Saint Jean Cassien dit que la prière suivante est très puissante :
Deus in adiutorium meum intende (O Dieu, hâte-toi de me délivrer!)
Domine, ad adiuvandum me festina (Seigneur, hâte-toi de me secourir!)
(Ps 70[69],2)
Le Christ dit lui-même qu'il faut prier en l'invoquant Lui ou son nom :
Per Christum Dominum Nostrum. (Par le Christ notre Seigneur)
(conclusion courtes des oraisons Liturgiques)
C'est donc aussi une prière très puissante ou plutôt cela rend notre prière très puissante.
Justification :
Jn XIV 13 a écrit :Parce que je m'en vais au Père, et que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Je pense que les autres conclusions des oraisons Liturgiques ont les mêmes effets.
Il y Saint Benoît qui dit ceci :
Chapitre V a écrit :Le premier degré d'humilité est l'obéissance sans délai.
2 Elle convient à ceux qui n'ont rien de plus cher que le Christ.
Et aussi :
Chapitre LXXI a écrit :1 Obéir est un bien. C'est pourquoi tous les frères doivent obéir à l'abbé. Mais cela ne suffit pas. Ils s'obéiront aussi les uns aux autres.
2 Qu'ils le sachent : c'est par ce chemin de l'obéissance qu'ils iront à Dieu.
Il faut évidemment raccorder cela à l'obéissance du Christ dans son :
Mt XXVI 42 a écrit :Mon Père, si ce (calice) ne peut passer sans que je le boive, que votre volonté soit faite! "
Et qui est mis en lumière par :
Phil II 8 a écrit :il [Jésus] s'est abaissé lui-même, se faisant obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix.
Rappelons que selon la Loi Juive la mort sur le bois est ce qu'il y a de plus terrible surtout spirituellement car cela s'accompagne d'une terrible malédiction.
Donc l'exemple de l'obéissance du Christ n'est une option, comme le rappelle Saint Benoît dans sa règle.
Il nous faut donc obéir à l'Eglise. Et pour cela une pratique de la Liturgie selon les normes de l'Eglise trouve aussi toute sa puissance. (tout ça pour en arriver là)
Mais la pratique "toute simple" de l'obéissance est déjà une prière de la volonté et du corps.
Elle a permis à St Maur de marcher sur les eaux pour répondre à un ordre de St Benoît.