Je pourrais dire la même chose de vous. Écoutez, vos messages sont fait par un incroyant pour des incroyants, Vos messages sont hermétiques au reste du monde qui ne pensera pas comme vous. Vous êtes dans une bulle d'incroyance, etc,emilio45 :
Cinci, vos messages sont fait par un croyant pour des croyants. Vos messages sont hermétiques au reste du monde. Ils s'autosuffisant dans leur bulle.
Je ne vais pas cesser de croire ou d'être certain de ce en quoi je crois (la vérité du Christ, etc.), juste pour vous faire plaisir ou pour vous permettre soi-disant d'échanger, dialoguer et tout. C'est plutôt votre prémisse qui est fausse à mon avis, à savoir que pour dialoguer il faille nécessairement douter de sa foi, ne pas être totalement certain de la solidité du fondement. Votre prémisse est fausse parce que le but d'un dialogue n'est pas juste (comme si c'était la seule raison de l'exercice) de convertir autrui à ses idées ou tel s'attendre à ce que l'autre en face puisse en changer ou juste envisager lui-même la possibilité théorique (une chance sur un millard) d'être dans le faux .On ne peut pas débuter de dialogue s'il n'y a pas l'hypothèse, -même la plus infime-, que vous pourriez être dans l'erreur.
Non. Il n'est pas besoin de penser pouvoir être dans le faux pour discuter. Le dialogue existe pour clarifier des choses, mieux faire entendre sa position à soi, mieux voir aussi ce qu'un autre peut dire. Le dialogue qui pourrait se conclure par le constat d'une "totale totale mais totale incompatibilité de vue entre nous" sera aussi une réussite éclatante, par exemple, quand on aurait pu croire au départ (et faussement !) être des gens partageant plus ou moins les mêmes idées. La rencontre permet de décanter les choses. Elle nous en ferait sortir d'une confusion initiale.
Je ne vois pas bien à quoi vous voulez faire allusion cf se morfondre dans le mal au détriment du bien. Je ne vois pas bien par rapport à quel passage exact de ce que j'aurai pu écrire.Ainsi quand vous parlez de se morfondre dans le mal au détriment du bien (Dieu selon vos croyances, et ses codes usages et coutumes ainsi que tout ce que ça implique). Vous placez vos valeurs en centre de la balance. Sauf que vos valeurs ne sont pas universelles. S'abstenir d'avoir des rapports sexuels pour servir et/ou plaire à Dieu comme c'est le cas d'une minorité de croyants, s'ôter ce besoin, pour énormément de gens c'est un "mal" au sens primaire du mot. Pourtant votre religion stipule le contraire.
Enfin, j'ai pu dire que l'on pouvait se trouver soi-même dans l'erreur ou dans le péché même quand nous n'aurions pas une claire conscience de la chose. C'est une remarque à visée universelle en effet. La vérité c'est la vérité. Et si l'on trouve à côté, l'on ne se trouve pas dedans. Je sais très bien que ce n'est pas tout le monde qui est chrétien. Ça ne change rien quant à la valeur de ce que je dis.
Un cannibale a beau pratiquer son cannibalisme en toute bonne conscience à la limite, le faire comme il aurait appris à le faire auprès des membres de sa tribu, s'être assimilé l'idée qu'il était bien de cannibaliser les ennemis : il peut s'avérer en retour que le cannibalisme est objectivement un mal. Le cannibale va se trouver relié à une mauvaise pratique et quand bien même il ne le saurait pas clairement, qu'il pourrait trouver tous ses familiers s'élevant en objecteurs de conscience. Le mal reste un mal, le péché va rester le péché, que vous soyez d'accord ou non ou que vous puissiez en avoir une claire conscience ou pas.