Situation économique en Grèce

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Re: Situation économique en Grèce

Message non lu par Altior » ven. 10 févr. 2017, 23:04

Relief a écrit :
ven. 10 févr. 2017, 21:28
ça n'émeut pas les élites financières européennes majoritairement protestantes.
Je doute que les élites financières européennes seraient majoritairement protestantes. Il ne croient pas qu'au Veau d'Or.

Quant à la crise économique de Grèce, c'est toujours comme ça: toujours le fautif c'est l'autre. Cette fois (et souvent) l'Allemagne. On a bien trouvé la cause du marasme: Hitler et l'Allemagne. De hier et d'aujourd'hui.

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Re: Situation économique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » mer. 15 févr. 2017, 17:37

Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a appelé samedi le Fonds monétaire international et le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble à cesser de "jouer avec le feu", imputant à leurs positions le blocage actuel sur les négociations entre la Grèce et ses créanciers.

Ouvrant une réunion de son parti Syriza de gauche, le Premier ministre s'est toutefois affirmé confiant qu'à terme, un accord sera trouvé entre la Grèce et ses créanciers, au lendemain d'une réunion à Bruxelles conclue sans avancée.

Lire aussi: Grèce : Alexis Tsipras une nouvelle fois humilié par les créanciers



http://www.info-grece.com/actualite/201 ... -dos-a-dos
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Situation économique en Grèce

Message non lu par Kerniou » jeu. 16 févr. 2017, 12:13

Et les anciens dirigeants grecs ? Ceux qui, avant l'actuel premier ministre, ont plongé la Grèce dans le chaos ?
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Re: Situation économique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » jeu. 18 mai 2017, 18:28

A plus court terme, un vote positif des députés permettra le déblocage d'une tranche de 7 milliards d'euros du plan d'aide en vigueur (2015-2018), qui serviront notamment à rembourser quatre milliards d'euros à la BCE le 20 juillet.

Le projet de loi comprend pour 4,9 milliards d'euros de nouvelles hausses d'impôts et baisses de pensions de retraites, réclamées par les créanciers UE et FMI. Elles seront applicables dans les deux années suivant la fin du plan actuel.

Il comporte aussi des mesures de compensation pour les plus démunis, comme des aides sur les loyers et les médicaments.

Il devrait être adopté à une faible majorité, seul les deux partis de la coalition gouvernementale, Syriza (la gauche radicale du Premier ministre Alexis Tsipras) et Anel (droite souverainiste) ayant prévu de voter pour.

Des centaines de retraités ont manifesté jeudi après-midi devant le Parlement sous la pluie scandant "Bas les pattes sur la sécurité sociale".

Et d'autres manifestations étaient prévues jeudi soir devant le Parlement à l'appel des syndicats du public et du privé.

Mercredi, au moins 18.000 personnes ont manifesté à Athènes et à Thessalonique (deuxième ville du pays, au nord) et une grève générale a été observée dans le privé et le public.

http://www.france24.com/fr/20170518-gre ... dausterite
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Re: Situation économique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » lun. 29 mai 2017, 17:17

La « Conspiration des cellules de feu », qui a revendiqué jeudi l’envoi d’un colis piégé au ministère allemand des Finances et pourrait être derrière celui qui a blessé une employée du FMI à Paris, s’inscrit dans la mouvance anarchiste et d’extrême gauche toujours active en Grèce.

La « Conspiration des cellules de feu ». Le nom sonne comme un titre de film ou de roman noir. Il signe en fait les opérations d’une organisation anarchiste insurrectionnelle grecque depuis 2008. Plus exactement depuis le 21 janvier 2008, avec une vague de 11 attaques à la bombe incendiaire contre des concessionnaires de voitures de luxe et des banques à Athènes et Thessalonique.

La Conspiration est derrière l’envoi d’un colis piégé au ministère allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, ce jeudi. Et pourrait être derrière celui qui a blessé une employée du FMI à Paris, le même jour.

Après des troubles urbains provoqués par la mort d’un adolescent tué par la police, des attentats signés par la Conspiration avaient notamment visé la résidence d’un procureur en février 2009, le tribunal de Salonique (nord) en mai de la même année et le domicile de l’ex-ministre de l’Ordre public en juillet, puis le Parlement en janvier 2010.

Une série d’envois de colis piégés

Fin 2010, le groupe avait mis l’Europe en état d’alerte avec une série d’envois de colis piégés, notamment aux dirigeants européens Angela Merkel, Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi, ou à José Manuel Barroso, le président à l’époque de la Commission européenne. Ces colis n’avaient pas fait de victimes.

La Conspiration avait également envoyé des colis piégés à d’autres institutions et ambassades européennes, mais la plupart avaient pu être interceptés à l’aéroport d’Athènes. Ils contenaient généralement des livres évidés et remplis d’une poudre provenant de pétards.


http://www.ouest-france.fr/europe/grece ... eu-4865687
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Re: Situation économique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » lun. 29 mai 2017, 17:27

La Grèce devra encore patienter. Lundi soir à Bruxelles les ministres de l’Eurogroupe ne sont pas parvenus à s’entendre ni sur le déblocage d’une nouvelle tranche d’aide ni sur un allègement de la dette grecque. Or le temps presse : Athènes doit rembourser en juillet 7 milliards d’euros de créances. Mais ce n’est que partie remise. Pour le commissaire européen aux affaires économiques, la Grèce a déjà fait de gros efforts. Et un accord de l’Eurogroupe pourrait être obtenu dans trois semaines.

Pour contenter ses créanciers, le gouvernement d’Alexis Tsipras a fait adopter le 18 mai de nouvelles mesures très douloureuses malgré les grèves et les manifestations. Au total, 4,9 milliards d’euros d‘économies, via de nouvelles coupes dans les retraites et des hausses d’impôts. Ces mesures s’appliqueront entre 2019 et 2021.Astreinte à une cure d’austérité sans précédent depuis 2010, la Grèce peine à sortir de la récession : son PIB a reculé de 0,5% sur un an au premier trimestre, après une croissance zéro en 2016....



AFP Athenes @afpathenes
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La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » mer. 31 mai 2017, 18:22

Faute d'indications sur l'allégement de la dette publique du pays, le ministre des Finances grec a refusé la proposition d'accord de l'Union européenne et du FMI, la semaine dernière.
Euclide Tsakalotos l'assume: il a refusé la proposition d'accord de l'Union européenne et du FMI, la semaine dernière «parce qu'il ne mentionnait pas ce qui était sur la table», à savoir l'allégement de la dette publique grecque, qui représente 180 % du PIB. «Ils doivent nous indiquer comment la rendre viable», insiste le ministre grec des Finances, prêt à tenir la même position au prochain conseil de l'Eurogroupe, le 15 juin prochain. Les bailleurs de fonds du pays s'étaient en effet engagés à ouvrir le débat sur un allégement de la dette grecque si la Grèce adoptait un nouveau train de mesures de rigueur. «C'est chose faite», reprend-il, tout en prévenant que le gouvernement «ne les mettra en œuvre que s'il y a accord sur la dette».


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/0 ... -dette.php
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La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » jeu. 01 juin 2017, 10:26

Le site grec d’informations financières Euro2day a réussi un joli scoop ces derniers jours, avec la mise en ligne des minutes de l’Eurogroupe, la réunion des ministres des finances de la zone euro, du lundi 22 mai. Une réunion cruciale, censée déboucher sur le feu vert pour un nouveau prêt à la Grèce et des mesures d’allégement de l’énorme dette publique hellène.
L’Eurogroupe s’est soldé par un échec, malgré dix heures de discussions à huis clos. Les grands argentiers européens doivent trouver un accord le 15 juin, sinon Athènes se retrouvera à nouveau au bord du défaut de paiement (le pays doit plus de 7 milliards d’euros à ses créanciers début juillet).

Les minutes sont très éclairantes. Elles montrent à quel point la Grèce est prise en otage par l’affrontement entre le Fonds monétaire international (FMI) et une série de « faucons » européens (Allemagne en tête), qui n’a plus grand-chose à voir avec la crise traversée par le pays depuis 2010.
La séance du 22 mai débute par un état des lieux dressé par Pierre Moscovici, le commissaire à l’économie. La Grèce, dit-il, a accompli « 104 » des 140 « actions prioritaires » exigées par ses créanciers dans le cadre du troisième plan d’aide au pays (déclenché à l’été 2015), elle a réalisé « des efforts considérables ». Thomas Wieser, président des réunions préparatoires de l’Eurogroupe, précise le calendrier. Si les ministres trouvent un accord ce lundi, le prêt pourrait être validé le 15 juin et le chèque versé « dans la deuxième partie de juin ».

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... fpwU6GC.99
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Re: Situation économique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » sam. 03 juin 2017, 17:14

Le gouvernement grec a demandé et obtenu jeudi auprès du Fond monétaire international (FMI) le report à la fin juin du remboursement des quatre échéances de prêts dues d'ici fin juin et dont la première devait être versée vendredi, ont annoncé le FMI et une source gouvernementale grecque.

"Nous avons exploité une possibilité que nous donne le règlement du FMI et qui nous laissera plus de temps pour la négociation", a indiqué à l'AFP la source gouvernementale grecque.

De son côté, le FMI a indiqué dans un communiqué que la Grèce "avait informé l'institution qu'il allait regroupait les versements dus de juin", soit 1,6 milliard d'euros, comme le prévoit les règles de l'institution: "les pays membres ont la possibilité de demander le regroupement des multiples versements" de leurs dettes "en une seule", a indiqué ce texte.

En difficulté financière, Athènes et en plein négociations avec les créanciers, UE et FMI, sur un accord qui permettrait de débloquer la dernière tranche des prêts internationaux au pays, soit 7,2 milliards d'euros, qui lui permettraient de honorer ses dettes.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras s'est entretenu mercredi à Bruxelles avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker sur le plan de cet accord mais des divergences entre les deux parties ont de nouveau été apparues.


"C'est une évidence on avance, on n'a pas assez d'essence pour faire la route dans l'autre sens" (Air connu)


Source AFP
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Re: Situation économique en Grèce

Message non lu par Kerniou » lun. 05 juin 2017, 23:57

Souhaitons que les grecs obtiennent des délais de remboursement convenables qui leur permettent de vivre décemment ...
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » mar. 06 juin 2017, 17:03

Confrontés à un taux de chômage abyssal, les étudiants grecs renouent avec l’émigration. Un drame pour Athènes, qui voit fuir ses diplômés les plus qualifiés.


Thanos Pagkoutsis, 19 ans, est l’un de ces étudiants en colère. Sous les palmiers de l’université Panteion, à Athènes, où il est étudiant, la Grèce a des allures de paradis. A quelques mètres, un bassin apporte une fraîcheur bienvenue alors que l’été s’annonce déjà. Mais Thanos, comme ses camarades de cours, ne peut cacher son désespoir. «Je viens de la région de Macédoine occidentale, qui peut se targuer d’un record : le taux de chômage le plus élevé d’Europe, ironise le jeune homme. Maintenant, nous voyons tous les jours, en Grèce, des gens fouiller dans les poubelles pour manger.» Une situation qui, d’après lui, ne risque pas de s’améliorer dans l’immédiat : «L’accord passé le 2 mai entre le gouvernement et l’Union européenne va encore saigner la Grèce», explique-t-il à propos de l’ensemble des mesures réclamées à Athènes par ses créanciers, celles qui seront votées justement jeudi. «L’énergie va être privatisée», rappelle-t-il. Or ce secteur, l’une des principales ressources industrielles hellènes, repose notamment sur l’exploitation du lignite dans le Nord. «Si la compagnie est privatisée, les mines vont être fermées ; ce sera licenciements à tous les étages, assure Thanos, notre région est finie, et nos vies avec.» Il est directement concerné : son père est mécanicien à la DEI (la compagnie nationale d’électricité). Sa mère est enseignante. Thanos a déjà vu les salaires de ses parents chuter de plus de 30 % depuis 2010. Nouvelles baisses des retraites annoncées, diminution des minima sociaux, hausses des taxes… «L’Etat social est en train d’être détruit», assène-t-il, excédé. Et désormais, lui-même ne voit son avenir que hors de sa terre natale.

Phases migratoires

Selon une étude menée pour la London School of Economics par Lois Labrianidis, professeur en géographie économique et secrétaire général du ministère grec de l’Economie, plus de 280 000 Grecs ont quitté le pays entre 2010 et 2015. Ils seraient 350 000 à être partis entre janvier 2008 et juin 2016, selon Endeavor, un réseau de jeunes entrepreneurs, et même 427 000 sur la même période selon la Banque de Grèce. Une hémorragie pour un pays d’à peine 11 millions d’habitants. Certes, la Grèce a toujours été un pays de migrations. Les deux fondateurs - en 1927 - de Panteion, George Frangoudis et Alexandre Pantos, avaient étudié à Paris, à l’Ecole libre des sciences politiques (l’ancêtre de Sciences-Po). Mais si près d’un siècle plus tard les étudiants de la plus ancienne école de sciences politiques de Grèce renouent avec l’émigration, c’est autant à cause de l’austérité que d’un marché du travail depuis longtemps inadapté. «Depuis trente ans, sur les 80 000 nouveaux entrants sur le marché du travail, seuls 40 000 trouvaient un emploi, souligne Savas Robolis, un expert sur les migrations auprès de l’OCDE. Cette inadéquation structurelle fut en réalité longtemps comblée par les largesses des partis politiques, qui accordaient des contrats dans le domaine public à chaque veille d’élections».

Avec la crise, et les coupes drastiques dans les dépenses publiques, cette pratique a pris fin, révélant la fragilité du marché du travail local. Mais faisant aussi exploser le chômage, qui touche désormais 1,1 million de Grecs, (environ 23 % de la population active). Pour les moins de 25 ans, le taux avoisine les 48 %. L’émigration a donc explosé, une fois de plus. Dans l’histoire récente du pays, il y a eu trois phases migratoires, explique Savas Robolis. Dans les années 60, après la guerre civile, la Grèce a connu un exode rural et d’importants départs de main-d’œuvre vers d’autres pays d’Europe, notamment l’Allemagne. Dans les années 90 en revanche, c’est la Grèce qui a accueilli plus d’un million de migrants venus d’Europe de l’Est, essentiellement d’Albanie. Ils ont travaillé dans la construction et l’agriculture. Depuis 2010, la Grèce subit à nouveau un mouvement de départs vers l’étranger, qui touche cette fois une population très qualifiée. Et c’est bien le problème.

«Les jeunes qui partent sont les mieux formés, les plus éduqués, alors que la Grèce présente un taux de diplômés inférieur à la moyenne de l’UE, comme de l’OCDE», précise Lois Labrianidis. Selon Eurostat, 31,7 % des jeunes Européens entre 25 et 44 ans sont diplômés de l’enseignement supérieur. Ils ne sont que 29,3 % en Grèce. Mais qu’ils soient jeunes médecins, ingénieurs, informaticiens ou responsables marketing, ce sont eux qui trouvent facilement un emploi à l’étranger. Ce qui attend les jeunes Grecs qui restent dans leur pays : un marché du travail inadapté, un chômage massif et la surqualification par rapport aux emplois proposés. Or, après une année 2016 sans croissance, la Grèce a commencé 2017 avec un recul de son PIB (-0,5 % au premier trimestre par rapport au premier trimestre 2016).


Thanos Pagkoutsis, 19 ans, est l’un de ces étudiants en colère. Sous les palmiers de l’université Panteion, à Athènes, où il est étudiant, la Grèce a des allures de paradis. A quelques mètres, un bassin apporte une fraîcheur bienvenue alors que l’été s’annonce déjà. Mais Thanos, comme ses camarades de cours, ne peut cacher son désespoir. «Je viens de la région de Macédoine occidentale, qui peut se targuer d’un record : le taux de chômage le plus élevé d’Europe, ironise le jeune homme. Maintenant, nous voyons tous les jours, en Grèce, des gens fouiller dans les poubelles pour manger.» Une situation qui, d’après lui, ne risque pas de s’améliorer dans l’immédiat : «L’accord passé le 2 mai entre le gouvernement et l’Union européenne va encore saigner la Grèce», explique-t-il à propos de l’ensemble des mesures réclamées à Athènes par ses créanciers, celles qui seront votées justement jeudi. «L’énergie va être privatisée», rappelle-t-il. Or ce secteur, l’une des principales ressources industrielles hellènes, repose notamment sur l’exploitation du lignite dans le Nord. «Si la compagnie est privatisée, les mines vont être fermées ; ce sera licenciements à tous les étages, assure Thanos, notre région est finie, et nos vies avec.» Il est directement concerné : son père est mécanicien à la DEI (la compagnie nationale d’électricité). Sa mère est enseignante. Thanos a déjà vu les salaires de ses parents chuter de plus de 30 % depuis 2010. Nouvelles baisses des retraites annoncées, diminution des minima sociaux, hausses des taxes… «L’Etat social est en train d’être détruit», assène-t-il, excédé. Et désormais, lui-même ne voit son avenir que hors de sa terre natale.

Phases migratoires

Selon une étude menée pour la London School of Economics par Lois Labrianidis, professeur en géographie économique et secrétaire général du ministère grec de l’Economie, plus de 280 000 Grecs ont quitté le pays entre 2010 et 2015. Ils seraient 350 000 à être partis entre janvier 2008 et juin 2016, selon Endeavor, un réseau de jeunes entrepreneurs, et même 427 000 sur la même période selon la Banque de Grèce. Une hémorragie pour un pays d’à peine 11 millions d’habitants. Certes, la Grèce a toujours été un pays de migrations. Les deux fondateurs - en 1927 - de Panteion, George Frangoudis et Alexandre Pantos, avaient étudié à Paris, à l’Ecole libre des sciences politiques (l’ancêtre de Sciences-Po). Mais si près d’un siècle plus tard les étudiants de la plus ancienne école de sciences politiques de Grèce renouent avec l’émigration, c’est autant à cause de l’austérité que d’un marché du travail depuis longtemps inadapté. «Depuis trente ans, sur les 80 000 nouveaux entrants sur le marché du travail, seuls 40 000 trouvaient un emploi, souligne Savas Robolis, un expert sur les migrations auprès de l’OCDE. Cette inadéquation structurelle fut en réalité longtemps comblée par les largesses des partis politiques, qui accordaient des contrats dans le domaine public à chaque veille d’élections».

Avec la crise, et les coupes drastiques dans les dépenses publiques, cette pratique a pris fin, révélant la fragilité du marché du travail local. Mais faisant aussi exploser le chômage, qui touche désormais 1,1 million de Grecs, (environ 23 % de la population active). Pour les moins de 25 ans, le taux avoisine les 48 %. L’émigration a donc explosé, une fois de plus. Dans l’histoire récente du pays, il y a eu trois phases migratoires, explique Savas Robolis. Dans les années 60, après la guerre civile, la Grèce a connu un exode rural et d’importants départs de main-d’œuvre vers d’autres pays d’Europe, notamment l’Allemagne. Dans les années 90 en revanche, c’est la Grèce qui a accueilli plus d’un million de migrants venus d’Europe de l’Est, essentiellement d’Albanie. Ils ont travaillé dans la construction et l’agriculture. Depuis 2010, la Grèce subit à nouveau un mouvement de départs vers l’étranger, qui touche cette fois une population très qualifiée. Et c’est bien le problème.

«Les jeunes qui partent sont les mieux formés, les plus éduqués, alors que la Grèce présente un taux de diplômés inférieur à la moyenne de l’UE, comme de l’OCDE», précise Lois Labrianidis. Selon Eurostat, 31,7 % des jeunes Européens entre 25 et 44 ans sont diplômés de l’enseignement supérieur. Ils ne sont que 29,3 % en Grèce. Mais qu’ils soient jeunes médecins, ingénieurs, informaticiens ou responsables marketing, ce sont eux qui trouvent facilement un emploi à l’étranger. Ce qui attend les jeunes Grecs qui restent dans leur pays : un marché du travail inadapté, un chômage massif et la surqualification par rapport aux emplois proposés. Or, après une année 2016 sans croissance, la Grèce a commencé 2017 avec un recul de son PIB (-0,5 % au premier trimestre par rapport au premier trimestre 2016).


A découvrir sur "Libération"

http://www.liberation.fr/planete/2017/0 ... es_1570220
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » mer. 07 juin 2017, 10:03

« La dette de la Grèce est hautement insoutenable et aucune réforme structurelle ne parviendra à lui rendre sa viabilité sans un allégement considérable. »


Une comédie, car le FMI conteste depuis maintenant plusieurs années la politique menée en Grèce et qui consiste à soutenir à fonds perdu un pays dont ses experts assurent qu'il est insolvable. Or, les statuts du Fonds lui interdisent de renflouer un pays non solvable sans en avoir préalablement restructuré la dette. En 2010, Dominique Strauss-Kahn, alors directeur de l'institution, avait passé outre l'avis de ses experts et imposé un prêt considérable à une économie en déroute. L'urgence était alors de sauver le système bancaire européen, très engagé en Grèce. Depuis, le FMI est tiraillé entre les impératifs politiques de sa direction et les analyses sans concession de ses économistes. En décembre dernier, deux d'entre eux n'ont d'ailleurs pas hésité à affirmer publiquement leurs positions en déclarant que l'institution de Washington «ne demande pas plus d'austérité à la Grèce». «Au contraire, tous les acquis des réformes devraient servir intégralement à augmenter les dépenses ou réduire les impôts pour accompagner la croissance», estiment-ils. Pour ces économistes, non seulement l'objectif affiché par les Européens de maintenir un excédent budgétaire primaire de 3,5% du PIB est contre-productif, mais surtout «la dette de la Grèce est hautement insoutenable et aucune réforme structurelle ne parviendra à lui rendre sa viabilité sans un allégement considérable.»

Pourquoi, si la dette publique grecque est insolvable, s'acharne-t-on à dépenser une telle énergie à la faire rembourser? Tout simplement pour des raisons d'équilibre politique entre les pays de l'Union européenne constatent les experts du Fonds.

Ce n'est donc pas au nom d'une quelconque rationalité économique que les Européens imposent une austérité mortifère, mais parce qu'ils sont incapables de prendre leurs pertes. En effet, admettre que la dette grecque est insolvable revient à faire subir des pertes à ses créanciers, en particulier l'Allemagne et la France, dont les gouvernements sont tétanisés à l'idée de l'avouer à leurs contribuables. Les deux principaux pays de l'Union sont en effet entrés en période électorale. Si en France Marine Le Pen est en tête des sondages, l'Allemagne doit pour sa part faire face à la montée en puissance de l'Afd, un parti xénophobe qui conteste la politique européenne d'Angela Merkel.

Dans un tel contexte, il apparaît politiquement inenvisageable que la Grèce soit déclarée insolvable. Si l'on en croit la presse allemande, le FMI a donc accepté de bâillonner ses propres experts et d'acheter du temps à Angela Merkel en se résignant à contribuer à un nouveau plan de refinancement dont il sait parfaitement qu'il n'a pas plus de chance que les précédents de tirer la Grèce de l'ornière.

(...)


Une expulsion de la Grèce de la zone euro est-elle envisageable? Dans l'opinion en tout cas, la question n'est plus taboue, à tel point que quatorze économistes grecs s'en sont inquiétés publiquement en dénonçant un retour à la drachme qui serait selon eux «une catastrophe». Malgré ces augures cataclysmiques, les Grecs semblent se préparer à cette éventualité. Ces derniers mois, en dépit des limites imposées par le contrôle des capitaux toujours en vigueur dans le pays, les retraits d'argent liquide se sont multipliés. Les dépôts bancaires, qui seraient immédiatement convertis en drachme en cas de sortie de la zone euro ne sont plus considérés comme sûrs par les ménages. Ces derniers préfèrent donc, autant que faire se peut, se constituer une épargne sous forme d'argent liquide.

(A suivre)


http://www.lefigaro.fr/vox/economie/201 ... l-euro.php
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par Altior » ven. 09 juin 2017, 19:50

etienne lorant a écrit :
mer. 07 juin 2017, 10:03
Pourquoi, si la dette publique grecque est insolvable,
Quant à moi, je serais plus préoccupé de la dette publique française. Vous, Etienne Lorant, vous avez une dette de 32 000 Euros à régler. Moi aussi et j'avoue que je ne trouve pas ce montant dans mon tiroir. Ces 32 000 Euros que chaque citoyens devra payer sont la dette publique nationale, sans prendre en compte les dettes des communes. Le citoyen lambda de Grèce peut bien nous dire: hodie mihi, cras tibi!

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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » sam. 10 juin 2017, 18:39

"Nous avons perdu l'espoir, nous vivons dans l'angoisse": pendant les discussions sans fin à Bruxelles sur de nouvelles mesures d'austérité pour son pays, Ermolaos Linardos, enseignant grec retraité, se désespère de ne plus pouvoir aider financièrement ses enfants.


Il a subi ces dernières années plusieurs baisses de sa pension. Jusqu'alors, il aidait son fils, père de cinq enfants, et employé à maigre salaire, qui a dû récemment vendre la voiture familiale pour payer ses impôts.

"Avant la crise je pouvais l'aider, mais ma retraite a baissé de 35% et c'est difficile maintenant. Qu'est-ce qu'un grand-père qui ne peut plus aider ses petits-enfants?", se lamente le septuagénaire.

Secrétaire général de la Fédération des retraités du public, Ermolaos Linardos a participé à de nombreuses manifestations récemment contre de nouvelles coupes dictées par les créanciers du pays, en échange du déboursement au compte-gouttes de sommes servant surtout à payer les dettes précédentes à ces mêmes créanciers, le FMI ou la BCE.

Dimos Koumpouris, président de la Fédération des retraités du privé, assure pour sa part que sa retraite annuelle a dégringolé "de 33.000 à 16.000 euros" avec la crise, après 40 ans dans la sidérurgie.

Le Parlement grec a encore adopté vendredi des mesures comme le gel des retraites jusqu'à 2022 ou la restriction des droits des travailleurs du secteur privé.

Le dernier débat en cours dépasse le pays et paralyse la discussion sur l'allègement de l'énorme dette grecque (179% du PIB). Il porte sur la participation du FMI au plan d'aide européen. Si les discussions n'aboutissent pas, le versement d'un prochain prêt destiné à rembourser sept milliards d'euros en juillet s'en trouverait menacé.


Ce sera l'enjeu d'une réunion de l'Eurogroupe jeudi à Luxembourg.

Dimitris Voutsinos, 40 ans, technicien du son, limogé en 2009 d'une radio, travaille depuis essentiellement dans des centres d'appels. Pour lui aussi et pour sa femme lituanienne Alma, au chômage, la retraite de 750 euros de sa mère octogénaire handicapée est "un moyen de subsistance". Le taux de chômage en Grèce reste le plus élevé de la zone euro, à 22,5% euros.


-Culpabilité-

"On ne s'en sort pas sans son aide, et elle se prive d'un assistant médical", regrette Dimitris, qui habite à Athènes un appartement face à celui de sa mère pour pouvoir l'aider.

"Nous ne pouvons rien programmer pour avancer un peu, penser par exemple à avoir un enfant", ajoute Dimitris.

Avec la crise, le taux de fécondité en Grèce est actuellement l'un des plus bas en Europe à (1,30), selon l'institut Eurostat.

"Nous nous limitons aux besoins de base, nous ne partons plus en vacances, nous réfléchissons à deux fois pour acheter des chaussures, il faut qu'elles aillent en toute saison".

Alma, graphiste de profession, voudrait qu'ils aillent en Lituanie où elle espère trouver du travail plus facilement. Mais Dimitris s'inquiète pour sa mère: "Comment la laisser toute seule?"

Environ 427.000 Grecs de 15 à 64 ans ont quitté la Grèce pour travailler à l'étranger depuis 2010, selon une enquête de la Banque de Grèce. C'est selon cette étude "la troisième plus grande vague" d'exode de l'histoire contemporaine du pays, après celles du début du XXe siècle et des années 50-60.

Mais pour Yannis Gkiastas, psychologue, il y a aussi une tendance accrue à "se renfermer sur la famille car les gens n'ont plus confiance dans la société, faute aussi d'un Etat social capable de prendre soin de ses citoyens". Avec la crise, les prestations sociales et de santé, de tout temps médiocres en Grèce, ont encore empiré.

Publié le samedi 10 juin 2017 à 17h54 à Athènes (AFP)
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Bientôt l'immigration des élites dans les autres pays de l'UE

Message non lu par etienne lorant » dim. 11 juin 2017, 13:29

Selon une étude menée pour la London School of Economics par Lois Labrianidis, professeur en géographie économique et secrétaire général du ministère grec de l’Economie, plus de 280 000 Grecs ont quitté le pays entre 2010 et 2015. Ils seraient 350 000 à être partis entre janvier 2008 et juin 2016, selon Endeavor, un réseau de jeunes entrepreneurs, et même 427 000 sur la même période selon la Banque de Grèce. Une hémorragie pour un pays d’à peine 11 millions d’habitants. Certes, la Grèce a toujours été un pays de migrations. Les deux fondateurs - en 1927 - de Panteion, George Frangoudis et Alexandre Pantos, avaient étudié à Paris, à l’Ecole libre des sciences politiques (l’ancêtre de Sciences-Po). Mais si près d’un siècle plus tard les étudiants de la plus ancienne école de sciences politiques de Grèce renouent avec l’émigration, c’est autant à cause de l’austérité que d’un marché du travail depuis longtemps inadapté. «Depuis trente ans, sur les 80 000 nouveaux entrants sur le marché du travail, seuls 40 000 trouvaient un emploi, souligne Savas Robolis, un expert sur les migrations auprès de l’OCDE. Cette inadéquation structurelle fut en réalité longtemps comblée par les largesses des partis politiques, qui accordaient des contrats dans le domaine public à chaque veille d’élections».

(...)

http://www.liberation.fr/planete/2017/0 ... es_1570220
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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