Catéchisme de l'Église (1993)
307 [...] Dieu donne ainsi aux hommes d'être cause intelligente et libre afin de compléter l'oeuvre de la création en parfaite harmonie pour leur bien et celui de leurs prochains.
678 L'attitude par rapport au prochain révélera l'accueil ou le refus de la grâce et de l'amour divin.
952 "Ils mettaient tous en commun" (Ac 4,32) Tout ce que le vrai chrétien possède il doit le regarder comme un bien qui lui est commun avec tous et toujours il doit être prêt et empressé à venir au secours de l'indigent et de la misère du prochain.
L'enfer
1033 Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de l'aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous péchons gravement contre Lui, contre notre prochain ou contre nous-même.
1434 [...] comme moyen d'obtenir le pardon des péchés, les efforts accomplis pour se réconcilier avec son prochain, les larmes de pénitence, le souci du salut du prochain.
1459 [...] Mais en plus le péché blesse et affaiblit le pécheur lui-même, ainsi que ses relations avec Dieu et avec le prochain.
Catéchisme de l'Église catholique (1944)
426 - Que nous ordonne le cinquième commandement?
Le cinquième commandement nous ordonne de respecter la vie corporelle et spirituelle du prochain et la nôtre.
427 - Que nous défend le cinquième commandement?
Le cinquième commandement nous défend 1) de nous donner la mort, ou de la donner aux autres, et même d'en avoir le désir; 2) de blesser ou frapper le prochain, de le haïr, de lui dire des injures, de nous venger de lui ; 3) de le scandaliser.
429 - Sommes-nous obligés de réparer le tort causé au prochain?
Oui, nous sommes obligés de réparer le tort causé au prochain par le scandale, par la médisance ou la calomnie, par les injures et les mauvais traitements.
Acte d'amour ou de charité
Mon Dieu, qui êtes digne de tout amour, à cause de vos perfections infinies, je vous aime de tout mon coeur, et j'aime mon prochain comme moi-même pour l'amour de vous.
Paxetbonum :
Sa réponse [celle de Jésus] est claire : le prochain [non pas le pauvre Lazare] est celui qui aide celui dans le besoin.
Il ne s'agit pourtant pas d'aimer exclusivement
celui qui nous aide, Pax, et comme il faudrait conclure si le prochain était
notre aidant seulement. Car cela les païens le font naturellement. Le prochain c'est celui qui est souvent difficile à aimer justement, un peu comme le pape François pour les tradis; ou le clochard peu invitant, le pauvre Lazare grattant ses ulcères. Là, pour le coup, la parabole du bon Samaritain aurait du sens, non?
Le second commandement sera-t-il donc si semblable au premier? C'est à dire d'aimer
celui qui nous aide comme nous-même? Il faut aimer Dieu dans la mesure où il nous aide?