Mme X, à ce stade, est comme une veuve (puisqu'elle n'a malgré elle plus de mari) qui n'aurait pas le droit de retrouver un foyer. Dès qu'elle se remarie, car il n'est pas forcément bon que la jeune femme soit seule, elle est exclue. Pardon, Cendrine, si je continue à dire "exclue", vous connaissez mes raisons.PaxetBonum a écrit : ↑jeu. 05 oct. 2017, 9:54PaxetBonum
Si il s'agit de Mme X divorcée de M X qui a lui-même épousé Mlle Y en 'seconde' noce : Mme X n'a jamais été exclue de la communauté.
Mme X, si elle veut vraiment être une "bonne" chrétienne, n'a donc d'autre solution que de souhaiter la mort prématurée de M.X, sans rien faire pour la hâter cela va de soi.
C'est bien ce que vous dites?
Cet exemple fait partie de ceux que j'ai particulièrement en tête en effet, mais pas exclusivement.Cendrine a écrit : Cendrine
En fait je me rends compte que vous semblez avoir à l'esprit des couples qui ne sont pas encore mariés à l'Église, qui divorcent, qui ensuite refondent un foyer avec quelqu'un d'autre, puis ce couple reçoit la grâce de la conversion et alors votre question serait : "que faire dans ce cas ?". C'est bien ça ?
Si le couple est unanime sur la conversion et que le précédent "mariage" n'était sacramentel pour aucun des deux, ils peuvent se marier devant Dieu et par suite communier, après bien sûr avoir reçu l'absolution.
Si une seule de ces personnes remariées civilement se convertit après coup et que le conjoint incroyant refuse de se marier à l'Église, le converti ne peut pas communier/recevoir l'absolution jusqu'à ce que son conjoint lui fasse la joie d'accepter de se marier devant Dieu.
Remarquez la belle contradiction à laquelle vous parvenez en vous penchant sur le dernier cas, celui de la personne qui veut se convertir alors que son conjoint ne le souhaite pas.
Cette personne ne peut pas recevoir l'absolution, dites-vous, tant que son conjoint, donc pas elle, une autre personne, ne fasse ce qui est nécessaire!
Imaginons que cette personne soit sainte, avant même d'être officiellement convertie, que doit-elle faire? Imposer à son conjoint la séparation de corps! "Nous allons cesser toute relation charnelle tant que tu ne seras pas converti!" Voici la parole miséricordieuse que devraient prononcer tous les nouveaux convertis! Une parole de rupture, car il s'agit bien d'une rupture, impossible pour l'autre de le vivre autrement, autrement que comme un "si tu n'es pas content, va voir ailleurs!" Quelle sinistre vision de l'Eglise et du couple!
Il me semblerait plus logique de considérer que le nouveau converti doit suivre son chemin de perfection là où il est placé, dans le cadre de son mariage, ce qui pousserait peut-être son conjoint, par la force de l'exemple, à le rejoindre dans la communauté des croyants. Mais non, il paraît que ceci est un affreux péché qui mérite l'enfer!