Cher Archi, 2 commentaires:
archi a écrit : ↑lun. 03 avr. 2017, 21:15
Comme il a été dit, c'est expressément interdit par l'Eglise, en vertu du principe selon lequel on ne se communie pas soi-même.
Oui il ne s'arrache pas en passant: quand on prend le Christ, Il se donne par le prêtre agissant en sa personne. le Christ est « à la fois le prêtre, la victime et l’autel ». C'est pourquoi seul le prêtre est admis à l'autel, que l'image du crucifié doit être sur l'autel (ou par dérogation juste à coté ou juste dessus) et que l'autel du sacrifice doit être de pierre (au moins en partie et sauf autel provisoire mais toujours avec une pierre consécratoire) comme décrit dans l'ancien testament.
On comprend bien ce "Christ qui se donne" dans le passage de saint Cyrille de Jérusalem si souvent cité:
Quand donc tu t'approches, ne t'avance pas les paumes des mains étendues, ni les doigts disjoints ; mais fais de ta main gauche un trône pour ta main droite, puisque celle-ci doit recevoir le Roi, et, dans le creux de ta main, reçois le Corps du Christ. en disant : "AMEN". Avec soin alors sanctifie tes yeux par le contact du saint Corps, puis prends-le, veille à n'en rien perdre... - Catéchèse mystagogique V, 21.
La communion dans la bouche règle le problème des gestes malheureux et est donc plus simple à mettre en pratique. C'est j'imagine pourquoi elle a été imposé par des personnes fort compétente et qui était surement mieux éclairé que nous même. De Façon plus large c'est je pense un peu ça le problème c'est que l'on veux absolument raisonné par nous même.
archi a écrit : ↑lun. 03 avr. 2017, 21:15
Il est vrai que tel que je l'ai vu à chaque fois, ce sont les fidèles qui reçoivent l'hostie, puis se déplacent vers celui qui tient le calice et trempent l'hostie au lieu de boire directement au calice. On a dû se mettre à enseigner ça à un moment dans certains endroits et d'autres ont imité ce qu'ils voyaient. Et évidemment, on ne leur dit rien. Ils auraient aussi bien pu recevoir directement au calice, après avoir consommé l'hostie (ce qui est autorisé, et la façon de faire la plus traditionnelle).
L'étape suivante c'est les époux qui se communie l'un l'autre sur l'invitation du prêtre. J'ai vue aussi des laïcs se passé le calice de main en main, comme des protestants. C'était sur l'instruction du prêtre.
Pourquoi? La joie d'improvisé, pour être "auteur", de la liturgie? Pour faire différemment certainement. Ce pourrai être l'objet d'un nouveau fil car J'aimerai bien comprendre les raisons des initiateurs: "pourquoi improviser/innover dans la liturgie". Je fait la différence entre un concile, l’Église, un évêque (une Église) et une personne, prêtre ou laïc.
bonne après midi