La parabole du pauvre Lazare est le parfait exemple de l'existence du Paradis et de l'Enfer. Vous comprendrez bien que l'ange qui emmène Lazare au Ciel le conduit directement au Paradis, où se trouve déjà Abraham. Il ne peut s'agir ici du purgatoire.pedros a écrit : ↑
Certaines choses vous ont peut-être échappé! Avant la venue de Jésus les morts qui avaient cru comme Moise, Abraham..., n'allaient ni en enfer ni au paradis. DONC ils étaient en un lieu qui s'apparente bien au purgatoire. cf le riche et le pauvre Lazare.
Jésus montre que le blasphème contre l'Esprit-Saint ne peut être pardonné. Il ne dit pas pour autant que les autres péchés peuvent être remis après la mort (bien que je ne conteste évidemment pas ce point)."le péché irrémissible ne sera pas pardonné ni en ce monde ni en l'autre" ce dernier verset laissant entendre que les autres péchés excepté celui qui est irrémissible peuvent être remis après la mort. Dans ces deux cas vous êtes sauvé sans pour autant être au paradis puisque vous avez encore besoin de purification du péché, DONC vous êtes bien en un lieu qui s'apparente au purgatoire.
Encore une fois, nous sommes justifiés par le Christ qui nous a ouvert les portes du Paradis en nous réconciliant avec Dieu. Par le mystère de la grâce divine, nous sommes héritiers de la promesse dont le Christ nous parle abondamment dans les Évangiles. Ayant donné sa vie en rémission de nos péchés, j'avoue à ce stade de ma vie ne pas comprendre la nécessité de vouloir nous obliger à faire une halte au purgatoire.
Le pauvre Lazare et le bon larron sont allés directement au Paradis, sommes-nous de plus grands pécheurs ? Je ne pense pas.