Wanderer a écrit :Sommes-nous des catholiques de seconde zone que nous n'ayons pas le droit d'avoir un livre de chant comme tout le monde?
FX a écrit :Ecoutez, l'inverse est vrai : comment faisons-nous aujourd'hui, poiur chanter l'office divin ? Nous faisons des adaptations des anciens livres. une fois de plus, si vous n'en êtes pas satisfait, il suffit d'imprimer la précédente édition du Graduel romain, téléchargeable, et on n'en parle plus. Il faudrait peut être arrêter de considérer toujours que les "tradis" sont persécutés, et par Solesmes, en plus (qui a vraiment autre chose à faire que ça...).
Wanderer a écrit :Pour le coup, je n'y peux vraiment rien si vous n'avez pas de livre. Que voulez-vous que je vous dise?
Rien, justement.
Ne lancez pas de polémiques inutiles.
Wanderer a écrit :La seule chose que j'aurais aimée, c'est lire des arguments à l'appui de telle ou telle méthode et c'est ce que je ne trouve pas dans ce fil pour le moment.
FX a écrit :Une des choses que je remets en cause dans la "méthode de la Schola Saint Grégoire", par ce que c'est comme ça qu'il faudrait l'appeler, plus que la "méthode de Solesmes", c'est l'intérprétation du salicus, - beaucoup plus que le comptage, qui peut rendre bien des services. Un peu de visibilité sur le la modalité et la sémiologie rend évidente une chose : ce ne peut pas être la deuxième note (épisémée) du salicus qu'il faut "entendre" ou "chanter" ou même "exprimer". C'est la troisième. Et il n'y absolument aucun doute là dessus.
Boris a écrit :C'est pour cela qu'elles ont toutes leur limite et c'est pour cela qu'il ne faut pas être crispé sur une méthode ou une autre mais plutôt savoir les utiliser à bonne escient l'une après l'autre, même au sein d'une même pièce.
La question du salicus montre la limite de la méthode de comptage. Si elle a ses bons cotés, et FX ne crache pas entièrement dessus, il faut aussi savoir la mettre sous le boisseau dans certains cas.
Ce qui est sur, c'est qu'elle est complètement artificielle est "inventée" par Solesmes au départ pour permettre, encore une fois, à des débutants de s'initier au grégorien.
Mais certains, pas ici, cherchent à opposer les méthodes.
Et là on tombe dans un artifice encore plus grand !
Il faut au contraire connaitre plusieurs méthodes pour voir la cohérence qu'elles peuvent avoir et ainsi mieux travailler les pièces et mieux les chanter.
Cela demande du temps et du travail, c'est le rôle d'un chef de choeur.
Wanderer a écrit :Etant donné l'attitude de Solesmes à l'égard de l'ancien rite (refus de rééditer certains livres, etc...), je ne souhaite pas suivre de stage là-bas.
Une telle attitude négative ne peut que vous desservir.
Votre petite phrase sous-entend 2 choses :
- une calomnie contre Solesmes, qui a déjà été développée
- la prétention que le grégorien n'est pas le même entre avant 1962 et après, et là, excusez-moi, mais c'est de l'hérésie pure.
Le grégorien est inchangé. Seulement des progrès sont faits dans l'étude scientifique des manuscrit, permettant de retrouver des notations plus précises des pièces, voir de retrouver des pièces.
L'atelier de paléographie de Solesmes diriger par Dom Saulnier est à la pointe de cette recherche qui a permis l'édition d'un nouvel antiphonaire monastique plus traditionnel que le précédent.
Mais ce qui est vraie d'une pièce, est vrai aussi bien pour la FORM et que pour la FERM, sinon c'est considéré que la FERM est morte puisqu'elle ne pourrait (conditionnel) accepter la recherche dans les domaines qui la concernent : connaissance du grégorien, sonorisation d'un lieu, confection des ornements, ...