Sur la confession

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jerome
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Re: Sur la confession

Message non lu par jerome » mar. 30 mai 2017, 23:32

Bonsoir Whisperhill,

Je n'aime pas beaucoup l'expression "confession". Je lui préfère, de loin, l'expression "réconciliation". Ce que l'on désigne par confession, ou par réconciliation, est un incroyable acte d'amour. Demander le sacrement de réconciliation, c'est se rapprocher de Dieu, c'est chercher à mieux le connaître, pour mieux vivre Son Amour.

Il n'est pas nécessaire d'être en état de grâce pour retourner vers le Seigneur : c'est le fait de retourner vers le Seigneur, en demandant le sacrement de réconciliation, qui vous plongera dans un état de grâce. Le moment qui suit la réconciliation est d'ailleurs assez délicieux. L'âme est à nouveau belle. Propre. Pure. Profitez de ces instants. La prière que vous ferez après avoir reçu le sacrement de réconciliation aura une saveur particulière. Très particulière. Goûtez là et profitez ! Car c'est dans cet état de grâce que la prière prend son véritable sens : celui d'un coeur-à-coeur franc et sincère qui relie l'Homme à son Créateur.

Pour accéder à cette forme de réconciliation, il est nécessaire, effectivement, d'avoir reconnu le Seigneur. Que faut-il pour reconnaître le Seigneur en son Eglise ? Une seule chose est requise. Avoir reçu le baptême au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Rien de plus, rien de moins.

Si vous voulez, préparez ce moment. Ecrivez, si cela vous rassure. Ou au contraire, laissez parler votre coeur. Vous ne connaissez pas bien les phrases à dire, vous ne savez pas bien comment vous y prendre ? Dites le au prêtre. Vous lui ferez un incroyable cadeau en lui donnant la possibilité d'exercer son ministère. N'a-t-il pas choisi de suivre le Seigneur pour guider nos âmes dans Ses pas ?

J'ai envie de vous dire d'aborder le sacrement de réconciliation sans crainte. Rappelez-vous qu'aux yeux du Seigneur, rien, strictement RIEN n'est impardonnable. Ce n'est pas la justice que vous allez rencontrer face au prêtre. C'est l'Amour qui sera au rendez-vous.

La sacrement de réconciliation est à vivre. Simplement. Laissez vous aller. Les larmes veulent couler ? Laissez les couler. Vos émotions cherchent à s'exprimer ? Laissez-les s'exprimer. Le sacrement de réconciliation va bien plus loin que le simple fait de déverser un torrent de mal-être : le sacrement de réconciliation, parce qu'il s'agit bel et bien d'une réconciliation, est un rendez-vous amoureux avec le Seigneur. C'est un coeur-à-coeur. Il vous attend. Il vous aime. :coeur:
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

whisperhill
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Re: Sur la confession

Message non lu par whisperhill » mer. 31 mai 2017, 12:29

Merci à vous tous pour vos messages. C'est très gentil à vous d'avoir pris le temps de me lire et de me conseiller. Je vais regarder dans la soirée les horaires où je peux recevoir la réconciliation.

Bien à vous tous et encore merci

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Mariamagdalatourist
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Une loooongue confession

Message non lu par Mariamagdalatourist » mer. 31 mai 2017, 16:57

Bonjour a toutes et tous.

Je n'arrive plus a accéder a mon compte mais j'ai besoin de vos lumières assez rapidement.
Cela doit faire 3 ans que je ne me suis pas confessée et je compte le faire vendredi soir lors d'une soirée d'adoration.

Je commence un examen de conscience approfondis, mais la liste est loooongue .. :cry:
J'ai peur que ce soit du coup hyper long et que ça puisse donner l'impression au prêtre que je cherche a cacher les gros sous plein de petits....
Comment faire?

Merci.

God bless you

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Re: Une loooongue confession

Message non lu par Héraclius » mer. 31 mai 2017, 17:44

Bonjour !

C'est merveilleux de voir quelqu'un revenir se mettre au pied du Seigneur après trois ans. :)

Je vous donnerais deux-trois conseils :

- D'abord, n'ayez pas peur de prendre votre temps. Si vous avez trois ans à déballer, le prêtre comprendra. C'est normal.

- Ensuite, hiérarchisez. Ce qu'il est impératif de citer pour que votre confession soit bien dans les clous, ce sont les "péchés mortels", c'est à dire les péchés graves. Regardez les dix commandements et demandez-vous à chaque fois : qu'aie-je fait qui va directement à l'encontre de celui-ci ou de celui-ci ? Ceux-là, c'est important de tous les confesser un par un, distinctement.

- Souvent, en tout cas dans mon expérience personnelle, le mieux est d'avoir une approche thématique. Je commence par dire tout ce j'ai fait de mal dans ma relation avec Dieu (manque d'amour, manque de prière ou distraction dans cell-ci, etc..), puis tout le mal dans mon devoir d'état (moi je suis étudiant, donc c'est du genre "je n'ai pas travaillé assez pour tel examen, j'ai procrastiné dans mes devoirs administratifs, etc…), puis tel truc puis tel truc… Si votre confession est bien structurée, cela évitera le côté "flot d'information pour noyer le poisson" que vous voulez éviter.

Il n'est pas forcément nécessaire de TOUT dire dans les détails, en tout cas pour les péchés véniels. Le plus important, c'est que votre confession soit sincère, que vous rejetiez joyeusement tout le mal que vous avez commise pour embrasser la miséricorde du Seigneur. C'est votre repentir intérieur, le sentiment de "si c'était à refaire, je ne le voudrais pas, parce que cela offense le Dieu d'amour" qui est central et qui doit transparaître dans votre confession.


Bon courage. Je suis sûr que cela va bien se passer. Dieu vous bénisse ! :)


Héraclius -
''Christus Iesus, cum in forma Dei esset, non rapínam arbitrátus est esse se æquálem Deo, sed semetípsum exinanívit formam servi accípiens, in similitúdinem hóminum factus ; et hábitu invéntus ut homo, humiliávit semetípsum factus oboediens usque ad mortem, mortem autem crucis. Propter quod et Deus illum exaltávit et donávit illi nomen, quod est super omne nomen, ut in nómine Iesu omne genu flectátur cæléstium et terréstrium et infernórum.'' (Epître de Saint Paul aux Philippiens, 2, 7-10)

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Re: Sur la confession

Message non lu par PaxetBonum » jeu. 01 juin 2017, 14:11

Bonjour Mariamagdalatourist,

Voilà un beau ménage de printemps en perspective !

Comme Héraclius je vous conseille d'organiser par avance votre confession.
Plutôt que des thèmes (ce qui est excellent ordinairement) organisez votre confession par gravité.
Il est essentiel, le cas échéant, d'accuser tous vos péchés mortels.

Pour vous aider dans votre examen de conscience : http://casimir.kuczaj.free.fr/Francais/ ... ession.htm

Que le Seigneur vous accorde son pardon pour que vous repartiez dans la Paix et la Joie !
Pax et Bonum !
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Re: Sur la confession

Message non lu par antoine75 » sam. 02 sept. 2017, 15:56

Le prêtre lors de la confession choisi s'il pardonne ou pas les pêchés ? S'il choisit de ne pas pardonner, le savons-nous ?
Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
De plus, le prêtre a-t-il le droit de parler d'une confession à autrui ?

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Re: Sur la confession

Message non lu par Altior » sam. 02 sept. 2017, 18:56

Bonjour, Antoine,
antoine75 a écrit :
sam. 02 sept. 2017, 15:56
Le prêtre lors de la confession choisi s'il pardonne ou pas les pêchés ?
Dans de rares cas, il n'a pas le choix. Ce sont des cas dites «matière réservée». Dans ces cas, l'évêque seul peut donner l'absolution. Il y a aussi des cas dites «matière réservée au Siège Apostolique» quand pas même l'évêque, mais le Pape seul peut donner l'absolution. Par exemple, le péché de sorcellerie avec le Très Saint Sacrement, si fait par un prêtre, est une matière réservée au Siège Apostolique.

Un cas d'une autre nature où il n'a pas le choix est le cas de manque d'évidence de contrition. Dans ces cas, l'absolution serait de toute manière invalide, mais le prêtre, en la prononçant, risquerait son âme.

Dans la plupart des cas il choisit de pardonner (notons que c'est Dieu qui pardonne par son ministre). Car c'est pour cela que nous sommes là-bas, pour être pardonnés. Néanmoins, il se peut, si nous sommes en bonne santé, qu'il reporte notre absolution pour le plus grand bien de notre âme. C'est plutôt exceptionnel.
S'il choisit de ne pas pardonner, le savons-nous ?
Bien sûr, car il nous le dit et il serait utile pour nous et courtois de sa part de nous dire les raisons aussi. En plus, nous n'entendrons pas les mots de l'absolution «Ego te absolvo...»
De plus, le prêtre a-t-il le droit de parler d'une confession à autrui ?
Non, et cela est une interdiction absolue. Pour un policier, pour un avocat, pour un médecin le secret professionnel est relatif, c'est à dire il y a des circonstances où il peut (et, parfois, il doit) être outrepassé. Mais le secret de la confession, le «sceau sacramental» (sigillium sacramentale) est absolu. Rien et personne ne peut l'autoriser, pas même le Pape. D'ailleurs, l'outrepasser serait un autre exemple d'excommunication automatique avec matière réservée au Siège Apostolique.

Fraternellement en Christ,
A.

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Re: Sur la confession

Message non lu par PaxetBonum » lun. 04 sept. 2017, 17:31

antoine75 a écrit :
sam. 02 sept. 2017, 15:56
Le prêtre lors de la confession choisi s'il pardonne ou pas les pêchés ? S'il choisit de ne pas pardonner, le savons-nous ?
Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
De plus, le prêtre a-t-il le droit de parler d'une confession à autrui ?
Oui le prêtre n'accorde le pardon que si il en a le pouvoir (Cf cas particulier signalé par Altior) et si il pense que le pénitent rempli les conditions de regret.
Il le signifie en accordant ou pas la formule d'absolution et si il refuse il explique pourquoi.

La confession est un secret scellé entre Dieu et le pénitent, le prêtre ne peut en parler à quiconque.
Pax et Bonum !
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Re: Sur la confession

Message non lu par Columbanus » lun. 19 févr. 2018, 10:36

A ceux qui recherche des confesseurs, cette application (GoConfess) a été mise au point à cette fin:

http://www.ktotv.com/goconfess
« Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié... »

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Le pardon sans confession ?

Message non lu par Remigius » jeu. 26 avr. 2018, 20:47

Bonjour à tous

Je suis un jeune homme de 20 ans. Jusqu'à mes 18 ans, le sacrement de réconciliation ne m'inspirait pas grande importance. Ce n'est qu'à cet âge-là que j'ai commencé à « vraiment » me confesser, recevant ce sacrement avant les grandes fêtes et prenant le courage d'avouer tous mes péchés. Mais il y a des péchés non confessés qui remontent au temps où je ne considérais pas la confession comme importante. Dois-je confesser ces péchés pour être pleinement réconcilié ?

D'une façon plus générale, Dieu peut-il pardonner certains péchés sans que nous ne les confessions, autrement dit si nous ne faisons que les regretter et prier pour demander pardon ?

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Re: Le pardon sans confession ?

Message non lu par Théodore » jeu. 26 avr. 2018, 21:34

Bonjour Remigius,
Tout d'abord bravo pour votre retour vers le sacrement de confession ! C'est un beau de chemin de conversion sur lequel le Seigneur vous appelle ;)

Il n'est strictement nécessaire de confesser que vos péchés graves.

Les péchés dits véniels (i.e, pas "graves", comme, je sais pas moi, manger un peu trop de chocolat ou ne pas faire la vaisselle en colloc'...) n'ont pas besoin de la confession pour être pardonnés ; il est cependant recommandé de les confesser, parce qu'ils peuvent aussi être un obstacle dans la croissance de votre relation avec Dieu, et que les confesser permettra au prêtre de mieux vous conseiller spirituellement.

Si vous venez à vous souvenir d'un péché grave que vous n'auriez pas confessé lors de vos confessions précédentes, abstenez-vous de recevoir la communion en attendant, et confessez-le à la première occasion :) Si c'est un péché véniel, vous êtes libre de le confesser aussi.
Surtout ne vous faites pas des noeux au cerveau en essayant absolument de passer en revue chaque seconde de votre vie en essayant de repérer vos péchés graves. Le Seigneur est juste et ne vous reprochera pas de n'avoir pas confessé ce dont vous ne vous souvenez pas !

Je précise que j'ai moi-même fait ma première confession à vingt ans ;)
Unam peti a Domino, hanc requiram,
Ut inhabitem in domo Domini omnibus diebus vitae meae.
Ut videam voluptatem Domini, et visitem templum eius.


Psaume XXVI, verset 7-8.

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Re: Sur la confession

Message non lu par Dubia » jeu. 08 août 2019, 20:44

Chères frères et sœurs dans le Christ,

j'aurais deux questions:

J'ai complètement oublié de ressentir, au moins une fois, la moindre contrition/regret pour le dernier péché mortel que j'ai commis avant d'aller me confesser. Je n'ai seulement pensé qu'à reconnaitre (pas à regretter!) la matière grave de mon péché. Est-ce que l'absolution que j'ai reçu du prêtre est néanmoins valable?

Est-ce un péché mortel de faire travailler d'autre personnes un dimanche, en allant manger dans un restaurant par exemple?

Merci.

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Re: Sur la confession

Message non lu par Altior » sam. 10 août 2019, 22:56

Laudetur Iesus Christus!

1. Tout dépend de ce que vous comprenez par «valable»: valide ou porteur de fruits ?

À mon humble avis, dans ce cas l'absolution n'est pas porteuse de fruits. Parce que, pour qu'un sacrement puisse fonctionner, il y a deux types de conditions. Outre les conditions de validité, il y a les conditions de disposition nécessaire. En ce qui concerne le Sacrement de la Confession, la disposition nécessaire est d'avoir confessé tous les péchés dont on se souvient au moment de la confession, en espèces et en nombre (condition remplie) et de les regretter, chose qui comprend la décision ferme de ne plus les répéter (condition apparemment non remplie, dans votre cas).

Pour mieux comprendre, prenons le cas d'un autre Sacrement. La Sainte Communion, par exemple. Si je communie a un quart d'heure après avoir mangé mon jambon-beurre ou bien conscient que je ne suis pas en état de Grace Sanctifiante, le Sacrement reste valide. Plus précisément, ce que je reçois est bien le Très Saint Corps et Sang de notre Seigneur. Cependant, une pareille Communion est porteuse de fruits ? Non. Bien au contraire.

Normalement, un prêtre qui a des doutes concernant la disposition nécessaire du pénitent doit obtempérer l'absolution. Dans la réalité de tous les jours, le regret est présupposé.

En pratique, qu'est-ce que je ferais dans votre cas ? J'irais en confession pour dire à Dieu que je me suis confessé sans regretter les faits confessés. J'ai été un pénitent...impénitent. Puis, dans le cas (fréquent en pratique) où le manque de regret viendrait d'un problème doctrinal de type «j'ai des difficultés à comprendre pourquoi cela est un péché» je demanderait d'être reçu par le prêtre, hors cadre sacramental, pour une clarification doctrinale. Expliquer foi et morale, c'est le «cœur de métier» d'un prêtre.

2. Négatif. Manger dans un resto en jour d'obligation n'est ni un péché mortel, ni un péché véniel. Cela appartient a une catégorie de faits que la morale désigne sous le nom de «collaboration matérielle au péché».

C'est quoi une collaboration matérielle au péché ? C'est une action qui n'est pas un péché naturaliter, mais qui apporte une contribution à répandre le mal dans le monde. Manger dans un resto n'est pas un péché par sa nature, cependant vous dites bien que cela fait des gens travailler le dimanche.

Ne pas confondre «collaboration matérielle au péché» et «péché étranger». Le péché étranger vient de la part du chef de l'entreprise du resto. Faire travailler des subalternes en jour d'obligation (sauf exceptions: médecins de garde, pompiers, policiers etc) est bien un péché étranger.

En espérant que cela vous aide,
A.

Dubia
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Re: Sur la confession

Message non lu par Dubia » lun. 12 août 2019, 13:12

En effet, vous m'avez beaucoup aidé, et je vous le remercie, cher Altior.

Cependant, je nécessiterai encore d'un éclaircissement concernant votre réponse à ma deuxième question:

Si j'ai bien compris, étant une faute d'une catégorie différente et donc en même temps de gravité inferieure à un péché mortel, manger dans un restaurant en jour d'obligation ne m'exclu donc pas de l'état de grâce mais bien le propriétaire du restaurant (si jamais il est chrétien, en tout cas)?

Bien à vous.

Altior
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Re: Sur la confession

Message non lu par Altior » lun. 12 août 2019, 21:54

Dubia a écrit :
lun. 12 août 2019, 13:12

Si j'ai bien compris, étant une faute d'une catégorie différente et donc en même temps de gravité inferieure à un péché mortel, manger dans un restaurant en jour d'obligation ne m'exclu donc pas de l'état de grâce
Affirmatif. C'est une chose qu'il serait mieux d'éviter, mais ce n'est pas un péché, pas même véniel. Si c'est la seule raison de vos scrupules, il n'y a rien à confesser. Et parce que ce n'est pas même un péché véniel, rien à regretter non plus.
mais bien le propriétaire du restaurant (si jamais il est chrétien, en tout cas)?
Oui, dans son cas, s'il a fait pression pour que le resto soit ouvert et pour que les employés y adviennent (et c'est difficile qu'il soutienne le contraire en bon conscience, compte tenu qu'une invitation d'un supérieur est ressentie comme une commande par les employés), les choses sont différentes et il serait bien, pour le salut de son âme, qu'il se confesse après avoir pris la décision de respecter le repos de Dimanche. Une alternative (après l'absolution) serait qu'il demande (et qu'il obtienne!) une indulgence pour que son resto soit ouvert. Car le repos de dimanche est une matière disciplinaire, dans laquelle l'Église a reçu le pouvoir de dispenser d'obligation.

Il m'a fallu des années à comprendre que le repos dominical n'est plus le troisième commandement que Moise eût reçu. Celui-là a été abrogé par la Nouvelle Loi et remplacé par un commandement de l'Église.

Pax et bonum,
A.

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