Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

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zelie
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » lun. 29 juil. 2019, 13:05

La tentation de fuir la confession
"Ne sois pas gêné devant le prêtre, car c'est l'Esprit-Saint qui agit à travers lui et il ne s'accrochera pas à ces péchés. L'Esprit-Saint l'aidera à les oublier, aussi n'y pensera-t-il pas quand il te verra. Ils auront disparu. Comprends d'où viennent ces sentiments de honte, de gêne. C'est Satan qui travaille ton orgueil pour que tu ne te confesses pas."
Je reviens un instant sur ce passage, qui m'a fort troublée lorsque je l'ai lu. Sur le coup, je me suis dit "ça c'est pas vrai à tous les coups, le père M. (mon prêtre) n'oublie pas, lui, même qu'une fois il s'est vanté devant moi de faire ses homélies de façon que ça parle à untel ou unetelle, une façon de lui refaire la leçon". Des fois aussi il refuse de me confesser, car "il n'a pas le temps", ou il soupire d'agacement et râle que tout le monde lui demande ceci ou cela. Un deuxième prêtre a lui aussi changé d'attitude envers moi après la confession de certains péchés. Un autre est parti tellement loin qu'il m'a parlé d'une inconnue, prêtant à mes propos une élucubration sortie de je-ne-sais-où sans permettre que je le rectifie et le ramène à la réalité. Et puis j'ai continué à lire, à recopier, parce que je voulais livrer un extrait cohérent au fil, et je suis passée à autre chose.

Les nuits suivantes, dans ces moments où avant de s'endormir ou en se réveillant on récapitule pas mal de choses et on y réfléchit un peu, j'ai repensé à cette phrase où le Seigneur rassure Alan en lui disant que le prêtre oublie, etc. Combien de fois je me suis sentie humiliée dans les réactions du prêtre, combien une fois même, avec ses analyses pseudo-psychologiques, il m'a accablée et poussée au désespoir, alors que mes réactions étaient en fait celles d'une personne normalement constituée. La déstabilisation qu'il a induite chez moi a été si prégnante que j'ai fini par en parler à ma psychologue qui elle, a tout de suite fait la part des choses et n'en est pas restée là. Cette psychologue avait entamé avec moi un véritable chemin du guérison de mon enfance. Aujourd'hui je mesure la qualité de ce chemin et je vois combien, en plaçant ce chemin dans les mains de Dieu, j'ai pu avancer sur la résolution de mes conflits intérieurs; car d'emblée je lui ai dit que j'étais croyante et souvent, je lui décris combien Dieu m'aide en tout, surtout à porter toutes mes détresses liées au passé; elle a accepté cela, et m'encourage à prier, à remettre à Dieu tout ce qui me dépasse. Alors j'ai repensé à mon prêtre qui m'est apparu bien chagrin et je me suis dit, "bah, tant pis, continue à te confesser, mais ailleurs". Mais ailleurs c'est difficile. C'est loin, c'est je ne sais quand. Et je suis restée avec cette pensée.

Et puis, deux jours après, j'ai rouvert le livre, vraiment pas motivée pour lire en me disant "pfffou, il va encore parler de la confession" et j'ai lu, dès que j'ai ouvert le livre :
"Notre -Dame m'a expliqué que la confession est un sacrement particulier qui est souvent sous-estimé. Tellement de gens l'ignorent ou le rejettent ou refusent d'y aller. Cela vient bien sûr encore une fois du diable qui essaie de nous empêcher du don que Dieu nous a fait à travers son sacrement de la réconciliation.

Allez le recevoir plus souvent et vous découvrirez les dons nombreux que l'Esprit-Saint, Jésus et Dieu le Père aspirent à vous donner à travers ce sacrement merveilleux de la réconciliation, si oublié aujourd'hui. Il l'est parce que Satan travaille notre orgueil qui nous fait dire: "je n'ai pas besoin d'aller me confesser, je n'ai pas fait de péchés, je n'ai pas fait grand mal". Comprenez que quand vous êtes dans ces sentiments, c'est probablement le moment où vous avez le plus besoin d'y aller. Donc je vous en prie, allez vous confesser plus souvent.

Le sacrement de la réconciliation fortifie aussi le prêtre car, chaque fois qu'il entend la confession, L'Esprit-Saint coule à travers lui et le fortifie. Le prêtre profite donc aussi de votre confession. (...)
Augmentez simplement la fréquence (de vos confessions) et vous découvrirez, comme moi, que cela changera votre vie. Cela vous donnera tant de paix intérieure, cela vous sera une force dans l'existence.

Là je me suis rappelée toute la gêne durable et palpable quand le prêtre a changé de comportement envers moi après une confession (confession où j'avais eu l'absolution au passage). Mais je me suis rappelée aussi combien, une fois, j'ai ressentie la grâce de Dieu durer et m'accompagner durant les mois qui avaient suivi une autre confession. Combien même je m'étais sentie protégée d'une rechute, fermement tenue en main.

Voici ce qui arrive quand on se confesse fréquemment : vous voyez (de mieux en mieux) les erreurs les petites et les grosses, la confession fréquente fait que vous vous en apercevez. Elle vous donne conscience de les commettre en les voyant, en les regardant, et vous essayez de les surmonter par la grâce de Dieu. Et Il vous la donne. Si vous ne les regardez pas, ces fautes deviennent facilement de plus en plus grosses. Vous pouvez alors être conduit (...) à pécher de plus en plus gravement, car maintenant vous ne voyez plus les fautes dans votre existence.
La confession ouvre vos yeux en vous montrant là où vous faites mal, et elle ouvre votre coeur à la grâce et à la force de Dieu pour vaincre vos fautes. C'est ainsi que je suis arrivé à découvrir tant de choses dans la confession et dans les prières de pénitence. (...)
C'est comme ça que ça fonctionne, tout à fait comme un processus de construction. Tu surmontes le péché, puis (l'Esprit-Saint, Jésus) t'aide à vaincre le suivant et puis encore le suivant.

Comme il se trouve que je demande avec insistance à Jésus de m'aider à me repentir de mes péchés, et que j'ai remarqué que des choses oubliées, douloureuses, me reviennent à la mémoire avec une intention forte d'aller les confesser, j'ai fini par supposer que c'est ce que je devais faire, aller en confession plus souvent et ne pas écarter ces choses au motif qu'elles étaient anciennes, ce qui tombait juste (pour une fois) avec ce que je lisais.

"L'important, c'est que tu reconnaisses tes fautes, a dit le Seigneur, et une fois que tu les a reconnues, va te confesser et demander pardon. Ne les écarte pas en disant que ce n'est pas grave. Comprends que l'important est de se débarrasser de tout péché."
Le Seigneur a expliqué qu'il y a dans la confession beaucoup de dons et de nombreuses grâces pour les hommes. Si tu ouvres ton coeur et que tu acceptes l'Esprit-Saint qui réside en ce sacrement, Il va ouvrir tes yeux sur le péché du monde. Il enlèvera cette cécité que possèdent beaucoup d'entre nous, comme moi qui l'avais constamment.(note: la cécité de fuir la confession, la cécité de prendre des vessies pour des lumières)

La confession est devenue quelque chose de si spécial parce qu'elle m'a montré en quoi j'agissais mal dans ma vie. "C'est le but du sacrement, m'a dit le Seigneur. Elle est là pour te montrer le bon chemin. C'est un sacrement qui te rapproche d'un pas vers Dieu chaque fois que tu le reçois d'un coeur ouvert. Et plus tu recevras le sacrement de réconciliation, plus tu te rapprocheras de Dieu."

J'ai fini par me dire que je retournerais me confesser, parce que j'ai soif d'un rapprochement avec Dieu, et que si je ne me sens pas assez forte pour me confesser d'un coté, je peux aller ailleurs, mais ce serait bien que je retourne le plus rapidement possible auprès du prêtre de ma paroisse, parce que c'est dans cette paroisse que Dieu m'a conduit à habiter, et que c'est auprès de ce prêtre. Dans la pensée suivante, j'ai réalisé que mes confessions peuvent aussi aider la progression spirituelle du prêtre, et que je peux aussi prier pour que le prêtre qui me recevra soit aidé de l'Esprit-Saint au moment de la confession. Cela a fonctionné comme si j'avais fait un pas de foi vers Dieu en lui faisant confiance au-delà de l'apparence du prêtre, et que par voie de conséquence Dieu m'éclairait sa promesse et l'importance de chacune de ses paroles.

J'ai alors réalisé qu'en fait, dans tous mes doutes et mes peurs, la tentation rôdait autour de moi depuis le début, en ravivant le souvenir des confessions pénibles et en effaçant le souvenir des confessions libératrices, en me faisant voir les prêtres que je croise comme des handicapés de la confession, en me décourageant, pas directement (c'est à dire sans attaquer ma résolution de me confesser) mais indirectement, en me faisant apparaître qu'avec untel c'est impossible, avec untel il est trop nul, avec untel il est trop loin, etc... et pour finir je repousse la confession en me disant, c'est pas grave, je le ferai à l'occasion. J'ai même fini par remarquer que le jour où je vais à l'église avec la ferme résolution de demander le sacrement de la confession c'est le jour où le prêtre disparait après la messe et n'est pas disponible, alors que tous les autres jours il est là, il parle à tout le monde et reste pour fermer l'église, ce qui me donne des occasions de l'approcher... Combien de fois il a fallu que je persiste et que je m'accroche à ma résolution pour avoir enfin un moment de la part du prêtre pour le sacrement du pardon.

Combien en fait, la tentation ne s'attaque jamais à ce qui est fort en moi, mais en sourdine sur toutes mes petites failles, timidité, crainte, doutes qui m'assaillent parce que tout ne s'est pas passé comme je le voulais, tristesse parce que certaines confessions ont des goûts amers, refus de continuer à me confesser en ne me faisant voir que ma déception et mon chagrin ne n'avoir pas été comprise ni "relevée avec patience et amour" et combien aussi, de nos jours, la tentation du prêtre d'être autre chose que ce qu'il est censé être est ancrée dans beaucoup de pasteurs, où ils sortent des clous sans même se rendre compte qu'ils le font, et ce faisant, ils obtiennent comme conséquence que les gens les fuient dans ce ministère de la confession.
Alors qu'au-delà de toutes ces apparences trompeuses, au-delà de toutes les moues dégoûtées des prêtres, au-delà de leur évitement pour ne pas avoir à serrer la main d'une pécheresse, il y a Dieu notre Père qui nous attend dans ses bras, et que peu importe la douleur d'ici-bas suite à une confession, l'Esprit-Saint nous guérit, nous libère, nous délivre des poids du passé, nous purifie et nous sanctifie, et que c'est cela l'important, l'essentiel à ne jamais perdre de vue. Ce sont ces dons de guérison qui vont nous permettre de continuer à soutenir notre foi, notre engagement chrétien auprès de Dieu, notre ouverture aux autres, à renoncer à l'orgueil le plus sournois pour nous faire embrasser l'humilité la plus vraie, parce qu'elle aura été trempée dans l'humiliation, la déception d'une réputation rabaissée aux yeux d'un serviteur de Dieu.

Je sais bien qu'on m'a rabâché "de ne pas voir que le prêtre, mais Jésus en lui", mais pour moi rien n'y fait, c'est à un prêtre que je me frotte, et toute aspérité prend un relief particulier quand on se retrouve à lui ouvrir une blessure. Ca fait mal, et il se peut que mes confessions suivantes me fassent tout aussi mal. Pas toujours cependant, parce que chez certaines personnes, dont moi, la peur signale avant, trop fort, ce que le soulagement signe après, d'où de grandes angoisses avant que les choses se produisent. Il faut même que je lutte sur ma crainte d'aller me confesser, car cela aussi me donne un effet de loupe sur les aspérités du caractère du prêtre et entrave ma course vers le Coeur de Dieu.
J'ai fini par comprendre que c'est mon lot, je suis ainsi faite, mon prêtre est ainsi fait, c'est mon parcours d'obstacles et aucun parcours d'obstacles ne peut empêcher Dieu de m'attirer à Lui. J'ai juste besoin de le croire plus fort que tout obstacle.

Donc je continuerai à me confesser, et à coucher cela par écrit, je commence à comprendre la notion de "combat spirituel" dont le prêtre remplaçant m'a parlé durant ma dernière confession. Et combien cela peut se glisser dans le moindre insterstice de nos âmes, et exploiter cet orgueil si subtil qu'on nomme droit au respect, droit à l'accueil, droit à la compréhension, etc. droit à ne pas mettre le genou à terre et à ne pas se l'égratigner dans la bataille, à ne pas souffrir lors de nos luttes.

Que Dieu notre Père nous aide et nous rejoigne sur chacun de nos chemins ardus.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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zelie
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » mar. 06 août 2019, 18:18

Je vous propose de découvrir aujourd'hui la figure de Mère Eugénia Ravasio, supérieure du couvent Notre Dame des Apôtres, qui a reçu le charisme de répandre la dévotion à "Dieu, Père de l'Humanité", fêtée le 7 août :
Mère EUGENIA est née le 4 septembre 1907 dans une famille pauvre d'Italie, cadette de huit frères et soeurs (Teresa, Louis, Laurent, Jeanne (morte à deux ans), Jean, Angelo, François. Sa maman fut obligée de rester au lit pendant 7 ans à la suite de sa naissance. Le médecin avait estimé plus utile de soigner la mère car le bébé ne pourrait pas survivre...

Eugénia ne meurt pas mais à 4 ans elle est encore petite, ne parle pas, ne marche pas. Le grand père décide d'aller à pied au Sanctuaire de la Madone de Varese pour demander une grâce pour elle, de la guérir ou de la reprendre. Au moment où grand-père arrive au Sanctuaire -il était très tôt- Bettina (on l'appelait ainsi) se lève et, voit une très belle dame qui la prend par la main, l'aide à s'habiller, et lui dit d'aller voir ses parents. Ceux-ci remercient Notre-Dame en imaginant le miracle. Plus âgée, Bettina va au Sanctuaire en pélerinage et lorsqu'elle voit la Statue de la Madone, elle s'écrit : "voilà la Dame qui m'a habillée !".

A 12 ans elle va à l'usine, jusqu'à 20 ans, puis elle décide de devenir missionnaire, au couvent Notre Dame des Apôtres. A l'improviste elle est nommée, encore très jeune, à 28 ans, maîtresse des novices et en 1935 elle est élue générale pour 12 ans, grâce à une dérogation spéciale car elle n'a pas l'âge requis. Elle est en France, à Vénissieux. Elle apprend la langue dans le vif de l'action.

C'est en 1932 que le Créateur s'est manifesté à elle pour lui faire connaître Son souhait qu'on institue une fête le 7 août ou le 1er dimanche d'août en l'honneur de "DIEU PERE DE L'HUMANITE TOUT ENTIERE". Il lui parle en Latin, langue qu'elle ne connaît pas. Il se sert d'elle pour s'exprimer dans ce message un Amour qui est bouleversant : Sa plus grande souffrance est que les hommes ne connaissent pas cet Amour. Il aimerait tant qu'on le sache tous !

Mère Eugénia a, dans sa manière d'agir, une confiance illimitée en Dieu et, ne mesure pas ses forces, ni ses capacités. Pour elle le mot "impossible" n'a pas de sens. C'est un volcan d'initiatives. En peu de temps elle donne une impulsion radicale à l'Institut. Elle est droite, libre et sans compromis, sans peur de perdre sa place, dominée par le véritable esprit de l'Evangile. Elle ouvre des institut de novices en différents pays, en anticipant les directives du Concile Vatican II, qui parle de la nécessité de former les jeunes religieux sur place. Elle crée des provinces et des régions où il faut, introduit des stages de formation et de spécialisation pour soeurs et novices, afin que chacune affronte le travail missionnaire avec professionnalité.
Pour faire court, Mère Eugénia a été accusée à tort de vol dans les caisses d'une de ses oeuvres et s'est retrouvée en prison, d'où elle n'a jamais donné le nom de la vraie voleuse malgré les souffrances qu'elle subissait. Ce détour dans l'humiliation a grandement retardé la reconnaissance de son charisme par l'Eglise et du coup la reconnaissance de la fête du 7 août.
Le Pape Pie XII en entendant parler de Madre Eugenia envoya un prêtre, son délégué Père GIRARD Mathieu, pour se rendre compte de la situation. Une fois arrivé sur place, il fait appeler la Mère. En attendant il la voit avancer du bout du couloir, qui, à un demi mètre du sol, diffuse vers lui de la lumière. Dieu lui donne le signe et il dit : "Par cela et d'autres signes j'ai eu la confirmation que Dieu agissait en Madre Eugénia". Mgr CAILLOT, évêque de Grenoble dont dépendait Vénissieux à l'époque où Mère Eugénia y avait des révélations du PERE, a fait réaliser une enquête, pendant dix ans. Deux théologiens jésuites, les Pères Auguste et Robert Valensin, ont accompli cette mission d'examen et ont conclu par un témoignage favorable.

Les informations ci-dessus sont extraites d'un livret imprimé par le Vatican le 17/04/1989 "LA VIE POUR LA GROIRE DU PERE". Ce ne sont que des extraits, le livret est plus passionnant.

Que Mère EUGENIA soit bénie pour tout ce qu'elle a donné au Monde durant son passage, et qu'elle nous aide ici-bas par la Grâce de Dieu toujours.

Voici quelques extraits du message, qui tout entier sera à lire... :
Voici le vrai but de ma venue:
1) Je viens pour bannir la crainte excessive que mes créatures ont de Moi, et pour leur faire comprendre que Ma joie est d'être connu et aimé de mes enfants, c'est-à-dire de toute l'humanité présente et future.
2) JE viens apporter l'espérance aux hommes et aux nations. Combien l'ont perdue depuis longtemps déjà! Cette espérance les fera vivre dans la paix et la sécurité en travaillant à leur salut.
3) JE viens pour Me faire connaître TEL que JE suis. Pour que la confiance des hommes grandisse en même temps que leur amour pour MOI leur PÈRE, qui n'ai qu'un seul souci: celui de veiller sur tous les hommes et de les aimer comme mes enfants.
Si toutes les nations comme telles, M'invoquent et M'honorent, il n'y aura jamais plus de troubles ni de guerres, parce que Je suis le Dieu de la Paix et là où Je suis, la guerre ne sera pas.
de : http://fetededieu.centerblog.net/6-qui-est-mere-eugenia
Je cite aussi http://www.temoins-amour-esperance.fr/F ... ugenia.htm qui est un très beau site qui explique bien sa biographie et la personne de Mère Eugénia.



et en PDF:
les écrits de Mère Eugénia, le message que Dieu le Père donne à l'Eglise : https://livres-mystiques.com/partieTEXT ... e-pere.pdf


Dieu le Père s'adresse en particuliers aux évêques, puis au Pape, et ses demandes au Pape sont les suivantes :
Pour être connu, aimé et honoré d’un culte Spécial JE ne demande rien d’extraordinaire. Ce que JE désire seulement le voici :

1) Qu’un jour ou du moins un dimanche, soit consacré à m’honorer tout particulièrement sous le NOM DE PÈRE DE L’HUMANITÉ toute entière. JE
voudrais pour cette fête, une Messe et un Office propres. Il n’est pas difficile d’en trouver les textes dans l’Ecriture Sainte. Si vous préférez Me rendre ce Culte Spécial un dimanche, JE choisis le premier dimanche d’Août : si vous prenez un jour de la semaine, JE préfère que ce soit toujours le 7 de ce même mois.

2) Que tout le clergé s’attache à développer ce Culte et surtout qu’il ME fasse connaître aux hommes tel que JE suis et Tel que JE serai toujours auprès d’eux, c ‘est-à-dire le Père le plus tendre et le plus aimant de tous les pères.

3) JE désire qu’il ME fasse entrer dans toutes les familles, dans les hôpitaux, même les ateliers et les usines, les casernes, les salles de délibération des ministres des nations, partout enfin où se trouvent mes créatures, n’y en aurait-il même qu’une seule! Que le signe sensible de Mon invisible Présence soit une image montrant que Je suis réellement là présent, ainsi tous les hommes feront toutes leurs actions sous le regard de leur Père et j’aurai Moi-même aussi sous les yeux la créature que j’ai adoptée après l’avoir créée, ainsi tous mes enfants
seront comme sous le regard de leur tendre Père. Sans doute suis-Je partout même maintenant, mais JE voudrais être représenté d’une manière sensible.

4) Que pendant l’année le Clergé et les fidèles adoptent quelques exercices de piété en Mon honneur, sans nuire à leurs occupations ordinaires. Que sans crainte nos Prêtres aillent partout, parmi toutes les nations porter aux hommes le flambeau de mon paternel Amour. Alors les âmes seront éclairées, gagnées, - non pas seulement parmi les infidèles -, mais dans toutes les sectes qui ne sont pas de la véritable Église. Oui, que ces hommes aussi, qui sont mes enfants, voient luire ce flambeau devant eux, qu’ils connaissent la vérité, qu’ils l’embrassent et pratiquent toutes les vertus chrétiennes.

5) JE voudrais être honoré tout particulièrement dans les séminaires, dans les noviciats, dans les écoles et les pensionnats. Que tous du plus petit au plus grand, puissent ME connaître et aimer comme leur Père, leur Créateur et leur Sauveur.

6) Que les prêtres s’appliquent à chercher dans les Saintes Écritures ce que J’ai dit autrefois et qui est demeuré jusqu’ici ignoré, relativement au Culte que JE désire recevoir des hommes. Qu’ils travaillent aussi pour faire parvenir Mes désirs et Ma volonté à tous les fidèles et à tous les hommes, en spécifiant ce que JE dirai pour tous les hommes ensemble et pour les Prêtres, les Religieux et les Religieuses en particulier. Ceux-là sont les âmes que JE choisis pour ME rendre de grands hommages plus que les hommes du monde.



Certes il faudra du temps pour arriver à une complète réalisation de ces désirs que J’ai conçus sur l’humanité et que JE t’ai fait connaître! Mais un jour avec les prières et les sacrifices des âmes généreuses qui s’immoleront pour cette Oeuvre de Mon Amour, oui un jour JE serai satisfait. JE te bénirai, Mon Fils bien-aimé et JE te donnerai le centuple de tout ce que tu feras pour Ma Gloire.
du PDF cité juste au-dessus.


Mère Eugenia s’est endormie dans le Seigneur, en holocauste offert pour l’Unité de tous les fils en Christ pour la Gloire du Père, le 10 août 1990, entourée de l’affection et de la vénération de ceux qui l’ont approchée.


Dieu le PÈRE accorde beaucoup de grâces par l'intercession de Mère Eugenia Elisabetta Ravasio par la prière « DIEU EST MON PÈRE » que le PÈRE Lui-Même lui a donnée :

« Per Ipsum, cum Ipso et in Ipso »
DlEU EST MON PÈRE

Ô mon Père des Cieux,
comme il est doux et suave de savoir que Vous êtes mon Père et que je suis Votre enfant !
C'est surtout quand le ciel de mon âme est noir et ma croix plus lourde, que je sens le besoin de Vous dire : Père, je crois à Votre Amour pour moi!
Oui, je crois que Vous êtes mon Père et que je suis Votre enfant !
Je crois que Vous m'aimez d'un Amour infini !
Je crois que Vous veillez jour et nuit sur moi et que pas un cheveu ne tombe de ma tête sans Votre permission !
Je crois que, infiniment Sage, Vous savez bien mieux que moi ce qui m'est avantageux !
Je crois que, infiniment Puissant, Vous tirez le bien du mal !
Je crois que, infiniment Bon, Vous faites tout servir au bien de ceux qui Vous aiment : et derrière les mains qui blessent, je baise votre main qui guérit !
Je crois, mais augmentez en moi la foi, l'espérance et la charité !
Apprenez-moi à bien voir Votre Amour diriger tous les événements de ma vie.
Apprenez-moi à m'abandonner à Vos conduites comme un enfant entre les bras de sa mère.
Père, Vous savez tout. Vous voyez tout. Vous me connaissez mieux que je ne me connais : Vous pouvez tout et Vous m'aimez !
Ô mon Père, puisque Vous voulez que nous Vous demandions tout, je viens avec confiance Vous de mander avec Jésus et Marie..................... (nommer la grâce que l'on désire obtenir)
A cette intention je Vous offre, en union avec leurs Sacrés Cœurs, toutes mes prières, mes sacrifices et mortifications, toutes mes actions et une plus grande fidélité à mon devoir.
Donnez-moi la lumière, la force et la Grâce de Votre Esprit !
Affermissez-moi dans cet Esprit de manière que je ne Le perde jamais, que je ne Le contriste ou ne L'affaiblisse pas en moi.
Mon Père, c'est au nom de Jésus Christ, Votre Fils, que je Vous le demande ! Et Vous, ô Jésus, ouvrez Votre Cœur et mettez-y le mien, et avec Celui de Marie offrez-le à notre Divin Père ! Obtenez-moi la grâce dont j'ai tant besoin ! Père Divin, faites-Vous connaître à tous les hommes. Que tout le monde proclame Votre Bonté et Votre Miséricorde !
Soyez mon tendre Père et protégez-moi partout comme la pupille de Vos yeux. Que je sois à tout jamais votre digne enfant : ayez pitié de moi !
PÈRE DIVIN,
doux Espoir de nos âmes,
soyez connu, honoré et aimé des hommes !
PÈRE DIVIN,
Bonté infinie qui s'exerce envers tous les peuples,
soyez connu, honoré et aimé des hommes !
PÈRE DIVIN,
Rosée bienfaisante de l'humanité,
soyez connu, honoré et aimé des hommes !
de : http://www.temoins-amour-esperance.fr/F ... ugenia.htm
Dernière modification par zelie le dim. 11 août 2019, 18:58, modifié 2 fois.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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Message non lu par zelie » mar. 06 août 2019, 18:31

Il existe aussi une neuvaine à Dieu le Père : elle est magnifique mais très longe à copier (pas à dire toutefois) et elle est très bien présentée sur ce site, même s'il date un peu :
http://trinite.1.free.fr/prieres_ch_neu ... v_pere.htm

la première prière de cette neuvaine est devenue pour moi une prière jaculatoire quotidienne, la première chose que je dis le matin, et qui illumine chacun de mes levers :

Père, Papa du Ciel,
Dès l'aube, Tu m'as souri.
Pour cela je Te bénis.
Que cette journée T'appartienne.
Tu es mon Père bien-aimé, je n'en ai pas d'autre.
Je veux T'aimer jusqu'au bout,
je m'abandonne entre Tes mains.
Bénis-moi
et reste avec moi,
car je suis Ton enfant.
Amen !



C'est le genre de prière qui emporte facilement, sur laquelle on peut broder tous nos élans d'amour!
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » mer. 07 août 2019, 11:19

Extraits de "Le Père parle à ses enfants" messages reçus par Mère Eugénia (qui les recevait en latin, sans rien comprendre, car elle ne parlait pas le latin), https://livres-mystiques.com/partieTEXT ... e-pere.pdf

extraits du premier cahier :

Par l’EUCHARISTIE JE réside parmi vous, comme un Père dans sa famille. J’ai voulu que Mon Fils institue l’Eucharistie pour faire de chaque Tabernacle le réservoir de Mes grâces, de mes richesses et de Mon Amour, pour les donner aux hommes mes enfants. C’est encore par ces deux chemins que JE fais descendre sans cesse, et Ma Puissance, et Mon infinie Miséricorde.
Maintenant que JE vous ai montré que Mon Fils Jésus me représente parmi les hommes, et que, par lui, Je demeure sans cesse parmi eux, JE veux vous montrer aussi que JE viens parmi vous par MON ESPRIT-SAINT.
L’Oeuvre de cette troisième personne de Ma Divinité s’accomplit sans bruit et l’homme ne l’aperçoit pas souvent. Mais pour Moi, c’est un moyen très propre pour demeurer non seulement dans le Tabernacle, mais encore dans l’âme de tous ceux qui sont en état de grâce, pour y établir Mon Trône et y demeurer toujours comme le Vrai père qui aime, protège et soutient son enfant. Nul ne peut comprendre la joie que J’éprouve quand Je suis seul à seul avec une âme. Personne encore jusqu’ici, n’a compris les désirs infinis de Mon Coeur de PÈRE DIEU, d’être connu, aimé et honoré de tous les hommes, justes et pécheurs. Pourtant ce sont ces trois Hommages que je désire recevoir de l’homme pour que Je sois toujours miséricordieux et bon, même envers les plus grands pécheurs.


Ah! que JE voudrais ME faire connaître comme le Père tout-puissant que JE suis pour vous et que JE serai aussi pour eux par Mes bienfaits! JE voudrais leur faire passer une vie plus douce par Ma Loi, JE voudrais que vous alliez à eux en Mon Nom, et que vous leur parliez de Moi. Oui dites-leur qu’ils ont un Père qui après les avoir créés, veut leur donner les trésors qu’IL possède. Surtout dites-leur que JE pense à eux, que JE les aime et que JE veux leur donner le bonheur éternel.
Ah! JE vous le promets: les hommes se convertiront plus vite!
Croyez que SI VOUS AVIEZ COMMENCÉ DÉS LA PRIMITIVE ÉGLISE à M’HONORER et ME faire honorer par un CULTE SPÉCIAL, après vingt siècles écoulés, il serait resté bien peu d’hommes vivant dans l’idolâtrie, dans le paganisme et dans tant de sectes fausses et mauvaises, dans lesquelles l’homme court les yeux fermés se jeter dans les gouffres du feu éternel! Et voyez combien de travail reste à faire!
MON HEURE EST VENUE! Il faut que JE sois connu, aimé et honoré des hommes, pour qu’après les avoir créés JE puisse être leur Père, ensuite leur Sauveur et enfin l’Objet de leurs éternelles délices!

JE VOUS FAIS UNE PROMESSE dont l’effet sera éternel et la voici:
APPELEZ-MOI du NOM DE PÈRE, avec confiance et amour et vous recevrez tout de ce Père, avec amour et miséricorde.


Depuis la création de l’homme, JE n’ai jamais cessé un seul instant de vivre auprès de lui, Comme Créateur et Père de l’homme, JE sens comme un besoin de l’aimer. Ce n’est pas que J’aie besoin de lui, mais mon Amour de Père et de Créateur ME fait sentir ce besoin d’aimer l’homme. JE vis donc près de l’homme, JE le suis partout, Je l’aide en tout, Je supplée à tout. Je vois ses besoins, ses peines, tous ses désirs et Mon plus grand bonheur est de le secourir et de le sauver.
Les hommes croient que JE suis le Dieu terrible et que JE précipite toute l’humanité en enfer. Quelle surprise à la fin des temps, lorsqu’ils verront tant d’âmes qu’ils croyaient perdues, jouir de l’éternel bonheur au milieu des élus.
Je voudrais que toutes mes créatures aient la conviction qu’il y a un Père qui veille sur elles et qui voudrait leur donner, même dès ici-bas, un avant-goût du bonheur éternel.

Une mère n’oublie jamais la petite créature qu’elle vient de mettre au monde. N’est-ce pas encore plus beau de ma part, que JE ME souvienne de toutes les créatures que J’ai mises au monde! Or, si la mère aime ce petit être que JE lui ai
donné, MOI JE l’aime plus qu’elle, parce que JE l’ai créé. Si même parfois, il arrivait qu’une mère aimât moins son enfant, à cause d’un défaut qui pourrait exister en Lui, Moi au contraire JE l’aimerais encore davantage. Viendrait-elle même à l’oublier ou à n’y penser que rarement, surtout quand son âge l’aura enlevé à sa vigilance, Moi JE ne l’oublierai jamais. JE l’aime toujours, même ne se souviendrait-il plus de Moi Son Père et Son Créateur, Je Me souviens de lui et JE l’aime encore. JE vous ai dit plus haut que JE voudrais vous donner, même ici-bas, le bonheur éternel, mais vous n’avez pas compris cette parole dont voici le sens: Si vous M’aimez et si vous m’appelez avec confiance de ce doux Nom de Père, vous commencez dès ici-bas, l’amour et la confiance qui feront votre bonheur dans l’éternité et que vous chanterez au Ciel dans la compagnie des élus. N’est-ce pas là comme une anticipation du bonheur du Ciel qui durera éternellement?

JE désire donc que l’homme se souvienne souvent que JE suis là où il est. Qu’il ne pourrait pas vivre si JE n’étais pas avec lui, vivant comme lui. Malgré son incrédulité, Je ne cesse jamais d’être auprès de Lui.
Ah! que JE désire voir se réaliser le projet que JE veux vous communiquer et que voici:
Jusqu’ici, I’homme n’a guère pensé à faire à Dieu Son Père, ce plaisir que JE vais dire.
JE voudrais voir s’établir une grande confiance entre l’homme et son Père des Cieux, un véritable esprit de familiarité et de délicatesse en même temps, pour ne pas abuser de Ma grande bonté.
JE connais vos besoins, vos désirs et tout ce qui est en vous. Mais combien JE serais heureux et reconnaissant, si JE vous voyais venir à Moi et Me faire la confidence de vos besoins, comme un enfant bien confiant fait avec son Père.
Comment pourrais-JE vous refuser quoi que ce soit de minime ou de grande importance, si vous Me le demandez? Bien que vous ne Me voyez pas, ne Me sentez-vous pas tout près de vous, par les événements qui arrivent en vous et autour de vous? Comme il sera méritoire pour vous, un jour de M’avoir cru sans M’avoir vu!
Même maintenant que JE suis ici, en personne au milieu de vous tous, que JE vous parle, vous répétant sans cesse, sous toutes les formes que JE vous aime et que JE veux être connu, aimé et honoré par un Culte Spécial, vous ne Me voyez pas, excepté une seule personne, celle à qui JE dicte ce message! Une seule dans toute l’humanité! Pourtant voici que JE vous parle et en celle que JE vois et à qui JE parle, JE vous vois tous et JE vous parle à tous et à chacun et JE vous aime comme si vous ME voyiez!
JE désire donc que les hommes puissent me connaître et sentir que JE suis auprès de chacun d’eux! Rappelez-vous ô hommes, que JE voudrais être l’espoir de l’humanité, ne Le suis-JE pas déjà? Si JE n’étais pas l’espoir de l’homme, I’homme serait perdu! Mais il faut que JE sois connu comme tel, pour que la paix, la confiance et l’Amour entrent dans le coeur des hommes et arrivent à les mettre en relation avec leur Père du Ciel et de la terre!
Ne croyez pas que JE sois ce terrible vieillard que les hommes représentent dans leurs images et dans leurs livres! Non! Non! JE ne suis ni plus jeune, ni plus vieux que Mon Fils et Mon Esprit Saint. C’est pourquoi JE voudrais que tous, depuis l’enfant jusqu’au vieillard, m’appellent du nom familier de Père et d’ami, puisque JE suis toujours avec vous et de frère, puisque JE ME fais semblable à vous, pour vous faire semblables à Moi.


Que Ma joie serait grande de voir les Parents apprendre à leurs enfants à M’appeler souvent du nom de Père comme JE LE suis!
Que JE désirerais voir mettre en ces jeunes âmes une confiance, un amour tout filial envers Moi! J’ai tout fait pour vous.
Ne ferez-vous pas cela pour Moi?
JE voudrais M’établir en chaque famille comme en Mon domaine, afin que tous puissent dire en toute sécurité “nous avons un Père qui est infiniment bon, immensément riche et largement miséricordieux. Il pense à nous, Il est près de nous, Il nous aime, Il nous regarde, Il nous soutient Lui-même, Il nous donnera tout ce qui nous manque, si nous Le Lui demandons. Toutes Ses richesses sont nôtres, nous aurons tout ce qu’il nous faut”, - JE suis là exprès pour que vous Me demandiez ce qu’il vous faut: “Demandez et vous recevrez”. Dans Ma paternelle Bonté Je vous donnerai tout, pourvu que tous sachent Me considérer comme un vrai Père vivant au milieu des miens, comme Je le fais en vérité. JE désire encore que chaque famille expose à la vue de tous l’image que plus tard JE ferai connaître à ma “petite enfant” (=Mère Eugénia, voir photo post suivant). JE désire que chaque famille puisse se mettre ainsi sous ma protection toute spéciale, pour pouvoir M’honorer plus facilement. Là chaque jour la famille me fera part de ses besoins, de ses travaux, de ses peines, de ses souffrances, de ses désirs et aussi de ses joies, car un Père doit connaître tout ce qui touche à ses enfants.
Je le sais sans doute puisque JE suis là, mais J’aime tant la simplicité. Je sais ME plier à votre condition. JE ME fais petit avec les petits, JE ME fais moyen avec les hommes d’âge moyen, avec les vieillards JE ME fais semblable à eux pour que tous comprennent ce que JE veux leur dire pour leur sanctification et pour Ma gloire.


JE veux protéger la jeunesse, comme un tendre Père. il y a tant de mal dans le monde! Ces pauvres âmes inexpérimentées se laissent séduire par les attraits du vice qui, peu à peu, les conduisent à la ruine totale. Ô vous qui, spécialement avez besoin de quelqu’un qui vous garde dans la vie, pour que vous puissiez éviter le mal, venez à Moi! Je suis votre Père qui vous aime plus que toute autre créature vous aimera jamais! Réfugiez-vous tout près de Moi, confiez-Moi vos pensées et vos désirs. Moi, JE vous aimerai tendrement. JE vous donnerai des grâces pour le
présent et JE bénirai votre avenir. Soyez certains que JE ne vous oublie pas, depuis 15 ou 20 ou 25 ou 30 ans que JE vous ai créés. Venez! JE vois que vous avez grand besoin d’un Père doux et infiniment bon tel que Moi.


extrait du deuxième cahier, qui est très spirituel, plus que le premier, et est vraiment très beau, très touchant :

“TOUS CEUX QUI M’APPELLERONT, DE TOUT LEUR COEUR DU NOM DU PÈRE, NE FÛT—CE QU’UNE SEULE FOIS NE PÉRIRONT PAS, MAIS SERONT SÛRS DE LEUR VIE ÉTERNELLE EN COMPAGNIE DES ÉLUS”.


Je suis venu pour apporter la paix avec cette Oeuvre d’Amour. Si quelqu’un M’honore et se confie en Moi, je ferai descendre sur lui un rayon de paix dans toutes ses adversités, dans tous ses troubles, ses souffrances et ses afflictions de toutes sortes, surtout s’il M’invoque et M’aime comme son Père. Si les familles M’honorent et M’aiment comme leur Père, Je leur enverrai ma paix et avec elle Ma Providence.
Si les travailleurs, les industriels et autres artisans divers M’invoquent et M’honorent, Je leur donnerai Ma Paix, Ma Force, Me montrerai le Père bon et miséricordieux.
Si dans toute société chrétienne on M’invoque et on M’honore, Je donnerai Ma Paix, Je Me montrerai Père très aimant et par Ma puissance J’assurerai le salut éternel des âmes.
Si toute l’humanité M’invoque et M’honore, Je ferai descendre sur toute l’humanité l’esprit de paix comme rosée bienfaisante.
Si toutes les nations comme telles, M’invoquent et M’honorent, il n’y aura jamais plus de troubles ni de guerres, parce que Je suis le Dieu de la Paix et là où Je suis, la guerre ne sera pas.
Voulez-vous avoir la victoire sur votre ennemi? Invoquez-Moi et vous triompherez victorieusement sur lui.


Quelle joie de Me trouver comme Père, parmi les Fils de Mon Amour! Avec vous, Je converserai comme avec des amis, mes intimes! Je serai pour vous, le plus discret des confidents! Je serai votre Tout, qui vous suffira pour tout !? Je serai surtout le Père accueillant vos désirs, vous comblant de son Amour, de ses bienfaits, de son universelle tendresse!
Ne Me refusez pas cette joie que Je désire goûter parmi vous!
Je vous la rendrai au centuple et, puisque vous M’honorerez, Moi aussi Je vous honorerai en vous préparant une grande gloire dans Mon Royaume!
Je suis la Lumière des lumières; là où elle pénètrera, il y aura la Vie, le pain et le bonheur.
Cette lumière éclairera le pèlerin, le sceptique, l’ignorant; elle vous éclairera tous, ô hommes qui vivez dans ce monde plein de ténèbres et de vices, si vous n’aviez pas Ma Lumière, vous tomberiez dans l’abîme de la mort éternelle!
Cette Lumière enfin, éclairera les chemins qui mènent à la Véritable Église Catholique, pour ses pauvres enfants qui sont victimes encore des superstitions. Je Me montrerai le Père de ceux qui souffrent le plus sur la terre, les pauvres lépreux! Je Me montrerai le Père de tous ces hommes qui sont délaissés, exclus de toute société humaine. Je Me montrerai le Père des affligés, le Père des malades, surtout des agonisants. Je Me montrerai le Père de toutes les familles, des orphelins, des veuves, des prisonniers, des ouvriers et de la jeunesse. Je Me montrerai Père dans tous les besoins. Enfin, Je Me montrerai le Père des Rois, de leur nation! Et tous, vous sentirez Mes bontés, tous vous sentirez Ma Protection et tous vous verrez Ma Puissance!



Ces messages font des détours par la conduite des hommes aux temps antiques, au début de l'ancien testament, c'est assez étonnant.

Je ne retrouve plus le passage, mais le mois d'Août tout entier peut être consacré à Dieu Père de l'Humanité, ou Dieu père Eternel (entre autres, car pour beaucoup d'entre nous, c'est un mois marial) , ce qui signifie que les grâces surabondent, et que la demande de Dieu notre Père c'est qu'on prie la prière qu'il a donné à Mère Eugénia (voir posts précédents, c'est la prière "Dieu est mon Père", prière longue qui commence par "Mon Père, qui es aux cieux, qu’il est doux et suave de savoir que Tu es mon Père et que moi je suis Ton fils! ") tout en méditant son message tout au long du mois d'Août.
On peut bien sûr faire des neuvaines aussi, etc.

note de l'éditeur : Chers frères, nous désirons que cette Parole du Père arrive à tous tel qu'un cadeau portant de joie et de paix.
Aucun remboursement n'est requis ni pour les dépenses ni pour le copyright.

Donc diffusez, diffusez, diffusez, c'est libre de droits.

Que Dieu notre Père vous bénisse tous, vous et vos familles.



Et désolée de ne vous en avoir pas parlé avant que le mois ne débute.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » mer. 07 août 2019, 11:25

L'image dont il est question dans les messages du post précédent est celle-ci :

Image

Sœur Eugénie Élisabeth Ravasio demanda à un peintre de créer un tableau en couleur de Dieu le Père tel qu’elle l’avait vu : cheveux noirs et longs, yeux noirs, sans barbe, avec le sceptre et la couronne aux pieds.

Cette image a évolué et différentes version en couleur circulent, comme par exemple :
Image

Image

Image
Cette image a la particularité que Dieu notre Père sourit! (voir détail dessous)

Image
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » jeu. 08 août 2019, 9:53

Le signe de la Croix, une autre façon de prier.

De : cahier d’Amour tome 4, page 33.

Au nom du Père
Et du Fils
Et du Saint-Esprit.

Quand vous faites le signe de la Croix, quand vous tracez le signe de Ma Croix sur votre corps, vos cœurs sont-ils émus, pleurez-vous de joie ?
Non !
Souvent même, vous le faites sans comprendre vraiment et sans vivre ce qu’il signifie ! Vous ne vous émouvez pas de cette grâce extraordinaire de pouvoir tracer sur votre corps la marque de Ma Croix avec toutes ses Plaies, toutes ses Angoisses, tout son Sang, qui vous arrachent des mains de l’ennemi et vous sauvent ! Vous ne méditez pas ce signe que Je vous ai donné par Ma Sainte Eglise depuis des siècles !
Cependant, réfléchissez, voyez ce que vous faites. Tout d’abord, vous placez vos doigts sur votre front en disant : « Au nom du Père ». Ce qui signifie que vous demandez au Créateur de toutes choses, du cosmos, des étoiles, de l’univers, de tout être vivant, à Celui qui commande à la mer et aux éléments, de prendre possession de votre esprit, de votre pensée, de votre volonté, de vos décisions, de vos actions ! Vous le reconnaissez ainsi Maître de votre être et cela par un signe physique que vous pouvez ressentir si vous le faites avec plus de conscience.
Ainsi, Mon Père touche-t-il d’une manière toute paternelle vos pauvres corps si lourds encore ! Il S’inscrit sur vos fronts pour vous guider, vous protéger, vous soutenir et S’unir à vous.

Puis vous placez vos doigts sur le plexus en disant : « Au nom du Fils ! »
Ô merveille ! Ô mots que l’humanité entière désire connaître et exprimer, mots que tout homme aspire à dire un jour : « Au nom du Fils ! ». ET ce Fils Unique, Moi-même, Votre Sauveur, voici que vous me placez, comme Ma Sainte Eglise l’a demandé, en ce centre vibrant et que vous êtes marqué à tout jamais corporellement par la Miséricorde infinie du Père en Son Fils ! Voici que vous êtes sauvés en Mon Sang, voici que vous êtes rachetés en Mon Sacrifice, voici que vous êtes défendus au jugement, voici que vous êtes protégés du malin et de l’enfer ! Voici que vous êtes à tout jamais Mes brebis caressées, Me brebis retrouvées, Mes brebis que Je ne peux abandonner !

Quand vous tracez ensuite, sur chacune de vos épaules, le signe accompagné des mots « et du Saint-Esprit », vous irradiez tout votre être de la Présence de Notre Troisième Personne, de Son Feu, de Ses sept dons*, de Ses mouvements incessants d’Amour brûlant ! Oh ! Grâces, grâces qui se répandent sur vous, bonheur de Mes enfants, bonheur pour mes enfants !
Ô bienheureux, bienheureux ceux à qui l’on a appris le signe de Ma Croix !
Bienheureux ceux qui la tracent en prenant conscience de ce don inestimable !
Bienheureux ceux qui la tracent avec Amour et reconnaissance !
Bienheureux ceux qui s’humilient en la faisant !
Bienheureux, bienheureux ceux qui l’aiment !
Ô enfants, vous êtes, en Ma Sainte Eglise Catholique les fils préférés et choyés. Prenez conscience de ces présents inestimables. Que Nous vous aimons, que Nous vous aimons !
Le Seigneur Jésus dans la Très Sainte Trinité.


(Comme pour l’agenouillement en entrant dans une église, il nous est demandé de tout faire calmement, pas à toute vitesse, pour avoir le temps d’accueillir en soi les grâces que Dieu nous fait, d’en prendre conscience et de se laisser immerger en elles, je vous renvoie au livre).

* : voir https://www.paroissetresses.fr/8-parois ... int-esprit


de : Ramené à la vie, Alan Ames, page 31.

Les saints m'ont montré aussi une autre façon de prier. C'était à propos du signe de Croix, parce que je le faisais d'un geste machinal. Saint Jean de la Croix et beaucoup d'autres saints m'ont dit que ce devait être une prière spirituelle profonde, et que je devais tenir compte de cela. Ils m'ont dit que chaque fois que je devais faire le signe de la Croix, ce n'était pas un simple geste de ma part, mais que je devais voir Jésus devant moi, souffrant et mourant pour moi. Qu'à chaque fois que je faisais le signe de la Croix, je devais remercier Jésus pour ce qu'il avait donné pour moi. Qu'à chaque signe de Croix, je devais réaliser combien Jésus m'a aimé, que je devais voir Jésus les bras grands ouverts attendant de m'embrasser sur la Croix. Que je devais offrir à Jésus mes souffrances, mes blessures, ce qui est douloureux dans ma vie, puisqu'il avait souffert et qu'il était mort pour moi. Et aussi que je devais lever les yeux vers le Père, le Fils et l'Esprit-Saint, vers le Seigneur souffrant sur la Croix en voyant combien Il m'a aimé et combien Il a donné pour moi, tout en m'offrant moi-même aussi à Jésus, au Père et à l'Esprit-Saint.

Aussi me suis-je mis à faire cela, et le signe de la Croix est devenu pour moi une prière profonde, parce que je voyais maintenant Jésus souffrant et mourant sur la Croix. Parfois, je Le voyais détacher ses mains de la Croix et les tendre vers moi pour m'embrasser en disant : "offre-moi tes peines, tes blessures, ta souffrance".
Ce faisant, mon âme a semblé s'ouvrir parce que je voyais Jésus, notre divin Seigneur, souffrant et mourant pour moi, qui me tendait les bras et me soulevait jusqu'à Lui sur la Croix. Avec pour moi, toujours la possibilité d'accepter ou de refuser cet embrassement. Je ne cessais de lui demander la force d'accepter cette étreinte et ce faisant, j'ai trouvé que beaucoup de croix m'étaient imposées. J'offrais maintenant chacune d'elles à Jésus et quand je faisais le signe de Croix, et je Le sentais qui déversait sur moi la Grâce, la Force, qui m'étaient nécessaires pour pour porter toutes les croix de mon existence. Plus la vie se faisait difficile, plus je me tournais vers Jésus en faisant le signe de la Croix et je Lui offrais ma souffrance ; et je ressentais cette joie profonde qui me remplissait et me fortifiait.
J'en suis venu à comprendre ce qu'étaient l'agonie et le ravissement quand un jour Il m'a levé sur la Croix avec Lui et que ma souffrance s'est unie à la sienne.

Maintenant, par sa grâce, je vivais sa souffrance. Non dans sa pleine mesure car je n'aurais pas pu le supporter, mais à ma petite mesure, je vivais la flagellation, la couronne d'épines, ses plaies et sa mort. J'ai réalisé tout d'un coup combien mes souffrances sont petites. Elevé en Croix avec Jésus, j’ai compris qu’il avait porté toutes mes souffrances et la souffrance de tous les hommes. J’avais honte de moi maintenant car j’avais tant pitié de moi-même quand j’étais blessé.
« -C’est bien, m’a dit Jésus, c’est la faiblesse de ton humanité, mais maintenant que tu es sur la Croix avec moi, offre tes peines et tes blessures aussi souvent qu’elles se produisent. »

Aussi maintenant, quand je souffre, et je souffre beaucoup parfois, je me tourne ver Jésus sur la Croix et je lui offre ce que je vis. Je suis rempli alors de la paix la plus profonde, de la joie la plus forte, et de la force pour tout porter.
(Alan est diabétique et a choisi de le rester plutôt que demander un soulagement à Jésus, et cela a des conséquences et des fatigues. Il est constamment à son sacerdoce, jusqu’à l’épuisement, il est disponible jour et nuit pour toutes les personnes qui l’appellent désespérées et il prie avec elles, ou même leur apprend à prier. Il subit des attaques du démon chaque nuit, comme Padre Pio, etc., voir livre)
J’ai compris soudain ce qu’a été le ravissement, l’extase et l’agonie qu’a connu Notre Seigneur au milieu de ses souffrances. Car maintenant j’étais sur la Croix avec Lui, je percevais que Jésus voyait tous les temps et tous les hommes qui seraient sauvés par son Sacrifice, et que cela lui causait une grande joie. Et cette joie, je pouvais la percevoir.

Quand je vois tant de malades et de mourants, je me dis qu’il est bien triste que tant d’entre eux soient remplis de cet attendrissement sur eux-mêmes que j’ai moi-même connu, et qu’ils se refusent la richesse de la joie, du bonheur de Jésus au milieu de ses souffrances.
« -Il était heureux quand il souffrait ? » demandent les gens. Eh bien oui, Il l’était, car lorsqu’Il m’a élevé avec Lui sur la Croix, Il m’a montré combien Il était heureux de toutes ces âmes qui seraient sauvées par Son Sacrifice.
Or, quand je Lui offre ma souffrance, Il l’utilise pour déverser des grâces sur les autres. Et en échange, il me remplit de cette joie, de ce bonheur qu’il avait sur la Croix. Il peut en être de même pour chacun de vous quand vous souffrez. Si vous vous libérez de votre souffrance en l’offrant à Jésus sur la Croix, celle-ci peut devenir une profonde prière spirituelle qui vous élèvera au-dessus de cette souffrance. Cela peut vous élever à un niveau spirituel auquel vous n’auriez jamais imaginé pouvoir atteindre, là où votre âme même dansera de joie. Puis, comme moi, vous remercierez Dieu pour chaque instant de souffrance.
J’ai découvert que la douleur n’est pas une punition, qu’elle n’est pas une malédiction de la part de Dieu, mais qu’elle peut être vraiment un merveilleux cadeau quand vous l’étreignez en Notre Seigneur sur la Croix et que vous voyez comme elle est petite comparée à la Sienne. Quand vous faites cela, voter souffrance, votre affliction vos blessures peuvent devenir la plus profonde des prières, capable de vous emporter dans le Cœur de Jésus souffrant, de sorte que vous puissiez vraiment l’imiter dans votre vie.


J’ai donc découvert à partie du signe de la Croix que celui-ci est une prière profonde, mais que ma souffrance peut l’être aussi. Il peut en être de même pour chacun de vous.
Notre Sainte Mère m’a dit un jour : « c’est en pouvant remercier Dieu des croix que tu portes que tu montres que tu es digne de les porter. » Le signe de la Croix est devenu maintenant pour moi une profonde prière dans laquelle je vois tant de choses. Chaque fois que je le fais, j’essaie de penser à demander au Saint-Esprit de m’introduire plus profondément dans ce signe. Le signe de l’Amour de Dieu pour moi et le signe de l’Amour de Dieu pour tous.
Un jour où je me faisais tant de soucis au sujet de ce qui arrive dans le monde, l’Esprit-Saint m’a montré que si je vis dans le signe de Jésus, dans le signe de la Croix, je n’ai rien à craindre, parce que Jésus, notre divin Seigneur, a vaincu le mauvais sur la Croix. Donc si je porte la Croix avec moi, à chaque instant de mon existence, le mal sera vaincu. C’est le mauvais qui s’enfuira. C’est lui qui aura peur de moi.
Il m’a été montré aussi qu’en ce signe, le signe de notre divin Seigneur, je dois devenir son signe pour le monde. Tant de gens aujourd’hui attendent des signes et des miracles, que Dieu fasse quelque chose de spectaculaire pour changer le monde, pour toucher les âmes, mais c’est vous qui devez devenir ce signe. Tu dois être le signe de Jésus partout où tu vas. Tu dois être le signe de la Croix pour le monde. C’est au moment où tu deviendras cela que Dieu tendra la main à travers toi, touchera les autres et les amènera à Lui.

Chacun de vous est appelé à devenir le signe de Jésus, le signe de la Croix, le signe de notre foi. Comprends donc quelle profonde prière ce peut être, comment le signe de la Croix peut te rapprocher de Jésus, comment il peut te faire « signe » de Jésus pour le monde.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » mar. 13 août 2019, 11:34

L'adoration, remède surnaturel

de In sinu Jesu, page 227

Il y a tant de tabernacles où Je suis, à tous égards, comme quelqu’un d’enseveli, caché, oublié et perdu de vue. Ma Lumière Divine reste voilée parce qu’il y a si peu d’adorateurs pour recevoir le rayonnement de mon amour eucharistique et diffuser ma lumière autour d’eux et dans le monde des âmes.
Là où il y a la foi en ma Présence Réelle, il y a de l’adoration ; et là où il y a de l’adoration, il y aura aussi un rayonnement efficace de ma Présence, qui attire les âmes vers mon Cœur eucharistique, et les plonge, même à distance, dans l’influence bienfaisante de mon Visage eucharistique.
Dans ces lieux où Je suis exposé sur l’autel pour recevoir l’adoration, la réparation et la compagnie de mes amis, -et premièrement de mes prêtres-, mon rayonnement est intense et puissant. La foi, l’adoration et l’amour agissent comme des récepteurs. C’est par eux que ma puissance est captée et rendue opérante, invisiblement mais réellement, dans l’espace et dans le temps. Avec ma sainte humanité, il en allait de même pendant ma vie sur terre : la foi et l’amour de mes amis captaient la vertu de ma divinité, et un rayonnement invisible atteignait les âmes et agissait sur elles, apportant la guérison, la sainteté et de nombreuses grâces de conversion.

Lorsque Je suis adoré en un lieu, mon action invisible sur les âmes s’accroît admirablement. Le lieu où Je suis adoré devient un foyer de lumière à partir duquel l’amour, la vie et la lumière se diffusent dans le monde prisonnier de la haine, de l’obscurité et de la mort.
Les chapelles d’adoration ne sont pas de simples refuges pour dévots. Elles constituent les foyers vibrants et lumineux d’une intense activité divine qui dépasse les murs du lieu où Je suis adoré pour pénétrer les logements, les écoles et les hôpitaux ; pour atteindre jusqu’à ces endroits sombres et froids où les âmes sont asservies à Satan ; pour pénétrer les cœurs, guérir les infirmes et inviter au retour ceux qui ont erré loin de Moi.

Pour toutes ces raisons, l’adoration perpétuelle, ou même seulement l’adoration quotidienne prolongée, est une œuvre intensément apostolique et efficace sur le plan surnaturel. Si mes évêques comprenaient cela ! Ils ne tarderaient pas à mettre en œuvre la requête qui leur est parvenue de Rome il y a déjà trois ans*. Mais hélas, ils font confiance à des procédés humains, à des plans conçus par les sages de ce monde, à des programmes fondés sur des principes humains peu clairvoyants. Ainsi vont-ils, et continuent-ils d’aller d’échec en échec et de désillusion en désillusion.
Je n’ai pas établi sur mon troupeau des pasteurs pour qu’ils le gouvernent, l’enseignent et le sanctifient à partir de leurs compétences personnelles et en usant de la sagesse de ce monde qui passe. Je les ai établis comme des lumières sur un lampadaire pour qu’ils brillent en tous lieux d’obscurité et Je les ai pourvus de dons surnaturels et de pouvoirs divins afin qu’ils accomplissent ce pour quoi Je les ai choisis et établis à la tête de mon Eglise. Malheur à ces évêques qui, face aux problèmes qui assaillent mon Eglise, ne se fient qu’à des solutions purement humaines ! Ils seront lamentablement déçus ; et beaucoup d’âmes s’éloigneront, parce qu’ils auront négligé l’usage des armes surnaturelles que Je leur avais préparé en ce temps de combat spirituel.

Ma Présence dans le Très Saint Sacrement, prêchée et confessée, entourée de manifestations d’adoration, d’amour et de sincère réparation, voilà le plus grand remède contre les maux qui affligent mon Eglise et contre le poids de tristesse qui accable tant de mes prêtres. Mes chemins ne sont pas vos chemins, et Je n’agis pas non plus selon les principes qui régissent le succès mondain. J’agis dans la réalité silencieuse, humble et cachée de ma Présence eucharistique. Adorez-Moi et la lumière de mon Visage eucharistique commencera à changer la face de la terre, guérissant mes prêtres, appelant les pécheurs à revenir jusqu’à mon Cœur, réveillant le cœur de tous ceux qui se sont abandonnés à la tristesse et à la lassitude, (comme les disciples sur le chemin d’Emmaüs) avec une étincelle de divine vitalité et le feu de mon amour eucharistique.


* Le Pape Benoît XVI, en décembre 2007, dans la ligne de ce qui allait devenir deux ans plus tard l'année sacerdotale, avait demandé, dans la Lettre pour la Sanctification du Clergé, que l'adoration eucharistique continue soit replacée au centre d'une prière commune et fraternelle, voir la lettre en question et l'exhortation apostolique post-synodale Sacramentum Caritatis chapitre 67.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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zelie
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » lun. 26 août 2019, 13:50

de: premier cahier d'amour, pages 105-106 :
Jésus parle à l'âme :

Te livrer à l'Amour, ce n'est pas difficile.
Tu ne dois pas avoir peur, car c'est te livrer à Mon Amour, qui est consolation, compréhension, écoute, toute-disponibilité, tout-ardent pour toi.
Livre-toi à Mon Amour,
qui te console toujours.

Offrez tout, tout !
Non pas seulement vos vertus, vos prières, vos bonnes volontés, vos élans d'amour.
Offrez-moi vos peurs, vos déroutes, vos erreurs, vos infirmités,
vos mensonges,
votre amour-propre,
vos tiédeurs,
vos méchancetés,
vos incapacités,
vos péchés, vos impatiences, vos colères, votre orgueil,
vos rancoeurs,
vos animosités,
vos jalousies,
vos luxures,
vos mauvaises humeurs,
vos excès,
vos folies,
vos gourmandises,
vos impuretés,
vos indélicatesses,
vos rages,
vos désobéissances,
vos ivrogneries,
vos infidélités.

Offrez-moi tout cela, car c'est Moi qui sur la Croix les ai transformés.

N'ayez pas peur.
Vous n'avez plus de vertus,
JE le sais.
Vous ne connaissez plus la fidélité,
JE le sais.
Vous êtes impurs, méchants, vindicatifs, hargneux,
JE le sais.
Ne suis-JE pas mort pour cela?
Pourquoi d'autre suis-JE mort, Mes doux enfants?
JE ne suis mort que pour cela, pour réparer vos âmes blessées, pour restaurer votre âme à sa beauté.

N'ayez pas peur!

Offrez-moi tous ces péchés! Jetez-les dans la plaie ouverte de Mon Coeur Transpercé.
Chaque jour, à chaque heure, dans le péché même, alors que vous succombez,
appelez-moi.
JE suis là. Criez vers Moi.
Revenez sans cesse à Moi, quel que soit l'état de votre âme.

Ainsi, peu à peu, JE vous console, ô Mes doux enfants !

Chaque cri vers MOI devient source de grâces pour vous purifier, vous libérer et vous rendre à votre état premier de doux enfant du PÈRE, semblable à LUI.

JÉSUS.


Cette appellation, de "doux enfant" malgré le discours lucide sur l'ignominie dont peut être capable l'homme (en tant qu'homme et femme, on est bien d'accord) traverse plusieurs révélations.

Le don de Jésus à partir de nos "offrandes", c'est de les transformer "en source de grâces", de faire du positif avec du totalement négatif. Ce thème affleure dans les écrits de Jean-Paul II et de François, comme aussi dans la vie de pas mal de saints, saint François d'Assise, sainte Bernadette, Saint Maximilien, Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et Bienheureuse Josepha (dont les écrits ont inauguré ce fil) entre autres. Mais repris ici, il acquiert une clarté et une puissance singulières.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » mar. 27 août 2019, 10:50

Une lecture simplissime mais très "soulageante" : Duos d'Amour avec Jésus, de Marie-Fernande, éditions du Parvis. (168 pages, 14 euros)
Il s'agit d'une révélation privée discernée et dirigée par un prêtre spécialisé dans les révélations.
Je dis à Jésus que je ne peux plus Le voir en croix, qu’Il doit descendre de la croix.

Aide ma mère à Me descendre de la croix.

Comment?

Ne condamne plus personne, mais pose-les directement sur les genoux de ma mère, et chaque fois ce sera comme si tu M’enlevais de cette croix.
Paix et confiance dans le Seigneur.

Réjouis-toi de notre amour. Plonge dans ma tendresse. Couvre-toi de ma tendresse, comme d’un manteau. Abandonne-toi à sa chaleur. Détends-toi en Moi. Quitte tes soucis, ta fatigue. Ne regarde que mon amour qui te couvre. Adore l’amour de ton Dieu pour sa petite créature. J’ai tant de soin pour toi. Souviens-toi. Comme un oiseau dans mes mains. Et c’est Moi le plus émerveillé…

Seigneur, pardon de comprendre, de réaliser si peu ton amour. Apprends-moi, Seigneur.

Plonge, plonge… Mais ce n’est qu’au Ciel que tu comprendras. Reste dans la paix… Aime, aime! Mon enfant, oui, attends tout de Moi. Je ne te décevrai pas. L’abondance de mes dons est pour tous. Demandez, demandez, mais demandez, mes enfants.
un extrait conséquent est ici :
https://www.parvis.ch/pdf/extraits_livr ... xtrait.pdf

Bonne lecture!
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » mar. 27 août 2019, 12:00

de : La passion de Jésus, visions de Catalina Rivas, avec imprimatur, pages 35-37 :


Le poids énorme et la fatigue énorme de mon agonie, joints à la sueur de sang, M'avaient frappé de telle manière que, en allant chercher Mes Apôtres, Je Me sentis terriblement fatigué. (...) Réveillez-vous, regardez Mon visage, voyez comme Mon corps tremble en ces tribulations que J'éprouve. Pourquoi dormez-vous? Réveillez-vous et priez avec Moi, parce que J'ai sué du Sang pour vous! Pierre*, disciple choisi, Ma Passion ne t'intéresse-t-elle pas? ... Jacques*, à toi J'ai donné tant de préférence : regarde-moi et souviens-toi de Moi ! Et toi Jean*, pourquoi te laisses-tu plonger dans le sommeil avec les autres ? Tu peux résister plus qu'eux... Ne dors pas, veille et prie avec Moi ! J'ai là ce que J'obtins : cherchant une consolation, Je trouvai une amère affliction. Ils ne sont même pas avec Moi. Jusqu'où irai-Je encore ?

Jésus retourne une deuxième fois les chercher :

Je revins réveiller les disciples, mais les rayons de la Justice Divine avaient laissé en Moi des sillons indélébiles... Ils furent remplis d'épouvante en Me voyant ébranlé (...) Moi muet... eux abasourdis... (...)
J'avais amené mes trois amis pour qu'ils m'aident, partageant Mon angoisse; pour qu'ils fassent oraison avec Moi ; pour Me reposer sur eux, sur leur amour... Comment décrire ce que J'ai ressenti quand Je les ai vus endormis ? Comme Mon Coeur en souffre encore aujourd'hui ! Et, en voulant trouver du réconfort dans Mes âmes, je vais vers elles et Je les trouve endormies! Plus d'une fois, quand Je voulus les réveiller et les sortir d'elles-mêmes, de leurs préoccupations, elles Me répondent, si ce n'est avec des paroles, mais par des actions :
" maintenant, je ne peux pas, je suis très fatigué, j'ai beaucoup à faire, ceci porte préjudice à ma santé, j'ai besoin d'un peu de temps, je veux un peu de tranquillité".
J'insiste et Je dis doucement à cette âme :
"Ne crains pas. Si tu laisses pour Moi ce repos, Je te récompenserai. Viens prier avec Moi, seulement une heure ! Regarde, c'est en ce moment que J'ai besoin de toi! Si tu arrêtes, est-ce que cela te retardera?"
Que de fois J'entendis la même réponse! Pauvre âme, tu n'as pas pu veiller une heure avec Moi.

D'ici peu de temps, Je viendrai et tu ne m'entendras pas, parce que tu es endormi(e). Je voudrais te donner la grâce, mais comme tu dors, tu ne pourras pas la recevoir et qui t'assure qu'ensuite tu auras la force pour te réveiller? ...
C'est risquer que, privée d'aliment, ton âme s'affaiblisse et que tu ne puisses sortir de cette léthargie. La mort a surpris beaucoup d'âmes au milieu d'un profond sommeil, et où et comment se sont-elles réveillées?

Ames chéries, Je désire vous enseigner aussi combien il est inutile et vain de vouloir chercher le réconfort dans les créatures. Combien de fois elles se sont endormies et au lieu de trouver le réconfort que Je vais chercher en elles, Je sors avec amertume parce qu'elles ne correspondent pas à Nos désirs et à Notre Amour. Quand Je priais Mon Père et que Je Lui demandais de l'aide, Mon âme triste et désemparée ressentait des angoisses de mort. Je Me sentis accablé avec le poids des plus noires ingratitudes.




* Jean, selon les mots mêmes de Jésus dans "In Sinu Jesu", est le chef de file des prêtres adorateurs et des adorants en général, les âmes les plus proches du Christ. Sa statue, avec celle de Joseph, entoure celle de Marie à Knock en Irlande, lieu de pèlerinage dédié aux prêtres. (voir ci-dessous)
Pierre sera le premier Pape.
Jacques frère de Jean préfigure les missionnaires.
Cette "leçon" s'adresse à chacun de nous en particulier, mais aussi à l'Eglise.

Image
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » mer. 13 nov. 2019, 10:05

"Premier cahier d'amour: Pourquoi vous éloigner de mes douceurs?", page 121 : (révélation à Monique-Marie, éditions RAS)

La douceur.

Parle de la douceur. C'est l'antichambre du Ciel. Sans elle, il n'est pas possible de traverser cette antichambre qui est si pleine de douceur que certains la fuient.

Cultive la douceur avec persévérance, comme une amie très chère, qui façonne ton corps, ton coeur, ton âme. La douceur rend beau. Elle guériet bien des maux. Elle calme le flot des paroles. Elle invite au repos.

Douce, être douce, avec chacun, lentement, comme si c'était ta dernière visite, ou tes dernières paroles. Cueillir dans la douceur tout le sel de l'existence. La douceur visite le temps qui s'écoule jusqu'à devenir savoureux, car toute chose, tout geste, tout mouvement est régénéré par la douceur qui est une véritable huile pour ton corps même. Apprends cette douceur de la Très Sainte Vierge Marie dont la voix ne s'élevait jamais, dont la voix même comblait les anges de joie. Tu peux guérir par la douceur. Guérir l'autre aussi, qui ne connaît aucune violence. Guérir tes élèves blessés.

Prie :
Ô Marie,
Très Sainte Immaculée Conception,
apprenez-moi Votre douceur,
rappelez-moi à Votre douceur,
enseignez-moi Votre douceur,
afin que les coeurs que je rencontre Vous découvrent,
Ô Jésus, dans cette douceur même.

Repose-toi, Monique-Marie, Ma fille chérie, bien-aimée.

Jésus.


Je précise quand même que douceur n'est pas mollesse, jamais.
Au contraire, à la lumière de tout ce que j'ai pu lire sur Marie ou sa vie, elle apparaît plus que nettement comme l'épouse, l'incarnation oserais-je dire, des dons de l'Esprit-Saint. Elle est une mère-courage extraordinaire, une femme forte par excellence, une incarnation de l'obéissance à Dieu à un point inimaginable. Elle est force et courage, prudence et intelligence, foi et confiance en Dieu jusqu'au bout de son ADN. Elle est tempérance, fermeté et respect dans tous les aspects humains de son quotidien. Voilà ce qui la caractérise, et voilà les vertus qu'elle a pratiqué jusqu'à la fusion pour ensuite exhaler la douceur.
Alors ne nous y trompons pas; l'appel à la douceur est aussi appel à être un guerrier de la prière et de l'amour, et la douceur est le résultat de la pratique concomittante et résolue de toutes les vertus de l'Esprit-Saint.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par Pathos » mer. 13 nov. 2019, 22:20

Merci Zélie !
C'est tellement vrai et si rare aujourd'hui.
La douceur tout comme la gentillesse paraissent à tort comme des faiblesses dans ce monde.
Une nation n'est pas ce qu'elle pense d'elle même dans le temps mais ce que Dieu pense sur elle dans l'éternité. Soloviev

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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » mer. 13 nov. 2019, 23:18

Merci beaucoup Pathos.

Je voudrais ici redire combien les partages sont bien plus importants qu'il n'y paraît de prime abord, combien du partage peut naître bien des (re)conversions, des éclairages, des apaisements, des ré-orientations... Partages de lectures, de méditations, d'écrits et de journal de saints, de révélations et de messages mystiques, la Parole de Dieu, l'Amour de Dieu se décline en tant de nuances... Nous avons un Père aimant qui attend que le désir de mieux Le connaître éclose dans le plus de coeurs possible, et cela passe par l'accessibilité à toutes les explications de Sa Parole, et toutes les méditations qu'Il a inspiré à Ses saints.
Aussi, j'invite tous ceux qui voudraient partager leurs lectures ou autres sur les thèmes que j'aborde ici (l'Amour de Jésus pour ses créatures) à s'approprier ce fil et à venir partager eux aussi leurs lectures; ce n'est pas parce que j'ai initié ce fil qu'il m'appartient, ce n'est absolument pas l'idée. Je fais la même invitation pour le fil sur la parentalité, "la prière des pères", qui regroupe tout ce qui peut, de près ou de loin, intéresser, aider, éclairer les parents et les familles. Nous avons tous à apprendre des lectures des autres, des méditations des saints, des écrits inspirés, et il est évident qu'on a pas tout lu; par contre à plusieurs, chacun dans son registre, cela peut finir par rassembler beaucoup de richesse spirituelle à partager.
Que Saint Maximilien Kolbe nous guide dans nos partages et nous aide à nous mettre au service de tous nos frères, tout pour la gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ!
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » mer. 13 nov. 2019, 23:19

Mais doublon quoi ! Quelle tête de linotte !
Dernière modification par zelie le mer. 04 déc. 2019, 11:22, modifié 1 fois.
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Message non lu par Pathos » ven. 15 nov. 2019, 21:45

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Une nation n'est pas ce qu'elle pense d'elle même dans le temps mais ce que Dieu pense sur elle dans l'éternité. Soloviev

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