensemble de distinctions anthropologiques majeures (de sexe et de génération) indispensables à la fois à l'être ensemble des sociétés, auquel il accorde signification, et aux individus dont la construction comme sujets dépend de leur inscription dans l'univers de l'institution" (Esprit, “Le contrat social en question”, octobre 1997).

Cette définition des bases de la vie sociale est une critique à peine voilée de la revendication du lobby gay. Le philosophe Pierre Legendre enfonce le clou dans un texte de la revue Le Monde de l'éducation (décembre 1997) intitulé : " L'essuie misère " où il dénonce une politique vouée à "casser les montagnes anthropologiques au nom de la démocratie et des droits de l'homme. […] On ne peut pas fabriquer du mariage homosexuel et de la filiation unisexe ou asexuée à l'usage des homosexuels sans mettre à bas toute la construction à l'échelle de la culture". Legendre s'oppose donc radicalement à l'utopie de Michel Foucault qui proposait "d'aller vers des relations qui soient innommées, c'est-à-dire non formatées par le symbolique", d'après Sabine Prokoris.


Créer du tohu-bohu

Thibaud Collin consacre les trois derniers chapitres de son essai à présenter la théorie de la société sexuelle rêvée par Foucault. Ce sont peut-être les chapitres les plus passionnants de son livre.

On sait le rayonnement et l'influence que Foucault eut sur la génération qui s'est forgée une doctrine dans le tumulte de la révolution de 1968. Sabine Prokoris reconnaît que "la pensée de Foucault constitue le fondement conceptuel du lobby gay" et des philosophes et sociologues emblématiques de ce courant comme Didier Eribon, Eric Fassin et Daniel Borillo.

Thibaud Collin montre comment Foucault fut fortement inspirée par la lecture de Nietzsche, dans sa critique de l'identité sexuelle comme revendication de la liberté. Les textes cités par l'auteur, qu'il faut certes replacer dans le contexte débridé des années soixante-dix, sont inquiétants. Collin résume le projet des disciples de Foucault par une des expressions favorites du maître : créer du tohu-bohu. "On peut penser que la revendication pour le mariage gay et l'adoption homoparentale procède de ce que Michel Foucault nomme résistance. Peu importe, dans une telle optique, qu'elle soit portée par un ensemble de contradictions qui se révèle à l'examen contradictoire. Ce qui est recherché, c'est la réouverture indéfinie des possibles qui ne cessent de se jouer des limites, des différences et des identités.

"À la manière des pratiques sexuelles qu'ils valorisent comme création de possibles toujours nouveaux, les gays radicaux veulent en revendiquant le mariage et la filiation créer du tohu-bohu. Il y a un mot moins biblique (Gn 1) qui dit en même temps ces préoccupations sexuelles et politiques. Ce qu'ils veulent vraiment, c'est foutre le bordel !"
Il ne faut pas se faire d'illusions, l'Espagne vient d'emboîter le pas, malgré la forte opposition manifestée par la population...vive la démocratie ...d'autres pays suivront. Les sondages au Canada nous apprennent que plus de 63% de la population était en faveur du maintien de la définition traditionnelle du mariage : homme/femme. :censored: Un seul ministre a osé démissionner de ses fonctions pour ne pas se prostituer contre ses valeurs.

Sainte Famille...priez pour nous !
"Le Père n'a dit qu'une seule Parole, c'est son Fils et, dans un éternel silence, il la prononce toujours". (Saint Jean de la Croix)

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Message non lu par Christian » ven. 01 juil. 2005, 18:39

Le problème, chère Hélène, :) n’est pas que les hommes de l’Etat marient des homosexuels, mais qu’il marient tout court. Ils ont cru en se substituant à l’Eglise capter sa légitimité comme on capte un héritage. Ça ne marche pas. Quoi, des gratte-papiers de mairie présidant à l’acte le plus intime de notre vie, qui nous engage le plus profondément ? On dirait ces comédies où les valets singent les maîtres en leur absence.

Il appartient à chaque adulte, me semble-t-il, de décider avec qui vivre et sous quel régime. Laissons les catholiques demander le sacrement à l’Eglise, les juifs le faire selon leur coutume, itou les musulmans, et tous les autres, suivant les modalités qu’ils décideront, en prenant éventuellement conseil auprès des anciens et des hommes de lois. La seule vérification que peut opérer un officier ministériel ou un juge porte sur la compréhension par chaque partie des termes auxquels elle s’engage et la sincérité de son consentement.

Ainsi nous retrouverons l’importance et la dignité du mariage catholique, de l'oeuvre du Créateur, la loi naturelle et sacrée … donnée à l'humanité depuis la nuit des temps. Les homosexuels signeront le contrat qu’ils veulent en l’appelant du nom qu’ils souhaitent, mais il n’y aura pas d’ambiguïté.

:)
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Message non lu par Hélène » ven. 01 juil. 2005, 19:52

Bonjour Christian,

Je suis d'accord avec ce que vous dites dans votre premier paragraphe. Pour le deuxième, je ne suis pas sûre de bien comprendre votre position... :huh:

Ce qui est étonnant, c'est que l'on tient mordicus à appeler cette union "mariage". Bien sûr, comme vous dites, le mariage a été bafoué et dévalorisé depuis longtemps à partir du moment où l'État a pris la place de Dieu mais, c'est quand même une provocation ou plutôt un affront grave. On voudrait légitimer et faire cautionner nos comportements dévoyés parce que la culpabilité étouffée et réprimée de nos choix de morts ne peuvent plus tenir (je parle pour ceux qui sympatisent à la cause) ? Que faut-il donc faire lorsque nous avons dépassé les bornes de la raison droite et du bon sens ? Plonger encore plus profondément dans notre désespérante erreur en tentant d'en ralier le plus possible pour notre cause...

D'autant plus étonnant est que le slogan principal, brandi à toutes les sauces, c'est que les opposants (taxés d'homophobes rétrogrades... et je reste polie...) sont vus comme, fermés, esprits étroits qui refusent la différence alors que l'homosexualité est justement, existentiellement dans sa blessure la plus profonde, le refus de l'altérité ! :blink:
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Mariage civil & Mariage religieux

Message non lu par Christophe » ven. 01 juil. 2005, 20:29

[align=justify]Bonsoir à tous

Si le sacrement du mariage chrétien est très certainement une institution de droit divin, la vie matrimoniale est non moins certainement une institution de droit naturel qui, pour cette raison même, doit s'inscrire dans un cadre juridique défini et conforme à la loi morale. A l'heure de l'individualisme et de l'hédonisme triomphant, il est vital pour nos sociétés travaillées par la culture de mort de redonner sens à la valeur de la famille et du mariage, dans leurs dimensions tant religieuses et spirituelles, que sociales et civiles.

La seule liberté qui doit être consacrée par la loi consiste dans le droit de choisir entre le mariage et le célibat, seuls états de vie conformes à la morale. Les états de vie désordonnés sont, pour certains qui n'enfreignent pas le droit d'autrui, légalement et socialement tolérables mais ne peuvent en aucun cas prétendre à un quelconque statut légal. Par contre, il me semble qu'il doit être reconnu aux personnes concernées par ces états de vie contre-natures - de la même manière qu'à tous les citoyens - le droit civil de conclure des contrats privés.

Enfin, il est difficile de nier que la cérémonie civile du mariage est une farce bouffone qui cache mal tant la vacuité spirituelle que le fantasme profanateur de notre Etat impie ( ou laïque, si l'on préfère ). Si la République abandonnait l'ambition de se substituer au pouvoir spirituel, elle opterait - pour le mariage civil - le même dénuement dans son cérémoniel qui est aujourd'hui de rigueur lors de la signature de "PACS"...

" La communauté profonde de vie et d'amour que forme le couple a été fondée et dotée de ses lois propres par le Créateur ; elle est établie sur l'alliance des conjoints, c'est-à-dire sur leur consentement personnel irrévocable. Une institution, que la loi divine confirme, naît ainsi, au regard même de la société, de l'acte humain par lequel les époux se donnent et se reçoivent mutuellement. En vue du bien des époux, des enfants et aussi de la société, ce lien sacré échappe à la fantaisie de l'homme. Car Dieu lui-même est l'auteur du mariage qui possède en propre des valeurs et des fins diverses ; tout cela est d'une extrême importance pour la continuité du genre humain, pour le progrès personnel et le sort éternel de chacun des membres de la famille, pour la dignité, la stabilité, la paix et la prospérité de la famille et de la société humaine tout entière. "
( Concile de Vatican II, Consitution pastorale Gaudium et Spes, n. 48 )


Bien à vous en Jésus et Marie
Christophe[/align]
« N'ayez pas peur ! » (365 occurrences dans les Écritures)

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Mariage civil & Mariage religieux

Message non lu par Christian » dim. 03 juil. 2005, 11:23

Bon dimanche à vous deux, Hélène et Christophe, :) :)
Hélène
je ne suis pas sûre de bien comprendre votre position

Christophe
…il doit être reconnu aux personnes concernées par ces états de vie contre-natures - de la même manière qu'à tous les citoyens - le droit civil de conclure des contrats privés
Christophe me vole les mots sur le clavier. Les hommes de l’Etat n’ont rien à faire dans l’institution du mariage. Tous les articles du Code civil s’y rapportant (pondus par le franc-maçon Cambacérès, mandaté par un empereur en mal de légitimité) sont à abroger. Les hommes de l’Etat (tant qu’il en subsiste) ont pour seule mission de vérifier le consentement des époux aux clauses qu’ils souscrivent et de les faire ensuite respecter.

Le mariage est « certainement une institution de droit naturel » — contrairement aux autres vivants, les petits humains ont besoin d’une longue période d’affection et d’éducation avant d’acquérir leur autonomie — mais la forme du mariage catholique monogame et indissoluble est loin encore d’être la norme.

Faut-il alors interdire toutes les autres ? De quel droit ? Si les gens veulent se lier par contrat à deux, à trois, à plusieurs, hétéros ou homos, appeler ce contrat ‘union’, ‘mariage’, ‘pacte’, inviter leurs amis à cette occasion, libre à eux, évidemment. L’excentricité même de ces arrangements, une fois écartée la sanction officielle de l’Etat, fera ressortir par contraste la grandeur et la sainteté du mariage catholique.

Bien à vous

Christian

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Message non lu par wanderer » dim. 03 juil. 2005, 12:31

"La liberté est la faculté de se mouvoir dans le bien."

Leon XIII

(si ma mémoire ne me fait pas défaut)

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Mariage homosexuel

Message non lu par mgls » ven. 08 juil. 2005, 14:37

La mission d’information parlementaire sur la famille et les droits des enfants rencontrera le 13 juillet les principales organisations “de défense des droits des homosexuels” (contre ceux de la famille et de l'enfant), soit l'APGL, l'Inter-LGBT, Coparentalité, GayLib (UMP) et HES (PS), pour débattre avec elles de la réforme du droit de la famille et de l’'homoparentalité'.
Une délégation de ses membres, présidée par Patrick Bloche (PS), s’est rendue cette semaine aux Pays-Bas et en Belgique, deux pays qui ont autorisé le mariage homosexuel.
Créée en janvier 2005, la mission, composée de trente députés, a déjà rendu le mois dernier un rapport sur la protection de l’enfance et rencontré les associations familiales pour discuter des questions de couple, de filiation et d’autorité parentale.
Quand le peuple est en vacances, le gouvernement prépare les lois démagogues et mortifères de la rentrée.
"France, qu'as-tu fait de ton baptême ?" Jean-Paul II (Le Bourget - 1er juin 1980)

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ESPAGNE - Le premier mariage homosexuel a été célébré

Message non lu par Ecossais » mer. 13 juil. 2005, 20:33

Le premier mariage homosexuel de l'histoire de l'Espagne a été célébré le 11 juillet dans la localité de Tres Cantos, à 21 km de Madrid, rapporte El País. A 18 h 10, le maire de la ville a déclaré Emilio Mendez, étalagiste pour le grand magasin El Corte Inglés, et Carlos Baturín, psychiatre, "unis par les liens du mariage". Il consacrait ainsi trente ans d'union libre entre ces deux hommes de 50 et 48 ans. La cérémonie s'est déroulée devant une vingtaine d'amis et de membres de la famille, dont la mère d'Emilio, 88 ans. Une centaine de journalistes assistaient à l'événement.

Selon le quotidien espagnol, le maire était très ému d'accueillir ce couple historique dans son "centre de démocratie" et il a clôturé la cérémonie avec ces vers du poète chilien Pablo Neruda : "Prive-moi de pain, d'air, de lumière, du printemps, mais jamais de ton rire, car j'en mourrais". La sœur d'Emilio, ancienne mairesse de la ville, a aussi tenu à remercier son frère et son désormais beau-frère d'avoir "résisté à l'injustice et à l'incompréhension" de la société durant toutes ces années.

Sur le chemin, les futurs mariés étaient très nerveux, commente El País. Carlos a déclaré aux journalistes de la radio qui les harcelaient pour obtenir un commentaire : "Je crois au mariage et je crois en la famille. Nous sommes mariés et nous sommes une famille". Ensuite, devant les journalistes présents à la cérémonie, c'est Emilio qui a pris la parole. "Je suis catholique. Mais j'ai dû me poser la question d'abandonner ma foi parce que les évêques se révoltent contre une loi qui nous remplit de bonheur et cela m'attriste terriblement", a-t-il déploré, selon le quotidien. "Ici, il y a beaucoup d'amour. Il n'y en avait pas lors de la manifestation du Forum de la famille [à l'appel de l'Eglise] le 18 juin. L'amour est une valeur chrétienne. Nier les droits de son prochain ne l'est pas." Et le jeune marié conclut : "Que les évêques se rassurent : nous ne voulons détruire aucune famille, aucune église".

Dans quel monde vivons-nous ?

Mon Dieu, donnez un grand coup de pied dans cette fourmilière de décadence. Amen.

Ecossais.

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Message non lu par blagadec » mar. 19 juil. 2005, 12:17

"De même que Dieu s' adresse aux pauvres , de même il est interessant de noter que l' homosexualité est une pratique répandue presque exclusivement dans les pays riches européannisés , et pratiquement absente de pays comme la Russie ou le Senegal , sans parler de quantités d' autres pays du globe . de là à en conclure que nous sommes en plein laisser aller moral , il n' y a qu'un pas que je franchis et que j' ai déjà franchi depuis un bon bout de temps !"

Bonjour,

ou avez vous ces informations ? je suis tres etonnés de ça. je pense que dans ces pays, l'homosexualité est encore tres mal vu, donc c'est tres secret. pourquoi faire tant d'histoire pour pas grand chose....

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Message non lu par shadow » lun. 05 sept. 2005, 23:26

bonjour à tous et à toutes :)

Je me présente, ça vous aidera à me situer dans le débat (je pense).
Jeune fille de 18 ans, j'entre bientot en fac. J'avoue, je n'ai pas lu tout le débat, je n'en ai pas eu le courage, j'ai lu le 1er message et la derniere page.

Alors, moi, ma mère a essayer, petite, de me transmettre....les valeurs, la foi catholique ? Je ne sais pas, mais elle n'y est pas totalement arrivée. Certe, j'adhere totalement aux principes de cette religion tels que "aime ton prochain", "ne juge pas les autres". Mais le fait est que l'Eglise, ou plutot sa position, m'a fait perdre la foi. Je ne prendrais en exemple qu'une chose que je n'ai jamais compris : l'interdiction pour les femmes d'être prêtre, et, bien plus proche de moi, l'homosexualité.
Peut être l'aurez vous deviné, je suis homosexuelle. Au collège déjà, je l'ai découvert, devrais je dire à la puberté. Je l'ai rejetté en bloc, j'ai essayé de me "reconvertir" en hétéro. Peine perdu. Au lycée, en terminale, j'ai fini par l'accepter. Et, précision : mon père n'est pas absent, je n'ai pas été abusé sexuellement ou autre cliché du genre.
Mon avis ne sera sans doute pas totalement impartial (personne ne l'est de toutes façons), mais je vais essayer de l'être le plus possible.

D'abord, un propos qui m'a relativement agacé :
alors que l'homosexualité est justement, existentiellement dans sa blessure la plus profonde, le refus de l'altérité !
Euh oui bien sur, on peut le voir comme ça. Lol, j'ai l'impression d'entendre ma mère. A ce niveau là, les transexuel sont encore mieux : ils embrassent la différence de l'autre ! Avec ce genre d'argument, je ne pense pas qu'on ira loin. Comment peut on prétendre ne pas me hair et tout en même temps hair quelque chose qui fait partie de moi ? J'avoue que j'ai du mal à comprendre.

En revanche, je suis d'accord : pourquoi vouloir "marier" civilement ? Une simple reconnaissance de couple ferait aussi bien l'affaire. Histoire de symbole, si vous voulez mon avis. Est il temps de changer certains symboles, ou pas ? Question difficile. Maintenant, on arrive a un point essentiel, je crois : pourquoi le mariage existe ? La procréation ? Non, les couples stériles seraient interdit de mariage. C'est symbolique, moi je pense.
Mon Dieu, donnez un grand coup de pied dans cette fourmilière de décadence. Amen.
Le mariage homo est une fourmiliere de décadence ? :blink: Ou leur déclarations ? Et c'est quoi la décadence ? C'est quoi la normalité ?
De même que Dieu s' adresse aux pauvres , de même il est interessant de noter que l' homosexualité est une pratique répandue presque exclusivement dans les pays riches européannisés , et pratiquement absente de pays comme la Russie ou le Senegal , sans parler de quantités d' autres pays du globe . de là à en conclure que nous sommes en plein laisser aller moral , il n' y a qu'un pas que je franchis et que j' ai déjà franchi depuis un bon bout de temps !
Je ne voudrais pas paraitre insultante, mais ça me fais penser à ces gens qui désigne l'homosexualité comme "une maladie de blanc" par ignorance. L'homosexualité existe dans les pays d'afrique aussi ! J'ai lu des témoignages, et pas qu'un, sur des homos marocains, russes, etc, et pas qu'un !

Vous savez, la plupart des homos, on veut juste pouvoir aimer comme tout le monde. Moi, je suis pas du tout l'archétype de l'homosexuel : pas spécialement militante, qui ne hais pas les catholique (ce serait aussi stupide que de dire que tt les homos sont cons), enfin, voila quoi. Pourquoi vouloir nous "soigner" ou nous faire vivre dans l'abstinence ? La parole de Dieu, oui je sais on me l'a déjà servie. Bon jsuis pas croyante, donc ce genre d'argument me touche pas vraiment. N'empêche, je pense que la bible a un probleme de traduction, et je ne parle pas de l'homosexualité : rien que dans la genèse, Dieu était au pluriel. Et puis, c'est toujours des Hommes qui l'ont traduit, y'a une marge d'interpretation.

Alors une tite touche d'humour : remarquer moi, je pense qu'a la base l'Homme n'a rien à faire sur terre, que c'est une erreur, vu ce qu'il fait comme bêtise...donc s'il disparait, moi ça me dérange pas :lol:
C'est pas vrai évidement (enfin presque, c'est vrai que je n'ai pas beaucoup d'estime pour la race humaine)

Derniere question :
Vous dites "le mariage c'est un homme et une femme"
Ok
Et les transexuels alors ? :blink:

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Hélène
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Message non lu par Hélène » mar. 06 sept. 2005, 12:44

Bonjour Shadow et soyez la bienvenue sur ce forum :)
shadow a écrit :D'abord, un propos qui m'a relativement agacé :
alors que l'homosexualité est justement, existentiellement dans sa blessure la plus profonde, le refus de l'altérité !
Je prends la responsabilité de ces paroles que vous citez parce qu'elles sont de moi. Je vous demande pardon tout de suite si elles vous ont blessé. Plutôt que de ressortir des arguments, je vous invite à lire le texte qui suit (il est un peu long mais il en vaut le peine de le lire entièrement...allez ! Courage ! ;-) ) : http://enfant-prodigue.forumactif.com/v ... t=narcisse Nous en reparlerons par la suite si vous voulez. N'hésitez pas à revenir à la charge !
shadow a écrit :Euh oui bien sur, on peut le voir comme ça. Lol, j'ai l'impression d'entendre ma mère. A ce niveau là, les transexuel sont encore mieux : ils embrassent la différence de l'autre ! Avec ce genre d'argument, je ne pense pas qu'on ira loin. Comment peut on prétendre ne pas me hair et tout en même temps hair quelque chose qui fait partie de moi ? J'avoue que j'ai du mal à comprendre.
Jésus condamnait et rejetait le péché mais pas le pécheur...Il l'aime...Il voit plus loin...
shadow a écrit :Derniere question :
Vous dites "le mariage c'est un homme et une femme"
Ok
Et les transexuels alors ? :blink:
Je ne comprends pas votre question... :unsure: pourriez-vous élaborez ?
"Le Père n'a dit qu'une seule Parole, c'est son Fils et, dans un éternel silence, il la prononce toujours". (Saint Jean de la Croix)

Charles
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Revendication d'homoparentalité

Message non lu par Charles » mar. 06 sept. 2005, 18:17

La revendication d'homoparentalité s'intensifie du côté du lobby homosexuel.

Image

Lors de la gaypride newyorkaise, une future maman (?) tient à montrer qu'elle a toutes les capacités à remplir son rôle de mère.

Image

La future maman (?) est à droite sur la photo, on la reconnaît au voile de tule de sa casquette et à sa barbe taillée en bouc.
Dernière modification par Charles le mer. 07 sept. 2005, 1:02, modifié 1 fois.

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