Bonjour Antoine75,
Vos questions ont toujours l'effet de me m'envoyer une secousse, je ne peux l'exprimer autrement. C'est seulement au bout de quelques secondes, après l'effet de surprise, qu'il est possible d'y répondre
Tout d'abord tout ce qui concerne à la voyance, à la divination est à proscrire. C'est la porte ouverte à des puissances inconnues et surtout à beaucoup de charlatans. Mais c'est avant tout un manque de confiance en Dieu, en Sa Providence,
Petit rappel du CEC :
Divination et magie
2115 Dieu peut révéler l’avenir à ses prophètes ou à d’autres saints. Cependant l’attitude chrétienne juste consiste à s’en remettre avec confiance entre les mains de la Providence pour ce qui concerne le futur et à abandonner toute curiosité malsaine à ce propos. L’imprévoyance peut constituer un manque de responsabilité.
2116 Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort " dévoiler " l’avenir (cf. Dt 18, 10 ; Jr 29, 8). La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul.
2117 Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le prochain, – fût-ce pour lui procurer la santé -, sont gravement contraires à la vertu de religion. Ces pratiques sont plus condamnables encore quant elles s’accompagnent d’une intention de nuire à autrui ou qu’elles recourent ou non à l’intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible. Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l’Église avertit-elle les fidèles de s’en garder. Le recours aux médecines dites traditionnelles ne légitime ni l’invocation des puissances mauvaises, ni l’exploitation de la crédulité d’autrui.
Quant aux acouphènes qui sont plutôt l'élément qui me fait intervenir, je vous conseille d'aller consulter un ORL, avant tout, si ces derniers persistent. Le silence tend à amplifier les acouphènes, ce qui est normal puisque ceux-ci peuvent, au début, être atténués par les bruits ambiants.
Si ces acouphènes ont suivi un traumatisme sonore (discothèque, concert ... dont la limite maximale est fixée à 100 décibels selon la loi) ils peuvent durer plusieurs jours. Mais ils peuvent être aussi la résultante d'un traumatisme plus long et ancien, comme par exemple l'utilisation régulière d'un baladeur ou mp3.
Si ces acouphènes disparaissent au bout de quelques jours, faites attention à votre environnement sonore, cela peut être le signal à des troubles auditifs à venir. Si c'est le cas, passez vous du mp3 même à un volume moindre.
S'ils persistent, je vous conseille, avant toute chose ou déduction, de passer au audiogramme auprès d'un médecin ORL privé ou en milieu hospitalier.
Cordialement.