L'Église et les animaux
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- Barbarus
Re: L'Église et les animaux
Bonsoir à tous !
Il reste à dire que Jésus s'est appelé lui-même le bon pasteur de ses brebis.
Lui-même compare sa relation avec ses fidèles à la relation du pasteur avec ses brebis. C'est dire à quel point il considère que le berger est censé aimer ses bêtes !
Ce point là n'est jamais souligné...
Axou
Il reste à dire que Jésus s'est appelé lui-même le bon pasteur de ses brebis.
Lui-même compare sa relation avec ses fidèles à la relation du pasteur avec ses brebis. C'est dire à quel point il considère que le berger est censé aimer ses bêtes !
Ce point là n'est jamais souligné...
Axou
- PaxetBonum
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Re: L'Église et les animaux
Je pense que l'image du Bon Pasteur est suffisamment répandue, admise et comprise car tout un chacun sait qu'un berger est dévoué à ses brebis.
Pour imager le respect des œuvres du Seigneur :
Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
Itinéraire de l'esprit vers Dieu, chap. I (Librairie philosophique J. Vrin, Paris, 1967, pp.41-43 ; trad. H. Duméry, rev.)
Que tes œuvres sont belles, Seigneur !
La beauté des créatures, avec la variété de lumières, de dessins et de couleurs des corps, tels que les astres et les minéraux, les pierres et les métaux, les plantes et les animaux, proclame à l'évidence les attributs de Dieu.
L'ordre des êtres nous fait découvrir dans le livre de la Création la primauté, la sublimité et la dignité du Premier principe dans son infinie puissance. L'ordre des choses nous mène par la main et de toute évidence jusqu'à l'Être premier et souverain, tout-puissant, absolument sage et parfaitement bon.
Celui que tant de splendeurs créées n'illumine pas est un aveugle. Celui que tant de cris ne réveille pas est un sourd. Celui que toutes ces œuvres ne poussent pas à louer Dieu est un muet. Celui que tant de signes ne forcent pas à reconnaître le Premier principe est un sot.
Ouvre les yeux, prête l'oreille de ton âme, délie tes lèvres, applique ton cœur : toutes les créatures te feront voir, entendre, louer, aimer, servir, glorifier et adorer ton Dieu. Sans quoi prends garde que l'univers ne se dresse contre toi. Car pour cet oubli le « monde entier accablera un jour les insensés » (Sag. 5, 21, Vulg.), tandis qu'il sera une source de gloire pour le sage qui peut dire avec le prophète : « Tu m'as rempli de joie, Seigneur, par ta création ; je jubilerai devant les ouvrages de tes mains ! (Ps 91, 5) Quelle magnificence dans tes œuvres, Seigneur ! Tu as tout fait avec sagesse, la terre est remplie de tes dons ! » (Ps 103, 24).
Pour imager le respect des œuvres du Seigneur :
Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
Itinéraire de l'esprit vers Dieu, chap. I (Librairie philosophique J. Vrin, Paris, 1967, pp.41-43 ; trad. H. Duméry, rev.)
Que tes œuvres sont belles, Seigneur !
La beauté des créatures, avec la variété de lumières, de dessins et de couleurs des corps, tels que les astres et les minéraux, les pierres et les métaux, les plantes et les animaux, proclame à l'évidence les attributs de Dieu.
L'ordre des êtres nous fait découvrir dans le livre de la Création la primauté, la sublimité et la dignité du Premier principe dans son infinie puissance. L'ordre des choses nous mène par la main et de toute évidence jusqu'à l'Être premier et souverain, tout-puissant, absolument sage et parfaitement bon.
Celui que tant de splendeurs créées n'illumine pas est un aveugle. Celui que tant de cris ne réveille pas est un sourd. Celui que toutes ces œuvres ne poussent pas à louer Dieu est un muet. Celui que tant de signes ne forcent pas à reconnaître le Premier principe est un sot.
Ouvre les yeux, prête l'oreille de ton âme, délie tes lèvres, applique ton cœur : toutes les créatures te feront voir, entendre, louer, aimer, servir, glorifier et adorer ton Dieu. Sans quoi prends garde que l'univers ne se dresse contre toi. Car pour cet oubli le « monde entier accablera un jour les insensés » (Sag. 5, 21, Vulg.), tandis qu'il sera une source de gloire pour le sage qui peut dire avec le prophète : « Tu m'as rempli de joie, Seigneur, par ta création ; je jubilerai devant les ouvrages de tes mains ! (Ps 91, 5) Quelle magnificence dans tes œuvres, Seigneur ! Tu as tout fait avec sagesse, la terre est remplie de tes dons ! » (Ps 103, 24).
Pax et Bonum !
"Deus meus et Omnia"
"Prêchez l'Évangile en tout temps et utilisez des mots quand cela est nécessaire"
St François d'Assise
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- Tribunus plebis
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Re: L'Église et les animaux
C'est très beau Pax et Bonum !
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Re: L'Église et les animaux
Bonjour à tous,
Sur la question générale des animaux, l’Eglise enseigne à juste titre que l’homme a été établi par Dieu roi de la terre, à l’image de ce qu’Il est Lui-même. Aussi l’empire que l’homme-roi exerce sur les autres créatures-sujets doit-il être, dans l’ordre normal des choses, empreint de vertu, toujours à l’image de Dieu.
On pourrait citer quantité de références scripturaires, patristiques et magistérielles. Mais saint Basile de Césarée (IVe siècle) résume bien le sujet :
« On ne connaissait point le vin dans le paradis terrestre, on n’y tuait point d’animaux, on n’y mangeait point de chair. C’est après le déluge (…) lorsqu’on a désespéré de leur perfection, qu’on leur a accordé cette jouissance (…) Lorsque l’abstinence (ndlr : le végétarisme) règne, nul animal ne déplore son trépas : le sang ne coule nulle part, nulle part une voracité impitoyable ne prononce une sentence cruelle contre les animaux : le couteau des cuisiniers se repose ; la table se contente des fruits que donne la nature. » (Homélie sur le jeûne)
Pour approfondir la question, je vous recommande les deux ouvrages suivants:
- L’Eglise et la pitié envers les animaux (Marquise de Rambures): http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9 ... rk=21459;2;
- Traité historique et moral de l’abstinence de viande (R.P. dom Grégoire Berthelet): https://books.google.ci/books/about/Tra ... edir_esc=y.
Voilà pour ma petite contribution.
Fraternellement dans le Seigneur!
Sur la question générale des animaux, l’Eglise enseigne à juste titre que l’homme a été établi par Dieu roi de la terre, à l’image de ce qu’Il est Lui-même. Aussi l’empire que l’homme-roi exerce sur les autres créatures-sujets doit-il être, dans l’ordre normal des choses, empreint de vertu, toujours à l’image de Dieu.
On pourrait citer quantité de références scripturaires, patristiques et magistérielles. Mais saint Basile de Césarée (IVe siècle) résume bien le sujet :
« On ne connaissait point le vin dans le paradis terrestre, on n’y tuait point d’animaux, on n’y mangeait point de chair. C’est après le déluge (…) lorsqu’on a désespéré de leur perfection, qu’on leur a accordé cette jouissance (…) Lorsque l’abstinence (ndlr : le végétarisme) règne, nul animal ne déplore son trépas : le sang ne coule nulle part, nulle part une voracité impitoyable ne prononce une sentence cruelle contre les animaux : le couteau des cuisiniers se repose ; la table se contente des fruits que donne la nature. » (Homélie sur le jeûne)
Pour approfondir la question, je vous recommande les deux ouvrages suivants:
- L’Eglise et la pitié envers les animaux (Marquise de Rambures): http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9 ... rk=21459;2;
- Traité historique et moral de l’abstinence de viande (R.P. dom Grégoire Berthelet): https://books.google.ci/books/about/Tra ... edir_esc=y.
Voilà pour ma petite contribution.
Fraternellement dans le Seigneur!
- Kerniou
- Mater civitatis
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- Inscription : mer. 21 oct. 2009, 11:14
- Localisation : Bretagne
Re: L'Église et les animaux
Jésus mangeait de la viande d'agneau et fait allusion au veau gras que le père va tuer pour le banquet au retour du fils prodigue ...
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.
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- Civis
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Re: L'Église et les animaux
Bonjour, cher Kerniou.
Que le Seigneur ait mangé de l'agneau pascal et fait allusion au veau gras n'est guère étonnant car:
- Il était de race juive, donc observateur de la Loi.
Qu'Il se soit abstenu de l'agneau pascal n'est guère non plus surprenant car:
- Il est Lui-même le Grand Législateur qui donne la véritable interprétation de la Loi;
- Il a ainsi dit depuis les temps anciens par les prophètes que les sacrifices, s'ils pouvaient être légitimes, n'étaient pas exigés par Dieu;
- Il allait de la sorte au-delà de la lettre de la loi, comme dans d'autres domaines, au risque même de scandaliser des compatriotes;
- Il est Lui-même l'Agneau immolé, l'Accomplissement, qui s'est donné en offrande vivante et libre dans l'Eucharistie à ses Apôtres, le jour même de l'immolation des agneaux selon nos évangiles synoptiques;
- ladite immolation des agneaux pascals étant un symbole, Lui-même accomplissant le signe n'exigeait pas nécessairement l'adjonction du symbole (cf. lettre de saint Paul aux Colossiens, Epître aux Hébreux, première lettre de saint Pierre);
- Il a fait allusion au veau gras et même au chevreau dans la parabole du fils prodigue, mais Il a aussi fait allusion à l'intendant intéressé, sans que cela soit nécessairement une vertu. Tout cela dans un but essentiellement pédagogique.
Donc le Christ a pu s'abstenir ordinairement de viande et de l'agneau pascal. Mais Lui l'Amour de Dieu incarné, n'était pas dogmatique, étant venu se faire tout à tous afin de nous tirer du péché et de la mort. Aussi a-t-Il pu obéir à la loi juive par vertu et solidarité, ou partager la condition des pécheurs, fréquenter des riches, manger avec des personnes infréquentables, mais sans en faire un principe sacro-saint. Voilà ce qu'Il faut retenir du Seigneur: sainteté et fermeté vis-à-vis du péché, mais charité avant tout et grande ouverture et équilibre d'esprit.
Je vous ré-invite à lire les deux ouvrages donnés en lien dans mon post précédent pour approfondir le sujet. Ils vous aideront à mieux comprendre l'enseignement des Saintes Écritures et de l'Eglise sur le sujet.
Bien à vous dans le Seigneur, et bonne fin de mois du Rosaire !
Que le Seigneur ait mangé de l'agneau pascal et fait allusion au veau gras n'est guère étonnant car:
- Il était de race juive, donc observateur de la Loi.
Qu'Il se soit abstenu de l'agneau pascal n'est guère non plus surprenant car:
- Il est Lui-même le Grand Législateur qui donne la véritable interprétation de la Loi;
- Il a ainsi dit depuis les temps anciens par les prophètes que les sacrifices, s'ils pouvaient être légitimes, n'étaient pas exigés par Dieu;
- Il allait de la sorte au-delà de la lettre de la loi, comme dans d'autres domaines, au risque même de scandaliser des compatriotes;
- Il est Lui-même l'Agneau immolé, l'Accomplissement, qui s'est donné en offrande vivante et libre dans l'Eucharistie à ses Apôtres, le jour même de l'immolation des agneaux selon nos évangiles synoptiques;
- ladite immolation des agneaux pascals étant un symbole, Lui-même accomplissant le signe n'exigeait pas nécessairement l'adjonction du symbole (cf. lettre de saint Paul aux Colossiens, Epître aux Hébreux, première lettre de saint Pierre);
- Il a fait allusion au veau gras et même au chevreau dans la parabole du fils prodigue, mais Il a aussi fait allusion à l'intendant intéressé, sans que cela soit nécessairement une vertu. Tout cela dans un but essentiellement pédagogique.
Donc le Christ a pu s'abstenir ordinairement de viande et de l'agneau pascal. Mais Lui l'Amour de Dieu incarné, n'était pas dogmatique, étant venu se faire tout à tous afin de nous tirer du péché et de la mort. Aussi a-t-Il pu obéir à la loi juive par vertu et solidarité, ou partager la condition des pécheurs, fréquenter des riches, manger avec des personnes infréquentables, mais sans en faire un principe sacro-saint. Voilà ce qu'Il faut retenir du Seigneur: sainteté et fermeté vis-à-vis du péché, mais charité avant tout et grande ouverture et équilibre d'esprit.
Je vous ré-invite à lire les deux ouvrages donnés en lien dans mon post précédent pour approfondir le sujet. Ils vous aideront à mieux comprendre l'enseignement des Saintes Écritures et de l'Eglise sur le sujet.
Bien à vous dans le Seigneur, et bonne fin de mois du Rosaire !
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- Civis
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- Inscription : sam. 28 oct. 2017, 14:47
- Conviction : chrétien catholique
Re: L'Église et les animaux
Bonjour à tous,
Sur la question des animaux et du végétarisme, l’Eglise enseigne à juste titre que l’homme a été établi par Dieu roi de la terre, à l’image de ce qu’Il est Lui-même. Aussi l’empire que l’homme-roi exerce sur les autres créatures-sujets doit-il être, dans l’ordre normal des choses, empreint de vertu, toujours à l’image de Dieu.
On pourrait citer quantité de références scripturaires, patristiques et magistérielles. Mais saint Basile de Césarée (IVe siècle) résume bien le sujet :
« On ne connaissait point le vin dans le paradis terrestre, on n’y tuait point d’animaux, on n’y mangeait point de chair. C’est après le déluge (…) lorsqu’on a désespéré de leur perfection, qu’on leur a accordé cette jouissance (…) Lorsque l’abstinence (ndlr : le végétarisme) règne, nul animal ne déplore son trépas : le sang ne coule nulle part, nulle part une voracité impitoyable ne prononce une sentence cruelle contre les animaux : le couteau des cuisiniers se repose ; la table se contente des fruits que donne la nature. » (Homélie sur le jeûne)
Pour approfondir la question, je vous recommande les deux ouvrages suivants:
- L’Eglise et la pitié envers les animaux (Marquise de Rambures): http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9 ... rk=21459;2;
- Traité historique et moral de l’abstinence de viande (R.P. dom Grégoire Berthelet): https://books.google.ci/books/about/Tra ... edir_esc=y.
Voilà pour ma petite contribution.
Fraternellement dans le Seigneur!
Sur la question des animaux et du végétarisme, l’Eglise enseigne à juste titre que l’homme a été établi par Dieu roi de la terre, à l’image de ce qu’Il est Lui-même. Aussi l’empire que l’homme-roi exerce sur les autres créatures-sujets doit-il être, dans l’ordre normal des choses, empreint de vertu, toujours à l’image de Dieu.
On pourrait citer quantité de références scripturaires, patristiques et magistérielles. Mais saint Basile de Césarée (IVe siècle) résume bien le sujet :
« On ne connaissait point le vin dans le paradis terrestre, on n’y tuait point d’animaux, on n’y mangeait point de chair. C’est après le déluge (…) lorsqu’on a désespéré de leur perfection, qu’on leur a accordé cette jouissance (…) Lorsque l’abstinence (ndlr : le végétarisme) règne, nul animal ne déplore son trépas : le sang ne coule nulle part, nulle part une voracité impitoyable ne prononce une sentence cruelle contre les animaux : le couteau des cuisiniers se repose ; la table se contente des fruits que donne la nature. » (Homélie sur le jeûne)
Pour approfondir la question, je vous recommande les deux ouvrages suivants:
- L’Eglise et la pitié envers les animaux (Marquise de Rambures): http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9 ... rk=21459;2;
- Traité historique et moral de l’abstinence de viande (R.P. dom Grégoire Berthelet): https://books.google.ci/books/about/Tra ... edir_esc=y.
Voilà pour ma petite contribution.
Fraternellement dans le Seigneur!
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- Barbarus
Re: L'Église et les animaux
Cher Alexis E.,
Merci pour votre réflexion.
Voici la position officielle de l'Église.
Même les « expérimentations médicales et scientifiques sur les animaux sont des pratiques moralement acceptables. »
Que le Seigneur vous bénisse.
Merci pour votre réflexion.
Voici la position officielle de l'Église.
Selon l'article 2417 du Catéchisme de l'Église Catholique, il est « légitime de se servir des animaux pour la nourriture et la confection des vêtements. »2417 Dieu a confiés les animaux à la gérance de celui qu’Il a créé à son image (cf. Gn 2, 19-20 ; 9, 1-4). Il est donc légitime de se servir des animaux pour la nourriture et la confection des vêtements. On peut les domestiquer pour qu’ils assistent l’homme dans ses travaux et dans ses loisirs. Les expérimentations médicales et scientifiques sur les animaux sont des pratiques moralement acceptables, pourvu qu’elles restent dans des limites raisonnables et contribuent a soigner ou sauver des vies humaines.
Même les « expérimentations médicales et scientifiques sur les animaux sont des pratiques moralement acceptables. »
Que le Seigneur vous bénisse.
- Kerniou
- Mater civitatis
- Messages : 5102
- Inscription : mer. 21 oct. 2009, 11:14
- Localisation : Bretagne
Re: L'Église et les animaux
Les expériences médicales sur le animaux sont parfois cruelles.
Mais devrait-on, pour autant, expérimenter les traitements sur êtres humains ?
Personnellement, je ne le pense pas.
Mais devrait-on, pour autant, expérimenter les traitements sur êtres humains ?
Personnellement, je ne le pense pas.
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.
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- Barbarus
Re: L'Église et les animaux
Mais toute la question est là : comment situer et connaître "les limites raisonnables" ?
[...]
Je préfère la devise de Gandhi qui disait que toute expérience sur les animaux est par principe une ignominie et qui précisait : "on reconnait le degré de civilisation d'une nation à la manière dont elle traite ses animaux".
Pour ceux qui veulent avoir une information plus précise sur les "limites raisonnables", les sites de One Voice et de la Fondation Bardot peuvent les instruire.
Bien à vous,
Axou
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- Barbarus
Re: L'Église et les animaux
Le CEC précise aussi, je cite (§ 2418) :
J'ajoute qu'il serait bien de voir tous ceux qui s'opposent aux expériences sur les animaux, s'opposer également et avec au moins la même énergie, aux expériences sur l'embryon humain.Il est contraire à la dignité humaine de faire souffrir inutilement les animaux et de gaspiller leurs vies. Il est également indigne de dépenser pour eux des sommes qui devraient en priorité soulager la misère des hommes. On peut aimer les animaux ; on ne saurait détourner vers eux l’affection due aux seules personnes.
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- Barbarus
Re: L'Église et les animaux
Chère axou,
Merci pour votre réflexion.
Ce n'est pas le CEC qui donne le droit aux hommes de dominer sur les animaux. C'est Dieu qui l'a donné.
Le chien n'est pas « celui qu’Il a créé à son image ».
Le moustique non plus n'est pas « celui qu’Il a créé à son image ».
C'est l'homme que Dieu « a créé à son image » et à sa ressemblance, en lui donnant un esprit intelligent, capable de penser.
Selon le paragraphe 2417 du catéchisme de l'Eglise catholique, Dieu a donnés les animaux à la gérance de l'homme.
Que le Seigneur vous bénisse.
Merci pour votre réflexion.
Ce n'est pas le CEC qui donne le droit aux hommes de dominer sur les animaux. C'est Dieu qui l'a donné.
Quant aux animaux, Dieu les a confiés « à la gérance de celui qu’Il a créé à son image ».2417 Dieu a confiés les animaux à la gérance de celui qu’Il a créé à son image (cf. Gn 2, 19-20 ; 9, 1-4).
Le chien n'est pas « celui qu’Il a créé à son image ».
Le moustique non plus n'est pas « celui qu’Il a créé à son image ».
C'est l'homme que Dieu « a créé à son image » et à sa ressemblance, en lui donnant un esprit intelligent, capable de penser.
Selon le paragraphe 2417 du catéchisme de l'Eglise catholique, Dieu a donnés les animaux à la gérance de l'homme.
L'hiérarchie est clairement explicitée dans les versets ci-dessus.Genèse 9
1 Dieu bénit Noé et ses fils et leur dit " Soyez féconds, multipliez et remplissez la terre.
2 Vous serez craints et redoutés de toute bête de la terre, de tout oiseau du ciel, de tout ce qui se meut sur la terre et de tous les poissons de la mer ils sont livrés entre vos, mains.
3 Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture; je vous donne tout cela, comme je vous avais donné l'herbe verte.
4 Seulement vous ne mangerez point de chair avec son âme, c'est-à-dire avec son sang.
Que le Seigneur vous bénisse.
-
- Barbarus
Re: L'Église et les animaux
Si l'homme utilise son intelligence pour faire souffrir ceux dont il est responsable, alors il n'est pas à la hauteur de la mission que Dieu lui a donné, mais cela, ce n'est pas nouveau...
"dominer", n'est ce pas "prendre soin" ?
N'est ce pas se sentir responsable ? L'animal n'a que des droit (dont celui d'être respecté) mais l'homme a des droits et des devoirs, dont celui de "prendre soin du jardin", de cultiver le jardin de la création, justement parce qu'il est à l'image de Dieu.
François d'Assise respectait même la plus infime des bêtes car chacune pour lui chantait la louaage de Dieu, par son existence même.
J'ai rencontré 2 femmes chercheurs qui ont fait des expériences sur les animaux. Elles ont arrêté, elles ne supportaient plus, elles ne se supportaient plus. (l'une d'elle a fait une dépression).
Elles m'expliquaient que pour faire leur travail, elles devaient considérer que les animaux étaient des objets, de la matière pour faire de la science, elles devaient se couper de toute sensibilité et empathie pour eux, le moindre sens de fraternité animale les plongeaient dans l'insupportable.
Vous croyez que c'est cela la volonté de Dieu ? Que les Hommes se coupent de sa création, se coupent de la fraternité avec toutes ses créatures, se coupent de leur propre capacité d'aimer et 'être sensibles à l'autre pour faire son travail ?
Je ne le pense pas. Oh bien sur elle se raccrochaient à de bons sentiments; "c'est pour sauver des vies humaines", mais vient un jour ou cela ne tient plus.
Vient un jour ou "se couper de sa sensibilité et de son coeur pour sauver des vies humaines" devient une contradiction avec soi-même intolérable.
En vérité on oblige dans les laboratoires, dans les abattoirs, de pauvres humains à se couper d'eux mêmes et même de leur dignité humaine en leur demandant , "pour le bien de tous", de faire du mal à de pauvres créatures sans défense.
Quand aux [...] passages du CEC sur les animaux, [...] je ne leur fait pas vraiment confiance pour défendre la vie et la lumière de chaque créature de Dieu.
Je préfère les témoignages des aventuriers de Dieu, les saints.
Bien à vous,
Axou
- Fée Violine
- Consul
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- Inscription : mer. 24 sept. 2008, 14:13
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Re: L'Église et les animaux
Eh bien je n'en suis pas là... Les chenilles processionnaires qui nous envahissent par millions (ou milliards) ne m'inspirent que de la haine, et je les trucide autant que je peux... De même quand je croise une vipère (heureusement ce n'est pas très souvent).François d'Assise respectait même la plus infime des bêtes car chacune pour lui chantait la louange de Dieu, par son existence même.
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- Barbarus
Re: L'Église et les animaux
Cher axou,
Merci pour votre réponse.
Que le Seigneur vous bénisse.
Merci pour votre réponse.
Les déodorants tuent des millions des bactéries. La bactérie est l’une de « la plus infime des bêtes ».axou a écrit : axou : jeu. 16 févr. 2018
François d'Assise respectait même la plus infime des bêtes car chacune pour lui chantait la louange de Dieu, par son existence même.
Question : Est-ce que vous utilisez des déodorants ?Les agents antimicrobiens dans les déodorants
La peau abrite des bactéries naturelles qui se nourrissent de la sueur et de ce fait, entraînent la production de mauvaises odeurs. Dans les zones fermées comme les aisselles, on trouve environ un million de bactéries par centimètre carré. En abaissant le nombre de bactéries présentes sur la peau, l’odeur de transpiration peut également être atténuée. Les agents antimicrobiens tuent les bactéries mais ralentissent aussi leur développement afin que l’odeur disparaisse le plus longtemps possible.
http://www.antiperspirantsinfo.com/fr/a ... eodorants/
Que le Seigneur vous bénisse.
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