La côte d'Adam

« Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures. » (Lc 24.45)
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Re: La côte d'Adam

Message non lu par Carolus » lun. 14 mai 2018, 22:27

Cinci a écrit :Cinci :
Le Catéchisme ?

Mais le Catéchisme fait aussi remarquer au numéro 383 :

"Dieu n'a pas crée l'homme solitaire : dès l'origine, "Il les créa homme et femme (Gn 1,27); leur société réalise la première forme de communion entre personne."
Il n'y a pas de contradiction, cher Cinci ! Le numéro 383 ne contredit pas le numéro 371. Le catéchisme ne se contredit pas.
CEC 371 Créés ensemble, l’homme et la femme sont voulus par Dieu l’un pour l’autre. La Parole de Dieu nous le fait entendre par divers traits du texte sacré. " Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie " (Gn 2, 18). Aucun des animaux ne peut être ce " vis-à-vis " de l’homme (Gn 2, 19-20). La femme que Dieu " façonne " de la côte tirée de l’homme et qu’il amène à l’homme, provoque de la part de l’homme un cri d’admiration, une exclamation d’amour et de communion : " C’est l’os de mes os et la chair de ma chair " (Gn 2, 23). L’homme découvre la femme comme un autre " moi ", de la même humanité.
L'homme (un mâle) a été créé avant la femme. La femme a été tirée de l'homme. Dieu a pu tirer la femme de l'homme car il l'avait créé avant la femme. " Il les créa homme et femme (Gn 1,27) ".

Le catéchisme parle du " premier couple " (CEC 376) en identifiant ce couple comme " nos premiers parents Adam et Eve " (CEC 375).

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Re: La côte d'Adam

Message non lu par AdoramusTe » mar. 15 mai 2018, 13:34

Cinci a écrit :
lun. 14 mai 2018, 20:32
... et dire qu'Adoramus Te s'inquiétait du départ de Trebla. Mais Carolus c'est Trebla revenu des morts.
Si Carolus est bien TREBLA je m'en réjouis.
Dans ce cas, j'aurais bien aimé qu'il puisse répondre à mes interrogations viewtopic.php?f=91&t=43567&p=380088#p380088 ;)
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Re: La côte d'Adam

Message non lu par Servus » mar. 15 mai 2018, 23:52

Suliko a écrit :
mar. 15 mai 2018, 22:36
Autrement dit, ce n'est certainement pas le corpus de mythes mésopotamiens qui a influencé la vision biblique de la Création, mais l'inverse : la vérité transmise aux hommes depuis Adam a été préservée intacte par une minorité d'hommes, dont plus tard les Hébreux, mais a été corrompue par les divers peuples païens. Il n'est ainsi pas étonnant que tant de religions parlent de la nécessité de sacrifier une victime pure : c'est une déformation de la foi au Messie à venir (et aujourd'hui déjà venu, évidemment) et à son sacrifice.
Beaucoup de croyants considèrent la Genèse comme un récit mythique, pour ne pas dire la majorité. Il me semble pourtant évident qu'on ne peut considérer la Genèse comme un simple récit relatant des faits imaginaires non consignés par l'histoire, sans attenter en conséquence de cela même à l'œuvre rédemptrice de Jésus-Christ.

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Re: La côte d'Adam

Message non lu par Servus » jeu. 17 mai 2018, 18:50

J'ai lu ceci sur le site catholique theopedie.com : « Il semble donc qu’il faille dire que le récit de la Genèse est, comme l’histoire de Nyx, un mythe. »

http://theopedie.com/Le-recit-de-la-Gen ... mythe.html

Voilà, la Genèse est un récit mythique semblables aux mythes païens. Pensez-vous que les apôtres croyaient que le récit de la Genèse était un mythe ?

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Re: La côte d'Adam

Message non lu par Cinci » sam. 19 mai 2018, 1:46

Trebla,

Dieu n'est pas l'auteur unique du "contenu" des textes de la Bible, si c'est pour s'imaginer par là - à l'instar des musulmans avec leur Coran - que Dieu serait le producteur direct et immédiat de chacune des phrases conservées; quelque chose comme le simple transmetteur de récit tout fait.

Ce n'est pas comme si Dieu serait l'auteur du roman La vieille dame dans une auto avec des lunettes noires et un fusil et qui se serait contenté ensuite de dicter son texte à un secrétaire et pour qu'on aille ensuite le dire sans erreur, voulant surtout comprendre comment l'interprétation personnelle rigide de l'amateur d'en face crispé sur la lettre du texte devrait être la seule autorisée, comme seule manière de recevoir ce que l'auteur a voulu dire.

L'approche fondamentaliste des textes n'est pas l'approche "catholique" des textes de la Bible.

Et le Catéchisme de l'Église n'a pas pour vocation non plus d'induire cette pensée fausse. à savoir que "Dieu fabrique un homme vraiment avec ses mains et à partir de la glaise ... et qu'à partir d'un os de la cage thoracique d'Adam ... qu'ensuite un serpent marchant sur deux jambes ... un vrai serpent capable de parler le langage humain ... et blabla ... "


Pour l'Inspiration ...
L'inspiration du texte et des livres

Il est souhaitable de ne pas trop personnaliser l'inspiration. Certes l'acte premier par lequel un homme a pris la parole au nom de Dieu est essentiel, mais cela ne s'arrête pas là. Le texte a été le plus souvent recueilli par les disciples, il a circulé dans les communautés, il a suscité des relectures : il a même quelque fois eu une postérité comme Isaïe dont le livre rassemble plusieurs auteurs distant de deux siècles. C'est donc ce vaste dynamisme qui est porteur de l'inspiration et non le seul auteur qui a écrit.

L'inspiration de la Bible, c'est ce souffle mystérieux par lequel s'établit une communication entre Dieu et Israël, entre Dieu et certaines figures charismatiques et qui met à jour un monde nouveau qui a laissé des cicatrices dans les textes bibliques.

Si tel auteur et son livre sont inspirés, c'est aussi parce qu'ils ont été reconnus comme tels par la communauté et surtout par ceux qui, en dernier lieu, ont agencé et bouclé la Bible. Ici nous parlons de la Bible chrétienne. L'inspiration c'est ce vent qui traverse de part en part le livre, qui instaure depuis le temps de l'Exode un suspense qui se dénoue sur la croix. Légitimement le chrétien, à partir du dénouement du livre qu'est la personne de Jésus, peut relire tout l'ouvrage en commençant par la fin. La Vérité des Écritures, pour le chrétien, c'est le Christ, lui qui se présente comme le chemin, la vérité et la vie et qui vient habiter tous les textes du passé.

Tiré de Alain Marchadour, L'inspiration et le canon des écritures, Cahiers Évangile, no 49
et encore ...
A quoi servirait-il d'exalter l'inspiration qui a donné naissance à la Bible si le livre n'est plus aujourd'hui inspirateur de croyance et de pratique.

Ainsi l'inspiration qui travaille la lettre de l'Écriture poursuit son action dans ce qu'on peut appeler l'après-texte, c'est à dire la postérité du texte, sa fécondité dans l'acte toujours renouvelé de la lecture.

Aujourd'hui nous avons découvert que le sens ou la vérité d'un texte ne s'épuise pas dans la lettre, mais qu'il s'accomplit, toujours inattendu , dans l'acte de lecture du lecteur ou du groupe-lecteur. Cette vérité du texte est d'une autre nature que la vérité historique : nous pourrions l'appeler vérité symbolique en nous appuyant sur le sens premier du mot symbole : geste juridique et social dans l'Antiquité qui consiste à briser une pièce d'argile en deux morceaux et à donner à deux partenaires l'un et l'autre morceau. La vérité de l'alliance s'attestait lorsque les deux partenaires rapprochaient (c'est le sens du mot "symbole") les deux pièces en reconstituant la totalité.

La vérité biblique est de cet ordre; elle n'est ni totalement dans le texte, ni totalement dans le lecteur. Pour qu'elle se manifeste, il faut que se réalise la rencontre toujours imprévisible entre les deux partenaires.

Le rapport entre l'Écriture et ses lecteurs n'est pas un rapport d'égalité. La Bible précède et fonde la communauté. Mais il reste que entre l'un et l'autre, il y a dépendance et réciprocité. Sans la Bible, le groupe-lecteur chrétien perd sa raison d'être : se coupant de son origine, il détruit son originalité. Il devient alors un rassemblement idéologique et sectaire. Mais la proposition inverse est tout aussi exacte : sans le groupe-lecteur, la Bible est inachevée, en attente de ce qui constitue sa raison d'être : l'acte de lecture d'une communauté.

Il en résulte que l'inspiration n'est pas seulement du côté de l'origine, qu'il s'agisse de l'auteur ou du livre et que la Révélation n'est pas le privilège des temps fondateurs. La Bible est inspirée lorsqu'elle devient inspirante aujourd'hui pour des communautés chrétiennes.

source : idem

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Re: La côte d'Adam

Message non lu par Carolus » sam. 19 mai 2018, 16:31

Cinci a écrit :Cinci :
Dieu n'est pas l'auteur unique du "contenu" des textes de la Bible, si c'est pour s'imaginer par là [...] que Dieu serait le producteur direct et immédiat de chacune des phrases conservées; quelque chose comme le simple transmetteur de récit tout fait.
Le contenu des textes de la Bible veut dire l’Écriture Sainte, cher Cinci.
CEC 105 Dieu est l’Auteur de l’Écriture Sainte.
Notons que le Catéchisme n’identifie Dieu comme l’un des auteurs, mais plutôt comme l’Auteur de l’Écriture Sainte.

Est-ce que “ Dieu serait le producteur direct et immédiat de chacune des phrases conservées; quelque chose comme le simple transmetteur de récit tout fait “ ?
CEC 106 Dieu a inspiré les auteurs humains des livres sacrés. " En vue de composer ces livres sacrés, Dieu a choisi des hommes auxquels il eut recours dans le plein usage de leurs facultés et de leurs moyens, pour que, lui-même agissant en eux et par eux, ils missent par écrit, en vrais auteurs, tout ce qui était conforme à son désir, et cela seulement " (DV 11).
Non, Dieu n’est pas le producteur direct et immédiat de chacune de phrases conservées !

Néanmoins ” Dieu a inspiré les auteurs humains “. Ces auteurs humains ont écrit “ tout ce qui était conforme à son désir, et cela seulement ". Donc l’Écriture Sainte ne contient que ce qui était conforme au désir de l’Auteur.

On peut donc affirmer que “ tous les livres tant de l’Ancien que du Nouveau Testament, avec toutes leurs parties, puisque, rédigés sous l’inspiration de l’Esprit Saint ils ont Dieu pour auteur “ (CEC 105).

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Re: La côte d'Adam

Message non lu par Cinci » dim. 20 mai 2018, 20:11

Les rédacteurs catholiques du Catéchisme de Jean-Paul II de 1993 connaissent très bien les documents officiels de l'Église, et ne se proposent pas d'annuler ce que les papes d'une autre époque auront pu dire de leur côté.


Ainsi :

Léon XIII dit que les écrivains sacrés "n'ont pas voulu apprendre aux hommes la situation interne des réalités sensibles", autrement dit "les choses sans utilité pour leur salut". Et c'est alors que, discrètement et en précurseur, mais sans encore employer la formule de "genre littéraire" dont la reconnaissance ecclésiastique ne se fera que bien ultérieurement, il affirma :

"Plutôt que de poursuivre une investigation en règle de la nature, ils (les auteurs inspirés) décrivaient et traitaient des choses occasionnellement, soit en style figuratif, soit selon la manière de parler courante en leur temps". (Léon XIII, Encyclique "Providentissimus", 18 novembre 1893)

Pie XII
Divino afflante Spiritu (30 septembre 1943)

L'exégète doit donc s'efforcer de discerner quel fut le caractère particulier de l'écrivain sacré et ses conditions de vie, l'époque à laquelle il a vécu, les sources écrites ou orales qu'il a employées, enfin sa manière d'écrire. Ainsi pourra-t-il mieux connaître qui a été l'écrivain sacré et ce qu'il a voulu exprimer en écrivant. Il n'échappe en effet à personne que la loi suprême de l'interprétation est de reconnaître et de définir ce que l'écrivain a voulu dire.

Et Pie XII va plus loin en demandant aux exégètes de "discerner et reconnaître quels genres littéraires les auteurs de cet âge antique ont voulu employer" autrement dit les formes et manières de dire dont l'usage était reçu par les hommes de leur temps et de leur pays. Une telle tâche réclame le recours à la critique, c'est à dire à des disciplines scientifiques. Aussi le problème de l'articulation de l'origine divine des Écritures et de la liberté de l'auteur biblique est-il posé de façon pertinente. Les deux faces constitutives du fait biblique, la face divine et la face humaine, sont prises l'une et l'autre en considération mutuelle.
Concile Vatican II
Dei Verbum
(7 décembre 1965)

"... mais pour composer les livres saints, Dieu a choisi des hommes qu'il a employés (eux-mêmes usant de leurs facultés et de leurs forces propres) de sorte que agissant Lui-même en eux et par eux, ils transmettent par écrit en véritables auteurs, tout et cela seulement que Lui-même voulait."

Il demande d'être un peu rompu au discours ecclésiastique et au maniement des formules traditionnelles par l'Église, afin d'éviter de faire dire à un texte d'Église le contraire de ce qu'il voudrait vraiment signifier. Faut pas se laisser abuser par un petit mot repiqué ici ou là dans le Catéchisme.

Si l'Église parle bien de la Bible comme "la Parole de Dieu", elle ne consacre pas avec cela l'idée fondamentaliste d'un seul sens univoque pour les textes, l'idée d'un seul sens facile, évident, naïf; elle ne consacre pas non plus l'idée de rédacteurs des textes réduit au seul rôle d'instruments passifs et ayant dû se contenter d'enregistrer la dictée céleste préparée d'avance, toute faite et sortie d'en haut. Quand l'Apôtre Paul écrit une de ses lettres, il n'est pas sous le coup du phénomène de l'écriture automatique.

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Re: La côte d'Adam

Message non lu par Cinci » dim. 20 mai 2018, 21:29

Carolus-Trebla a écrit :
Notons que le Catéchisme n’identifie Dieu comme l’un des auteurs, mais plutôt comme l’Auteur de l’Écriture Sainte.
... comme on dirait que tout ce qui arrive dans le monde a été voulu par Dieu.

Le Père éternel est l'Auteur de la Création. Dieu est derrière les événements, ce qui n'empêche pas que le monument du Parthénon en Grèce a bien été ouvragé par des architectes humains, des constructeurs ayant dû peiner un peu, faire des choix, exprimer un goût.

"Dieu a voulu que naisse Judas Iscariote. En effet, si Dieu ne l'avait voulu, Judas ne serait pas né. Dieu a voulu la trahison de Judas, la croix, la mort, etc." Ce sont des choses qui demandent une explication et bien des nuances, afin d'éviter un grand nombre de balourdises, de scandales inutiles et tout. Il en va de même avec les Écritures. On ne peut pas se contenter de claironner que Dieu serait l'unique Auteur ... jusqu'à devoir passer nous-mêmes pour des musulmans !

Le Catéchisme que vous citerez évoque lui-même les auteurs humains des textes. Pluriel. Nous avons affaire à un collectif d'auteurs. La Bible se présente comme un dialogue continu entre Dieu et les hommes, ramassant des faits au passage aussi bien que l'expression d'une attente, des désirs de l'un ou l'autre.

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Message non lu par Carolus » dim. 20 mai 2018, 23:28

Cinci a écrit :Cinci :

Concile Vatican II
Dei Verbum
(7 décembre 1965)

"... mais pour composer les livres saints, Dieu a choisi des hommes qu'il a employés (eux-mêmes usant de leurs facultés et de leurs forces propres) de sorte que agissant Lui-même en eux et par eux, ils transmettent par écrit en véritables auteurs, tout et cela seulement que Lui-même voulait."
Merci pour cette citation, cher Cinci.

Le Catéchisme nous présente la version suivante de ce passage :
CEC 106 Dieu a inspiré les auteurs humains des livres sacrés. " En vue de composer ces livres sacrés, Dieu a choisi des hommes auxquels il eut recours dans le plein usage de leurs facultés et de leurs moyens, pour que, lui-même agissant en eux et par eux, ils missent par écrit, en vrais auteurs, tout ce qui était conforme à son désir, et cela seulement " (DV 11).
Il n’y a aucune contradiction entre les deux versions.

DV 11 (1965) : les auteurs humains “ transmettent par écrit en véritables auteurs, tout et cela seulement que Lui-même voulait. "

CEC 105 (1993) : les auteurs humains “ missent par écrit, en vrais auteurs, tout ce qui était conforme à son désir, et cela seulement. “

Les auteurs humains ont écrit “ tout et cela seulement que Lui-même voulait ".
CEC 2827 " Si quelqu’un fait la volonté de Dieu, celui-là Dieu l’exauce " (Jn 9, 31 ; cf. 1 Jn 5, 14).
Les auteurs humains ont fait la volonté de Dieu.

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Re: La côte d'Adam

Message non lu par AdoramusTe » ven. 25 mai 2018, 23:13

Je viens de comprendre en réécoutant une ancienne émission de radio : on peut faire une comparaison avec le Christ : 100% homme et 100% Dieu.
L'auteur des Écritures est 100% humain et 100% divin. Il ne faut pas penser quantitativement en terme de part humaine et part divine.
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Re: La côte d'Adam

Message non lu par Libremax » ven. 25 mai 2018, 23:57

AdoramusTe a écrit :
ven. 25 mai 2018, 23:13
Je viens de comprendre en réécoutant une ancienne émission de radio : on peut faire une comparaison avec le Christ : 100% homme et 100% Dieu.
L'auteur des Écritures est 100% humain et 100% divin. Il ne faut pas penser quantitativement en terme de part humaine et part divine.
Faut-il en conclure que tous les auteurs bibliques étaient des Christs ?
Humm ... :incertain:

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Re: La côte d'Adam

Message non lu par AdoramusTe » sam. 26 mai 2018, 8:51

Libremax a écrit :
ven. 25 mai 2018, 23:57
AdoramusTe a écrit :
ven. 25 mai 2018, 23:13
Je viens de comprendre en réécoutant une ancienne émission de radio : on peut faire une comparaison avec le Christ : 100% homme et 100% Dieu.
L'auteur des Écritures est 100% humain et 100% divin. Il ne faut pas penser quantitativement en terme de part humaine et part divine.
Faut-il en conclure que tous les auteurs bibliques étaient des Christs ?
Humm ... :incertain:
Ce n'est pas du tout le sens de l'analogie.
Il faut relier ça avec le reste de la discussion.
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Re: Adam et Eve : Où et quand ?

Message non lu par Suliko » ven. 27 déc. 2019, 23:33

Bonjour Xavi,

Je ne sais pas si vous avez déjà abordé cette question, mais dans la Genèse, il est précisé que la femme fut tirée de l'homme. Or, dans votre hypothèse, cet enseignement est mis de côté, non ? Pourtant, la Commission biblique pontificale, répondant à certaines questions relatives à la Genèse, a déclaré en 1909 qu'on ne pouvait nier ce point : formatio primae mulieris ex primo homine.
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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Re: Adam et Eve : Où et quand ?

Message non lu par Xavi » sam. 28 déc. 2019, 11:40

Bien sûr, chère Suliko, la Commission ne fait que reprendre ce que disait déjà Saint Paul. Mais attention de ne pas surinterpréter ce qui est décrit dans le récit imagé du jardin d’Eden qui raconte des événements qui se sont produits après que la Genèse ait indiqué que Dieu a créé l’humain mâle et femelle. Il y est dit aussi que tant la femme que l’homme masculin sont nommés « adam » (Gn 5, 1).

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Re: Adam et Eve : Où et quand ?

Message non lu par Suliko » ven. 17 janv. 2020, 19:42

Xavi a écrit :
sam. 28 déc. 2019, 11:40
Bien sûr, chère Suliko, la Commission ne fait que reprendre ce que disait déjà Saint Paul. Mais attention de ne pas surinterpréter ce qui est décrit dans le récit imagé du jardin d’Eden qui raconte des événements qui se sont produits après que la Genèse ait indiqué que Dieu a créé l’humain mâle et femelle. Il y est dit aussi que tant la femme que l’homme masculin sont nommés « adam » (Gn 5, 1).
Bonjour Xavi,

Je ne suis que moyennement convaincue. En effet, cette commission biblique traite du caractère historique des trois premiers chapitres de la Genèse. Donc, lorsqu'elle écrit que l'on doit croire notamment que la femme fut tirée de l'homme, il me semble qu'on ne peut pas interpréter cela de manière totalement métaphorique. Le contexte de ce texte pontifical ne me paraît pas aller dans ce sens.
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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