Situation économique en Grèce

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gerardh
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par gerardh » dim. 11 juin 2017, 14:09

_________

Bonjour,

Qui est responsable de cette situation ?


________

etienne lorant
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » lun. 12 juin 2017, 11:31

Si les Grecs avaient mené à son terme leur projet de recouvrer leur souveraineté, ils auraient fini par quitter la zone euro.


Et la peur de l'effet domino était palpable.

Vous expliquez qu'une petite région comme la Wallonie peut bloquer l'UE, sous-entendant que Bruxelles ne pourrait pas tenir très longtemps si un pays fondateur comme la France se rebellait. L'une des origines de la crise ne tient-elle pas du fait que les nations se sont sous-estimées et que l'on a trop considéré l'UE, notamment sa Commission, comme un super-Etat omnipotent?
En octobre dernier, à l'initiative du social-démocrate Paul Magnette, la Wallonie a en effet paralysé pendant plusieurs jours la signature du traité CETA, l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada. Les Wallons ont fini par obtenir ce qu'ils attendaient de l'État fédéral belge et par remettre l'épée au fourreau.

Cet épisode n'est pas sans rappeler la crise grecque de 2015 durant laquelle l'Union entière a eu les yeux braqués sur la Grèce, un pays qui ne représente pourtant que 2 % du PIB de la zone euro. A l'approche du référendum de juillet 2015, les menaces adressées à l'électorat de ce petit État par la presse et la classe politique de tout le continent témoignait de l'angoisse dans lequel se trouvait alors toute «l'Europe officielle». Si les Grecs avaient mené à son terme leur projet de recouvrer leur souveraineté, ils auraient fini par quitter la zone euro. Et la peur de l'effet domino était palpable. Un pays même petit, même très affaibli par la crise mais qui décide de s'affirmer, peut faire trembler tout l'édifice communautaire.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'Eurogroupe et la Banque centrale européenne se sont employés à harceler Athènes. Le travail de sape de la BCE - qui a mis sciemment les banques grecques à genoux - a été décisif. Car l'UE, ce n'est pas seulement la Commission de Bruxelles. Des trois grandes institutions supranationales que sont la Banque centrale européenne, la Cour de justice de l'Union (CJUE) et la Commission, cette dernière est sans doute la plus soumise à l'action des États membres.
Pour autant, les deux autres ne sont pas omnipotentes. N'ayant aucune légitimité démocratique, elles ne «tiennent» que parce que les pays membres acceptent de leur céder des prérogatives. C'est de la servitude volontaire en somme. Un pays qui en a la volonté politique peut tout à fait se reprendre. Le processus du Brexit est en train d'en faire la preuve. L'une des premières choses annoncées par Theresa May lors de son discours sur le Brexit du 17 janvier a été sa volonté de répudier à terme la jurisprudence de la CJUE.

L'exemple hongrois est également très intéressant. Sans même prendre la peine de sortir de l'Union, la Hongrie a réformé sa Constitution et sa justice afin de ne plus avoir à appliquer sur son sol les décisions de la CJUE. Une sortie en douce de l'ordre juridique européen, en quelque sorte, que les autorités européennes sont impuissantes à condamne ....

A découvrir sous le lien :


http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2017/0 ... europe.php
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » mar. 13 juin 2017, 10:43

Alors que, pour l’heure, des divergences de points de vue entre l’Allemagne et le FMI bloquent le versement d’une tranche de prêts cruciale à la Grèce, le ministre de l’économie français se veut optimiste.

« Depuis quinze jours, je multiplie les rencontres et je suis optimiste que nous aurons une bonne solution, nous ne sommes pas loin d’un accord », a assuré Bruno Le Maire, lundi 12 juin à Athènes, au premier ministre grec Alexis Tsipras, avant un Eurogroupe à Luxembourg consacré à la Grèce jeudi.

La situation est bloquée parce que la zone euro, en particulier l’Allemagne, veut que le FMI participe financièrement au plan, mais celui-ci ne veut pas le faire sans engagement des Européens à alléger la dette grecque (179 % du PIB).

Or Berlin est très réticent à un tel engagement avant les législatives de septembre. En attendant, ces dissensions menacent le versement de plusieurs milliards d’euros à la Grèce, qui a accepté depuis un an et demi toutes les exigences des créanciers.



En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... fS12BOQ.99

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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » jeu. 15 juin 2017, 10:51

Questions au Président :


Le sort de la Grèce se joue ce jeudi à Luxembourg, lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro qui doit passer en revue le troisième programme de redressement souscrit par les Grecs. Sous la courageuse direction d’Aléxis Tsípras, le pays a consenti des efforts inouïs pour respecter ses engagements. Les dépenses publiques ont été coupées, le déficit public a été ramené à 1,1 % du PIB et la Grèce a accepté de porter, à coups de mesures d’austérité, son «excédent primaire» (hors remboursement de la dette) à plus de 3 % du PIB. La Commission reconnaît elle-même qu’elle n’a jamais eu depuis le début de la crise un dirigeant grec aussi fiable en face d’elle. Ces sacrifices ont atteint cruellement la société grecque. Pour prendre un seul exemple, les retraites ont été divisées par deux depuis le début de la crise. On imagine le séisme qu’une telle réduction aurait provoqué en France.

L’Europe, qui a pris la responsabilité de favoriser l’adhésion grecque, puis d’obliger Athènes à une diète inédite dans l’histoire récente du continent, ne peut pas continuer à exiger la livre de chair de Shylock décrite par Shakespeare pour symboliser l’inhumanité d’un créancier impitoyable. Certes elle a déjà décidé d’un «haircut» (une réduction de dette) pour la partie privée des crédits. Certes, elle a ensuite étalé les remboursements. Certes, l’Eurogroupe va sans doute débloquer les 7 milliards dont la Grèce a besoin pour éviter le défaut de paiement. Mais il est clair, aux yeux de tous les experts de bonne foi, qu’il faut aujourd’hui aller nettement plus loin. Non seulement alléger encore, autant que possible, le poids des paiements énormes que le pays doit assurer. Mais surtout réduire, par une mesure claire, la dette de près de 180 % du PIB qui pèse toujours sur l’économie grecque. Le FMI le fait déjà en accordant aux pays endettés des remises proportionnées aux réformes mises en œuvre. Ce ne serait que justice envers un peuple dont le calvaire a largement compensé les erreurs commises naguère par ses dirigeants. Faut-il rappeler que la crise grecque est l’argument le plus efficace brandi par les ennemis de l’Union européenne ?

Monsieur le Président, au sein du gouvernement précédent, vous avez déjà fait preuve de sollicitude envers la Grèce. Vous êtes aujourd’hui en position de force. Vous avez l’occasion de jouer un rôle décisif dans l’histoire de l’UE. Le ferez-vous ?

http://www.liberation.fr/planete/2017/0 ... ce_1576918
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Situation économique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » ven. 16 juin 2017, 11:05

TOUT VA BIEN ! ON VIENT ENCORE DE FERMER LES YEUX JUSQU'A LA PROCHAINE FOIS !!!!!


Le temps était compté. Les ministres des Finances de la zone euro se sont entendus sur le versement à la Grèce d'une nouvelle tranche de 8,5 milliards d'euros, ont-ils annoncés jeudi 15 juin. "Je suis heureux d'annoncer que nous avons conclu un accord sur tous les éléments", s'est félicité Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, qui réunit les ministres des Finances de la zone euro, à l'issue d'une réunion en présence de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.

L'accord conclu jeudi soir ne faisait guère de doute étant donné l'optimisme unanime affiché avant la réunion. Il constitue un véritable soulagement pour la zone euro puisqu'il permet de relancer le troisième plan d'aide à Athènes, signé en juillet 2015 et d'un montant de 86 milliards d'euros. La mise en œuvre de ce plan patinait depuis des mois à cause de divergences entre des membres de la zone euro - essentiellement l'Allemagne - et le FMI.

La Grèce va pouvoir rembourser 7 milliards d'euros de créances

Le nouveau déboursement accordé à la Grèce lui permettra de rembourser in extremis plus de 7 milliards d'euros de créances dues en juillet, repoussant donc le risque d'une crise estivale. "Nous avons réussi a trouver un accord global qui va permettre à la Grèce de tourner la page d'une période si difficile", s'est immédiatement réjoui le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici.

De son côté, Christine Lagarde a immédiatement annoncé son intention de proposer à son institution de participer aux côtés de la zone euro à ce plan d'aide, mettant fin à des mois de désaccords sur cette question.



http://www.francetvinfo.fr/monde/grece/ ... 38321.html
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Re: Situation économique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » jeu. 22 juin 2017, 18:26

Les employés municipaux à travers la Grèce ont observé jeudi une grève de 24 heures en solidarité avec les éboueurs contractuels, qui depuis trois jours refusent de ramasser les poubelles, réclamant la reconduction de leurs contrats.

Environ 5.000 personnes, selon la police, se sont rassemblées dans le centre d'Athènes pour protester et réclamer des contrats à durée indéterminée pour les éboueurs contractuels, dont le nombre s'élève à près de 6.500 selon les syndicats.

Le centre d'Athènes était fermé à la circulation, et les manifestants ont marché jusqu'à la place Syntagme en bas de Parlement, théâtre des mobilisations du pays en crise.

Selon la Fédération des employés municipaux (Poe-Ota), les éboueurs contractuels sont menacés de perdre leur emploi, faute de reconduction de leurs contrats.

La mobilisation touche surtout les grandes municipalités du pays, Athènes et Thessalonique (nord).


Par des températures en hausse, autour ce 30 degrés Celsius à la mi-journée, les ordures s'accumulent dans plusieurs quartiers de la capitale. La mairie a appelé les citoyens à ne pas sortir des poubelles.

A Thessalonique, Hérakleion --chef-lieu de l'île de Crète (sud)-- et dans d'autres villes du pays, les employés ont aussi occupé des locaux municipaux.

Le problème de collecte des ordures en Grèce est récurrent en raison du recours généralisé aux contractuels et du gel des embauches.

A Athènes, les éboueurs réclament par ailleurs la création d'une nouvelle décharge, la seule existante, dans l'ouest de la capitale étant surchargée et jugée dangereuse pour la santé publique.

© 2017 AFP.
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Pied-de-nez à l'UE : Tsipras se fait des amis en Chine !

Message non lu par etienne lorant » lun. 26 juin 2017, 18:01

Périclès peut se retourner dans sa tombe. Athènes, berceau de la « démocratie », vole au secours du parti unique de Xi Jinping.

Alors que le président chinois orchestre une répression sans merci chez lui, la Grèce d'Alexis Tsipras est montée au créneau pour bâillonner l'Europe au sujet des droits de l'homme. Avec succès. Pour la première fois, l'Union européenne n'a pas pu produire un communiqué dénonçant les violations répétées en Chine, à l'occasion du Conseil sur les droits de l'homme de l'ONU, qui se tient chaque année à Genève. Un veto grec a empêché le bloc des 28 d'offrir un front commun face à la deuxième économie mondiale. Un cavalier seul assumé par Athènes dénonçant des « critiques non constructives contre la Chine », devenue un investisseur-clé en Grèce.
« Des critiques souvent sélectives et non productives ne facilitent pas la promotion des droits de l'homme dans ces pays ni les relations avec l'UE », a déclaré un porte-parole du ministère grec des Affaires étrangères. Un geste apprécié par la diplomatie chinoise, qui a salué pudiquement la position du « pays en question », appelant l'UE à ne pas « politiser les droits de l'homme ». "La Grèce est le meilleur ami de la Chine en Europe", avait même déclaré Xi.

Route de la soie

Un coup de poignard dans le dos de l'Europe qui survient dans la foulée d'une fructueuse tournée d'Alexis Tsipras à Pékin pour participer au sommet de la « nouvelle route de la soie », le projet phare du président chinois, le 15 mai dernier. Aux côtés du Russe Vladimir Poutine, du Philippin Rodrigo Duterte ou de l'eurosceptique hongrois Viktor Orban, le dirigeant grec a donné son blanc-seing à cette visionnaire stratégie présidentielle qui fait du Pirée la tête de pont de la Chine sur le Vieux Continent.
67 % du port a été racheté par l'armateur d'État chinois Cosco pour plus de 600 millions d'euros, en 2016. Et ce n'est qu'un début. Le géant du charbon chinois Shenhua a annoncé un investissement de 3 milliards d'euros en énergie verte, en partenariat avec le groupe grec Copelouzos, au moment de la visite de Tsipras. Un joli chèque pour l'économie grecque désertée par les investisseurs internationaux, et qui vaut bien un veto à Bruxelles.


http://www.lepoint.fr/monde/la-grece-ch ... 800_24.php
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Le soutien du président Macron

Message non lu par etienne lorant » mar. 27 juin 2017, 9:31

Emmanuel Macron a réaffirmé lundi au Premier ministre grec Alexis Tsipras, lors d'un entretien téléphonique, vouloir "trouver un accord prochainement pour alléger dans la durée le poids de la dette grecque", a indiqué l'entourage du chef de l'Etat.


Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent lundi à Bruxelles, pour conclure un accord sur un allègement de la dette grecque et le déblocage de nouveaux prêts, Athènes ayant en contrepartie adopté de nouvelles mesures d'austérité.
"Telle est la feuille de route du ministre de l'Economie Bruno Le Maire", qui participe lundi à l'Eurogroupe (réunion des 19 ministres de la zone euro) à Bruxelles, a souligné L'Elysée.

Un tel accord, attendu depuis des mois, écarterait le spectre renaissant d'un "Grexit", et serait donc un soulagement pour la zone euro.
Emmanuel Macron avait déjà pendant la campagne électorale affirmé qu'il se battrait pour obtenir une restructuration de la dette grecque. "Pourquoi ? Parce que le système est aujourd'hui intenable. Il faut mettre les verrous, les sécurités, trouver un accord collectif, mais nous savons de toute façon tous qu'il faudra en venir là", avait-il dit à Mediapart.
"Je pense qu'on est très près en réalité d'un accord global" sur ce dossier, a pour sa part affirmé dimanche sur France Inter le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici.

http://www.lepoint.fr/economie/macron-r ... 343_28.php
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Situation économique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » mar. 11 juil. 2017, 17:18

Dans l'expectative d'autres tribulations ...


Il y a deux ans, le drame grec faisait une nouvelle fois les gros titres de la presse. Six mois de négociations émaillées de défis et de postures avaient fini par capoter et débouchaient sur un référendum qui rendit inévitable l’instauration du contrôle des capitaux et plongea l’économie dans la récession.

S’ensuivirent, en 2015 et 2016, deux années supplémentaires de croissance nulle ou négative, tandis que les contribuables grecs perdaient l’équivalent de plusieurs dizaines de milliards d’euros, dont les quelque 25 milliards de valeur boursière des banques du pays engloutis quand la Bourse s’effondra. Le ratio dette/PIB s’aventura dans des territoires parfaitement insoutenables. Le drame prit fin avec la capitulation d’Alexis Tsipras, qui signa le troisième plan de sauvetage du pays.

Deux ans plus tard, la Grèce a disparu des manchettes, ce qui est une bonne chose. Mais si le pays s’enfonce dans une ­situation de normalité, c’est une normalité qui dissimule ­attentes fracassées, épuisement, exaspération, résignation et désespoir.

Selon les données récemment collectées par l’institut américain Pew Research Center, la proportion de Grecs qui considèrent que la situation économique de leur pays est mauvaise et qui se déclarent pessimistes pour l’avenir atteint le chiffre effarant de 98 % (le niveau le plus élevé de tous les pays développés).

450 000 Grecs sont partis à l’étranger depuis 2008
Un pessimisme compréhensible. A l’exception d’un timide redressement en 2014, l’économie grecque s’est contractée chaque année depuis 2008. Le pays a perdu plus du quart du PIB qu’il enregistrait en 2008. La situation est comparable à celle de la Grande Dépression américaine – mais en pire, puisque la crise grecque a déjà duré deux fois plus longtemps.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... i8fYcmj.99
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Ce blog à suivre pour mieux connaître les souffrances grecques

Message non lu par etienne lorant » ven. 14 juil. 2017, 14:50

Juillet déjà. Le blog dans ses habits d’été ! Euphémismes. Les marionnettes politiques, et d’abord Alexis Tsipras (“Gauche”) et Kyriákos Mitsotakis (“Droite”) “se sont violement affrontés verbalement” au sein du “Parlement”, d’après la presse… dans l’indifférence très générale. Ou sinon, comme l’écrivait Yórgos Seféris, poète d’abord et diplomate ensuite : “Avec des désirs qui jouaient comme les grands poissons dans les mers qui soudain se retirent (…) Le petit état de Commagène ; qui s’est éteint comme la faible veilleuse”

(A revisiter à l'occasion : Le blog de Paul jorion :

[url]http://www.pauljorion.com/blog/2017/07/ ... -96933Lurl]
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Re: Situation économique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » mer. 19 juil. 2017, 17:48

Il y a deux ans, le drame grec faisait une nouvelle fois les gros titres de la presse. Six mois de négociations émaillées de défis et de postures avaient fini par capoter et débouchaient sur un référendum qui rendit inévitable l’instauration du contrôle des capitaux et plongea l’économie dans la récession.
S’ensuivirent, en 2015 et 2016, deux années supplémentaires de croissance nulle ou négative, tandis que les contribuables grecs perdaient l’équivalent de plusieurs dizaines de milliards d’euros, dont les quelque 25 milliards de valeur boursière des banques du pays engloutis quand la Bourse s’effondra. Le ratio dette/PIB s’aventura dans des territoires parfaitement insoutenables. Le drame prit fin avec la capitulation d’Alexis Tsipras, qui signa le troisième plan de sauvetage du pays.
Deux ans plus tard, la Grèce a disparu des manchettes, ce qui est une bonne chose. Mais si le pays s’enfonce dans une ­situation de normalité, c’est une normalité qui dissimule ­attentes fracassées, épuisement, exaspération, résignation et désespoir.
Selon les données récemment collectées par l’institut américain Pew Research Center, la proportion de Grecs qui considèrent que la situation économique de leur pays est mauvaise et qui se déclarent pessimistes pour l’avenir atteint le chiffre effarant de 98 % (le niveau le plus élevé de tous les pays développés).

Un pessimisme compréhensible. A l’exception d’un timide redressement en 2014, l’économie grecque s’est contractée chaque année depuis 2008. Le pays a perdu plus du quart du PIB qu’il enregistrait en 2008. La situation est comparable à celle de la Grande Dépression américaine – mais en pire, puisque la crise grecque a déjà duré deux fois plus longtemps.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... eu0oZW5.99
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L'Allemagne bénéficaire de la dette grecque

Message non lu par etienne lorant » sam. 05 août 2017, 18:02

Alors qu’un nouveau plan d’aide vient d’être accordé à la Grèce, une étude allemande révèle que l’Allemagne a réalisé des économies budgétaires de près de 100 milliards d'euros grâce à la crise grecque, en profitant de taux d'intérêts favorables.


Berlin se serait-elle engraissée sur le dos d'Athènes ? C’est l’institut d’études économiques allemand Leibniz (IWH) qui a révélé lundi cette conclusion inattendue et presque indécente. Dans un rapport d’une dizaine de pages, l’institut détaille comment les économies réalisées par l’Allemagne entre 2010 et 2015 ont largement dépassé le coût engendré par la crise, en atteignant 100 milliards d’euros soit 3% du PIB. Déjà pointés dans Marianne, ces surprenants bénéfices passent mal à l’heure où la Grèce est étranglée par les créanciers.

L’IWH a calculé qu’au cours des cinq dernières années, les taux d’intérêts des emprunts nationaux d’Etat allemand ont baissé d’environ 300 points de base. Comment ? Grâce aux « mauvaises nouvelles » qui se répandaient sur le marché grec ! L’élection d’Alexis Tspiras, l’annonce du référendum, puis le résultat du référendum… autant d’évènements qui ont fait fuir les investisseurs étrangers vers des actifs plus sûrs (ce que l’IWH nomme le « flight to safety »), dette Allemande en tête de liste. « Pendant la crise de la dette dans la zone euro, l’Allemagne a bénéficié de manière disproportionnée de cet effet » explique le rapport : « A chaque fois qu’il y a eu une mauvaise nouvelle à propos de la Grèce, les taux d’intérêts sur les emprunts allemands ont baissé, et chaque fois qu’il y avait une bonne nouvelle, ils augmentaient ». C’est quand l’Allemagne criait le plus fort au désastre grec qu’elle en profitait le plus. Si les nouvelles avait été bonnes pour la Grèce (de l’opinion des investisseurs, rappelons le) entre la fin 2014 et la mi-2015, l’Allemagne aurait subi une hausse de ses taux d’intérêts de 160 points de base. Le rapport ajoute que d’autres pays, dont la France, ont bénéficié du même mécanisme, mais dans des proportions nettement moindres.

https://www.marianne.net/economie/lalle ... se-grecque
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Reprise sur fond de précarité

Message non lu par etienne lorant » ven. 01 sept. 2017, 11:18

Après sept ans de crise, la Grèce connaît enfin de meilleures nouvelles: retour sur les marchés, réapparition de la croissance, et nouvelle année-record pour le tourisme. Mais en parallèle, les Grecs, surtout les jeunes, affrontent une précarisation de l'emploi grandissante.

Markos Markakis, 28 ans, a enchaîné sept petits emplois après quatre ans d?études avant de trouver un contrat permanent à Athènes: il travaille beaucoup plus que les huit heures légales par jour et ne gagne guère plus que le salaire minimum de 684 euros brut.

"Je suis heureux d'avoir trouvé un vrai boulot mais je commence à 10H30 et enchaîne jusqu'au soir, parfois 02H00. Je n'ai pas de vie en dehors du bureauu", raconte-t-il.

La Grèce, comme l'ont remarqué les grandes agences de notation, enregistre un frémissement positif, après sept ans de récession.

Juillet a été marqué par un retour du pays sur les marchés, après trois ans d?absence, via une obligation à cinq ans légèrement mieux accueillie que la dernière, émise en 2014 par le précédent gouvernement.

- '30 euros par jour, je suis content' -


Par ailleurs, la croissance devrait enfin revenir en 2017, à au moins 2%. "Industrie lourde" du pays, le tourisme bat de nouveaux records, avec 26 millions de visiteurs (hors croisières) attendus cette année contre 24,8 en 2016.

"La route est encore longue mais nous pouvons être plus optimistes", a commenté récemment le Premier ministre Alexis Tsipras.

Le chômage, qui a atteint un pic en 2013 (27,8%), recule lentement, lui aussi. Cependant avec encore un taux de 21,7% en mai, il reste le plus élevé de la zone euro.

Les jeunes sont les plus touchés avec un taux à 44,4% pour les 15 à 24 ans et 27,9% entre 25 et 34 ans, selon Elstat, l'autorité des statistiques.

Pour s'en sortir, les chômeurs acceptent donc souvent des emplois au rabais.

Dans une brasserie d'Athènes, Yannis K. (il préfère être cité sous ce deuxième prénom), 22 ans, travaille ainsi chaque jour non stop de 19H00 à 04H00 du matin minimum, avec seulement un ou deux jours de repos par mois.

"Tous les matins je repars avec 30 euros donc je suis content, et si mon patron me payait deux fois moins j'accepterais. Si tu dis non à un travail, tu sais que tu risques de ne pas en retrouver, et c'est ça qui nous effraie", explique-t-il.

Après sept ans de crise, la Grèce connaît enfin de meilleures nouvelles: retour sur les marchés, réapparition de la croissance, et nouvelle année-record pour le tourisme. Mais en parallèle, les Grecs, surtout les jeunes, affrontent une précarisation de l'emploi grandissante.

Markos Markakis, 28 ans, a enchaîné sept petits emplois après quatre ans d?études avant de trouver un contrat permanent à Athènes: il travaille beaucoup plus que les huit heures légales par jour et ne gagne guère plus que le salaire minimum de 684 euros brut.

"Je suis heureux d?avoir trouvé un vrai boulot mais je commence à 10H30 et j?enchaîne jusqu?au soir, parfois 02H00. Je n?ai pas de vie en dehors du bureau", raconte-t-il.

La Grèce, comme l'ont remarqué les grandes agences de notation, enregistre un frémissement positif, après sept ans de récession.

Juillet a été marqué par un retour du pays sur les marchés, après trois ans d?absence, via une obligation à cinq ans légèrement mieux accueillie que la dernière, émise en 2014 par le précédent gouvernement.




Par ailleurs, la croissance devrait enfin revenir en 2017, à au moins 2%. "Industrie lourde" du pays, le tourisme bat de nouveaux records, avec 26 millions de visiteurs (hors croisières) attendus cette année contre 24,8 en 2016.

"La route est encore longue mais nous pouvons être plus optimistes", a commenté récemment le Premier ministre Alexis Tsipras.

Le chômage, qui a atteint un pic en 2013 (27,8%), recule lentement, lui aussi. Cependant avec encore un taux de 21,7% en mai, il reste le plus élevé de la zone euro.

Les jeunes sont les plus touchés avec un taux à 44,4% pour les 15 à 24 ans et 27,9% entre 25 et 34 ans, selon Elstat, l'autorité des statistiques.

Pour s'en sortir, les chômeurs acceptent donc souvent des emplois au rabais.

Dans une brasserie d'Athènes, Yannis K. (il préfère être cité sous ce deuxième prénom), 22 ans, travaille ainsi chaque jour non stop de 19H00 à 04H00 du matin minimum, avec seulement un ou deux jours de repos par mois.

"Tous les matins je repars avec 30 euros donc je suis content, et si mon patron me payait deux fois moins j'accepterais. Si tu dis non à un travail, tu sais que tu risques de ne pas en retrouver, et c'est ça qui nous effraie", explique-t-il.

le vendredi 01 septembre 2017 à 09h03 à Athènes (AFP)
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Varoufakis dénonce l'Union Européenne

Message non lu par etienne lorant » sam. 07 avr. 2018, 15:38

Dans son ouvrage « Conversations entre adultes », Yanis Varoufakis, ancien ministre grec des finances, raconte son expérience de six mois au sein de ce club très fermé.

LE MONDE | 11.10.2017 à 10h42 • Mis à jour le 11.10.2017 à 11h59 | Pa


« Conversations entre adultes. Dans les coulisses très secrètes de l’Europe », de Yanis Varoufakis. Traduit de l’anglais par Cécile Dutheil de La Rochère et Abel Gerschenfeld. Ed. Les liens qui libèrent, 528 pages, 26 euros.
Le livre. C’est un document saisissant. Un ministre de la zone euro raconte ce qui se passe au sein de l’Eurogroupe, cette réunion des ministres des finances qui partagent la monnaie unique, dont le fonctionnement reste largement opaque. Veste en cuir, chemises par-dessus le pantalon, sans cravate, Yanis Varoufakis est arrivé dans ce club, avec arrogance et sans chercher à en prendre les bonnes manières. Le ministre grec des finances nommé en janvier 2015 après la victoire de la Coalition de la gauche radicale (Syriza) sait qu’il est en terrain hostile.

Depuis cinq ans, la Grèce vit sous perfusion européenne et les divers gouvernements qui se succèdent à Athènes sont contraints d’appliquer des mesures d’austérité drastiques. Pendant cinq ans, Yanis Varoufakis a combattu en tant qu’économiste, ces mesures et la logique absurde de ce qu’il appelle « le Renflouistan » : on prête de l’argent à un pays en faillite, en exigeant des mesures qui mettent à genoux le pays.

Le livre décrit l’incroyable violence à l’œuvre derrière les portes closes des couloirs de Bruxelles
Le nouveau ministre enregistre avec son téléphone portable les principales conversations au sein de ce cénacle ou ses entretiens avec ses principaux interlocuteurs. Sans les prévenir. Le procédé est cavalier, mais Varoufakis assume sa position de pirate pour témoigner de ce qui s’est passé pendant ses six mois de mandat qui ont fait trembler l’Europe et feront partie des livres de l’histoire européenne.

Conversations entre adultes décrit l’incroyable violence à l’œuvre derrière les portes closes des couloirs de Bruxelles. Le commissaire européen à l’économie, Pierre Moscovici, avec lequel Varoufakis n’est pas tendre dans le livre, a déploré début septembre que la gestion de l’Eurogroupe du dossier grec avait été « proche d’un scandale démocratique ». C’est ce scandale démocratique que raconte Yanis Varoufakis.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... yFRkrAY.99
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Varoufakis déonce l'Union Européenne

Message non lu par etienne lorant » dim. 08 avr. 2018, 9:27

EUROPE - Benoît Hamon et Yanis Varoufakis ont lancé ce dimanche 21 janvier leur campagne pour les élections européennes de 2019, affirmant vouloir la constitution dans toute l'Europe de listes partageant un programme commun, pour une Europe rompant avec l'austérité.

"Pour avoir UN agenda, UN cadre politique, nous avons aussi besoin d'une liste transnationale", a expliqué en anglais l'ancien ministre des Finances grec, au cours d'une conférence de presse à Paris avec l'ex-candidat à la présidentielle socialiste.

Invité à préciser sa pensée, alors qu'il n'y aura pas à proprement parler de listes transnationales pour les prochaines européennes, Yanis Varoufakis a expliqué qu'il s'agissait de faire travailler ensemble différentes listes nationales, qui partageront un programme commun et soutiendront un candidat commun pour la présidence de l'UE. Les députés élus sous cette bannière formeront un nouveau groupe au Parlement européen.

"L'Union européenne n'existe pas, en réalité. C'est pourquoi légalement il n'est pas possible d'avoir une liste transnationale. Mais nous ferons comme si", a-t-il répondu.

Yanis Varoufakis, fondateur il y a trois ans du mouvement européen Diem 25, a affirmé que celui-ci comptait plus de 78.000 membres, dont environ 20.000 en Allemagne et 5000 en France. Il a indiqué avoir noué déjà des partenariats en France, en Pologne, en Italie, en Belgique...

Agenda commun

Yanis Varoufakis et Benoît Hamon se sont accordés sur un agenda. Un appel sera lancé en février en direction de tous les progressistes européens, et un meeting réunira en mars ceux qui auront répondu présents. En juin, une campagne sera lancée à travers l'Europe pour promouvoir les idées du mouvement.

Sur le fond, Yanis Varoufakis a expliqué vouloir mettre fin au face à face entre "l'establishment" qui gouverne l'Europe et les "désintégrationnistes" pour qui l'Europe est devenue un problème. Il souhaite mener une action sur deux fronts: à court terme, dès le lendemain des élections, en infléchissant les politiques européennes dans le cadre des traités existants. Et à l'horizon de 2025 en permettant l'écriture d'une nouvelle constitution européenne.

"Nous avons voulu discuter avec Diem 25 d'un agenda politique commun (..) qui soit applicable le lundi à neuf heures au lendemain de l'élection européenne (...) Bien sûr que nous voulons en finir avec l'Europe libérale (...) en tout cas l'Europe austéritaire, une Europe du chômage, du sous-emploi, de la pauvreté et des inégalités, mais pour autant, même sans changer les traités -ce que nous voulons faire-, nous pensons qu'il y a un agenda à construire en commun", a dit Benoît Hamon.

"Nous ne cédons pas au désespoir de ceux qui pensent que plus rien n'est possible dans la construction européenne, et qu'il faudrait donc en finir avec l'austérité et l'Europe en même temps", a-t-il résumé.


https://www.huffingtonpost.fr/2018/03/1 ... _23382410/
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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