Cher PaxetBonum,
j'ai peur que nous ne tournions en rond, mais je vous remercie de poursuivre la discussion.
Je vous réponds un peu rapidement sur chacun des points, en reprenant sans doute des choses déjà dites.
PaxetBonum a écrit :
PaxetBonum
Tout pécheur qui regrette son péché et prend la décision de s'en détourné reçoit absolution et pénitence et retrouvant l'état de grâce peut à nouveau communier.
Amoris Laetitia n'a pas pouvoir de modifier le droit canon concernant la validité de la confession :
Can. 987 - Pour bénéficier du remède salutaire du sacrement de pénitence, il faut que le fidèle soit disposé de telle manière que, en réprouvant les péchés qu'il a commis et en ayant le propos de s'amender, il se convertisse à Dieu.
Ainsi si le pécheur n'a pas le propos de quitter son péché il ne peut obtenir absolution et ne pourra donc communier.
Celui qui vit en adultère et ne change pas de vie ne peut communier, avant et après Amoris Laetitia.
Tout ceci est exact et non contesté à quelques nuances près, mais évitons tout pinaillage, je veux donc bien vous accorder ces points. Ce qui est contesté c'est que tout couple non marié à l'église soit en état de péché mortel.
S'il n'y a pas de faute nul ne peut exiger le repentir.
S'il y a faute et regret de la faute, le pécheur est tenu de réparer, nous sommes d'accord. Encore faut-il que le dommage ne soit pas irréparable. S'il l'est, le pécheur doit agir au mieux, et pour cela un directeur de conscience peut constituer une aide précieuse. Par exemple, une femme qui a dû se séparer d'un mari violent doit-elle retourner chez lui avec ses enfants et ceux de son nouveau ménage? Il faut du discernement.
PaxetBonum
Le propos était qu'il ne pouvaient se marier à l'église et qu'ils n'y pouvaient rien.
C'est sur cela que je conteste : ils sont responsable de leur engagement de mariage précédent, on ne peut prétendre qu'ils n'y peuvent rien comme si ils subissaient des événements sans aucune part de responsabilité.
Ils ont décidés de recevoir le sacrement du mariage.
Ils s'avaient que ce sacrement est indissoluble.
La question ici n'est pas de savoir si ces personnes ont péché au moment où elles se sont mariées, mais si maintenant elles peuvent se marier à l'église, puisque c'est, dans le cas qui nous occupe, ce qui serait exigé pour leur pénitence. Il est clair qu'elles ne le peuvent pas. Nul ne peut inverser la flèche du temps. On ne peut donc leur demander de le faire.
PaxetBonum
En quoi ne peuvent-ils pas se convertir ?
Dieu enverrait-il des épreuves au-dessus des forces de l'homme sans proposer ses grâces pour Lui rester fidèle ?
Nous parlons bien des personnes vivant en couple et ne pouvant se marier à l'église (cf. le point précédent) et qui seraient désireuses de se convertir.
Non, le problème n'est pas que Dieu enverrait des épreuves au-dessus des forces du fidèle. C'est que quitter son conjoint, c'est mal. Dieu ne demande pas que l'on fasse le mal.