Saint(e) protecteur(trice)

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françois de Québec
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Saint(e) protecteur(trice)

Message non lu par françois de Québec » jeu. 13 janv. 2005, 15:11

Bonjour,

Pourrait-on préciser quel est le rôle précis d'un(e) Saint(e) pour l'Eglise Catholique romaine ?

Il est souvent indiqué que l'on ne prie pas un(e) Saint(e), qu'on ne lui voue pas de culte, mais qu'on lui demande d'intercéder.

Toutefois, on parle de "culte" marial, de "culte" à Sainte-Rita, etc.

Je trouve ici, dans une revue catholique, un article sur Saint Gérard Majella où il est stipulé: "Le Saint protecteur des mères, . . ."

Quelle en est la réelle portée pour l'Eglise Catholique ?

Je suis allé tout dernièrement à la Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré au Québec où l'on attribue des guérisons miraculeuses à Sainte-Anne.

De même qu'à Lourdes, des guérisons miraculeuses sont, je pense, attribuées directement à la Vièrge.

Je cherche à connaître la signification exacte du rôle de la sainteté chez les Catholiques.

La position officielle de l'Eglise Catholique romaine. Car dans les faits, je ne puis que constater des divergences.

Et aussi avoir le sentiment personnel de Catholiques.

J'ai déjà initié ce sujet sur un autre forum, mais je n'ai pas eu de positions claires.

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Christophe
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Message non lu par Christophe » jeu. 13 janv. 2005, 20:57

Bonsoir François ! :)

Ci-dessous un extrait d'un texte concilliaire qui - je l'espères - répond à votre question.
Le Concile Vatican II a écrit :[align=center]CHAPITRE VII
L'ÉGLISE EN MARCHE: SON CARACTÈRE ESCHATOLOGIQUE
ET SON UNION AVEC L'ÉGLISE DU CIEL
[/align]

[align=justify]La Communion entre l'Eglise du ciel et l'Eglise de la terre

49. Ainsi, en attendant que le Seigneur, escorté de tous ses Anges (cf. Mt. 25, 31), revienne dans sa gloire et que, la mort une fois détruite, toutes choses lui soient soumises (cf. I Cor. 15, 26-27), certains de ses disciples cheminent sur la terre tandis que d'autres, après cette vie, subissent la purification et que d'autres enfin, jouissant de la gloire, contemplent "clairement Dieu un et trine, tel qu'il est" (1) Tous cependant, bien qu'à des degrés divers et de façon différente, nous communions dans le même amour de Dieu et du prochain et nous chantons à notre Dieu la même hymne de gloire. En effet, tous ceux qui sont du Christ, pour avoir reçu son Esprit, sont unis en une seule Eglise et adhèrent les uns aux autres en lui (cf. Eph. 4, 16). L'union de ceux qui sont en route avec les frères qui se sont endormis dans la paix du Christ, loin donc d'être rompue, se trouve au contraire renforcée par la communication des biens spirituels, selon la croyance immuable reçue dans l'Eglise (2). Du fait de leur union très intime avec le Christ, les bienheureux affermissent davantage dans la sainteté l'Eglise tout entière; ils ennoblissent le culte qu'elle rend à Dieu sur cette terre et contribuent de plusieurs manières à l'oeuvre grandissante de son édification (3) (cf. I Cor. 12, 12-27). En effet, une fois accueillis dans la patrie céleste et demeurant auprès du Seigneur (cf. II Cor. 5, 8), par Lui, avec Lui et en Lui ils ne cessent d'intercéder pour nous auprès du Père (4), d'offrir les mérites qu'ils ont acquis sur terre grâce au Christ Jésus, unique Médiateur entre Dieu et les hommes (cf. I Tim. 2, 5), en servant le Seigneur en toute chose et en achevant ce qui manque aux tribulations du Christ dans leur chair en faveur de son Corps, qui est l'Eglise (5) (cf. Col. 1, 24). C'est donc une aide très appréciable que leur fraternelle sollicitude apporte à notre faiblesse.

Les rapports de l'Eglise de la terre avec l'Eglise du ciel

50. Consciente de cette communion qui unit tous les membres du Corps mystique de Jésus-Christ, l'Eglise en marche vers Dieu a honoré avec une grande piété la mémoire des défunts, et cela dès les premiers siècles de l'ère chrétienne (6); et "puisqu'il est saint et salutaire de prier pour les défunts afin qu'ils soient absous de leurs péchés" (II Macc. 12, 46), elle a même offert pour eux des suffrages. Que les apôtres et les martyrs du Christ, qui par l'effusion de leur sang ont donné le témoignage suprême de la foi et de la charité, nous soient plus étroitement unis dans le Christ, l'Eglise l'a toujours cru; elle les a vénérés avec une ferveur particulière en même temps que la bienheureuse Vierge Marie et les saints Anges (7), et elle a pieusement imploré le secours de leur intercession. Très tôt elle leur associa d'autres hommes qui avaient de plus près imité la virginité et la pauvreté du Christ (8), et finalement tous ceux que leur remarquable exercice des vertus chrétiennes (9) et les charismes divins recommandaient à la pieuse dévotion et à l'imitation des fidèles (10).

Lors donc que nous considérons la vie de ceux qui ont fidèlement suivi le Christ, nous découvrons un nouveau motif de rechercher la Cité future (cf. Hébr. 13, 14 et I1, I0) et tout d'un coup nous apprenons la voie sûre par laquelle, au milieu de l'agitation du monde, nous pourrons, chacun selon son état de vie et sa condition particulière, arriver à l'union parfaite avec le Christ, ou, si l'on veut, à ta sainteté (11). C'est en effet dans la vie de ceux qui, tout en partageant notre condition humaine, reflètent pourtant davantage les traits du Christ (cf. II Cor. 3, 18), que Dieu se fait présent, qu'il manifeste avec éclat son visage. En eux c'est lui-même qui nous parle et nous montre le signe de son Royaume (12); et c'est vers ce Royaume que, guidés par ces hommes, témoins de la vérité de l'Evangile (cf. H6br. 12, 1), nous nous sentons puissamment attirés.

Cependant nous ne vénérons pas la mémoire des saints uniquement pour leur exemple, mais plus encore pour que l'union de toute l'Eglise dans l'Esprit se fortifie par la pratique de la charité fraternelle (cf. Eph. 4, 1-6). Car, de même que notre communion de chrétiens en marche vers Dieu nous rapproche davantage du Christ, ainsi la fraternité entre nous et les saints nous unit au Christ, Source et Tête, qui dispense toute grâce et la vie du Peuple même de Dieu (13) Il convient donc au plus haut point que nous aimions ces amis et cohéritiers de Jésus-Christ, qui sont aussi nos frères et d'éminents bienfaiteurs, et que pour eux nous rendions à Dieu de dignes actions de grâces (14), "que nous leur adressions des supplications et recourions à leurs prières et à leur aide puissante pour obtenir de Dieu des grâces par son Fils Jésus-Christ, qui seul est notre Rédempteur et Sauveur" (15). En effet, tout témoignage authentique d'amour que nous donnons aux saints, par sa nature tend et aboutit au Christ, qui est "la couronne de tous les saints" (16) et par lui à Dieu, qui est admirable dans ses saints et glorifié en eux (17).

Mais notre union avec l'Eglise céleste se réalise de la manière la plus éclatante - et avant tout dans la sainte Liturgie où la vertu du Saint-Esprit agit sur nous par les signes sacramentels, - lorsque nous célébrons dans une commune allégresse, les louanges de la divine majesté (18) et que tous, de quelque tribu, langue, peuple et nation que nous soyons, rachetés par le sang du Christ (cf. Apoc. 5, 9) et rassemblés en une Eglise unique, nous chantons d'une même voix les louanges du Dieu un et trine. Ainsi quand nous célébrons le sacrifice eucharistique, nous nous unissons très intimement au culte de l'Eglise céleste; réunis dans une même assemblée, nous vénérons d'abord la mémoire de la glorieuse Marie, toujours Vierge, mais aussi du bienheureux Joseph, des bienheureux apôtres et martyrs et de tous les saints (19).[/align]

Directives pastorales

51. Cette vénérable croyance qu'avaient nos aînés en une communion de vie avec nos frères qui jouissent de la gloire céleste ou avec ceux qui après la mort sont encore en état de purification, ce saint Concile la recueille avec grand respect; et, de nouveau, il propose les décrets du deuxième Concile de Nicée (20), du Concile de Florence (21) et de celui de Trente (22) recommande à tous ceux que la chose concerne de s'employer à écarter ou à corriger les abus, les excès ou les défauts qui se seraient glissés ici ou là, et à tout rétablir pour une plus grande gloire du Christ et de Dieu. Qu'ils enseignent donc aux fidèles que le vrai culte des saints ne consiste pas tant dans la multiplicité des actes extérieurs que dans l'intensité de notre amour effectif, amour qui, pour notre plus grand bien et celui de l'Eglise, nous fait chercher "dans la vie des saints un exemple, dans leur communion une participation à leurs biens et dans leur intercession un secours" (23). D'autre part, qu'ils enseignent aux fidèles que nos relations avec les bienheureux, à condition de concevoir celles-ci dans la lumière plus pleine de la foi, ne diminuent en rien le culte d'adoration rendu à Dieu le Père par le Christ dans l'Esprit, mais au contraire l'enrichissent davantage (24).

Nous tous, en effet, qui sommes fils de Dieu et constituons dans le Christ une seule famille (cf. Hébr. 3, 6), tant que nous communions entre nous dans la charité mutuelle et dans l'unique louange de la très sainte Trinité, nous correspondons à la vocation infime de l'Eglise et nous participons, comme par un avant-goût, à la liturgie de la parfaite gloire (25). Quand le Christ apparaîtra et que se produira la glorieuse résurrection des morts, la Cité céleste, dont l'Agneau sera la lampe, s'illuminera de la clarté de Dieu (cf. Apoc. 21, 23). Alors toute l'Eglise des saints, dans la suprême félicité de la charité, adorera Dieu et "l'Agneau qui a été immolé" (Apoc. 5, 12), en proclamant d'une voix unanime: "A Celui qui siège sur le trône et à l'Agneau, louange, honneur, gloire et puissance aux siècles des siècles" (Apoc, 5, 13). [/align]

[...]

[align=center]CHAPITRE VIII
LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE
MÈRE DE DIEU DANS LE MYSTÈRE DU CHRIST ET DE L'ÉGLISE
[/align]


IV - LE CULTE DE LA SAINTE VIERGE DANS L'ÉGLISE

Nature et fondement du culte de la sainte Vierge

[align=justify]66. L'Eglise honore à juste titre d'un culte spécial celle que la grâce de Dieu a faite inférieure à son Fils certes, mais supérieure à tous les anges et à tous les hommes, en raison de son rôle de Mère très sainte de Dieu, et de son association aux mystères du Christ. Déjà, depuis les temps les plus reculés, la bienheureuse Vierge est vénérée sous le titre de "Mère de Dieu", et les fidèles, en leurs prières, se réfugient sous sa protection au milieu de tous les périls et des difficultés qu'ils rencontrent (21). C'est surtout à partir du Concile d'Ephèse que le culte du peuple de Dieu envers Marie, à la fois vénération et amour, prière et imitation, grandit admirablement, selon la prophétie de Marie elle-même: "Toutes les générations m'appelleront bienheureuse, parce que le Tout-Puissant a fait en moi de grandes choses" (Le 1, 48-49). Ce culte, qui existe toujours dans l'Eglise, bien qu'il soit de caractère tout à fait singulier, diffère essentiellement du culte d'adoration rendu au Verbe incarné ainsi qu'au Père et à l'Esprit-Saint et il favorise fortement celui-ci. En effet, grâce aux diverses formes de dévotion mariale que l'Eglise a approuvées selon les circonstances de temps et de lieu et selon le caractère et les dispositions des fidèles, pourvu qu'elles se tinssent dans les limites d'une doctrine saine et orthodoxe, grâce à ces formes de dévotion, donc, tandis que la Mère est honorée, le Fils pour qui tout existe (cf. Col. 1, 15-16) et en qui "il a plu" au Père éternel "de faire résider toute la plénitude" (Col. 1, 19), est reconnu comme il convient, aimé, glorifié et obéi.[/align]

L'esprit de la prédication et du culte de la sainte Vierge

[align=justify]67. Le saint Concile enseigne expressément cette doctrine catholique et, en même temps, exhorte tous les fils de l'Eglise à pratiquer généreusement le culte, spécialement le culte liturgique, à l'égard de la bienheureuse Vierge; à tenir en grande estime les pratiques et les exercices de dévotion de caractère marial que le magistère de l'Eglise recommande depuis des siècles; à observer religieusement ce qui, dans le passé, a été décidé quant au culte des images du Christ, de la bienheureuse Vierge et des saints (22). En outre, il exhorte avec force les théologiens et les prédicateurs à s'abstenir avec soin de toute fausse exaltation, comme aussi de toute étroitesse d'esprit lorsqu'ils ont à considérer la dignité particulière de la Mère de Dieu (23). Par l'étude, menée sous la direction du magistère, de la sainte Ecriture, des saints Pères, des docteurs et des liturgies de l'Eglise, ils doivent expliquer correctement le rôle et les privilèges de la bienheureuse Vierge: tout est tourné vers le Christ, source exclusive de la vérité, de la sainteté et de la dévotion. Dans leurs paroles, ou leurs actions, ils doivent éviter avec soin tout ce qui pourrait induire en erreur les frères séparés, ou n'importe quelle autre personne, au sujet de la véritable doctrine de l'Eglise. Les fidèles, eux, doivent se rappeler que la vraie dévotion ne consiste ni dans un sentimentalisme stérile et passager, ni dans une certaine crédulité vaine, mais, au contraire, qu'elle procède de la vraie foi, qui nous porte à reconnaître la prééminence de la Mère de Dieu, nous pousse à un amour de fils envers notre Mère et à l'imitation de ses vertus.[/align]
:arrow: Constitution dogmatique LUMEN GENTIUM Sur l'Église (21 novembre 1964)
« N'ayez pas peur ! » (365 occurrences dans les Écritures)

françois de Québec
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Message non lu par françois de Québec » jeu. 13 janv. 2005, 23:02

Bien merci, Christophe.

Ce texte "Constitution dogmatique LUMEN GENTIUM Sur l'Église (21 novembre 1964)" est-il le texte approuvé des travaux du Concile Vatican II ?

Est-il à considérer comme étant la base de la Foi catholique romaine post Vatican II ?

Le cas échéant, existe-t-il d'autres textes officiels rapportant le dogme de l'Eglise Catolique romaine ?

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Christophe
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Vatican II et le dogme catholique

Message non lu par Christophe » ven. 14 janv. 2005, 0:52

françois de Québec a écrit :Ce texte "Constitution dogmatique LUMEN GENTIUM Sur l'Église (21 novembre 1964)" est-il le texte approuvé des travaux du Concile Vatican II ?
Absolument, mais il y en a beaucoup d'autres. Lumen Gentium est le plus long mais ne constitue qu'environ 10% du corpus de textes de Vatican II.
Vous trouverez beaucoup des textes conciliaires sur le site du Saint-Siège : http://www.vatican.va/archive/hist_coun ... dex_fr.htm
Est-il à considérer comme étant la base de la Foi catholique romaine post Vatican II ?
Non. Car il n'y a pas de foi spécifiquement "post Vatican II" : la foi catholique romaine après le Concile de Vatican II est la foi catholique romaine tout court.
Sur la portée théologique de la constitution " De Ecclesia " Lumen Gentium :
" Compte tenu de l'usage des conciles et du but pastoral du concile actuel, celui-ci ne définit comme devant être tenus par l'Eglise que les seuls points concernants la foi et les moeurs qu'il aura clairement déclarés tels.
Quant aux autres points proposés par le Concile, en tant qu'ils sont l'enseignement du magistère suprême de l'Eglise, tous et chacun des fidèles doivent les recevoir et les entendre selon l'esprit du Concile lui-même qui ressort soit de la matière traitée, soit de la manière dont ils s'exprime, selon les normes de l'interprétation théologique ".

Le cas échéant, existe-t-il d'autres textes officiels rapportant le dogme de l'Eglise Catolique romaine ?
Oui. Les deux Symboles sont les textes les plus synthétiques du dogme catholique.

Cordialement
Christophe

Symbole des apôtres

Je crois en Dieu,
le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre.

Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate,
a été crucifié, est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d'où il viendra juger les vivants et les morts.

Je crois en l'Esprit Saint,
à la sainte Église catholique,
à la communion des saints,
à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle. Amen.



Symbole de Nicée Constantinople

Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible.

Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, de même nature que le Père; et par lui tout a été fait.

Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel ; par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s'est fait homme.

Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour:; conformément aux Écritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts; et son règne n'aura pas de fin.

Je crois en l'Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie ; il procède du Père et du Fils; avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire ; il a parlé par les prophètes.

Je crois en l'Église, une, sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J'attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir. Amen.
« N'ayez pas peur ! » (365 occurrences dans les Écritures)

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Sophia
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Message non lu par Sophia » ven. 14 janv. 2005, 16:45

En dehors de la théorie, quelles sont vos pratiques? Vos "relations" avec les Saints?
De mon côté je m'adresse rarement directement aux Saints, il faut éviter les dérives païennes.
Hier je suis allée dans 5 églises, l'une avait une chapelle dédiée à Sainte Radégonde, je suis allée la remercier parce que c'est elle qui m'aide à retrouver mes affaires, ça peut paraître curieux, mais c'est ce que ma mère m'a appris et ça a toujours été efficace, dans une autre je me suis adressée à Sainte Rita, et dans une autre, à Sainte Jeanne d'Arc.

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