Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2019-2020)

« Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. » (Is 26.9)
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etienne lorant
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De la grâce sanctifiande

Message non lu par etienne lorant » mar. 24 mars 2020, 13:28

Lecture du livre du prophète Ézékiel
En ces jours-là, au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison, et voici : sous le seuil de la Maison, de l’eau jaillissait vers l’orient, puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient.  L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison, au sud de l’autel. L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur,jusqu’à la porte qui fait face à l’orient, et là encore l’eau coulait du côté droit. L’homme s’éloigna vers l’orient, un cordeau à la main,et il mesura une distance de mille coudées ; alors il me fit traverser l’eau : j’en avais jusqu’aux chevilles. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l’eau : j’en avais jusqu’aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser : j’en avais jusqu’aux reins. Il en mesura encore mille : c’était un torrent que je ne pouvais traverser ; l’eau avait grossi, il aurait fallu nager : c’était un torrent infranchissable. Alors il me dit : « As-tu vu, fils d’homme ? » Puis il me ramena au bord du torrent. Quand il m’eut ramené, voici qu’il y avait au bord du torrent, de chaque côté, des arbres en grand nombre. Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner.Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent. Au bord du torrent, sur les deux rives,toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire.  Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède. »



PSAUME
(45 -46)
R/ Il est avec nous, le Dieu de l’univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Dieu est pour nous refuge et force,
secours dans la détresse, toujours offert.
Nous serons sans crainte si la terre est secouée,
si les montagnes s’effondrent au creux de la mer.

Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu,
la plus sainte des demeures du Très-Haut.
Dieu s’y tient : elle est inébranlable ;
quand renaît le matin, Dieu la secourt.

Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur,
il détruit la guerre jusqu’au bout du monde
.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit :« Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri.Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua :  « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit :“Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. P us tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.



– Aelf, Paris

On ne le dit pas souvent  - , mais le sacrement du baptême est une onction qui purifie et qui permet l'accès  aux autres sacrements. Ni pus, ni  moins, le baptême est bel et bien un exorcisme :  la nouvelle âme va pouvoir s'ouvrir à la grâce  et lui conférera les capacités de faire le bien et de chasser le mal. Nous ne pouvons nous en rendre compte, mais notre enfance  de baptisé est baignée d'une grâce initiée par l'amour de Dieu.

Il arrive au bambins de piquer des colère qui peuvent les faire tomber dans une crise d’hystérie  dangereuse .  Mais la crise , si l'on n'y prête pas attention peut finir par développer une  grave diminution de la conscience qui prédisposé à la rage.  Pour mettre à de telle crises ces , les parents bien prévenus les plonges quelques instants dans l'eau froide  qui éteint la crise en "éteignant la colère tout comme l'eau éteint le feu. Ne nous étonnons pas que des dictateurs finissent mal car ils perdent le sens communs.





.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Le Seigneur est l'éternel présent

Message non lu par etienne lorant » mer. 25 mars 2020, 12:44

Lecture du livre du prophète Isaïe
En ces jours-là, le Seigneur parla ainsi au roi Acaz :  « Demande pour toi un signe de la part du Seigneur ton Dieu, au fond du séjour des morts ou sur les sommets, là-haut » Acaz répondit : « Non, je n’en demanderai pas, je ne mettrai pas le Seigneur à l’épreuve. »  Iaïe dit alors : « Écoutez, maison de David ! Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes : il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu. C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel,     car Dieu est avec nous. »

 
PSAUME
(Ps 39 -40)
R/ Me voici, Seigneur,
je viens faire ta volonté.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.

Je n'ai pas enfoui ta justice au fond de mon cœur,
je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut ;
j'ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.



Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères,  il est impossible que du sang de taureaux et de boucs enlève les péchés.  Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps . Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ; alors, j’ai dit : Me voici, je suis v nu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.    

Le Christ commence donc par dire : Tu n’as pas voulu ni agréé
les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché, ceux que la Loi prescrit d’offrir.     Puis il déclare :
Me voici, je suis venu pour faire ta volonté.Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second.     Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.


   

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,    à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »   À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait  ce que pouvait signifier cette salutation.  ’ange lui dit alors :,« Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.  Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;   il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »  Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.  Car rien n’est impossible à Dieu. Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitt
a
.

    – Aef Paris


Lorsque nous lisons ces textes, ces textes nous considérons que nous faisons mémoire d’Événement passé qui ont compté pour nous, pour notre apprentissage de ce qu'est la vérité pour , celle qui nous confère la vie spirituelle Et c'est juste.

Mais il y a mieux encore. On dit du Seigneur qu'iL est , qui'était et qu'Il vient. Et c'est juste. Puisque Dieu est l’éternel. Que ce la nous réjouisse, car les événements bienheureux qui sont rapportés deviennent pour nous des réalités de la grâce divines.

Comment mieux l'exprimer encore ? Lorsque nous disons que " commémorons" des événements passés, nous demeurons dans . un temps de calendrier - mais Dieu étant éternel, c'est bien aujourd'hui qu'Il vient.C'est aujourd'hui qu'Il vient, c'est aujourd'hui qu'll , vient, c'est aujourd’hui, qu'ilIl nous donne sa vie.

Si nous pouvions réellement percevoir ce qu'il advint dans une Eucharistie nous pleurerions de longues larmes de repentir, et nous l'aimerions d'autant plus chaque jour...

J'ai entendu des choses extraordinaires ce matin !



.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2017-2018)

Message non lu par Carolus » mer. 25 mars 2020, 14:08

etienne lorant a écrit :
mer. 25 mars 2020, 12:44
etienne lorant :

Lorsque nous lisons ces textes, ces textes nous considérons que nous faisons mémoire d’Événement passé qui ont compté pour nous, pour notre apprentissage de ce qu'est la vérité pour , celle qui nous confère la vie spirituelle Et c'est juste.
Vous avez raison, cher Étienne. :)
CEC 2612 En Jésus " le Royaume de Dieu est tout proche ", il appelle à la conversion et à la foi mais aussi à la vigilance. Dans la prière, le disciple veille attentif à Celui qui Est et qui Vient dans la mémoire de sa première Venue dans l’humilité de la chair et dans l’espérance de son second Avènement dans la Gloire (cf. Mc 13 ; Lc 21, 34-36).
L’Annonciation est une commémoration associée à la « première Venue dans l’humilité de la chair » (CEC 2612) de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
Mt 1, 23 Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »
Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ est l’Emmanuel, c’est-à-dire « Dieu-avec-nous », n’est-ce pas ? 🙏

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Il nous faut renouveler nos pratiques

Message non lu par etienne lorant » jeu. 26 mars 2020, 11:19

Lecture du livre de l’Exode
En ces jours-là,  le Seigneur parla à Moïse : « Va, descends,
car ton peuple s’est corrompu, lui que tu as fait monter du pays d’Égypte. Ils n’auront pas mis longtemps à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre  Ils se sont fait un veau en métal fondu et se sont prosternés devant lui. Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant : “Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »  Le Seigneur dit encore à Moïse :
« Je vois que ce peuple est un peuple à la nuque raide.  Maintenant, laisse-moi faire ; ma colère va s’enflammer contre eux et je vais les exterminer ! Mais, de toi, je ferai une grande nation. » Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu
en disant : « Pourquoi, Seigneur, ta colère s’enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Égypte par ta grande force et ta main puissant ?  Pourquoi donner aux Égyptiens l’occasion de dire : “C’est par méchanceté qu’il les a fait sortir; il voulait les tuer dans les montagnes et les exterminer à la surface de la terre” ? Reviens de l’ardeur de ta colère, renonce au mal que tu veux faire à ton peuple.   Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Israël, à qui tu as juré par toi-même :“Je multiplierai votre descendance comme les étoiles du ciel ; je donnerai, comme je l’ai dit, tout ce pays à vos  descendants, et il sera pour toujours leur héritage.” »  Le Seigneur renonça au mal qu’il avait voulu faire à son peup
le.

           – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 105 -106)
R/ Souviens-toi de nous, Seigneur,
dans ta bienveillance pour ton peuple.
Souviens-toi de moi, Seigneur,
dans ta bienveillance pour ton peuple.
Avec nos pères, nous avons péché,
nous avons failli et renié.

À l’Horeb ils fabriquent un veau,
ils adorent un objet en métal :
ils échangeaient ce qui était leur gloire
pour l’image d’un taureau, d’un ruminant.

Ils oublient le Dieu qui les sauve,
qui a fait des prodiges en Égypte,
des miracles au pays de Cham,
des actions terrifiantes sur la mer Rouge.

Dieu a décidé de les détruire.
C’est alors que Moïse, son élu,
surgit sur la brèche, devant lui,
pour empêcher que sa fureur les extermine
.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs :  « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ;c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage  mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean: ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face,  et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !  La gloire, je ne la reçois pas des hommes; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour  Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père,et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?  pp e pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance .  Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit  Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »
           

Aelf, Paris

Ces abondantes lectures dénoncent les formes d'incrédulité et de refus de croire, purement et simplement. Et cependant, les juifs ont été délivré du joug des égyptiens. Ils sont sortis d’Égypte en traversant la mer à pieds secs. Dans leur marche, ils ont été nourris et abreuvés en ces lieux arides et inhospitaliers

S'ils ont erré quarante ans dans le désert, ce n’était pas du fait de la grande étendue à parcourir, mais parce que leur incrédulité les faisait tourner en rond par leurs "voies de poulains". On peut bien se moquer de leurs manques de fois : nous aussi nous errons dans nos incrédulités, de nos hésitations à vivre notre foi à la sortie de la messe. Et de discuter de la prestations du prêtre à l'autel...

Nous devrions nous aussi être renvoyés au désert afin de renouveler nos pratiques monotones - qui attristent les nouveaux convertis... Notre prêtre devant cette pandémie désastreuse qui saute d'une qui saute d'un pays à l'autre, nous enjoint de revoir nos pratiques de foi. A quo sert de pratiquer l'église si c'est pour sortir de la messe avec les mêmes pensées et les mêmes idées qu'on avait en entant. Quelle tristesse, quelle souffrance rajoutée à ces douleurs !



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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2017-2018)

Message non lu par Carolus » jeu. 26 mars 2020, 14:23

etienne lorant a écrit :
jeu. 26 mars 2020, 11:19
etienne lorant :

S'ils ont erré quarante ans dans le désert, ce n’était pas du fait de la grande étendue à parcourir, […]
Exactement, cher Étienne. :oui:
etienne lorant a écrit :
jeu. 26 mars 2020, 11:19
etienne lorant :

[…] mais parce que leur incrédulité les faisait tourner en rond par leurs "voies de poulains".
Pas exactement, cher Étienne. :(

Considérons :
Dt 1, 34-36 Le Seigneur a entendu le bruit de vos paroles, il s’est irrité et a déclaré sous serment : « Pas un seul de ces hommes, personne de cette génération mauvaise ne verra le bon pays que j’ai juré de donner à vos pères, à l’exception de Caleb, fils de Yefounnè : lui, il le verra ; à lui je le donnerai, ainsi qu’à ses fils, ce pays qu’il a foulé, car il a suivi le Seigneur sans réserve. »
À cause de leur incrédulité, le Seigneur ne leur permettait pas d’entrer dans la terre promise. :(
Jos 5, 6 Car, pendant quarante ans, les fils d’Israël avaient marché dans le désert, jusqu’à ce que tombent tous les hommes de guerre sortis d’Égypte : ils n’avaient pas écouté la voix du Seigneur. Et le Seigneur avait juré de ne pas leur laisser voir la terre qu’il avait promis à leurs pères de nous donner, une terre ruisselant de lait et de miel.
« Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu » (Hé 11, 6).

Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible […] 🙏

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Toujours réajuster sa foi

Message non lu par etienne lorant » ven. 27 mars 2020, 11:39

Lecture du livre de l’Exode
En ces jours-là, Seigneur parla à Moïse : « Va, descends, car ton peuple s’est corrompu, lui que tu as fait monter du pays d’Égypte. Ils n’auront pas mis longtemps à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre !Ils se sont fait un veau en métal fondu et se sont prosternés devant lui.Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant: “Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »Le Seigneur dit encore à Moïse : « Je vois que ce peuple  est un peuple à la nuque raide. Maintenant, laisse-moi faire ; ma colère va s’enflammer contre eux et je vais les  terminer ! Mais, de toi, je ferai une grande nation. »  Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu en disant :« Pourquoi, Seigneur, ta colère s’enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays Égypte ta grande force et ta main puissant ?  Pourquoi donner aux Égyptiens l’occasion de dire :“C’est par méchanceté qu’il les a fait sortir ; il voulait les tuer dans les montagnes et les exterminer à la surface de la terre”? Reviens de l’ardeur de ta colère, renonce au mal que tu veux faire à ton peuple. Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Israël, qui tu as juré par toi-même :“Je multiplierai votre descendance comme les étoiles du ciel ; je donnerai, comme je l’ai dit,tout ce pays à vos descendants, et il sera pour toujours leur héritage.” »    Le Seigneur renonça au mal qu’il avait voulu faire à son peuple.r]

 
     


Psaume (Ps 10-15)
Souviens-toi de nous, Seigneur,
Souviens-toi de moi, Seigneur,
dans ta bienveillance pour ton peuple.
Avec nos pères, nous avons péché,
nous avons failli et renié.

À l’Horeb , ils fabriquent un veau,
ils adorent un objet en métal :
ils échangeaient ce qui était leur gloire
pour l’image d’un taureau, d’un ruminant.

Ils oublient le Dieu qui les sauve,
qui a fait des prodiges en Égypte,
des miracles au pays de Cham,
des actions terrifiantes sur la mer Rouge.

Dieu a décidé de les détruire.
C’est alors que Moïse, son élu,
surgit sur la brèche, devant lui,
pour empêcher que sa fureur les extermine.





Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs :  Si c’est moi qui me rens témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ;  c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai  Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité.Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu  sa face  et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé.  Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage,  et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie   La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.  Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez !  Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres,et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?  Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.  Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ?

         

Flux AELF

Comment se fait-il que les hommes naviguent toujours entre foi et incrédulité ? Comme nous sommes lents et lourds à nous mettre à croire ! En sorte que le Seigneur est parfois contraint de recourir à quelques épreuves que la foi seule peut résoudre. Notre prêtre nous a rapporté ce qu'il avait mis de temps avant de s'en remettre tout entier. Seuls ceux qui gardé l'esprit d'enfance qui se mettent se mettent à se poser avec force.

Il en fut ainsi d'un jeune homme qui fut "piqué" d'une question qui ne lassai-saint pas de se demander commet les hommes et les femmes adultes ne croient plus au "grand amour". Un amour qui ne se lasse pas pas est très souvent une relation "tapageuse" qui mettra des années à s’assagir. Et les couples qui demeurent sont ceux qui se remettent en question et qui réinventent et réajustent leur amour.

De même en est-il de l'amour de Dieu. Pour peu que l'on se laissent écouter les sirènes de ce temps, on se retrouve à la "case départ - il faut recommencer la démarche. Il en est bien ainsi: une foi qui ne serait pas soumises aux épreuves ne peut plus se renouveler et se réajuster à l'amour de Dieu.




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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Que votre justice se fasse miséricorde

Message non lu par etienne lorant » lun. 30 mars 2020, 12:36

Lecture du livre du prophète Daniel
En ces jours-là, le peuple venait de condamner à mort Suzanne.Alors elle cria d’une voix forte : « Dieu éternel, toi qui pénètres les secrets, toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent, tu sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage. Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. » Le Seigneur entendit sa voix. Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l’esprit de sainteté chez un tout jeune garçon nommé Daniel, qui se mit à crier d’une voix forte : « Je suis innocent de la mort de cette femme ! » Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda : « Que signifie cette parole que tu as prononcée ? » Alors, debout au milieu du peuple, il leur dit  « Fils d’Israël, vous êtes donc fous ? Sans  interrogatoire, sans recherche de la vérité, vous avez condamné une fille d’Israël. Revenez au tribunal, car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage.»  Tout le peuple revint donc en hâte, et le collège des anciens dit à Daniel: « Viens siéger au milieu de nous et donne-nous des explications, car Dieu a déjà fait de toi un ancien. Et Daniel leur dit : « Séparez-les bien l’un de l’autre, je vais les interroger. Quand on les eut séparés, Daniel appela le premier et lui dit « Toi qui as vieilli dans le mal, tu portes maintenant le poids des péchés que tu as commis   autrefois en jugeant injustement : tu condamnais les innocents et tu acquittais les coupables, alors que le Seigneur a dit: “Tu ne feras pas mourir l’innocent et le juste.” Eh bien ! si réellement tu as vu cette femme, dis-nous sous quel arbre u les as vus se donner l’un à l’autre ? » Il répondit:« Sous un sycomore. » Daniel dit :« Voilà justement un mensonge qui te condamne : l’ange de Dieu a reçu un ordre de Dieu, et il va te mettre à mort. » Daniel le renvoya, fit amener l’autre et lui dit : « Tu es de la race de Canaan et non de Juda ! La beauté t’a dévoyé et le désir a perverti ton cœur. C’est ainsi que vous traitiez les filles d’Israël, et, par crainte, elles se donnaient à vous. Mais une fille de Juda n’a pu consentir à votre crime. Dis-moi donc sous quel arbre tu les as vus se donner l’un à l’autre ? » Il répondit : « Sous un châtaignier. » Daniel lui dit : « Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne : l’ange de Dieu attend, l’épée à la main, pour te châtier, et vous faire exterminer. » . Alors toute l’assemblée poussa une grande clameur et bénit Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui.Puis elle se retourna contre les deux anciens que  Daniel avait convaincus de faux témoignage
par leur  propre bouche.Conformément à la loi de Moïse, on leur fit subir la peine que leur méchanceté avait imaginée contre leur prochain : on les mit à mort. Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée.




PSAUME
(22 -23)
R/ Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi, Seigneur.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.





Évangile de Jésus Christ selon saint  Matthieu 
En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers.  , Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.  Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation  ’adultère. Ils la mettent au milieu,  et disent à Jésus :n« Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ?   Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser.ais Jésus s’était  baissé et,  du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit: « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »  Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre.  Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.  Il se redressa et lui demanda :« Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »



Aelf, Paris

Quelle sera la la justice que nous pratiquerons dans nos affaires ? Les lectures de ce matin m’auront rappelé ce que j'avais vécu lorsque l'un de mes concurrents  dans le commerce de biens d'occasion. Lui  vendait toutes sortes de meubles et d'objets  comme dans cette émission bien connue durant laquelle des particuliers remettent en vente toutes sortes d'objets divers.
Bien souvent,  les professionnels de ce genre d'articles - d'articles rares - proposent des enchères.  Bien souvent, des enchères que l'on croyait d'abord limitées se mettent à grimper d'un instant à l'autre.  

La conscience des acquéreurs est mise à l'épreuve selon les gains estimés. Une fois, dans une unique occasion, j’ai vu, sur mon bureau l'opportunité de fermer boutique et de gagner en une seule transaction... tout ce que je pourrais désirer en ce monde ! Puisse le Seigneur se souvenir de moi, au jour du jugement. Car à la fin, j'ai choisi la vérité que j'ai pu choisir. Et au jour du jugement particulier, j'ai confiance que mon honnêteté me sera portée à mon crédit...



.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
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Commencement des douleurs

Message non lu par etienne lorant » mer. 01 avr. 2020, 12:29

Lecture du livre du prophète Daniel
En ces jours-là,     le roi Nabucodonosor parla ainsi : « Est-il vrai, Sidrac, Misac et Abdénago, que vous refusez de servir mes dieux et d’adorer la statue d’or que j’ai fait ériger ? Êtes-vous prêts, maintenant, à vous prosterner pour adorer la statue que j’ai faite, quand vous entendrez z le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la harpe, de la lyre, de la cornemuse et de toutes les sortes d’instruments ? Si vous n’adorez pas cette statue, vous serez immédiatement jetés dans la fournaise de feu ardent ; et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? »  Sidrac, Misac et Abdénago dirent au roi Nabucodonosor: « Ce n’est pas à nous de te répondre  Si notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer, il nous délivrera de la fournaise de feu ardent et de ta main, ô roi.  Et même s’il ne le fait pas, sois-en bien sûr, ô roi : nous ne servirons pas tes dieux, nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as érigée. »   Alors Nabucodonosor fut rempli de fureur contre Sidrac, Misac et Abdénago, et son visage s’altéra. Il ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’à l’ordinaire. Puis il ordonna aux plus vigoureux de ses soldats de ligoter Sidrac, Misac et Abdénago et de les jeter dans la fournaise de feu ardent.  Le roi Nabucodonosor les entendit chanter. Stupéfait, il se leva précipitamment et dit à ses conseillers : « Nous avons bien jeté trois hommes, ligotés, au milieu du feu ? » Ils répondirent : « Assurément, ô roi. »  Il reprit : « Eh bien moi, je vois quatre hommes qui se promènent librement au milieu du feu, ils sont parfaitement indemnes,et le quatrième ressemble à un être divin.»  Et Nabucodonosor s’écria : « Béni soit le Dieu de Sidrac, Misac et Abdénago, qui a envoyé son ange et délivré ses serviteurs ! Ils ont mis leur confiance en lui, et ils ont désobéi à l’ordre du roi ; ils ont livré leur corps plutôt que de servir et d’adorer un autre dieu que leur Dieu. »





   
CANTIQUE
(Dn 3, 52-56)
R/ À toi, louange et gloire éternellement !
Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères : R/
Béni soit le nom très saint de ta gloire : R/
Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire : R/
Béni sois-tu sur le trône de ton règne : R/
Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes : R/
Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim : R/
Béni sois-tu au firmament, dans le ciel : R/





Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,  Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples  alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? »  Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis  qui commet le péché est esclave du péché  L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.  Si donc le Fils vous rend libres,réellement vous serez libres.  Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham,et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.
Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. »  Ils lui répliquèrent :« Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit :  Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait.  Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dire t :« Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »     Jésus leur dit :
« Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé
.
»


           – Aelf, Paris

Ces textes nous rappelant à chaque année que la religion n'est pas seulement la commémoration des événements qui ont conduit à la passion et à la mort de Jésus sur la croix, c'est aussi l'occasion pour nous de redresser notre foi puisque le fléau du Coronavirus frappe toutes les nations du monde sans exception.
Pour commercer, ne tombons pas dans le manichéisme qui voudrait que chaque faute, chaque transgression entraîne systématiquement une sanction qui lui correspond. C'est d'ailleurs ainsi que les anciens châtiments sanglants ont été peu à peu commués en privation de liberté.

On avait bien constaté que les châtiments sanglants entraînaient d'autres crimes liés aux effusions de sang "car le sang  entraîne le  sang". Or, les châtiments endurés par Jésus ont dépassé la seule crucifixion !  La seule flagellation aurait pu suffire pour causer la mort...

Le rappel en première lecture du châtiment vaincu de la fournaise ardente nous rappelle également que nous avons à lutter et chasser les tentations qui peuvent aboutir à l'apostasie qui conduit au châtiment éternel...
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Les termes de l'Alliance

Message non lu par etienne lorant » jeu. 02 avr. 2020, 15:15

Lecture du livre de la Genèse
En ces jours-là,  Abram tomba face contre terre et Dieu lui parla ainsi :« Moi, voici l’alliance que je fais avec toi :tu deviendras le père d’une multitude de nations.   Tu ne seras plus appelé du nom d’Abram, ton nom sera Abraham, car je fais de toi le père d’une multitude de nation.  et te ferai porter des fruits à l’infini, de toi je ferai des nations, et des rois sortiront de toi. J’établirai mon alliance entre moi et toi, et après toi avec ta descendance,de génération en génération ; ce sera une alliance éternelle ;ainsi je serai ton Dieu et le Dieu de ta descendance après toi.   À toi et à ta descendance après toi je donnerai le pays où tu résides, tout le pays de Canaan en propriété perpétuelle, et je serai leur Dieu. »    Dieu dit à Abraham : « Toi, tu observeras mon alliance,toi et ta descendance après toi,de génération en génération. »
                       



PSAUME
(104 -105),
R/ Le Seigneur s’est toujours souvenu de son alliance.
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face ;
souvenez-vous des merveilles qu’il a faites,
de ses prodiges, des jugements qu’il prononça.

Vous, la race d’Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu’il a choisis.
Le Seigneur, c’est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l’univers.

Il s’est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.





Évangile de Jésus Christ selon saint Jean En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs :   « Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. » Les Juifs lui dirent :
« Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.  Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »Jésus répondit :« Si je me glorifie moi-même, a gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie,
lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”,  alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde.  Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. » Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! »  Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »   Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter.Mais Jésus, en se cachant,
sortit du Temple.
       –





Quel dommage et quel malheur dans le refus de croire !   Comment peut-on déclarer mauvais ce qui est manifestement bon  ?  Lorsque des hommes commencent à déclarer mauvais ce qui est manifestement bon,  c'est confondre le bien et le mal, comme si bien et mal pouvaient être confondus. C'est ainsi que le péché et le mal sont entrés dans l'histoire des hommes. Ce qui fait des convertis, c'est la reconnaissance douloureuse et pleine de larmes. Dans les familles véritablement chrétiennes, les enfants qui ont "fait de travers" finissent par pleurer leur faute, car ils reconnaissent avoir contredit  l'amour.

Il ne faut pas s’étonner que de nombreux saints et saintes, dans leur désir de perfection, aient eu recours à des châtiments corporels qui ne sont plus guère tolérés.

Toujours est-il que les juifs du temple de Jérusalem ont rejeté la miséricorde divine... pour retourner sur eux-mêmes la justice divine...    Quant à nous, dans la joie,  nous produirons des signes de miséricorde envers notre prochain en vue d’êtres objets de miséricorde.  Notre salut tient tout entier dans notre bonne volonté. Comme il est dit:  "Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde."



-.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Les lois du Seigneur

Message non lu par etienne lorant » sam. 04 avr. 2020, 11:48

Lecture du livre du prophète Ézékiel
Ainsi parle le Seigneur Dieu : « Je vais prendre les fils d’Israël parmi les nations où ils sont allés. Je les rassemblerai de partout et les ramènerai sur leur terre., J’en ferai une seule nation dans le pays, sur les montagnes d’Israël. Ils n’auront tous qu’un seul roi ; ils ne formeront plus deux nations ; ils ne seront plus divisés en deux royaumes.Ils ne se rendront plus impurs avec leurs idoles immondes et leurs horreurs, avec toutes leurs révoltes. Je les sauverai en les retirant de tous les lieux où ils habitent et  où ils ont péché, je les purifierai. Alors ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu  Mon serviteur David régnera sur eux ;ils n’auront tous qu’un seul berger ; ils marcheront selon mes ordonnances,;ils garderont mes décrets et les mettront en pratique.  Ils habiteront le pays que j’ai donné à mon serviteur Jacob, le pays que leurs u pères ont habité. Ils l’habiteront, eux-mêmes et leurs fils, et les fils de leurs fils pour toujours. David, mon serviteur, sera leur prince pour toujours. Je conclurai avec eux une alliance de paix, une alliance éternelle. Je les rétablirai, je les multiplierai, je mettrai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours. Ma demeure sera chez eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.   Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur, celui qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera au milieu d’eux pour toujours. »


 
CANTIQUE
(Jr 31 13)
R/ Le Seigneur nous garde,                        
comme un berger son troupeau.
Écoutez, nations, la parole du Seigneur !
Annoncez dans les îles lointaines :
« Celui qui dispersa Israël le rassemble,
il le garde, comme un berger son troupeau.

Le Seigneur a libéré Jacob,
l’a racheté des mains d’un plus fort.
Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion :
ils affluent vers les biens du Seigneur.


La jeune fille se réjouit, elle danse ;
jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !
Je change leur deuil en joie,
les réjouis, les console après la peine



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau,   beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.  Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.  Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.   Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »  Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit :« Vous n’y comprenez rien  vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »  Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ;  et ce n’était pas  seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.   partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer.  C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples.      Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque.  ls cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »   es grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.  
                –


Aelf, Paris

Durant leurs très longues péripéties, les Juifs ont cumulé les malheurs du fait d'avoir voulu, au titre même alliance , faire comme les autres peuples. Ils avaient des prophètes, mais ils les ont persécutés, ce qui leur valut de nombreux malheurs.  Ils ont voulu des Juges mais c'est pour mieux détourner les lois du Seigneur. ...   Ils découvrirent les royautés et ils réclamèrent des rois et ils découvrirent  David  un roi étrange car il avait des yeux bleus et des cheveux roux...  En toutes circonstances le peuple de Dieu eut pour ambition d'être un peuple "comme les autres peuples "!   Mais ce manque d'adhésion aux dons du Seigneur leur valut de connaitre des déportations et un génocide à Auschwitz - après Dieu  miséricorde leur  permit de retourner en Israël.  N'en déplaise aux antisémites - lesquels subiront leur châtiment


Il est bien nécessaire pour les catholiques que nous sommes de bien de demeurer fidèles au commandement :   "Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes des forces - et ton prochain comme toi-même pour l'amour de Dieu"



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La vérité n'est pas élastique !

Message non lu par etienne lorant » lun. 06 avr. 2020, 11:26

Lecture du livre du prophète Isaïe :Ainsi parle le Seigneu           « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit ;aux nations, il proclamera le droit.  Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors. ll ne brisera pas le roseau qui fléchit, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, il proclamera le droit en vérité.  Il ne faiblira pas, il ne fléchira pas, jusqu’à ce qu’il établisse le droit sur la terre, et que les îles lointaines aspirent à recevoir ses lois. » Ainsi parle Dieu, le Seigneur, qui crée les cieux et les déploie, qui affermit la terre et ce qu’elle produit ; il donne le souffle au peuple qui l’habite,
et l’esprit à ceux qui la parcourent : « Moi, le Seigneur, je t’ai appelé selon la justice ;  je te saisis par la main, je te façonne,
je fais de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations :              tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison,et,
de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »


 

PSAUME
(26 27-)
R/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut.      
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

Si des méchants s’avancent contre moi
pour me déchirer,
ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires,
qui perdent pied et succombent.

Qu’une armée se déploie devant moi,
mon cœur est sans crainte ;
que la bataille s’engage contre moi,
je garde confiance.

J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »




Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Six jours avant la Pâque, Jésus vint à  où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus.Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. , Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum.   Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors: Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? »  Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement!  ses pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mai  moi, vous ne m’aurez pas toujours. ».  Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les mort Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, Cparce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.
                   


   – Aelf, Paris


Chaque année,  ces lectures nous entraient à un examen de conscience.  Ce n'est pas seulement Judas qui va faire le dernier investissement  dans "l'affaire" Jésus-Christ. Par son extraordinaire talent de prédicateur ,  tout le peuple - surtout e petit peuple - avait commencer de croire à un nouvel age d'or  pour la nation.  N'avait-il pas faire revenir de la mort un de ses proches ? Assurément, si l'on pouvait "canaliser" son extraordinaire talent, les Romains finiraient par devoir se retirer et cela sans même verser une seule goutte de sang.  ce Jésus serait comme le roi David aimé de tous -sans compter que ses signes extraordinaire - qui rendraient invincibles ses armées.

Laissons-le donc se confronter à l'occupant romain. Il ne pourra soit les faire quitter l'occupant Romain  ou bien nous pourrons le faire juger et mourir  sans que nous ayons à nous "mouiller"  dans cette histoire. N'est-il pas extraordinaire de faire se confronter les pouvoirs de la terre et du ciel ?

Ainsi raisonnent les esprits des hommes - mais ils ne connaîtront pas la douceur des grâces divines....




«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Un temps de confusion

Message non lu par etienne lorant » mar. 07 avr. 2020, 8:53

Lecture du livre du prophète Isaïe
Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a  prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée  tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché dans son carquois. Il m’a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. » moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu. Maintenant le Seigneur parle, lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob, que je lui rassemble Israël. Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force.  t il dit :« C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne
jusqu’aux extrémités de la terre. »



                 
PSAUME
(70 -71),
R/ Ma bouche annonce ton salut, Seigneur.
En toi, Seigneur, j’ai mon refuge :
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.

Sois le rocher qui m’accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc, c’est toi !

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
Toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m’as choisi dès le ventre de ma mère ;
tu seras ma louange toujours !

Ma bouche annonce tout le jour
tes actes de justice et de salut ;
Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse,
jusqu’à pré
sent, j’ai proclamé tes merveilles.




Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples,  il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage: « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait.Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.  Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler.  Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit: « Seigneur, qui est-ce ? » Jésus lui répond :« C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote. Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. »  Miss aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela.   Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres. Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit. Quand il fut sorti, Jésus déclara :
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.  iDieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il e glorifiera bientôt.Petits enfants, c’est pour peu de temps encore
que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs  “Là où je vais,vous ne pouvez pas aller”,je vous le dis maintenant à vous aussi.» Simon-Pierre lui dit  « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit: « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. » Pierre lui dit :
« Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi » Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois.
»


                       – Aelf, Paris

Ces lectures manifestent une incroyable confusion des cœurs et des esprits.  Jésus arrêté, que deviendront ses disciples ?  Pour l'heure, c'est la déroute la plus complète.   C'est ici que la foi grandit "dans l'absolu" , ou bien se disloque sous la lourdeur pénible des événements.

Judas avait trouvé qu'il fallait contraindre Jésus se manifester à tous dans une apothéose de gloire. N'est-ce pas, lors de cette ultime péripétie, l'occasion pour Jésus de se manifesté dans sa tout entière divinité  ? C'était une occasion unique pour Jésus de se manifester dans sa gloire et avec force. Tous ces contradicteurs se seraient instantanément changés en admirateurs et serviteurs?

Il était tout à fait cohérent qu'en cette unique occasion Jésus  convertisse tous les témoins assemblés .  Mais voici:  le Seigneur n'est pas un homme politique.  N'est pas magicien non plus un leader charismatique - mais il est  l'amour de Dieu manifesté pour tous...




.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Humilité :Se reconnaitre comme on est

Message non lu par etienne lorant » mer. 08 avr. 2020, 10:30

Lecture du livre du prophète Isaïe :Ainsi parle le Seigneu           « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit ;aux nations, il proclamera le droit.  Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors. ll ne brisera pas le roseau qui fléchit, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, il proclamera le droit en vérité.  Il ne faiblira pas, il ne fléchira pas, jusqu’à ce qu’il établisse le droit sur la terre, et que les îles lointaines aspirent à recevoir ses lois. » Ainsi parle Dieu, le Seigneur, qui crée les cieux et les déploie, qui affermit la terre et ce qu’elle produit ; il donne le souffle au peuple qui l’habite,
et l’esprit à ceux qui la parcourent : « Moi, le Seigneur, je t’ai appelé selon la justice ;  je te saisis par la main, je te façonne,
je fais de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations :              tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison,et,
de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »


 

PSAUME
(26 27-)
R/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut.      
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

Si des méchants s’avancent contre moi
pour me déchirer,
ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires,
qui perdent pied et succombent.

Qu’une armée se déploie devant moi,
mon cœur est sans crainte ;
que la bataille s’engage contre moi,
je garde confiance.

J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »




Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Six jours avant la Pâque, Jésus vint à  où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus.Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. , Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum.   Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors: Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? »  Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement!  ses pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mai  moi, vous ne m’aurez pas toujours. ».  Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les mort Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, Cparce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.
                   


   – Aelf, Paris


Chaque année,  ces lectures nous entraient à un examen de conscience.  Ce n'est pas seulement Judas qui va faire le dernier investissement  dans "l'affaire" Jésus-Christ. Par son extraordinaire talent de prédicateur ,  tout le peuple - surtout e petit peuple - avait commencer de croire à un nouvel age d'or  pour la nation.  N'avait-il pas faire revenir de la mort un de ses proches ? Assurément, si l'on pouvait "canaliser" son extraordinaire talent, les Romains finiraient par devoir se retirer et cela sans même verser une seule goutte de sang.  ce Jésus serait comme le roi David aimé de tous -sans compter que ses signes extraordinaire - qui rendraient invincibles ses armées.

Laissons-le donc se confronter à l'occupant romain. Il ne pourra soit les faire quitter l'occupant Romain  ou bien nous pourrons le faire juger et mourir  sans que nous ayons à nous "mouiller"  dans cette histoire. N'est-il pas extraordinaire de faire se confronter les pouvoirs de la terre et du ciel ?

Ainsi raisonnent les esprits des hommes - mais ils ne connaîtront pas la douceur des grâces divines....




«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Récit d'une conversion inespérée

Message non lu par etienne lorant » lun. 13 avr. 2020, 11:32

Lecture du livre des Actes des Apôtres
Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres  apôtres, éleva la voix et leur fit cette déclaration : « Vous, Juifs, et vous tous qui résidez à Jérusalem, sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles. Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes. Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies. Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir. En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable. C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance : tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption. Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence. Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous. Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui. Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption.Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité; nous tous, nous en sommes témoins. Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l’a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez. »



PSAUME
(15 -16),
R/ Garde-moi, mon Dieu :
j’ai fait de toi mon refuge.
Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge.
J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort. »

Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m’avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange,  vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles ’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. » Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui  i.

– AElf,, Paris


Plus de deux mille ans après les événements de la mort et la résurrection de Jésus, la victoire de la vie sur la mort continue d'être annoncée et réchauffe le codeur et l'âme des croyants.  Celui qui écrit ces mots fut un jour un tout jeune homme rendu malade au plus profond de son cœur et son esprit.  Placé  dans un collège dirigés par des prêtres Jésuites, il apprit très tôt  que le bonheur devait se conquérir à force de volonté, d’intelligence et d’audace, en certaines occasions. La course à la réussite "absolue" fut un jour remise en question la conquête du bonheur.

En effet, une telle question battait en brèche la conquête de la réussite absolue, planifiée calculée, et constamment réévaluée. Pas de messe en ville ce matin et une fois encore la question du bonheur s'était posée avec une acquittée plus forte que d'habitude.  J'étais malheureux "comme une pierre i" égarée au milieux  de multiplies équations possibles.

Réfugié au troisième étage de la maison familiale, ce  matin du treize mai  2004, j'ouvris les yeux  et j’aperçus de l'autre coté de la pièce le crucifix reçu lors de ma "confirmation".  Je l'avais complémentent .  Ce crucifix me parut différent :  la tête de ce Jésus de plâtré n'était plus inclinée dans l'abandon de la mort...
avait relevé la tête ... et qui me regardait pleurer avec des  hoquets d'ou j’ai jaillit des larmes encore - mais des larmes de joie.


Bonne fête à toutes et tous :  Jésus est vraiment ressuscité et il vous accompagne sure le chemin !






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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Saintes et saints : Puissance du renoncement

Message non lu par etienne lorant » mer. 15 avr. 2020, 10:35

Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là, Pierre et Jean montaient au Temple pour la prière de l’après-midi, à la neuvième heure. n y amenait alors un homme, infirme de naissance, que l’on installait chaque jour à la porte du Temple, appelée la « Belle-Porte », pour qu’il demande l’aumône à ceux qui entraient. Voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le Temple, il leur demanda l’aumône. Alors Pierre, ainsi que Jean, fixa les yeux sur lui, et il dit « Regarde-nous ! » L’homme les observait, s’attendant à recevoir quelque chose de leur part. Pierre déclara : « De l’argent et de l’or, je n’en ai pas ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche. » Alors, le prenant par la main droite, il le releva et, à l’instant même ses pieds et ses chevilles s’affermirent. D’un bond, il fut debout et il marchait.
Entrant avec eux dans le Temple, il marchait, bondissait, et louait Dieu. Et tout le peuple le vit marcher et louer Dieu. On le reconnaissait: c’est bien lui qui était assis à la « Belle-Porte » du Temple pour demander l’aumône.Et les gens étaient frappés de stupeur et désorientés devant ce qui lui était arrivé
.




PSAUME
(104 -105)
R/ Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;
chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles.

Glorifiez-vous de son nom très saint :
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face.

Vous, la race d’Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu’il a choisis.
Le Seigneur, c’est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l’univers.

Il s’est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils  ’entretenaient et s’interrogeaient Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit :
« Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète
puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré,
ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils  ’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y rouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent: « Le Seigneur est réellement ressuscité: il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain
.

– Aelf -Paris


Comment pourrions-nous, avec nos pauvres moyens et notre pauvre foi, parvenir à produire des signes extraordinaires , tels que ceux manifestés par Jésus et ses disciples ? Mais, t, nous ne sommes pas destinés à guérir des des malades et convertir des athées. Qu'un des saints du calendrier ait obtenu telle et telle guérison , il n'en tiendra pas compte comme s'il avait voulu manifester la puissance de sa foi, mais tout simplement il rendra grâce à Dieu car il sait bien que c'est Dieu qui a guéri le malade , tout comme il ne peut que rendre grâce, lorsque le méchant renonce au malade à ces actes mauvais...

Notre prêtre a pris exemple de cet homme qui fumait du tabac le plus fort, se met du jour au lendemain à son addiction néfaste. Tout le monde dans sa maison se réjouira d'avoir dompté sa volonté - or que ce n'est pas la volonté qui a "gagné" - mais c'est tout le contrainte, c'est à dire : la simple acceptation des troubles qui surviendront au cours de ce renoncement.

Et notre prêtre d'assurer que les saints du calendrier ne sont pas os des champions de la foi, mais beaucoup plus surement des hommes et des femmes qui ont, tout simplement abandonné toute volonté propre afin que le Seigneur puisse agir à travers eux. La pure sainteté consiste à l'abandon total de soi afin de devenir véritable enfant de Dieu, l'enfant qui se réjouit de tout ce que son père lui proposera accomplir...





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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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