Paxebonum, Vous n'êtes pas réaliste. Vous constatez de visu que le don de la foi n'est pas universel (dans ce que nous voyons de la vie humaine) et saint Paul le constate aussi :
Romains 10, 11 L'Ecriture ne dit-elle pas : Quiconque croit en lui ne sera pas confondu ?
Romains 10, 12 Aussi bien n'y a-t-il pas de distinction entre Juif et Grec : tous ont le même Seigneur, riche envers tous ceux qui l'invoquent.
Romains 10, 13 En effet, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
Romains 10, 14 Mais comment l'invoquer sans d'abord croire en lui ? Et comment croire sans d'abord l'entendre ? Et comment entendre sans prédicateur ?
Romains 10, 15 Et comment prêcher sans être d'abord envoyé ?
C'est Vatican II qui dit, pour la première fois, que la foi sera proposée à tout homme (GS 22, 15).
Donc, cela se fait quand à votre avis, pour l'homme qui vit au coeur du Pakistan ?
D'autre part vous dites :
la décision est quoi qu'il en soit le fait du Maître. Il est Celui qui décide de donner Sa miséricorde ou Sa colère.
Le maître, la colère, ce sont des catégories de l'islam.
Certes le Seigneur est le maître, mais regardez ce qui nous différencie de l'islam :
Jean 13, 13 Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis.
Jean 13, 14 Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître , vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
Jean 13, 15 Car c'est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j'ai fait pour vous.