Je prends depuis une dizaine d'années des médicaments interdits aux femmes enceintes (des médicaments anti-psychotiques)
Les mouvements catholiques "pro-vies" contre l'avortement semblent complètement se désintéresser des malades psychiques auxquels on impose des médicaments souvent contre leur volonté, parfois abusivement, des médicaments qui sont strictement interdits pour les femmes enceintes. Cette nocivité pour le fœtus devrait faire réfléchir. Cela respire l'eugénisme à plein nez ...
Qu'en pensez-vous ?
Les médicaments interdits aux femmes enceintes
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Re: Les médicaments interdits aux femmes enceintes
Beaucoup de médicaments sont nocifs pour le foetus. Dans les cas où on prend ces médicaments, les époux ont le droit (et même le devoir en vertu de la maternité/paternité responsable) d'appliquer les règles de la planification familiale naturelle.
- Nanimo
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Re: Les médicaments interdits aux femmes enceintes
...et trop de médicaments ont des effets secondaires désastreux pour le patient qui les prend.
Lest we boast
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Re: Les médicaments interdits aux femmes enceintes
Les médicaments interdits aux femmes enceintes sont ceux qui produisent des effets mutagènes ou tératogènes sur les embryons (cellules souches) sur les animaux de laboratoire sur lesquels on les teste. Malheureusement dans certains cas l'animal ne présente pas d'anomalie là où l'homme va en développer. La transposition d'une espèce à l'autre n'est pas totalement fiable et la pharmacovigilance après AMM est alors essentielle.
Il y a le tristement célèbre cas de la thalidomide par exemple…
Il y a le tristement célèbre cas de la thalidomide par exemple…
Pax et Bonum !
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"Prêchez l'Évangile en tout temps et utilisez des mots quand cela est nécessaire"
St François d'Assise
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Re: Les médicaments interdits aux femmes enceintes
Je ne crois pas que l'on prescrive des médicaments inutiles ... ou de manière abusive ... Surtout en période de restrictions budgétaires ...
La prescription de médicaments se fait en principe avec l'accord du patient ...Il arrive que certains patients ne soient pas conscients de leurs troubles ni de leur gravité ni de leurs conséquences ... Pour avoir travaillé dans le secteur du handicap mental et de la maladie mentale, la question des prescriptions abusives est récurrente. Les médecins, dans ces institutions, ne gagnent rien à prescrire des médicaments ... A fortiori inutilement.
Je vais dire quelque chose qui risque de déplaire et que tous les professionnels constatent: Le plus souvent, ce sont les familles qui réclament le plus de médicaments et qui "bidouillent" les doses ... Quand les médecins pensent que la dose de médicaments doit diminuer, ils doivent y préparer les parents et travailler cette perspective avec eux lorsque s'agit d'un enfant ou d'un jeune adulte handicapé mental ... je me souviens combien, en tant que professionnelles, nous étions désolées quand un médecin hospitalier laissait à la famille la possibilité "d'adapter le traitement "... Là, nous étions sures que l'enfant en prendrait la dose maximale en permanence ... L'anxiété des parents fait qu'ils préfèrent anticiper toute "crise" éventuelle voire hypothétique en donnant le maximum de médicaments ... Toute modification du comportement reste pour les familles une source d'angoisse ... En effet, composer avec les manifestations du handicap demande une telle énergie que la perspective de devoir modifier ou changer de fonctionnement peut devenir impossible, inimaginable, inconcevable ...
Ceci nous emmène loin de notre sujet de départ ...
La prescription de médicaments se fait en principe avec l'accord du patient ...Il arrive que certains patients ne soient pas conscients de leurs troubles ni de leur gravité ni de leurs conséquences ... Pour avoir travaillé dans le secteur du handicap mental et de la maladie mentale, la question des prescriptions abusives est récurrente. Les médecins, dans ces institutions, ne gagnent rien à prescrire des médicaments ... A fortiori inutilement.
Je vais dire quelque chose qui risque de déplaire et que tous les professionnels constatent: Le plus souvent, ce sont les familles qui réclament le plus de médicaments et qui "bidouillent" les doses ... Quand les médecins pensent que la dose de médicaments doit diminuer, ils doivent y préparer les parents et travailler cette perspective avec eux lorsque s'agit d'un enfant ou d'un jeune adulte handicapé mental ... je me souviens combien, en tant que professionnelles, nous étions désolées quand un médecin hospitalier laissait à la famille la possibilité "d'adapter le traitement "... Là, nous étions sures que l'enfant en prendrait la dose maximale en permanence ... L'anxiété des parents fait qu'ils préfèrent anticiper toute "crise" éventuelle voire hypothétique en donnant le maximum de médicaments ... Toute modification du comportement reste pour les familles une source d'angoisse ... En effet, composer avec les manifestations du handicap demande une telle énergie que la perspective de devoir modifier ou changer de fonctionnement peut devenir impossible, inimaginable, inconcevable ...
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" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.
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