Pierre Carhaix a écrit : ↑lun. 10 avr. 2017, 13:58
Marc Oh a écrit : ↑lun. 10 avr. 2017, 11:39
Bonjour il existe aussi la forme ordinaire, célébré en français où le(s) célébrant(s) alterne son positionement vis à vis de l'autel et du peuple selon la liturgie. En pratique il fait le tour de l'autel pour adopter l'orientation du peuple puis à d'autre moment et conformément au rubrique et à la présentation général du missel romain il se tourne vers le peuple. J'ai vu faire cela par des prêtres de l'Emmanuel dans un zèle liturgique que j'avais rarement vu dans la forme ordinaire. Chaque "retournement" à une signification qui souligne d'une façon édifiante la posture du célébrant vis à vis du Seigneur.
Je ne connaissais pas cette façon de faire, recommandé par le cardinal Sarah (préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements), aussi sans être hors sujet vis à vis du fils je l'explicite. Si un fil est dédié plus précisément à cette façon de célébrer merci de me l'indiqué.
Il existe aussi le cas (par exemple celui du Carmel d'Uzès, dans le Gard) ou l'autel est entre le peuple et la grille de la clôture d'une communauté religieuse. Le prêtre célébrant vers l'orient, et ici la communauté religieuse, se retourne vers le peuple à des moment précis. La célébration est également dans la forme ordinaire et en langue vernaculaire.
bonne journée en route vers Pâques
Faire le tour de l'autel ? N'est-ce pas plus simple de se retourner vers la foule, quand c'est nécessaire ? C'est ce que fait le célébrant dans une messe orientée. Il n'est pas toujours dos aux fidèles...
C'est aujourd'hui et si j'ai bien compris le choix du célébrant: il est (théoriquement) libre dans la forme ordinaire de célébré :
1) face à l'abside et l'autel en se retournant aux moments indiqués dans les rubriques (c'est pourquoi c'est indiqué dans les rubriques! Je ne comprendrai pas qu'on puisse reprocher à un prêtre de suivre le missel);
2) face à la nef et l'autel mais en se tournant plus ou moins selon la position du siège face à l’abside ou encore entre le peuple et l'autel mais face à l’abside; et enfin
3) face à l'autel et à la nef sans tenir compte des rubriques pour se tourner vers le peuple puisqu'il y est déjà.
le 1) correspond également au positionement du prêtre dans la forme extraordinaire
le 3) correspond à la forme ordinaire que l'on voie le plus fréquemment
le 2) est ce que j'ai découvert il à 2ans à Pâques et qui m'enchante. Visiblement c'est ce que certain responsables recommandent au prêtre qui ne célèbre pas déjà ad orientem. Le propos de Sarah et ainssi que Mgr Rey pour son diocèse datent de l'été passé mais m'avait échappé. En plus il me semble que cette façon de faire est mieux pastoralement "accepté" par des gens qui ne se veulent ni conservateur ni "tradi" pour peu que ces termes soient légitimes lorsque nous parlons de la Ste messe.
Avec une traduction littérale et approuvée du missel romain qui finira bien par aboutir un jour c'est je trouve une très joyeuse perspective qui s’annonce. Pour ceux qui préfère la forme ordinaire (célébré avec un saint zèle bien sur!), il me/nous faudrait savoir où sont célébrés ces formes ordinaires (1 ou 2) avec cette autre façon d'orientation "alternée". Pour moi le 1) et 2) sont très proche. Si vous y voyez une différence significative je suis preneur (peu être dans un autre fil?). Notez que j’essaie ici et par respect d'éviter la polémique.