Bonjour,
En fait, la citation du catéchisme se trouve au numéro 67 :
Au fil des siècles il y a des révélations dites "privées", dont certaines ont été reconnues par l'autorité de l'Église. Elles n'appartiennent pas au dépôt de la foi. Leur rôle n'est pas d'améliorer ou de compléter la Révélation définitive du Christ, mais d'aider à en vivre plus pleinement à une certaine époque de l'histoire. Guidé par le Magistère de l'Église, le sens des fidèles sait discerner et accueillir ce qui dans ces révélations constitue un appel authentique du Christ ou des saints à l'Église.
La foi chrétienne ne peut pas accepter des "révélations" qui prétendent dépasser ou corriger la Révélation dont le Christ est l'achèvement. C'est le cas de certaines religions non chrétiennes et aussi de certaines sectes qui se fondent sur de telles "révélations".
Source : CEC, article 1, "La révélation de Dieu", numéro 67
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Chère Foxy,
J'aimerais bien savoir (Il me semble ...) ce que le texte de
Nosta Aetate de 1965 est supposé corriger du texte officiel du Catéchise de l'Église de 1992 parut sous le pontificat de Jean-Paul II (!)
Foxy écrit :
Mais l'encyclique Nostra Aetate a changé le regard
L'encyclique Nostra Aetate
n'a rien changé du tout de ce que tout le monde raconte par-ici, savoir que les révélations de Muhammad sont considérées par l'Église comme des "révélations privées" et encore que des révélations privées qu'elle ne considère pas comme pouvant authentiquement provenir de Dieu.
Le document conciliaire des années 1960
ne change rien à rien à ce qui se trouvait déjà dans la lettre de saint Paul ("Quand un ange du ciel ... avec un autre évangile ... etc.")
Muhammad prétendait avoir reçu des informations en privé de la part de l'ange Gabriel au VIIe siècle, et des informations avec lesquelles pouvoir corriger le dépôt de la foi de l'Église; en fonction de quoi tous les vrais fidèles pourraient contourner le Magistère du Pape à Rome. On aurait beau tourner le cas Muhammad dans tous les sens, le prendre par n'importe quel bout : son cas de figure restera bien le cas de figure suggéré, déjà, par notre cher Paul de Tarse, dès les débuts des temps apostoliques.