Oh lala Cinci, votre collègue faisait une allergie sévère à la religion dites donc ! Qui lui disait que cet homme n'avait pas demandé à avoir le chapelet en main avant de mourir ?
Je crois que tout part de ceci :
On peut se comporter d'une manière fumier tout en agissant apparemment de façon correcte et pour de beaux motifs, disais-je. C'est le cas avec le signe de croix, la façon de recevoir l'eucharistie et tout. Tout ça dépend de ce qui anime la personne, en réalité et en-dessous (vanité, orgueil, "Je suis plus pieux que les autres", "Voyez un peu ce que dois faire un vrai ...", etc.)
Ce que vous dites est vrai, mais il ne faut pas s'arrêter à cela car alors nous serions tous paralysés, autant les croyants que les incroyants. Il faut bien se dire que la vie intérieure de tout être humain est un sanctuaire auquel nous n'avons pas accès, et qu'il ne faut jamais juger d'après des apparences, d'après le vernis mondain + la crasse du péché. Le seul qui puisse sonder le reins et les cœurs c'est Dieu.
En fait toutes ces histoires que nous partageons, au lieu de nous ériger en juges les uns des autres, nous poussent à nous entraider et à avoir un regard sans surprise et sans haine envers les autres êtres humains. J'ai souvent constaté que souvent nous sommes heureux de la possibilité de nous scandaliser de l'attitude des autres. On se dit irrité, on l'est extérieurement, mais à l'intérieur il y a en réalité une sorte de confuse jubilation de se sentir scandalisé, c'est comme si c'était une occasion pour prendre à témoins, pour mieux nous sentir au dessus de la mêlée, et c'est valable autant pour les croyants que pour les incroyants.