Les personnes homosexuelles ne se résument pas à leur homosexualité. Leurs actes sont faits librement (même si des facteurs psychologiques interviennent, j'en conviens tout à fait) et en cela ils peuvent être condamnés.christian a écrit :Cette position me paraît difficilement tenable et je crains que la défendre relève plus de l’hypocrisie que de la raison. Ce serait comme de dire "nous ne condamnons pas les musulmans, mais seulement les ‘actes musulmans’, prières, jeûne, hadj, etc." Interdire au musulman sa pratique n’est-ce pas le condamner en tant que musulman ? L’approche plus respectueuse des homosexuels, me semble-t-il, serait de répéter la condamnation de toute pratique sexuelle des catholiques hors du mariage catholique. Peu importe alors la qualification, homosexuelle ou pas, des actes considérés. Hétérosexuels, bisexuels et homosexuels seraient inclus dans la même réprobation, sans discrimination.
Et quand bien même les personnes homosexuelles ne pourraient pas faire autrement que "pratiquer", qu'est-ce que cela changerait ? Toute proportion gardée, diriez-vous d'un cleptomane que les vols qu'il commet ne sont pas condamnables tout simplement parce qu'il ne peut faire autrement ?
Où est l'hypocrisie ? Condamner les actes sans condamner la personne, n'est-ce pas au contraire reconnaître que la personne humaine vaut plus que ce à quoi on veut bien la réduire ?
Voici mon avis basé sur mon observation : même si les homosexuels ne choisissent pas leurs tendances ni leurs pulsions (et en ça, ils méritent compassion et compréhension), ils restent libres de les satisfaire ou pas.
Est-ce beaucoup leur demander ? Oui.
Est-ce se moquer d'eux ? Non, bien au contraire. C'est reconnaître leur dignité d'hommes et de femmes capables de choisir librement ce qui est conforme à la volonté de Dieu.
Cordialement,