Un mauvais argument contre l'avortement

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Cgs
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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par Cgs » jeu. 25 mai 2017, 21:21

jovanni a écrit :
jeu. 25 mai 2017, 11:34
Votre argument est qu'il est moins grave de tuer un embryon qu'un enfant de 3 ans, alors que vous convenez que l'embryon est un être humain à part entière. Examinons les conséquences d'une telle opinion :

Cela signifie que la vie de certains vaut plus que la vie d'autres ou, autrement dit, la dignité humaine dépend d'un critère arbitraire, ici l'âge. Puisqu'on admet que certains humains ont une dignité moindre, il suffit de définir d'autres critères de sélection : le sexe, l'ethnie, la religion, l'histoire, le handicap, l'aspect physique, etc.
Cette opinion légitime aussi l'esclavage, puisque si la dignité humaine dépend du sujet, alors on peut définir des humains qui ont des droits et d'autres qui n'en ont pas, ou moins, en justifiant cela par le contexte. On partitionne ainsi la société en deux catégories d'individus : ceux qui peuvent être citoyens, qui peuvent jouir de droits fondamentaux (droit à la vie, liberté d'initiative, liberté de travailler, liberté d'expression ,etc) et les autres qui ont un seul droit, celui de se faire exploiter.

Bref, cette opinion assoit dans son principe la pire dictature qui soit, dictature qui se permet de dire qui a le droit de vivre et qui doit mourir, et ce avant même la naissance ! Cette dictature rejoint les pires régimes qui ont menacé la dignité humaine dans l'histoire, des empires antiques pratiquant à grande échelle l'esclavage et l'infanticide jusqu'au communisme, système chantre de l'avortement et ennemi de la liberté individuelle.

La seule position tenable, si l'on veut éviter une telle absurdité, est de reconnaître que tout être humain a une dignité propre. Dans ce cas, l'embryon, pleinement humain, ne peut être tué et le pouvoir politique se doit, toujours dans son principe, d'interdire l'avortement.

Tout autre position légitime de fait l'inégalité de dignité entre les êtres humains.
Bonjour, [propos grossiers supprimés]. Par cela je veux dire que vous allez beaucoup trop loin dans l'analyse, au point que cela en devienne absurde. J'énonce une question simple: si l'embryon représente exactement la même chose qu'un enfant selon vous, dans ce cas si vous étiez contrainte de tuer l'un ou l'autre cela reviendrait au même pour vous? Je mets l'accent sur la fausseté de l'argument, car vous savez tout aussi bien que moi que vous sauveriez l'enfant si un tel cas de figure se présentait. Il n'y absolument aucun lien avec une espèce de société dystopique digne d'un roman de SF des années 30 ou je sais pas quoi...
Bonsoir,

Déjà, on n'est pas contraint de tuer qui que ce soit (et particulièrement des innocents que sont les enfants). Mais admettons le sophisme que vous proposez. Si le choix est de tuer un enfant ou un embryon, je réponds simplement : "aucun, la vie est sacrée et vaut quelle que soit l'âge". Je ne ferai donc pas le choix que vous m'imputez à savoir sauver l'enfant. En disant "je sauve l'enfant au lieu de l'embryon", vous établissez bel et bien une hiérarchie entre les 2 vies (l'une vaut plus que l'autre), même si vous vous en défendez. C'est précisément ce que je dénonce, car si on admet cela, alors on peut légitimer ce que vous appelez une société dystopique de SF des années 30. Au passage, ces sociétés dystopiques ont existé dans l'histoire et existent encore. Les deux plus grandes dictatures du XXème siècle en sont, donc votre accusation d'irréalisme ne tient pas. Ces sociétés ont toute justifié leur existence par une inégalité de dignité entre individus (raciale pour le nazisme, de classe et religieuse pour le communisme athée).
Je ne pense pas que la dignité humaine entre en compte, c'est beaucoup plus simple que ce concept terriblement subjectif: quand un humain est au stade embryonnaire, on ne peut qu'à peine le distinguer au travers d'une machine, alors qu'un enfant ou même un bébé, on peut interagir avec, on doit s'en occuper, ce qui, de facto, nous lie d'une certaine manière et créé un attachement. Je n'ai jamais prétendu que ce comportement était juste ou même rationnel.
Ici, vous hiérarchiser les êtres humains de par leur capacité à interagir, donc de part leur fonction. C'est terriblement dangereux aussi et ouvre aux travers dictatoriaux que je dénonce ci-avant. En effet, que dire des personnes qui ne peuvent plus communiquer après un accident ? Des handicapés lourds ? Si on estime que leur dignité n'est pas égale à celle des autres, on introduit une dignité à deux vitesses. L'idée absurde est la suivante : parce que l'embryon ne peut communiquer, on peut le tuer. C'est terrifiant... D'une part, c'est faux (l'embryon communique avec son entourage, on sait même qu'il a des émotions et qu'il peut souffrir), d'autre part cela signifie qu'une capacité détermine le droit à la personne d'exister. Ceux qui ne peuvent pas ne doivent pas exister...

On retombe dans une relativisation de la dignité humaine, qui doit nécessairement être un principe absolu à respecter pour chacun.
Pour finir et merci de le souligner, bien entendu que l’embryon est un être humain, qui serait assez fou pour le contester?
Les partisans de l'avortement estiment que l'embryon est un être humain quand il appartient à un projet parental. En gros, il est humain si ses parents le décident. Ceci est bien évidemment absurde, mais l'idéologie est tenace en ce monde...
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Mes propos qui apparaissent en vert comme ceci indiquent que j'agis au nom de la modération du forum.

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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par jeje » jeu. 25 mai 2017, 21:50


Les partisans de l'avortement estiment que l'embryon est un être humain quand il appartient à un projet parental. En gros, il est humain si ses parents le décident. Ceci est bien évidemment absurde, mais l'idéologie est tenace en ce monde...

c'est ce que l'adversaire ( le démon ) veut nous faire croire ,il veut nous faire croire qu l'embryon n'est pas un être humain encore ce qui est faux.

sauf que l’être soi au stade embryon ou qu'il soi née c'est toujours un être humain.

c'est dingue comment les puissent de ce monde arrivent à lavé le cerveaux des gens et que les choses les plus horribles soient banalisés .

c'est quand même abusé ça , cette façon de pensé que genre si l'enfant est désiré c'est donc un enfant mais que si il n'est pas désiré il n'est pas considéré comme un enfant . c'est quand même horrible ça! :cry:

franchement dans quelle monde on vis ? :(

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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par jovanni » ven. 26 mai 2017, 2:27

@Cendrine, d'accord avec votre résumé, je n'ai moi aussi rien à ajouter. Merci! Bonne continuation.


@Cgs J'ai beau chercher je ne vois toujours pas la causalité entre l’avortent et les sociétés dystopiques, ce que je constate, avec un peu d'amusement je dois l'admettre, c'est que l'avortement est interdit en Corée du nord depuis 2015 et que sous la Roumanie communiste c'était aussi fortement réprimandé. On dirait bien que c'est plutôt les mouvements liberticides tels que ceux qui vous défendez qui ont tendance à être appréciés par des dictatures, mince alors. :clap: Et je vous déjà venir: non, l'eugénisme nazi n'a rien à voir avec ça, à moins que la loi Veil soit fait secrètement pour créer une race parfaite, ce qui est assez risible. Donc s'il vous plait, pas un énième débat sur le nazisme.
je réponds simplement : "aucun, la vie est sacrée et vaut quelle que soit l'âge"
Oui donc en gros vous esquivez la question comme vos collègues un peu plus haut, c'est votre réponse qui est un sophisme, pas ma question qui elle demande simplement un choix à faire entre un cas de figure A ou B, pas de me sortir un charabia hors sujet. C'est marrant quand même, quand on vous met face à votre raisonnement vous êtes incapable de fournir une réponse honnête, alors que vous savez tout aussi bien que moi quel serait votre choix, vous refusez simplement de l'admettre.

Attendez mais je peux vous montrer: Si je n'avais pas le choix, je tuerais un embryon plutôt qu'un enfant. Voilà, tout va bien je suis pas mort.
Ici, vous hiérarchiser les êtres humains de par leur capacité à interagir, donc de part leur fonction.
Faux, je hiérarchise rien du tout, j'énonce simplement une évidence, je ne me permets pas de dicter et de définir ce qui est moral ou ce qui ne l'est pas en me cachant derrière un dogme.
que dire des personnes qui ne peuvent plus communiquer après un accident ? Des handicapés lourds ?
Ils sont avec nous, ils ont une histoire, on peut les sentir, les toucher.

Vous savez vous n'arriverai à rien en me faisant dire ce que je n'ai pas dit et en me faisant porter des intentions qui ne sont pas les miennes. Ce que j'énonce est criant de simplicité, l'homme se sent moins coupable s'il tue un embryon de 2mm qui ressemble à un curly plutot qu'on autre être humain et c'est tout. Je veux dire, je sais bien que l'embryon est un humain et que le tuer revient à le priver de tout futur. J'énonce simplement un fait: on culpabilise moins si on tue un embryon qu'un autre être humain, il n'y a rien d'autre à dire, vous sur-reflechissez trop...

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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par SergeA » ven. 26 mai 2017, 4:55

jovanni a écrit :
ven. 26 mai 2017, 2:27
Vous savez vous n'arriverai à rien en me faisant dire ce que je n'ai pas dit et en me faisant porter des intentions qui ne sont pas les miennes. Ce que j'énonce est criant de simplicité, l'homme se sent moins coupable s'il tue un embryon de 2mm qui ressemble à un curly plutot qu'on autre être humain et c'est tout. Je veux dire, je sais bien que l'embryon est un humain et que le tuer revient à le priver de tout futur. J'énonce simplement un fait: on culpabilise moins si on tue un embryon qu'un autre être humain, il n'y a rien d'autre à dire, vous sur-reflechissez trop...
Et pourquoi parlez vous d'un embryon de 2mm qui ressemble à un curly. N'y aurait il pas une petite dose de mauvaise foi (*), vous qui la reprochez aux autres si facilement.

Le voila votre curly de 2mm

source : http://www.doctissimo.fr/html/grossesse ... ine-12.htm
Evolution du foetus - Semaine 12
A la fin du 3e mois, le squelette et tous les organes internes sont formés. Il mesure près de 10 cm et pèse près de 40 g. Ses battements de son coeur peuvent être entendus au travers d'une sonde. Il commence à bouger même si vous ne le ressentez pas encore.
Et vous aller encore rajouter que cela n'a pas de rapport avec votre exemple, que votre question se cantonne au curly de 2mm, enfin comme dabe quoi ...
On finit par se demander si sous prétexte de chercher VOS réponses, vous ne seriez pas ici pour imposer votre vision des choses. Vous ne seriez pas le premier.

(*) : vous aurez compris que si je fais référence à votre éventuelle mauvaise foi, c'est que je pense que vous savez que l'avortement ne concerne pas QUE des fœtus de 2mm.

... et pour détendre l'atmosphère, un gag de Palmade. Vous êtes peut-être un fan comme moi ?

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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par Tristan » ven. 26 mai 2017, 10:24

SergeA a écrit :
ven. 26 mai 2017, 4:55
... et pour détendre l'atmosphère, un gag de Palmade. Vous êtes peut-être un fan comme moi ?
Merci beaucoup pour ce sketch, il est très drôle, je l'avais oublié. C'est exactement le débat, sauf que Palmade ne le situe pas sur un plan moral mais sur le plan de la vie quotidienne.
jovanni a écrit : Oui donc en gros vous esquivez la question comme vos collègues un peu plus haut, c'est votre réponse qui est un sophisme, pas ma question qui elle demande simplement un choix à faire entre un cas de figure A ou B, pas de me sortir un charabia hors sujet
Votre raisonnement est fallacieux car vous pensez instaurer une sorte de dilemme cornélien (choix entre deux valeurs morales égales ou très proches), alors qu'en fait vous instaurez seulement un faux dilemme.

C'est un sophisme très connu, où l'on exclut une option tierce pour forcer la main de son interlocuteur/contradicteur. Lisez l'article sur wikipedia.

Dans notre cas précis, pourquoi est-ce un sophisme ? L'être humain a toujours le choix de ne pas choisir entre deux alternatives intrinsèquement mauvaises, autrement il n'est plus libre. Et si l'être humain n'était plus libre, votre question n'aurait pas aucun sens, autant la poser à un robot.

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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par whisperhill » ven. 26 mai 2017, 11:18

Altior a écrit :
jeu. 25 mai 2017, 12:17
whisperhill a écrit :
jeu. 25 mai 2017, 10:39
- s'agissant de l'enfant : "forte probabilité que l'enfant à naître soit atteint d'une affection d'une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic" autrement dit il risque de mourir peu de temps après sa naissance mais en souffrant ou sinon qu'il va avoir une affection extrêmement grave (maladie neurodégénérative grave et irrémédiable, etc.) qui risque invariablement de le conduire à la mort mais là encore après avoir beaucoup souffert.

Bref, deux cas exceptionnels mais qui, malheureusement, existent.
Ce que vous dites serait, probablement, vrai pour les animaux. Pour le bétail. Selon une loi des chasseurs, si une biche est fort malade, ou blessée, ou elle boîte fortement de manière qu'elle ne peut plus courir, elle doit être fusillée pour que sa souffrance soit moindre. Mais, en tant que chrétien et en tant que médecin, je ne peut aucunement souscrire ni à l'euthanasie, ni à l'eugénisme. Je ne crois pas que donner la mort est un moyen de traiter le malade, cela vient complètement à l'encontre de mon ministère. Je suis dans le service de la vie, pas dans le service de la mort.
Oui je comprends votre position.

Après c'est vrai que moi je suis un "faible" donc voilà si je savais que j'allais mourir de toute façon ou que je passerai ma vie à galérer, je n'aurais sans doute pas la force de faire face aux souffrances et aux épreuves (j'ai déjà mis 10 ans à me sortir de mes soucis psys par couardise donc je n'ose même pas imaginer si j'avais dû faire face à quelque chose de vraiment grave) d'où ma position sur ce point de ménager une porte de sortie dans les cas extrêmement graves.

Enfin, je ne sais pas trop comment je réagirai devant un cas extrême, c'est compliqué.

Mais bon dans l'absolu vous avez sans doute raison, ça demande juste un courage que je n'ai pas de tenir une position coûte que coûte.

Merci à vous d'avoir pris le temps de bien m'expliquer votre position sur la question de l'IVG pour raisons médicales que j'avais tendance à considérer comme légitime. Enfin, je le trouve toujours un peu pour l'instant pour les raisons précédemment évoquées et uniquement pour les cas les plus extrêmes mais bon vos explications suscitent réflexion même dans ces situations.

Enfin, ce n'est pas évident ces sujets et il est clair que notre société les prend bien trop à la légère :(

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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par jovanni » ven. 26 mai 2017, 12:25

Votre raisonnement est fallacieux car vous pensez instaurer une sorte de dilemme cornélien (choix entre deux valeurs morales égales ou très proches), alors qu'en fait vous instaurez seulement un faux dilemme.
Donc votre argument c'est que mon argument est fallacieux parce que j'instaure un faux dilemme? Permettez moi de trouver ce genre de réponse assez maigre, c'est comme si je disais "oui mais t'as tort parce que tu dis des bêtises" A aucun moment il n'y a d'explication logique. Vous dite juste que c'est un faux dilemme grossomodo. Je pense surtout que c'est parce que la réponse qui en découle vous dérange fortement que vous souhaitez l'invalider.

Votre lien ne fonctionne pas. :(
Dans notre cas précis, pourquoi est-ce un sophisme ? L'être humain a toujours le choix de ne pas choisir entre deux alternatives intrinsèquement mauvaises, autrement il n'est plus libre. Et si l'être humain n'était plus libre, votre question n'aurait pas aucun sens, autant la poser à un robot.
Vous avez entièrement raison sur ce point, à un détail près. S'il est indiscutable que vous avez le choix de ne pas répondre, (comme moi avec votre collègue de dessus, que préfère ignorer), mais dans ce cas pourquoi diable ai-je le droit un défilé de réponses toutes plus hors sujet les unes que les autres? Si vous ne voulez pas répondre, très bien, personne ne vous y oblige, mais ne m'inventez pas des salades pour contourner le sujet de manière grossière s'il vous plait...

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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par SergeA » ven. 26 mai 2017, 12:59

jovanni a écrit :
ven. 26 mai 2017, 12:25
... mais dans ce cas pourquoi diable ai-je le droit un défilé de réponses toutes plus hors sujet les unes que les autres?
... en fait vous êtes le seul à avoir raison et tous les autres ont tord. :oui:
La sagesse voudrait que vous vous interrogiez vous même, puisque vous avez comme ça en face de vous plusieurs personnes qui ont un comportement ou un raisonnement similaire.
Ou alors vous n'en faite pas cas ... TELLEMENT SUR QUE VOUS AVEZ RAISON.
Vous aller peut être finir par penser qu'il s'agit d'un complot ??
:-D
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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par jovanni » ven. 26 mai 2017, 13:07

Encore une fois vous faites preuve de clairvoyance SergeA, c'est donc la majorité qui valeur d'autorité parce elle est plus nombreuse. Voilà donc les limites de votre raisonnement dont vous ne loupez pas une occasion de nous en illustrer la grandeur.

Soyez-en assuré, c'est la dernière fois que je me rabaisse à vous répondre.

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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par SergeA » ven. 26 mai 2017, 13:12

jovanni a écrit :
ven. 26 mai 2017, 13:07
Encore une fois vous faites preuve de clairvoyance SergeA, c'est donc la majorité qui valeur d'autorité parce elle est plus nombreuse. Voilà donc les limites de votre raisonnement dont vous ne loupez pas une occasion de nous en illustrer la grandeur.

Soyez-en assuré, c'est la dernière fois que je me rabaisse à vous répondre.
Ahhh ... merci de me parler. :-D
Je ne dis pas que la majorité a raison, mais que face à une majorité, la sagesse voudrait qu'on s'interroge ce que vous ne faites absolument pas.
La majorité n'a pas forcément raison, sans doute, mais elle n'a pas forcément tord non plus .. vous comprenez ?
Essayez de ne pas colorer les propos des uns et des autres ... prenez un peu de recul svp.
Et je vous le confirme une fois de plus, je n'ai rien contre vous.

Si si je vous en pris, rabaissez vous encore, je n'y vois rien de mal.
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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par Tristan » ven. 26 mai 2017, 13:37

jovanni a écrit :
ven. 26 mai 2017, 12:25
Votre raisonnement est fallacieux car vous pensez instaurer une sorte de dilemme cornélien (choix entre deux valeurs morales égales ou très proches), alors qu'en fait vous instaurez seulement un faux dilemme.
Donc votre argument c'est que mon argument est fallacieux parce que j'instaure un faux dilemme? Permettez moi de trouver ce genre de réponse assez maigre, c'est comme si je disais "oui mais t'as tort parce que tu dis des bêtises" A aucun moment il n'y a d'explication logique.
Il y en a une juste en dessous et d'ailleurs, vous la commentez.
jovanni a écrit :Votre lien ne fonctionne pas. :(

Pardon, le voici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Faux_dilemme
jovanni a écrit : Vous avez entièrement raison sur ce point, à un détail près. S'il est indiscutable que vous avez le choix de ne pas répondre, (comme moi avec votre collègue de dessus, que préfère ignorer), mais dans ce cas pourquoi diable ai-je le droit un défilé de réponses toutes plus hors sujet les unes que les autres?
Quand bien même cela serait vrai, le fait d'avoir plusieurs réponses hors sujet dans un fil de forum n'invalide pas toutes les réponses du fil de forum...
C'est de la logique de base.
jovanni a écrit :Si vous ne voulez pas répondre, très bien, personne ne vous y oblige, mais ne m'inventez pas des salades pour contourner le sujet de manière grossière s'il vous plait...
Je vous montre en quoi votre dilemme est un sophisme très connu, le sophisme du faux dilemme.
Il ne s'agit même pas de discussion philosophico-théologique ultra-profonde, mais de démonstration logique, avec une conclusion incontournable, que vous l'aimiez ou non.
Et, oui, tant que vous n'accepterez pas la conclusion, vous aurez tort: la logique ne ment pas.

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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par jovanni » ven. 26 mai 2017, 14:06

Je vois, ce que vous voulez dire, mais je ne partage pas votre avis pour autant. En fait, le faux dilemme est utilisé dans une situation où on laisse volontairement entrevoir deux solutions là ou en réalité il en existe d'avantage, c'est là que réside toute la fourberie de la chose. Le souci c'est que mon exemple sert un seul et unique but: prouver que malgré tout ce qu'on pourra dire sur les embryons, la nature humain nous poussera forcément à considérer d'avantage la vie d'un enfant, quand bien même c'est irrationnel et injuste. Et c'est même pas un sujet de débat, c'est un fait avéré, je crois ne pas prendre de risques en affirmant avec certitude que personne sous la contrainte serait assez fou pour choisir de tuer un enfant plutôt qu'un embryon. L'autre solution que vous proposez, à savoir ne pas choisir, consiste à ne pas participer à la discussion puisse que la réponse en elle-même est inadéquate au propos initial de la question. Il n'y a pas lieu à trouver une solution alternative, puisse qu'elle n'a pas lieu d'être dans les paramètres prédéterminés de la question.

Si ma réponse n'est pas convaincante, regardez les exemples de votre lien; créationnisme ou darwinisme? La question laisse supposer qu'il n'y qu'un réponse possible, bien entendu c'est faux, mais à la base si l’argument est fallacieux, c'est parce que l'enjeux c'est l’origine des humains, rien que ça. Ma question part d'un constat pas d'une théorie.

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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par SergeA » ven. 26 mai 2017, 14:22

jovanni a écrit :
ven. 26 mai 2017, 14:06
... Ma question part d'un constat pas d'une théorie.
Oui, VOTRE constat, et ce constat, justement, ne fait pas l'unanimité.
Disons que dans votre façon de voir le monde, vous avez raison, mais que d'autres voient le monde différemment, et que pour eux, cette question n'a pas de sens, sinon celui de nous amener à vous donner raison.
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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par PaxetBonum » ven. 26 mai 2017, 15:02

axou a écrit :
mer. 24 mai 2017, 0:52
PaxetBonum a écrit :
mar. 23 mai 2017, 20:56

Mme Veil a pris conscience des ravages de sa loi.
Sauf erreur il me semble qu'elle en a récemment énoncé des regrets.
L'absence de choix par la condamnation des sites anti avortements, le retrait de la période de réflexion est effectivement un mépris sans fond à l'égard de ces femmes sans cervelles que l'état se fait fort de mener dans le "droit" chemin…
Cher Paxet Bonum,
Non ce n'est pas le cas. Elle n'a jamais regretté une loi qui a sauvé la vie de 300 femmes par an (raison pour laquelle il n"y a pas de retour en arrière possible). En revanche, sa loi précisait que l'avortement n'était pas un droit mais une concession en cas de détresse.
La loi a été modifiée et aujourd'hui, c'est devenu un droit.

En parlant de "femmes sans cervelle", vous êtes dans le mépris et dans le jugement. "Ne jugez pas pas si vous ne voulez pas être jugés", rien d'autre à ajouter !
Je ne retrouve pas ce que je pensais avoir lu de Mme Veil.
Toutefois elle a récemment déclaré : "la principale conséquence de l’émancipation de la femme est sa marchandisation". Elle dénonce le détournement d'une loi qui devait rester une exception à son idée.

Pour les 'femmes sans cervelles' vous ne m'avez pas compris me semble-t-il.
Il s'agit d'imager ironiquement la destruction du temps de réflexion par l'état qui semble vouloir penser à la place des femmes.
Pour moi l'état se dit : 'je sais ce qui est bien pour la femme et le progrès. Avorter c'est bien. La femme est parfois trop sotte pour s'en rendre compte et pourrait en douter si on la laissait réfléchir, donc je lui évite de se poser des questions (elle pourrait donner la mauvaise réponse) et je décide que c'est bien et donc je l'a fait avorter fissa !"

C'est l'état qui pense que les femmes sont sans cervelles et doivent donc écouter la voix de la raison étatique plutôt que de vouloir penser par elles-mêmes.

Pour ma part je pense qu'aucune femme ne peux tuer son enfant sans se faire violence, car la femme a vocation de maternité.
Pax et Bonum !
"Deus meus et Omnia"
"Prêchez l'Évangile en tout temps et utilisez des mots quand cela est nécessaire"

St François d'Assise

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Re: Un mauvais argument contre l'avortement

Message non lu par Tristan » ven. 26 mai 2017, 15:17

jovanni a écrit :
ven. 26 mai 2017, 14:06
Le souci c'est que mon exemple sert un seul et unique but: prouver que malgré tout ce qu'on pourra dire sur les embryons, la nature humain nous poussera forcément à considérer d'avantage la vie d'un enfant, quand bien même c'est irrationnel et injuste.
Si vous admettez que cela est peut être irrationnel et injuste, quel est le problème au juste ?
Des hommes peuvent commettre des actes irrationnels et injustes, cela ne change pas la nature mauvaise de l'acte.
Et c'est même pas un sujet de débat, c'est un fait avéré, je crois ne pas prendre de risques en affirmant avec certitude que personne sous la contrainte serait assez fou pour choisir de tuer un enfant plutôt qu'un embryon.
Avez-vous noté comme votre problème est mal formulé :
vous parlez de "fait avéré" pour une supputation qui n'est que toute personnelle,
vous parlez de "contrainte' (venant de ???) puis de "choix" (obligé par cette mystérieuse contrainte, rendant tout acte volontaire dénué de sens, et pour un catholique rendant caduque la notion de péché)
puis vous parlez de "folie" pour désigner une personne ne partageant pas votre présupposé.

Et je maintiens donc que vous restez embourbé dans le faux dilemme de Pierre Palmade : " si tu es obligé de choisir entre des canards qui te suivent partout toute ta vie, et avoir une tête de veau ?...."

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