Toute guérison est l’œuvre de Dieu, cher Hantouane.
Rendons donc toujours gloire à Dieu !
Le juge dépourvu de justice assimile la prière à la demande de nous rendre justice contre nos adversaires, donc contre autrui, alors que la prière n'est sans doute pas ça, mais d'aimer nos ennemis. C'est comme ça que je comprends ce passage.En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager :
« Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes.
Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.”
Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne,
comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” »
Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice !
Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ?
Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
Considérons la « veuve importune » dans ce passage, cher Hantouane.
Il « faut toujours prier sans se lasser avec la patience de la foi » (CEC 2613), n’est-ce pas ?CEC 2613 [La parabole sur …] " la veuve importune " (cf. Lc 18, 1-8), est centrée sur l’une des qualités de la prière : il faut toujours prier sans se lasser avec la patience de la foi. " Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre " ?
"Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient."Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »
Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”
Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »
Bonsoir Pierrot2,pierrot2 a écrit : ↑dim. 27 oct. 2019, 22:18L'évangile du jour m'interroge dans sa morale: "Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé." En effet, pour ce qui est de s'élever, je comprends la sentence: il s'agit, me semble-t-il, de contenir l'orgueil..; pour celui qui s'abaisse, il doit y avoir en revanche une subtilité qui m'échappe: Je ne saisis pas ce qui mérite l'élévation dans le fait de s'abaisser. Après tout, il y a là aussi une déficience sur l'autoévaluation, sur le rapport entretenu avec la vérité, par conséquent. Par l'absurde, on pourrait en conclure que Jésus ne nous reprocherait pas de nous considérer comme des vers de terre, par exemple; nous serions même beaucoup élevés!! Non, si quelqu'un peut m'éclairer, svp, car je ne comprends vraiment pas? Il doit y avoir une manière morale de s'abaisser, mais je ne la vois pas..
Comme vous dites, Trinité, merci
Merci de votre réflexion, cher Etienne.etienne lorant a écrit : ↑lun. 28 oct. 2019, 11:23etienne lorant :
Notre prêtre a insisté sur le fait qu'il ne faut pas forcément être théologien pour annoncer l’Évangile, car dans les circonstances les moins favorables, c'est l'Esprit saint qui intervient et confère et inspire des paroles irrésistibles.
Rendons donc témoignage à notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ en acte et en parole !CEC 2506 Le chrétien n’a pas à " rougir de rendre témoignage au Seigneur " (2 Tm 1, 8) en acte et en parole. Le martyre est le suprême témoignage rendu à la vérité de la foi.
Si je comprends bien, quand le Christ reviendra dans sa gloire, il jugera selon que l'on ait accueilli ou non l'un de ces plus petits. Nous ne devons donc négliger aucun des plus petits, à savoir les pauvres, les malades, etc ... Car le Christ jugera en se mettant à la place d'un de ces petits. (ou de tous les petits ? le texte est ambiguë). Il y a là je pense un grand mystère qui nous dépasse. Cela veut il dire que parmi les plus petits se cache un deuxième Christ, voire le Père, qui fait un avec Jésus Christ ? Et que le Christ se basera sur un individu pour porter son jugement ?En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”
Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”
Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”
Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Merci de votre réflexion, cher Hantouane.
Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ nous dit : À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres (Jn 13, 35).1 Jn 4, 20-21 Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas. Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère.
Je ne comprends pas la question des disciples. Je m'attendais à ce qu'ils lui demandent : "Quand donc, Seigneur?" Car il parle des jours du Fils de l'homme. Le déluge de Noé était-il sur toute la terre ou en un lieu précis ? Et quand Jésus parle du corps, s'agit-il de la dépouille du Fils de l'homme ?En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme.
On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr.
Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ;
mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ;
cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera.
En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière.
Rappelez-vous la femme de Loth.
Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera.
Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée.
Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. »
[…]
Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »
Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ parle de son second avènement, cher Hantouane.Hantouane a écrit : ↑ven. 15 nov. 2019, 14:50Hantouane :Je ne comprends pas la question des disciples. Je m'attendais à ce qu'ils lui demandent : "Quand donc, Seigneur?" Car il parle des jours du Fils de l'homme.Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. »
[…]
Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »
Considérons le contexte :CEC 673 Cet avènement eschatologique peut s’accomplir à tout moment (cf. Mt 24, 44)
Tenons-nous donc prêts, nous aussi : c’est à l’heure où nous n’y penserons pas que le Fils de l’homme viendra.Mt 24, 41-44 Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 130 invités